Eric Mouzat

Fait le job



28 ans, oie blanche, Christelle se découvre une passion pour le sexe sous toutes ses formes, et de novice, elle passe en un temps record à big boss et elle mène tout le monde à la baguette.



Court roman qui n’a d’autre prétention (du moins je l’espère) de distraire son lectorat dans une succession de scénettes érotiques. C’est assez soft dans les descriptions même si on aborde toutes les pratiques « sortant des sentiers battus » habituelles.

Sincèrement, on se fout royalement de l’histoire de Christelle et de ses prétentions amoureuses . Le liant est totalement sans intérêt (et ce n’est pas une citation des métamorphoses d’Ovide en début de roman qui nous fera croire que c’est de la littérature intellectuelle). Le lié est dans la catégorie « gentillet » mais il fait le job.

L’image de couverture m’a fait penser à une série américaine et j’étais curieuse de ce que pouvait donnait un journal sexuel… Déjà, il est indiqué « d’une femme de chambre » alors que Léna, jeune étudiante de vingt-quatre ans, s’est plutôt engagée à faire du ménage chez quelques particuliers mais il est vrai qu’elle finit plutôt dans la chambre que la cuisine ou salle de bains.

Le sexe est présent tout le long du livre, même dans la vie de tous les jours. Au travail, avec les amis ou quelques connaissances de passage. Autant dire que ce journal ne colle pas du tout à la réalité. Le but sans doute, du divertissement. L’originalité des partenaires, leur nombre, les positions… donnent du piquant à l’histoire. Pas de passages trop scabreux (sauf une fois…) L’écriture est parfois difficile à lire, des phrases tarabiscotées, des erreurs… Un jour du calendrier qui saute (où est passé le 31 octobre ? disparu entre un dimanche 30 et un lundi 1er novembre…). Et puis cette Léna m’a hérissée avec sa vision anti-couple !! Ce journal érotique est un peu « trop » pour moi, ça ne m’a pas paru très réaliste.

Luc, avocat, est amoureux fou de sa femme, Myriam. Elle est une violoniste de talent. Leur couple est un modèle du genre. Réussite sociale, un fils de 17 ans à la tête bien faite, une maison confortable dans les environs de Nice et un amour entre eux deux qui ne s'émousse pas au fil des années. Mais un soir, en rentrant chez lui, Luc, au travers des vitres de la véranda, voit Myriam jouant à séduire un ami de leur fils. Au-delà de la jalousie, ce spectacle émeut Luc, l'excite et lui rappelle un souvenir érotique de sa jeunesse, une aventure homosexuelle qu'il a vécu avec son professeur de danse. Cette vision éveille aussi en lui un autre fantasme, qu'il n'a jamais osé révéler à son épouse adorée, c'est de faire l'amour à trois, lui, Myriam et un autre homme. Comment convaincre sa compagne de vivre ce désir sans risquer de la choquer, voir de la perdre. ...



Dans ce roman, nous retrouvons les thèmes chers à cet auteur. L'amour fou, la jalousie, le candaulisme, le triolisme, la bisexualité, l'érotisme. Et toujours avec un style merveilleux. Mouzat est un créateur d'émois, d'émotion. Son érotisme est toujours féminin, sensuel, sensible, suave, tendre. Vraiment de la belle littérature, à découvrir, même pour ceux qui ne sont pas amateurs du genre. Ici, pas de vulgarité, pas de mots crus inutiles même si la pudeur n'est pas au rendez-vous. Les scènes les plus explicites sont toujours teintées de romantisme. Je suis définitivement devenu accro au style Mouzat. J'en ai encore quelques uns de ses roman en stock sur ma tablette, que je garde comme remède contre les jours moroses.

Pas grand chose à dire sur ce petit livre érotique construit comme un film porno un peu Gonzo dans lequel se succèdent les plans classiques et attendus du style



Efficace et triste comme un McDo
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Je suis toujours dans l'attente du chef d'oeuvre de ce type de littérature... Et en attendant, je découvre des pages agréables à lire. C'est l'histoire d'un couple qui s'aime, se désire et ose de multiples aventures. C'est la première fois que je lis un roman d'Eric Mouzat et je trouve sa plume à la fois pleine de tendresse et hardie de mots plus sauvages. On bascule entre deux mondes : celui de l'amour infini qui cherche à rendre l'autre le plus heureux possible et la recherche du plaisir des corps à partager sans tabous et à l'infini.

Une jolie parenthèse entre deux livres aux sujets bien plus sérieux.

Antoine est amoureux fou de Clara, belle jeune femme. Cet amour commence à l'adolescence. Clara, femme libre et intelligente, fait souffrir Antoine par ses mœurs légères. Antoine est malade de jalousie et en même temps, l'exhibitionnisme des frasques de Clara l'excite. Il la pousse presque au candaulisme. En parallèle, Antoine est troublé par Louis, un jeune homme homosexuel qui lui a déclaré sa flamme. Antoine se découvre alors inverti mais l'amour qu'il éprouve pour sa belle l'empêche d'avouer à Louis ce qu'il éprouve pour lui. C'est sous forme de lettres qu'il raconte son amour pour Clara, son trouble et ses ébats avec Louis et les aventures de la jeune femme. Il nous livre ses doutes, sa passion dévorante, ses souffrances au travers de cette correspondance à sens unique.



Eric Mouzat nous livre par le biais de sa belle plume un roman qui se veut épistolaire. Ses histoires d'amour, teintées de liberté sexuelle, mêlant les amours plurielles, les amours bisexuelles, le candaulisme, le masochisme psychologique en deviennent des symphonies. C'est toujours avec étonnement que je découvre l'érotisme si féminin de ses récits. Érotisme tout en finesse, tout en tendresse, émouvant, suave, émoustillant. Le tout enrobé dans un style littéraire magnifique. L'amour y est fort, à la limite de la déraison.



Sans rien vous dévoiler, la fin est bouleversante, surprenante, à vous faire frissonner, à vous laisser une boule dans la gorge. Ce n'est qu'après avoir lu les deux dernières pages que l'on comprend pourquoi l'auteur a choisi d'écrire ce roman sous forme de lettres.



Bref, je crois que je suis définitivement devenu accro à la plume de ce talentueux auteur, qui par delà l'érotisme est un créateur d'émotion.

J'ai passé un agréable moment de lecture et cela fait réfléchir à ce que l'on serait capable de faire par amour. Le vocabulaire est un peu cru mais les sentiments exprimés sont louable et beau !

J'appréhendais cette lecture. C'est la première fois que je lis en entier un roman érotique écrit par un homme. J'ai déjà tenté l'expérience mais ce fut un tel fiasco que j'avais peur encore une fois de tomber sur un récit lourdaud, avec juste l'impression de regarder un porno sans but, ni forme.



Eric Mouzat nous livre ici un récit libertin émouvant, rempli de tendresse et d'amour. Un amour infini de cet homme pour son épouse, pour laquelle il accepte toutes ses folies, ses délires vrais ou inventés sans jamais chercher à en savoir la véracité.



Voici un être dominé et captivé par la beauté, la sensualité et l'érotisme que sa compagne dégage en chaque instant. La lame de la jalousie qui fend son cœur chaque fois qu'elle s'intéresse de près ou de loin à un autre homme, ne sera jamais un coup fatal pour leur couple, au contraire, il sera un moteur. Pour garder sa belle à ses côtés, il ira jusqu'à lui faire le plus beaux des cadeaux.



Le récit nous est donné en narration. L'homme s'adresse à sa bien-aimée lui rappelant leurs souvenirs. Tantôt il s'adresse directement à elle au présent, tantôt il revient au passé pour décrire un événement en particulier. Ce choix peut être troublant au début mais on prend vite le rythme. Surtout que la plume poétique, sensuelle et riche de Eric Mouzat nous transporte vite avec le narrateur dans les jeux érotiques de ce couple particulier.



Tes désirs sont des ordres est une histoire libertine, voluptueuse où les sentiments et la tendresse viennent sublimer certaines pratiques décriées par la bonne société. A lire par un public averti et surtout si vous aimez l'érotisme dans ce qu'il a de plus doux et beau.
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Le narrateur nous raconte la rencontre avec sa bien-aimée. Femme fatale, qui attire les hommes et trouble les femmes. Après leur sulfureuse rencontre, ils se marient. Couple partageur, la souffrance qui procure le plus de plaisir à notre narrateur est la jalousie. Dès lors, son épouse le provoque. Elle aime aussi l'humilier dans de subtils jeux érotiques. Jusqu'où ses expériences troublantes peuvent conduire ce couple atypique ?

Ce récit est construit comme une lettre d'amour dans laquelle l'écrivain rappelle les moments heureux que le couple partage. Les expériences et jeux érotiques qu'ils vivent ensemble sont pleins d'imagination. Ils mettent le couple en danger, ce qui angoisse l'auteur et le lecteur, tout en les émoustillant.

Un petit bémol, je peux regretter que l'auteur ait choisi l'imparfait et le passé simple pour la narration. Sans doute pour renforcer la forme de lettre du récit mais je pense qu'écrit au présent, l'émotion générée par le texte aurait été plus pure.

En dehors de ce petit grief, encore une fois, la plume d'Eric Mouzat fait mouche. Le texte est fluide, le style presque parfait, la maîtrise de la langue française est grande. Ce qui n'empêche le texte d'être émoustillant et émouvant. Si vous voulez découvrir de la belle littérature érotique, alors, tentez cet auteur. Rein de vulgaire, même pour les scènes les plus crues et pourtant, aucune concession à la pudibonderie.

Une jeune femme, la trentaine épanouie, médecin généraliste, vie une traversée du désert côté amour et sexe. Elle se console parfois dans les bras et le lit de son ex amant, avec qui elle est restée en bon terme. Mais son cavalier occasionnel s'est remis en couple, avec une femme d'un charme troublant et qui ne semble ni jalouse ni contre une aventure homosexuelle ou une partie à trois, quand l'occasion se présente. La jeune médecin se laisse alors séduire par un patient à peine sorti de l'adolescence qui lui avoue l'avoir consulté parce qu'il est tombé amoureux d'elle. S'en suit alors un chassé croisé amoureux, sensuel, érotique et sentimental.

C'est le deuxième livre écrit par Eric Mouzat que je lis. Ce qui étonne le plus, chez cet auteur, c'est l'étonnante féminité de son érotisme. Une plume légère, toute en douceur, délicate. L'auteur cultive sans tabou le triolisme, l'homosexualité féminine et masculine, la bisexualité, diversifiant ainsi les scènes d'érotismes et les expériences de ses personnages. L'érotisme est léché, teinté d'émotion, sensuel et ne tombe jamais dans la vulgaire pornographie. Les personnages sont construits, ils ont tous une personnalité, leurs doutes, leurs désirs et deviennent tour à tour désirables pour le lecteur.

C'est par ce subtil mélange des expériences érotiques, les doutes et les joies, les plaisirs partagés des personnages, que l'auteur évite de nous enlisés dans une histoire guimauve ou un érotisme basic qui n'aurait eu d'autre trame que le sexe. Et c'est sans briser le fil rouge de l'amour, qui reste le thème principal de ce roman, que l'auteur nous conduit avec émoi, accompagné par un style d'écriture fluide et plaisant, jusqu'à une fin qui devrait ravir l'ensemble des lecteurs.

Notre héroïne et narrateur de surcroit est une jeune femme, institutrice, mariée à un homme rustre, violent, dont la tendresse est à des années lumières de son hypothalamus. De lui, elle n'aime que la violence de leurs rapports sexuels, d'être soumise mais à côté, l'amour, la vie à deux, le partage intellectuel ou culturel sont aux abonnés absents. C'est alors, qu'en faisant ses courses, elle accroche une belle voiture sur le parking. Le chauffeur en sort, homme rare qui, malgré que son véhicule soit légèrement griffé, est de suite prévenant et ne se fâche pas de l'accident. C'est le coup de foudre, tant pour elle que pour lui. Ils deviennent amants. Quentin se montre raffiné, cultivé, tendre, au point que malgré la peur de son incontrôlable mari, elle quitte ce dernier pour son nouvel amant. Tout deux se confient l'un à l'autre. Elle lui avoue qu'elle a toujours aimé le sexe en étant dominé même si elle apprécie la tendresse de Quentin. Lui, a son tour, lui confie son amour secret, troublant, pour une prostituée pas comme les autres. Ensemble, ils cherchent un mentor pour leur enseigner les jeux érotiques de la domination/soumission et en arrivent à la conclusion que ce jeu est plus puissant quand il est psychologique plutôt que physique. C'est en jouant sur le désir, les fantasmes de l'un et l'autre, sur la jalousie qui en découle, que vont s'épanouir les deux amants, en enrôlant tour à tour d'autres personnes, femmes, hommes, bisexuels, hétérosexuels et homosexuels dans leurs jeux érotiques. Mais, notre héroïne, même au risque de perdre Quentin, met tout en œuvre pour retrouver ce transsexuel qui a tant marqué son amant, espérant comblé ainsi Quentin et assez souffrir de cette jalousie en réussissant à créer le ménage à trois parfait.

Encore une fois, c'est la féminité de l'érotisme de Mouzat qui étonne. Il nous livre là une histoire sans concession, exploitant toutes les attirances sexuelles sans tabou ni préjugé, pour conduire ses personnages à un extrême désir et une jouissance sans concession. par delà l'érotisme, les sentiments entre les amants sont toujours présent. Par le sexe, l'auteur nous livre aussi une belle histoire d'amour, sans mièvrerie ni parfum d'eau de rose.

Son style, limpide, pur, simple ajoute une dimension littéraire à l'érotisme. On s'émeut, on se trouble à la lecture de ce livre. Je crois que je vais définitivement adopté cet auteur et régulièrement l'intercaler dans mes lectures.

L'histoire d''asservissement et les scènes décrites de manière explicite sont bien menées, elles entretiennent l'excitation du lecteur qui découvre avec avidité les perversions de ce couple...

Il y a aussi ce domptage que l'homme se fait lui même vis à vis de la jalousie. Il apprend à la maîtriser.

Pour moi c'est un couple qui s'aime sans commune mesure.

Sept nouvelles aux teintes variées ! De la plus délicate et belle à la plus choquante et troublante, Éric Mouzat visite les sept péchés capitaux par le biais de nouvelles de façon audacieuse et pertinente.



Chaque histoire est l'occasion d'aborder le sexe dans tous ces états. Vous lirez le pire, et quand je dis cela, attendez-vous à des passages durs, crus où la barbarie frôle la limite acceptable pour un lecteur sensible. Mais vous trouverez aussi de la douceur, de la beauté, de la sensualité.



Pour chaque texte, l'auteur s'immerge dans son personnage totalement, ne se fixant aucune limite dans le meilleur comme dans le pire. Ainsi, vous lirez sept textes aux tons, aux thèmes et au vocabulaire différents. Il est impossible de rester insensible quelque soit la nouvelle.



La luxure et la gourmandise, pour commencer par elles, sont deux textes forts, cruels où le personnage principal mêle sa folie meurtrière à certains penchants sexuels. Ils sont les plus choquants du livre. Leur lecture vous donnera la chair de poule voire la nausée pour certains passages. Mais, je me dois de tirer mon chapeau à l'auteur qui n'a pas eu peur d'aller jusqu'au bout de ses idées. Il ose écrire certains faits qui se déroulent malheureusement dans la vie quand la folie des hommes les conduisent au pire. Ce que les médias survolent comme faits poignants pour ne pas choquer les téléspectateurs, Éric Mouzat les pose par écrit.



L'avarice, la paresse et l'envie sont trois textes empreints de beauté et de tendresse. Et même si pour deux d'entre eux il est question d'adultère, le récit est tendre et chargé d'érotisme. Une sensualité bienvenue entre les autres récits plus durs.



L'orgueil et la colère, sont, pour leur parts, des récits qui se situent entre les deux genres cités ci-dessus. Ils sont troublants à mi-chemin entre désir et cruauté.



Ce qui donne un force indéniable et un sentiment dérangeant pour chacune de ces nouvelles se situe dans la narration. Éric Mouzat nous livre chaque histoire à la première personne. Ainsi les personnages nous parlent, narrant leurs exploits, leurs déboires, leur bonheur ou leur douleur.



Les sept péchés capiteux est un recueil de nouvelles surprenant à ne pas mettre entre des mains sensibles. Pour ceux qui ont l'habitude des récits chocs, cette lecture vous plaira. Il est indéniable que ces récits restent longtemps en tête une fois achevés. A tenter !
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Ça se lit très vite. C'est joliment écrit, on est loin de la pornographie. C'est doux, ça va doucement, c'est sensuel, c'est amoureux. On a l'impression que les mots n'osent être prononcés, qu'ils sont susurrés. Ça tourne beaucoup autour du sentiment de jalousie masculine mélangé à celui de l'excitation.

un peu de porno, ok. mais dans ce livre, il y a en trop.

Dans la littérature érotique, je dois bien avouer qu'on trouve de tout et parfois du n'importe quoi! Des livres qui nous livrent du simple porno, trivial, avec des descriptions mécaniques et anatomiques du sexe, au vocabulaire misérable, sans style, sans fond, sans histoire, livre à vomir avant la fin du premier chapitre!

Ici, avec Eric Mouzat, "Petites Confidences Estudiantines", point de tout cela! Quelle belle surprise ce roman, érotique, à la limite du pornographique! Mais le style ne prend jamais la route simple de la trivialité! L'émotion est au rendez-vous. On a vraiment envie de suivre Mathilde, l'héroïne, on a même parfois envie de la désirer, de la rencontrer! Petite provinciale délurée, jamais peur d'une nouvelle expérience, tour à tour séductrice, séduite, victime ou bourreau, c'est par le biais de son journal intime qu'elle nous entraîne dans ses aventures et expériences amoureuses, érotiques. Le personnage devient attachant, au point de la plaindre si elle vit un mauvais tripe, au point de l'aimer quand elle se veut mutine!

De la littérature érotique comme celle que Mouzat nous offre ici, j'aime et j'en redemande. Vraiment, j'ai apprécié!

"-Dis-donc, Roger, c'est quoi ce livre ? Tu veux faire ménage à trois maintenant ?

- Ben non, ma Gigi, c'est juste un titre.

- C'est sur quoi ?

- Sur les couples qui font dans le SM.

- Dans quoi ?

- Le sado-masochisme, la soumission, le maître et les esclaves quoi.

- Et qui domine ? L’homme ? La femme ?

- Euh, dans le livre, c'est l'homme, mais c'est aussi parce que la femme elle le demande, elle ne peut ni ne sait vivre une sexualité dite normale.

- C'est quoi normal pour toi, parce qu'on a un Président normal et lui, il a fait ménage à trois... au moins ?

- Ben, normal c'est toi et moi ma Gigi.

- D'accord, j'préfère ça. Et pourquoi alors que le titre il est Ménage à trois ?

- Parce que Mélanie est une ancienne partenaire que Quentin ne peut oublier et qui pourrait revenir de temps en temps pour pimenter la vie de couple de Quentin et Camille qui ont déjà d'autres partenaires mais qui s'en lassent.

- Mais c'est porno ton truc !

- Non, c'est érotique, mais c'est normal ma Gigi, c'est édité par La Musardine et la maison est spécialisée dans ce domaine.

- Ah ben c'est du propre.

- Mais là, Eric Mouzat, c'est l'auteur, il fait pas dans le dégueulasse, c'est érotique (bon parfois un peu limite porno, mais c'est le style) et bien écrit, et en plus on en apprend sur les pratiques SM et sur les motivations des uns et des autres, maîtres ou soumis. C'est intéressant pour la culture personnelle...

- Ouais, gros pervers, comme ça tu peux aussi lire des trucs cochons...

- Si tu veux je te le prête et tu te feras ta propre idée du livre, tu verras tu n'as plus tous ces préjugés plus tu avances...

- (Sur mes a priori), plus je recule

- Comment veux-tu... ?

- ...

- Allez ma Gigi, va enfiler tes bottes à talons pointus et ton ensemble en cuir, je vais chercher le fouet pour que tu me punisses de cette vilaine lecture. Promis, je recommencerai à lire chez La Musardine."
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Un petit livre qui se lit extrêmement facilement.



Les échanges de mails rendent les instants courts et intenses. On jongle entre deux vies complètements différentes et deux tempéraments en apparence opposés.



Même si certains événements paraissent un peu grossiers, et trop exagérés, voir complètement naïfs on ne lâche pas le suspens pour autant.



Les scènes de désirs, fantasmes et relations sexuelles sont bien décrites, le vocabulaire est maîtrisé, et rien ne parait vulgaire. Hormis le 26ème mail qui n'était selon moi pas nécessaire cracher sur quelqu'un n'est pas une situation entraînant du désir chez moi, ni uriner dans la bouche. Ce qui est dommage car le reste du livre était vraiment d'un érotisme "maîtrisé" mais les goûts et les couleurs...



L'amitié des deux copines est vraiment mignonne.



En bref, c'est un livre qui se lit vite, qui est intense, mais pas non plus remarquable. A laisser sur la table de chevet, en lecture du soir.
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Cette succession de scènes de cul m'ont fait sourire. Tout est bon pour profiter des fesses de cette brave fille qui est tout ce que vous voudrez, sauf farouche.

Un récit plutôt sympa à lire, comme un journal. N'y cherchez pas d'histoire, il n t en a pas.

Bonne surprise !j ai lu il y à longtemps des désirs et des hommes du Meme auteur mais en regardant dans ma bibliothèque je me suis aperçu qu il n y était plus et que je l avais surement vendu(à moins qu il est servit pour le barbecue de la semaine dernière tant l intrigue m avais ennuyé!)...j ai eu donc un peu peur d Etre encore une fois déçu...et bien pas du tout!!cela nous raconte l histoire de brigitte qui à 40 ans découvre les joies du sexe!cette femme très coincé,un peu catho et qui ferais s endormir quelconque individus présent sur cette planète se transforme en femme désireuse de nouvelles expériences.le roman est bien écrit,et est tout à fait crédible.bonne découverte.