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Citations de Enzo Bartoli (42)


Elle pousse un soupir exaspéré, pire que si je lui avais réclamé une dissertation sur l influence de Nietzsche dans l œuvre d Albert Camus, avant de m affirmer qu elle ne connaît pas et de recoller son truc dans l oreille.
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- Attends, t'es sérieux ? Tu crois vraiment à son histoire de pavés de mai 68 ?
- Je ne l'exclus pas en tout cas.
- C'était il y a cinquante ans, bordel !
- Raison de plus, c'est un anniversaire.
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Le patron savait visiblement rester discret et ne cita aucun nom, mais il semblait beaucoup s'amuser du fit que son auberge soit devenue un lieu privilégié pour de grosses fortunes et quelques célébrités. A l'entendre, il n'avait rien fait pour cela, ce que Guilhem avait un peu de mal à croire, mais mettait ça sur le compte de ces pauvres Parisiens qui aimaient tellement se prendre pour des paysans le temps d'un week-end.
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C’est une femme qui m’accueille. Mauvaise nouvelle. Mes relations avec mes congénères étant déjà compliquées, c’est évidemment pire avec le sexe opposé. Mais bon, elle a plus de cinquante ans et n’est pas très séduisante dans sa robe de laine grise et sa veste de tailleur noire. Je devrais réussir à conserver mes moyens. En revanche, elle était déjà derrière son bureau qui m’était masqué par un reflet sur la vitrine. Il est fort possible qu’elle m’ait déjà vu passer et repasser et me prenne pour un demeuré.
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" Le brigadier-chef Guillot s’écarta pour laisser passer son collègue du « quai », lui signifiant d’une mimique qu’elle n’avait peut-être pas besoin d’assister au spectacle une fois de plus. Il s’approcha en prenant garde de ne pas plus polluer la scène et se pencha au-dessus du conteneur.
    Le corps d’un homme d’une bonne cinquantaine d’années, entièrement dévêtu, reposait sur quelques sacs-poubelle et autres immondices. Une luxueuse serviette de cuir était pudiquement posée sur son bas-ventre."
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Le major Caillat est l'homme du "trot" depuis plus de vingt ans. Il connaît tout le monde, toute le monde le connaît et je crois bien que les chevaux le reconnaissent aussi...
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- Et puis;pour tout te dire, je ne vois pas comment un canasson pourrait être à l'origine de la mort de trois personnes!
- Je te rassure, ce n'est pas lui qui les a tuées.
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Sachez tout d’abord qu’au théâtre, la couleur verte est proscrite. Ne me demandez pas pourquoi… Je sais qu’on parle parfois de la mort de Molière, qui aurait été habillé en vert lorsqu’il s’est effondré sur scène. On évoque aussi l’époque où les théâtres étaient éclairés au gaz, à cause de la flamme verdâtre qui donnait mauvaise mine aux comédiens. Mais tout ça est évidemment invérifiable.
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- Ah non ! Pas question de faire chier ma fille chez elle. Je préfère encore venir vous voir. Où est-ce qu'on vous trouve ? Au quai des Orfèvres ?
La façon qu'il avait eue de poser cette question représentait une preuve de plus, s'il en était besoin, que l'ancien associé n'appréciait pas plus que ça d'avoir affaire aux forces de police.
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Je sais seulement que, de nos jours, la valeur marchande de la résolution d'une affaire criminelle est proche de zéro et que, contrairement à ce qu'il affirme,, je n'ai vraiment rien à gagner à ce qu'il résolve cette affaire.
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Boulevard Barbès, Paris 18e, samedi 16 novembre 2013, 5 h 45. La circulation avait été détournée et un cordon de protection encerclait le carrefour. Le VSL des pompiers était encore sur place, ainsi que la benne à ordures de la voirie parisienne. Ajoutés à ceux des forces de l’ordre, leurs gyrophares illuminaient avec indécence cette fin de nuit glaciale.
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Et c'est en restant plantés ici comme deux abrutis qu'on va le découvrir?
Parle pour toi!
Pardon?
Si l'image te convient effectivement très bien, pour ma part, je ne suis pas "planté comme un abruti". Je réfléchis.
Super! T'es gentil, tant que tu n'as rien d'autre de "plus intéressant à me raconter, tu me laisses pioncer.
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Je me surprends pourtant un matin, la cuillère en suspens au-dessus de mon bol de café, à réfléchir à ce que je pourrais changer à mon quotidien pour les six mois qu'il me reste à vivre. Rien ne vient, pas l'once d'une idée.
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Je repense au roman écrit par mon voisin. Je n’ai pas retenu le titre et n’ai pas dû atteindre le premier tiers, mais il me semble que cette fontaine était un élément important du décor. Le héros venait y lire avec sa copine, où quelque chose comme ça.
« Polyphème surprenant Galatée dans les bras d’Acis »
Je n’ai peut-être rien compris à son roman, mais je souviens parfaitement de l’histoire de cette fontaine. Comme je le faisais systématiquement gamin, j’avais appris par cœur la plaque explicative posée devant, lors de la même sortie scolaire. On avait sans doute fait le tour dans l’autre sens puisque c’était avant de finir dans le bassin.
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Ce soir, je ne change rien à mes habitudes. D’aucuns pourraient y voir une forme de défi. Le sursaut de l’homme qui, se sachant condamné, va affronter la réalité avec le courage du désespoir, va faire face à la mort prochaine sans lui offrir le plaisir de le voir se liquéfier…
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- "Trop près du mur"... Tu nous expliques ? réclama Guilhem.
- Un type des douanes qu’on a eu en stage après son concours d’OPJ. Il s’appelle Yoann Bercé, alors on l’avait surnommé "Trop près du mur", comme "bercé.. trop près du mur".
- La classe !
- Ce qui te permet de constater qu’on n’a pas attendu après toi pour pratiquer l’humour de garçon coiffeur, dans cette turne.
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Arrivé à destination, il se précipita dans la salle de bains et remercia la providence que sa femme ait eu ce séminaire à animer, à Dijon. Cela les avait contraints à confier leurs deux fils à ses beaux-parents et il lui restait jusqu’au lendemain pour récupérer des heures pénibles qu’il venait de vivre. Il pourrait alors retrouver sa petite famille à qui, comme d’habitude, il se garderait bien de raconter quoi que ce soit.
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- Que voulez-vous ? Tout comme certains construisent leur vie dans l'ombre de ceux qu'ils servent, d'autres essaient de s'en inventer une.
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Que veux-tu ? Tout le monde n'a pas la chance de mener une carrière aussi prestigieuse que la nôtre, avec les avantages qu'elle comporte. Des horaires à la carte, les notes de frais, la retraite des vieux... sans oublier l'espoir d'être un jour décoré à titre posthume pour "service rendu à la patrie" !
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L’avantage d’un physique avantageux. On s’en souvient plus facilement.
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