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Critiques de Eric Laurrent (66)
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À l'oeuvre

Eric Laurrent nous convie à un voyage hors du temps, un voyage que j'ai adoré et vécu avec délectation. La jeunesse de Flaubert et la naissance, aux forceps, de Madame Bovary, ce chef d'oeuvre que j'ai lu adolescente, relu à l'âge adulte avec une autre compréhension et que je relirais avec grand plaisir tant « À l'oeuvre » m'a plu.
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À l'oeuvre

L’auteur d’« Une fille de rêve » livre sa variation flaubertienne dans une biographie romancée couvrant la période d’écriture de Madame Bovary. Il fait de l’écrivain un personnage attachant que l’on se plaît à observer dans le moindre détail.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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À l'oeuvre

N'est pas Flaubert qui veut.

D'entrée de jeu, l'incipit m'a ennuyé : trop long, trop descriptif, trop verbeux.

J'ai donc pris le partie de ne lire que les dialogues, mais j'ai même fini par me lasser.

Trop de Grands Hommes : Baudelaire, Musset, Lamartine, et ceux que je ne connaissais pas. Ils étaient bien trop nombreux pour ma petite pièce de lecture : impossible de les faire entrer tous.

Un roman qui n'est clairement pas pour moi.
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À l'oeuvre

« A l’œuvre », le dernier roman d’Eric Laurrent, procure un intense plaisir de lecture. Parce qu’il y est question de littérature en train de s’écrire. Parce qu’en son centre se tient un personnage d’écrivain incroyablement vivant. Parce que celui qui aujourd’hui écrit fait lui-même preuve d’une belle inventivité. Parce qu’enfin l’on voit littéralement resurgir des pages du roman de 2024 l’un des chefs d’œuvre de la littérature française paru 168 ans plus tôt, en 1856

Cet écrivain et ce chef d’œuvre, ce sont Gustave Flaubert et sa « Madame Bovary », dont Eric Laurrent réussit l’incroyable tour de force de restituer l’engendrement tout en produisant une totale impression de nouveauté. S’il n’est évidemment pas le premier à se confronter à ce qui constitue un véritable monument, il est à coup sûr celui dont le texte maitrise le plus souverainement la délicate articulation entre récit biographique, histoire littéraire et inventivité romanesque. Jamais au long de ses 400 pages l’intérêt ne faiblit, l’attention ne se relâche. Et c’est à regret qu’on doit quitter cette œuvre, qui en restitue une autre sans pour autant se dissoudre dans son ombre portée. Quand le premier chapitre de « Madame Bovary » est paradoxalement consacré à l’autre personnage du roman, Charles, le mari (« Nous étions à l’Etude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois… »), dont Antoine Billot en 1991 dans « Monsieur Bovary » (Gallimard) donnait droit au point de vue, prolongeant en quelque sorte l’élan narratif initial de Flaubert, le chapitre d’ouverture d’ « A l’œuvre » s’attache pour sa part à la description d’un lieu, la maison et le jardin de Croisset en bordure de Seine, où se tiennent l’écrivain, son frère Achille et leur mère, alors qu’au portillon sonne une certaine Louise. En ce 26 juin 1851 Flaubert est entré depuis six mois dans sa trentième année. Il revient tout juste d’un voyage de deux ans en Orient, après l’échec de « La Tentation se Saint-Antoine » en 1849. Eric Laurrent entame semblablement par un biais son récit tenu par un narrateur pareillement omniscient, avant que ne commence l’action principale. Charles à l’Etude, Gustave dans le jardin de Croisset, aucun des deux n’a encore rencontré Emma.

Quelques semaines plus tard, en septembre 1851, sur les conseils de Louis Bouilhet et Maxime Du Camp, Flaubert choisit un fait divers comme sujet d’un livre qu’il veut radicalement différent. Dans son département de la Seine-Inférieure, le récent suicide d’un couple a fait grand bruit. L’écrivain tient sa matière. Il lui faudra cinq ans pour mener à bien son entreprise. Cette demi-décennie, Eric Laurrent en invente le récit, mettant en scène un Flaubert gourmand de la vie et faisant naître de sa plume une Emma Bovary guère moins désireuse d’en goûter toutes les saveurs : « Madame Bovary, c’est moi. » Mais surtout restituant, avec une stupéfiante maestria, un long et épuisant processus d’écriture. Dans une optique résolument moderne, qui s’attache moins à la psychologie qu’à ses effets visibles sur le comportement. D’où les multiples scènes où l’on voit Flaubert en action. Dans son bureau évidemment, mais aussi sa chambre, les salons littéraires tel celui de la demi-mondaine Apollonie Sabatier, le jardin de Croisset, les rues du Paris de Louis-Philippe. Et quand on ne le voit pas, on le devine, par exemple quand il monte en galante compagnie dans un certains fiacre. L’épisode est ici réinventé par Eric Laurrent, qui évoque un grand plan de Rouen déployé sur le sol dans le bureau parisien de l’écrivain, avec le tracé d’un parcours bien connu : « à l’encre noire, ont été tracés des sortes d’itinéraires, dont le point de départ semble être la cathédrale : l’un fait le tour de la ville, un autre forme une boucle dans la campagne environnante, un autre encore se perd dans les faubourgs… » Tout cela venu en droite ligne de « Madame Bovary » et de sa scène fameuse. C’est ici la littérature qui crée du réel.

Et puis il y a cette langue, ce style devrait-on dire, qu’Eric Laurrent s’ingénie à restituer à sa façon. Non pas en l’imitant, mais en s’essayant à en faire renaître l’esprit. Ces descriptions exhaustives, dont on sait qu’elles renvoient au-delà d’elles-mêmes. Ce souci de la précision et de la rareté lexicale, puisqu’il s’agit de ne pas perdre une seule miette de réalité. Des noms : biscaïen, flexuosité, tragus, scotie, canezou, électuaire, caloquet, tondo... Des qualificatifs : flave, effulgent, nitescent… Et par-dessus tout cette phrase qui avance à la façon des rouleaux, par vagues successives emportant tout sur leur passage. Comme eux, recelant en elle-même sa propre énergie : la grande ambition de Flaubert. L’écrivain fait ainsi resurgir un monde, un temps, une œuvre. Gautier, Baudelaire, Musset, Leconte de Liste, Lamartine, Jules Janin traversent tour à tour ses pages. Et continûment Louise Colet. Ne manque ici que Désiré Nisard, le mal aimé de l’histoire littéraire. Porté par un bel élan et une impressionnante virtuosité, le livre d’Eric Laurrent vient prendre rang dans le meilleur de la littérature flaubertienne.


Lien : https://jclebrun.eu/blog/
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À la fin

Le narrateur, un écrivain parisien ressemblant beaucoup à l'auteur, revient à Clermont-Ferrand pour voir sa grand-mère en fin de vie. A l'occasion des dix jours que vont durer l'agonie de la vieille femme, il se remémore des moments de son enfance, la découverte des femmes et surtout la naissance d'un goût pour les mots. Le style d'Eric Laurrent qui se caractérise par des phrases très longues entrecoupées d'incises et l'emploi d'un vocabulaire rare et précieux , instaure une distance qui gêne un peu. Peut-être que cette langue est plus apte à rendre la complexité des tourments amoureux comme dans "Renaissance italienne" qu'à témoigner du lien filial. Malgré cela, la centaine de pages d'"A la fin" se lit avec intérêt.
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Berceau

Éric Laurrent fait le récit de cette odyssée tout autant administrative que sociale et psychologique qui a duré plus d'un an et demi.
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Berceau

Un récit personnel, au ton très juste qui nous dévoile les pensées d'un couple lors d'une procédure d'adoption. Je ne suis pas concernée mais je pense que certaines réflexions auraient été les miennes si je m'étais retrouvée dans ce cas, notamment lorsque le narrateur fait la remarque du "choix" de l'enfant, qui le mène à penser que tous les enfants présents dans l'orphelinat auraient pu être le leur...ça fait froid dans le dos! On se sent ému et soulagé pour ce petit garçon qui a trouvé une famille aimante, mais tous ces enfants qui restent seuls que deviendront-ils, cette idée m'a beaucoup touché et entrave très certainement le bonheur de ce couple de devenir enfin parents.

Cependant le style emprunté, les phrases trop longues m'empêchent d'adhérer totalement à ce récit.
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Berceau

J’imagine un prof disant: « Voici le sujet de la rédaction: racontez l’adoption de votre fils. Vous avez 2 heures ». C’est un peu ça: à peine 2 heures de lecture, sur un sujet qui pourrait être intéressant, mais qui sent trop l’exercice. L’auteur nous raconte le processus vraiment long et compliqué qui lui a permis de faire connaissance, de prendre en charge, puis d’emmener en France un petit enfant marocain abandonné, nommé Ziad. Hormis la difficulté liée à l’adoption à l’étranger, cette rencontre n’a rien de très particulier. E. Laurrent est donc obligé de "délayer" son propos: il évoque la société marocaine, la condition des femmes, la religiosité des autochtones, etc. Quand il est en panne d’inspiration, il convoque des sujets divers et variés: l’intronisation du nouveau pape, ou des peintres italiens de la Renaissance, par exemple. Il se livre aussi à d’intéressantes expériences, comme celle de montrer à Ziad le tableau « L’origine du monde » pour voir sa réaction. On ne peut pas être plus sot ! Le plus énervant, c’est le narcissisme d’E. Laurrent qui suppose que le lecteur s’intéressera si peu que ce soit à son nombril ! Dans ce livre, seuls quelques passages mériteraient d’être sauvés. Son principal mérite est d’être très court (94 pages), ainsi on ne perd pas trop de temps !
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Berceau

Le nouveau récit d'Éric Laurrent ne se passe ni à Detroit, ni dans la magique Tanger, mais à Rabat, où plutôt entre la France et Rabat. L'auteur des Découvertes (un roman que je ne saurais trop vous recommander) est allé très régulièrement au Maroc avec sa compagne d'origine iranienne, et ce dans le but d'adopter un enfant abandonné par sa mère ; on découvrira ainsi par son écriture soignée, mais aussi son érudition (références multiples à la peinture, la musique - Mozart -, de nombreuses citations littéraires), un orphelinat, des enfants des rues, une capitale, Rabat, en suspension entre dure réalité et rêve éveillé, le récit oscillant entre espoir et désespoir, pour redevenir plus lumineux, principalement par cette multitude de paragraphes qui sont autant de vignettes, d'images, de détails de la vie à Rabat, de moments passés avec l'enfant, de souvenirs intensément présents qui forment au final un magnifique portrait de ce couple et de leur fils adoptif : Ziad. Je n'aurais jamais imaginé lire un jour un récit sur l'adoption, pourtant, et pourtant c'est bien là le pouvoir.de la littérature que de nous amener où nous ne désirions pas aller ! J'ai lu ce Berceau avec beaucoup de plaisir et un grand intérêt. C'est un magnifique (petit) livre, sensible et intelligent, à mille lieues des vulgaires témoignages, mais tout en finesse, presque hors du temps. Belle surprise, que je relirais sans doute très bientôt.
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Berceau

Le romancier Eric Laurrent livre une œuvre très personnelle avec ce récit autobiographique sur l’adoption de son fils Ziad au Maroc. Récit d’une rencontre, celle des parents adoptifs avec leur enfant, autant que récit d’un amour et d’un émerveillement.



Dans un style érudit, l’auteur livre ses réflexions et ses sentiments : s’il n’a jamais vraiment eu envie de donner la vie ou d’imposer le jour à « un ennemi » (sic), il voit en l’adoption un moyen de sauver une vie. Cette démarche, souvent difficile, l’est ici davantage car les événements du Printemps arabe rendent les enfants marocains difficiles à adopter pour les étrangers.



Mais Eric Laurrent signale d’autres écueils : celui du hasard de l’attribution d’un enfant, de l'origine et de l’attachement. Les parents adoptifs, heureux d’avoir vaincu la loi naturelle, aiment immédiatement cet enfant qui n’est pas le leur.



Berceau est l’histoire d’un double émerveillement : celui de Ziad au monde et celui de l’auteur devant son fils. Un très beau récit sur la révélation de la paternité.
Lien : http://roxane-feuilledeblog...
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Berceau

C'est un très beau récit, riche de sentiments et d'amour qui permet aussi une belle réflexion sur la paternité. Les références culturelles sont aussi les bienvenues. Le style de l'auteur nous plait.
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Berceau

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions de Minuit et Babelio pour leur confiance et l'envoi de ce livre. C'est mon premier partenariat et j'en suis très satisfaite.

J'aurais préféré vous le chroniquer avant sa sorti mais je l'ai malheureusement reçu trop tard.



Sachez que j'ai beaucoup aimé ce livre et la petitesse du roman ne reflète en aucun cas avec son contenu ! Le livre est très riche, l'auteur a vraiment beaucoup de talent.

Ce n'est pas le genre de livre que je vous conseille pour vous détendre sur la plage, mais plutôt pour en découvrir davantage sur le Maroc et la vie de l'auteur.



Chaque mot est employé avec précision et justesse.

L'auteur alterne entre la vie au Maroc et son combat pour adopter un enfant.

L'écriture n'est pas des plus simples, mais elle est tout de même compréhensible.



J'ai beaucoup aimé découvrir la vie de Eric Laurrent ainsi que de sa femme et de l'enfant Ziad.

Je ne pense pas que ce livre puisse être considéré comme une biographie car il est composé de petites anecdotes et non pas d'une « histoire chronologique » .



Je vous recommande vraiment ce livre en espérant qu'il saura vous satisfaire !
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Clara Stern

Un récit très bien écrit dans une langue riche, chargée d'érudition, où se côtoient le burlesque et le dramatique, peut-être est-ce avant tout un exercice de style qu'Eric Laurent nous livre.

A travers une diversité de tons, l'auteur déroule les affres d'un séducteur épris d'une femme mariée, Clara Stern qui n'a de cesse de lui résister . le libertin est piégé et

dans ce court roman l'auteur déroule les stratagèmes que le narrateur éconduit met en place, en vain, avant de sombrer dans le désespoir de l'oisiif qu'il est…
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Clara Stern

Un choc. Des années d'attente pour trouver un équivalent à Proust. Car Eric Laurrent est sans doute son plus digne successeur, dans la forme et dans le fond. Ses périodes interminables pourraient en rebuter plus d'un mais il y a une vrai recherche de la formule exacte, une vraie volonté de dire les choses avec précision. Quand d'autres préfèrent la concision, je pense à Arnaud Cathrine par exemple, Eric Laurrent, lui, propose plusieurs expressions. Cette recherche stylistique n'est évidemment pas déconnectée du propos littéraire: le narrateur nous raconte son coup de foudre pour le personnage éponyme, coup de foudre qui lui fera perdre tous ses repères, tous ses moyens, tous ses espoirs. Vivre par procuration les sensations réelles du sentiment amoureux n'est pas fréquent. Lire Clara Stern permet cette expérience fondamentale et inoubliable. Du grand romantisme.
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Clara Stern

Afin de répondre à la demande de mon club de lecture préféré, j'ai eu entre mes mains ce livre d'Eric Laurent, aussi joyeux que sombre, aussi attirant qu'il nous met mal à l'aise mais si bien écrit

L'auteur narre l'histoire éponyme d'un donjuan très libertin allant de conquêtes en maîtresse afin de vivre des instants de plaisir sans s'attacher.

Mais ce trentenaire va commencer à se lasser de cette vie sexuellement aboutit mais sans amour. Il va donc commencer à penser à ce grand amour avec un grand A.

Lors d'un vernissage, le personnage va faire une rencontre qui va , le croit-il, qui va assouvir son rêve. Cette femme, c'est Clara Sterm.

Commence alors une histoire ou il devra dans un 1er temps la séduire. Il va donc vivre que pour elle et l'accompagner dans les endroits qu'elle fréquente.

Roman d'amour joviale et jouissive, l'histoire va traversé deux phases du comportement autour de la séduction et du rêve d'amour. L'espoir jusqu'au désespoir.

Roman bien écrit avec l'utilisation des synonymes qui permet de ne pas tomber dans la vulgarité quant aux scènes osées, nous fait passé dans tous les états.

Eric Laurent pose la question sur la condition masculine sur la recherche du couple. Une belle réflexion traitée avec intelligence mais qui, à mon goût, se perd dans les clichés du monde libertin.
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Dehors

Par un langage précieux et un vocabulaire soutenu, Éric Laurrent reprend une intrigue de vaudeville ultraclassique, mais en renouvelle la portée grâce à un narrateur qui commente en détail et avec second degré les sensuelles aventures amoureuses du héros, et dont le regard analytique induit une distanciation presque comique jusque dans les moments les plus intimes.
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Les découvertes

J'ai lu Les Découvertes, le dixième roman d'Eric Laurrent, avec beaucoup de plaisir. […] L'emploi récurrent des subjonctifs imparfait et plus-que-parfait, ampoulés et facilement odieux sous d'autres plumes, coule de source chez Eric Laurrent. Sa manière ludique d'écrire précieux insuffle des émotions bizarres.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Les découvertes

Eric Laurrent n’est pas seulement attaché aux détails, il les fournit avec une générosité par laquelle, peut-être, les lecteurs picoreurs seront étouffés. Il suffit pourtant de se laisser conduire au long de ces sinuosités pour en épouser les formes et s’y couler comme dans un vieux fauteuil habitué à votre poids.
Lien : http://www.lesoir.be/culture..
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Les découvertes

Texte très bien écrit qui aurait gagné en prenant soin du lecteur. Le texte est une succession de phrases interminables où l'attention est constante quant à la syntaxe et la grammaire. Celles-ci sont des domaines très intéressants au demeurant, car elles sont la charpente et le sens. Mais tout l'art est de les rendre invisibles pour ne laisser voir que le style. Ce livre n'est pas ennuyeux, loin de là, mais ses méandres sont assez pénibles.
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Les découvertes

Attention, lecture ardue! Il faut adhérer à cette écriture si particulière, faite de longues, longues phrases, dans lesquelles l'auteur digresse à force de parenthèses, de double parenthèses, de triple parenthèses... Eric Laurrent m'a rendu obsessionnelle du point, dès les premières pages. Puis je me suis laissée porter par cette prose, évitant par là le travers de voir la forme occulter le fond. Concernant celui-ci, j'avoue que le récit de l'initiation sexuelle d'un jeune homme, de ses premiers émois devant l'affiche du film Emmanuelle jusqu'à sa première fois, ne m'a que peu intéressée.
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