Citations de Emma Green (1654)
Arlo Sheridan est un mec à part. Tout sauf un cliché. Une perle rare. Une étoile filante qu’on rencontre une fois dans sa vie… et qui illumine tout votre ciel, si seulement vous arrivez à la voir à temps.
Le regard reconnaissant qu'elle me jette ne le dit rien de bon. Ou plutôt, c'est ma réaction qui me dérange. Cette fille me fait déjà de l'effet. Mais pas comme les autres. Celle-ci est clairement allumée. Sans doute un peu brisée.
Et j'aime ça.
Et merde ...
Il existe encore des hommes qui respecte les femmes et qui les aiment ... pour ce qu’elles sont. Leurs égales.
- Tu n'étais pas obligé de le frapper, espèce de taré !
Tu crois vraiment qu’une passion comme la vôtre se vit en sifflotant et en cueillant des petites fleurs dans les champs ?
A 20 ans, on est capable d'aimer toute une vie, tu crois ?
J'ai décidé que oui.
- Tu es comme une allumette, Ada O'Connor. Il suffit de te frotter d'une certaine manière et tu t'embrases. C'est assez.... distrayant.
Lui aussi, il est là. Zachary. Harry. Mon ami d'avant. Mon amour d'enfance. Mon éternel serment.
J’imagine qu’un type comme lui a l’habitude d’admirer des corps parfaits, minces, sans trop de reliefs ni de défauts, peut-être pulpeux parfois, mais pas aussi ronds, aussi charnus, aussi forts que le mien. C’est même sûrement la première fois qu’il voit une femme « comme moi » de si près. La première femme à avoir des seins lourds, des hanches pleines, des fesses imposantes, des cuisses qui se rejoignent et se câlinent. Une femme normale en somme, mais que la société a juste décidé de rendre invisible.
Et je me dis que j’aime cette fille sans limite, sans condition, sans arrière-pensée, sans rien vouloir à part son amitié. Colleen et moi, ça se vit, ça ne s’explique pas.
[J'ai eu envie de toi, hier soir.
J'ai encore envie de toi,
maintenant.
Je crois que j'ai envie de toi
à chaque instant.]
On m’a brisée, à l’intérieur. Et toi, tu me répares, tu recolles les morceaux, petit à petit, tu fais de ma vie sombre une jolie mosaïque multicolore, chuchoté-je en frissonnant.
Quand l'injustice et le malheur frappent au hasard et que leur foudre s'abat sans pitié, le réflexe consiste à se refermer dans sa douleur plutôt que de s'ouvrir à celle des autres.
- Je ne veux pas la version édulcorée, résonne sa voix grave. Je veux la vraie Ada. Celle qui en chie mais qui s'accroche. Celle qui me surprend, m'inspire, me force à être à la hauteur.
- Un cœur aussi pur que le tien y parviendra? Tu as tout ce qu'il faut en toi, Wolf.
Elle qui semble avoir tant de valeurs. Elle qui lutte contre elle-même en permanence, puis finit par vous regarder droit dans les yeux sans ciller, en vous disant vos quatre vérités. Elle qui semble avoir le double de son âge dans l’âme, dans les veines, dans le cœur. Et même dans ce petit corps nerveux qui dégage tant de forces et de...
Quand l'injustice et le malheur frappent au hasard et que leur foudre s'abat sans pitié, le réflexe consiste à se refermer dans sa douleur plutôt que de s'ouvrir à celle des autres.
La réussite, la fortune, le respect des plus grands, ça se mérite. Le monde des affaires n’est pas fait pour les chouineurs.
Je suis la famille de Liv. Je suis celle de Tristan, de Harry. Je suis la tienne, aussi. Et la famille, ça se serre les coudes. Ca se fout des claques. Ca commet des erreurs et ça les répare. Ca vole au secours des uns et des autres. Et ça ne ferme jamais la porte.
A mes côtés, je sens Costard se tendre, coller son poing serré contre ses lèvres...Je le crois d'abord mal à l'aise mais réalise vite qu'il n'est pas loin d'éclater de rire.Je le fusille du regard, il me le rend bien puis se concentre sur le témoignage suivant, celui d'une blonde à couettes, qui serre le bâton comme un doudou contre sa silhouette ronde.
- Il paraît que je refuse de grandir, se confie t-elle.
- Pourquoi cela ? lui demande le gourou d'une voix doucereuse. IL faut aller plus loin, Naomi.....
- Mon âme s'est brisée quand j'avais 9 ans.
Je retiens mon souffle, touchée par la sincérité de la jeune femme.
- Que s'est-il passé, Naomi ? l'encourage la voix suave de Rain qui vient poser sa main sur sa joue rebondie.
La blonde prend sur elle, inspire profondément, ferme douloureusement les yeux, puis avoue enfin :
- Les Spice Girls se sont séparées.
Cette fois, Costard se marre pour de bon, tandis que je cherche en moi la force de ne pas tout plaquer et me barrer sur le champ en laissant cette bande de fous derrière moi.