Citations de Emmanuel Reuzé (97)
Barman ! Une grenadine et pas cette bibine frelatée que tu sers aux indiens.
[en pleine mer]
- Chéri, cet homme est en train de se noyer. Si nous ne lui portons pas secours, nous ferons de la prison pour non-assistance à personne en danger.
- Oui mais si c'est un migrant, nous ferons de la prison pour aide à l'immigration clandestine.
- Tu as raison, demandons-lui ses papiers.
- Mais attention, en taule il y a surtout des pédophiles pauvres, parce que les pédophiles riches on les enferme pas, on les mute
Qu'est-ce que j'avais pas dit là !
...
- COUPEZ !
Tu m'étonnes qu'y a que des conneries à la télé, chaque fois que t'as quelque chose d'intéressant à dire, on te le coupe.
- Je veux un disque tout de suite, chaque fois que tu vas aux chiottes, je veux que tu sortes avec un tube ! au boulot !
- Sauf que l'inspiration c'est pas comme les cacas, c'est pas parce que tu pousses que ça sort.
[ sur la plage, devant une muraille rose, transparente ]
- Mais comment on fait pour aller à la plage ?! C'est quoi, ça ?!
- C'est un mur antibruit !... Un couple de Parisiens était gêné par le bruit de la mer... Ils ont fait un procès à la mairie et ils ont gagné !
- Et alors ?
- Le conseil municipal a donc été obligé de faire construire un mur antibruit !
- Et pour aller à la plage ?
- Ils ont toléré une petite porte dans le mur à 3 km au sud...
(p. 17)
Simplifiez-vous la mort!
- Qu'est-ce que c'est encore?...
- Pour faciliter le suicide de ses employés, l'entreprise vous offre des lettres d'adieu préremplies.
- Monsieur, pour rentabiliser l'éducation nationale, il faudrait remplacer tous les enseignants par des distributeurs.
- Quel genre de distributeurs?
- Des distributeurs de diplômes
- Aaahhh d'accord, on met une pièce et on a un diplôme !
- Voilà, pour 1000 € vous avez le brevet, pour 50 000 € le bac , 100 000 € la licence etc . . .
- Excellente idée...
- Ce sera très rentable, nous n'aurions plus à payer les profs!
- Parfait on met ça en route immédiatement.
-Mon chéri regarde, je t'ai acheté ton bac avec mention! qu'est-ce qu'on dit?
- Vazy tu vois pas que je joue ! j'men bats les couilles de ton diplôme!
-Et bien, t'as beau être diplômé, t'es toujours aussi con!
[des enfants dans une salle de classe] C'est super, maîtresse, on est en télévacances à Hawaï avec papa.
[un autre enfant de la classe] -- Vous avez du bol, moi, je suis en télévacances chez ma grand-mère.
- Pourquoi on n'a pas de cadeaux, nous ?!
- Parce qu'on est croyants mais pas pratiquants.
(4ème de couverture)
Aujourd'hui encore, l'orphelinat est resté célèbre pour son cimetière de nourrices.
c'est plus difficile d'entrer en EHPAD que de devenir médecin !
[un guichet de banque]
[le banquier]
- Toi la vieille qui râlait, donne moi ta retraite et souscrit un crédit à la consommation Fissa !
[la vieille]
- C'est pas trop tôt depuis le temps que j'attends !
- Parce qu'après je dois aller me faire braquer au supermarché !
La mère : - Mon chéri, regarde, je t'ai acheté. Ton BAC avec mention ! Qu'est-ce qu'on dit ?
Le fils (jouant à la console) : - Vazy, tu vois pas que je joue ! Je m'en bats les couilles de ton diplôme de merde !
La mère : - Hé bien, tu as beau être diplômé, tu es toujours aussi con !
Gocéné : Oui, Atai a été tué le 1er septembre 1878 a Amboa, dans un guet-apans tendu par un traitre nommé Nondo, de la tribu des Canala. Sa tête a été tranchée et envoyée en France.
- Oui, les miliaires ramenaient parfois des "souvenirs" de leurs expéditions, pour impressionner leur petit monde, un fois revenus en métropole.
Je remercie toutes les associations de cons de ne pas avoir tenté de faire interdire ou censurer cet album, preuve de leur ouverture d'esprit.
Vincent Haudiquet
Je remercie la gravité de la connerie, sans laquelle nous n'aurions jamais pu trouver de chutes pour ces histoires.
Jorge Bernstein
— Agueu, agueu, agagagagaah baouiiinn
— Mon dieu, Marie-Cécile ! Notre bébé ne parle pas un traître mot de français !
— Que voulez-vous dire ?
— Les gens qui ne parlent pas français sont en situation irrégulière, il va falloir le dénoncer à la préfecture.
— Vous avez raison, Gilles, notre devoir de français est de veiller à ce qu'il soit expulsé du territoire.
(regardant un avion prendre son vol dans un terminal d'aéroport)
— Adieu, petit bébé, sois heureux près des tiens...
- J’ai acheté “Les Misérables” de Victor Hugo et les pages sont presque blanches…
– Oui, c’est tout à fait normal.
– Expliquez-vous…
– Une association contre la maltraitance des enfants a demandé à ce que les passages relatifs à Cosette soient supprimés. L’éditeur a préféré éviter la polémique…
– Mais encore ?
– Un syndicat de policiers a demandé que l’on évince le personnage de Javert, son suicide stigmatisait leur profession.
– Et ?
– Fantine est prostituée, la Thénardier est une criminelle… Des féministes ont trouvé ça sexiste. Puis d’autres ont protesté… des catholiques, des musulmans, des alcooliques anonymes, des témoins de Jéhovah, des végans, etc.
L'altermondialiste José Bové et son fidèle cheval Tornado se promènent...
- Bonjour, ami paysan, je viens de démonter un sale Mac Donald importé des USA et je meurs de faim ! Sais-tu où je pourrais manger de la bonne cuisine française ?
- Continuez jusqu'au village, vous trouverez un boucher-traiteur qui cuisine fort bien.
-Merci à toi, brave paysan.
-Malédiction, j'arrive trop tard ! La boucherie du village a été démontée par une troupe de végans.
Et au village suivant, c'est la même chose...
- Non ! Ils ont démonté aussi cette bonne boucherie française ! Lisère, je vais être obligé de te manger, Tornado, mon fidèle compagnon.
- Impossible.
- Et pourquoi ?
- Parce que je suis un sale mustang importé de USA.
- Hmmm... Alors, je vais être obligé de te démonter.
"Je ne peux pas avoir d'enfant. Mais nous avons enfin pu adopter un petit noir, quel bonheur !
- Et en plus, il est blanc."
"On voit de plus en plus de migrants à la télé.
- On n'est plus chez soi !
- Les rues deviennent dangereuses.
- Ils s'enfuient des pays en guerre, il paraît...
- S'ils se sont enfuis, c'est qu'ils avaient quelque chose à se reprocher.
- Dame, on ne sait pas ce qu'ils ont fait...
- Si ça se trouve, ils ont volé, violé, tué...
- Ils ont peut-être tué des tas de gens, dans les pays en guerre, ça se fait.
- Si ça se trouve, ils ont même égorgé leur famille, leurs amis, dans un effroyable bain de sang.
- Des enfants innocents !
- Des centaines de gens ! Massacrés, assassinés !
- Ils les ont découpés dans la baignoire et passés au mixeur pour qu'on ne retrouve pas de trace.
- Et mangé leur cœur au cours d'un rituel vaudou !
- Ça fait peur de croiser tous ces gens dans la rue. On ne sait pas ce qui peut leur passer par la tête !"