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Critiques de Estelle Faye (1508)
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Dragons

J'aime les dragons mais je n'ai pas trouvé dans ces nouvelles la magnificence que je leur accorde. Certes certaines nouvelles sont belles ou bouleversantes, bien écrites mais j'ai souvent eu l'impression que le dragon n'était que l'excuse, le déguisement pour écrire sur un autre sujet.



Aucune nouvelle ne m'a vraiment emporté sur les ailes de ces terribles créatures, pris dans leur souffle épique ou enivré de la sagesse d'un Fuchur(Falcor pour les cinéphiles). Celles qui ont suscité mon envie m'ont laissé sur un gout de trop peu et les autres m'ont carrément déçu.



Une lecture teintée de déception par rapport à son titre et aux promesses de sa couverture!



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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Un joli concert de louanges pour ce roman... dont je vais pour une fois me démarquer. Chose exceptionnelle, je ne suis pas arrivée au bout de ce livre, malgré trois tentatives pour le reprendre. Le début était pourtant fort prometteur : l'écriture assez personnelle, l'ambiance très originale. Mais rapidement, je me suis lassée des symboles un peu trop appuyés : le cœur de porcelaine, le masque de tigre, l'immortelle... Tout cela est fort inutilement démonstratif.



Mais, à mon sens, le livre pèche surtout en ne se montrant pas à la hauteur de ses modèles. Il fait référence, très clairement, d'une part au conte du Bouvier et de la Tisserande (avec une inversion qu'on peut peut-être trouver intéressante...) et d'autre part du roman "Au bord de l'eau". Deux de mes œuvres cultes ! Mais hélas, les éléments repris semblent presque artificiels, articulés dans un imaginaire occidental, alors qu'ils sont si riches dans leur contexte culturel...



Alors, si vous avez aimé ce livre, pardonnez mes bougonneries et allez donc (re) lire Au bord de l'eau !
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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Lorsque les éditions des Moutons électriques ont annoncé la parution de ce titre, je n’ai pas hésité : dès que je l’ai pu, je me suis précipitée chez mon libraire une fois qu’il fut sorti ! Ma PAL étant ce qu’elle est, je ne l’ai lu que quelques mois plus tard, mais je ne regrette aucunement ma précipitation :) Et pour cause ! Le pitch m’avait alléchée, la sublime couverture – signée Amandine Labarre – m’avait séduite. Cette dernière a d’ailleurs reçu le prix Imaginales 2013 de la meilleure couverture, et il faut dire qu’elle est vraiment superbe !



Et, donc, une fois lu, je puis dire que Porcelaine est un petit bijou de fantasy ! Estelle Faye nous emmène en Chine. Celle des IIIe et XVIIIe siècles, puisque le récit se déroule sur toute cette période, avec une ellipse entre les deux. Une ellipse que j’ai trouvée bienvenue, même si elle nous fait faire un sacré bond dans le temps, car elle permet de rencontrer le personnage de Li Mei et de marquer une rupture dans la vie de Xiao Chen après un certain événement.



Une Chine ancienne, une Chine où la magie sourd de chaque élément, chaque plante, chaque bête. Une Chine habitée des esprits et des fées. Et Xiao Chen, bien malgré lui, va faire les frais de son affront au Dieu de la montagne où il est venu chercher du bois pour son père, un potier talentueux. Le voilà désormais affublé d’une tête de tigre ! Et, chassé de son village, il devient membre d’une troupe de comédiens, troupe où il rencontre Brume de Rivière, petite fille qui n’en est pas une en vérité…[Lire la suite de la critique sur le blog]
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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Le Livre se divise en trois partie, trois époques, dans lesquelles nous retrouvons Xiao Chen. Nous faisons connaissance avec ce jeune adolescent durant le IIIème siècle de notre calendrier, l'époque des trois royaumes. Xiao Chen réside dans les Monts du Hunan, dans un village de potier. Le père de Xiao Chen est potier et depuis la mort de son épouse, il ne vit qu'exclusivement pour confectionner son œuvre d'art, une Porcelaine. Xiao Chen le sait, il n'a pas les dons de son père, il ne se destine pas au même métier, il en vient donc à protéger les bûcherons, qui une année ont subi une attaque de singes. Alors qu'un orage violent survient et que celui ci inonde le village, le père de Xiao Chen manque de bois pour finaliser la cuisson de son œuvre, une cuisson réussie étant primordiale pour une poterie. Xiao Chen décide alors de partir chercher des épines plus loin dans la forêt sortilège, il en ressort Maudit avec une tête de tigre. Le village décide qu'il ne peut pas rester plus longtemps dans le village. Xiao Chen va donc prendre la route et sera confié à la première personne qu'il croisera. Il sera recueillie par une troupe de Théâtre itinérant. Il se nouera d'amitié avec Pied-de-cendres, un jeune contorsionniste, obsédé par l'immortalité, et, tombera amoureux de Brume de Rivière, une jeune femme-Fée emprisonnée dans le corps d'une fillette.



La troupe n'a de cesse d'être attaquée par des Démons envoyés par la mère de Brume, c'est lors d'une attaque que Xiao Chen, entraperçoit l’étendue des pouvoirs de Brume de Rivière, cette fée enfermé dans le corps d'une fillette par le port d'une lourde robe remplie d'amulettes, dont il suffit qu'elle ôte pour recourir à ses pouvoirs. Une ultime attaque aura raison du père de Brume qui confie sa fille et la troupe aux soins de Xiao Chen qui la délivrera alors de ses amulettes et celle ci s'en ira rejoindre sa mère en tenant la promesse de revenir le retrouver. [...]
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La dernière lame

Je suis ressortie un peu mitigée de cette lecture. Je ne m'attendais pas à un écrit étonnant, car je savais que j'allais tomber dans un monde "proche de notre Renaissance", qui n'aurait pas des éléments prêts à me surprendre dès les première pages. Mon impression générale sera au final malheureusement plutôt négative, puisque en lisant ce livre... je me suis ennuyée.



La narration était lente, vraiment trop lente, et elle ne me captivait pas, alors que le choix d'écrire à un tel rythme était juste : cette lenteur était une parfaite représentation de la crue qui monte au fil des ans, et engloutit le monde.

Malgré cette lenteur dans le texte, les années, dans l'histoire, passaient trop vite ! Même si cela était nécessaire pour faire avancer toutes les étapes de cette longue histoire, les personnages étaient au final peu affectés par le temps, juste au minimum pour respecter la vraisemblance. Ce temps empêchait aussi de les découvrir et a fait ressortir leur manque de consistance.



Les personnages secondaires étaient les plus intéressants, ils auraient gagné à avoir plus de place dans le récit, quitte à en prendre un peu aux descriptions, trop lentes et nombreuses pour du young adult. D'ailleurs, on ne retrouve pas les codes du genre, ici ils sont totalement bafoués ! Le héros ou l'héroïne ne vivent pas de romance, et ne sont pas en devenir, en transformation ... Faut-il penser que ces caractéristiques concernent le monde tout entier, qui lui est en destruction, en voie de disparition pour devenir autre chose ? Une idée qui en ferait définitivement une oeuvre à part et qui justifierait certains choix...



Concernant ce monde, j'ai aimé les descriptions des changements dans le comportement des animaux et leur évolution : de spécimens normaux et probables, ils deviennent des créatures surnaturelles étranges... Même si l'utilisation de la magie était peu osée et décrite dans le roman, grâce à ces créatures, j'ai vraiment aimé ce petit côté surnaturel. Pour la partie terrifiante, les prêtres, les façonneurs, le métal disparaissant et l'Ombre, cette force maléfique, faisaient vraiment bien leur boulot. Mystérieux et redoutés.



Malheureusement certains personnages n'ont été qu'effleurés et oubliés (Julian occupe une bonne partie du récit pour connaître une étrange fin...) et le point qui m'a le plus déçue sera aussi celui qui m'a le plus ravie : Marie.

J'ai adoré Marie des cendres, cette terrible guerrière. C'est un très bon personnage, noir, complexe... J'ai aimé la suivre, en apprendre plus sur ses souvenirs, savoir comment elle évoluait et elle pensait, ce qui la poussait à agir de cette manière... Tout en elle m'a semblé sonner juste, du début à la fin. Quel dommage alors de la quitter de cette manière, alors qu'elle a été le seul vrai personnage principal tout au long de ce périple !!!! Cet au revoir n'aurai pas été à la hauteur du personnage selon moi ...



En bref, le personnage de Joad ne m'a pas emballée, alors que Marie m'a passionnée. Les côtés surnaturels, bien que très intéressants et mystérieux, ont été trop peu effleurés pour satisfaire ma curiosité et mon envie d'en savoir plus sur ce monde. Mais cette crue, et cette avancée, se sont déroulés de façon vraiment, vraiment trop lente. Il n'y a pas eu assez de péripéties pour contrer ce côté lent de l'histoire, pour me réveiller et attiser mon envie de lire.



Cependant, je reste curieuse de lire autre chose d'Estelle Faye, me demandant si cette auteur écrit toujours de cette façon, que je n'ai, au final, pas détesté, c'est juste très différent de ce que je lis habituellement, moins rythmé, alors qu'elle a visiblement de vraies bonnes idées pour construire un univers de Fantasy.
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La dernière lame

Dans une civilisation que nous imaginons du Moyen-âge, Marie des Cendres est la chef de l’Église des Cendres. Pendant que la Grande Crue immerge petit à petit et inexorablement chaque coin de terre, cette congrégation religieuse tente d’imposer son idéologie à chaque tribu. En effet, ils profitent du désespoir et de l’impuissance des gouvernements et de la population pour s’imposer et prêcher. Mais une solution à la montée des océans existe et c’est le médecin-apothicaire Joad qui aura la charge de permettre à la prophétie de se réaliser.



C’est dans ce contexte apocalyptique et sombre que prend place le récit. Cet univers créé par l’auteure de toute pièce est original, complexe et recherché. Sa construction est très intéressantes grâce notamment aux hiérarchies des différents groupes humains ou des groupuscules religieux et du phénomène de crue et des monstres et poissons qui peuplent les fonds marins. Les explications sur les origines des Cendres et de cette crue sont très bien expliquée et insérée dans le récit. J’ai été embarquée dans ce monde et dans cette aventure épique.



L’intrigue politique pour l’accès au pouvoir et à tête du monde est au cœur du récit. On assiste donc à des retournements de situation par des corruptions et autre coups bas. La dualité est un thème largement présent : la terre contre la mer, le bien contre le mal, l’hôpital contre l’Église des cendres, la science contre la religion.



Ce roman aurait mérité plus de simplicité dans le choix des mots utilisés qui parfois m’étaient inconnus. Ceci aurait surement facilité la fluidité de lecture. Par contre la plume de l’auteure est très imagée et visuelle notamment en ce qui concerne les nombreuses scènes de combats qui sont époustouflantes. Ce récit est vraiment d’une grande force. Dès le début on se pose des questions ou souhaite connaitre la suite grâce à une intrigue intéressante. J’ai littéralement dévoré ce livre.



Cela faisait un petit moment que je n’avais pas lu de fantasy. Ce roman m’a permis de renouer avec ce genre que j’apprécie beaucoup. Je ne suis pas déçue loin de là. Je ressors de cette lecture avec l’envie d’aventure et de héros hors du commun!
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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Aiguillée par quelques commentaires positifs et par une belle couverture d'Amandine Labarre je me suis plongée dans ce roman et en suis ressortie 2 jours et demi plus tard...

Plutôt bon signe quand la machine à avaler les pages se met en route!

En effet je me suis vite trouvée happée par l'atmosphère de conte, les paysages mythiques et mystérieux de la Chine et ces personnages qui oscillent entre humanité, immortalité, magie ancienne, bien et mal. Tout ici n'est pas noir ou blanc mais variété de couleurs et bien évidemment de sentiments.

Le lecteur n'est pas ici simple spectateur mais il a vraiment l'impression de vivre cette vie trépidante et nomade de saltimbanques. Un petit enchantement qui se voit quand même contrebalancé par 2 petits points négatifs : le découpage en 3 partie qui laisse vraiment le lecteur sur sa faim car le rythme est complétement coupé (heureusement on se replonge vite dans l'intrigue) et une dernière partie un peu foisonnante et qui manque de clarté à mon goût.

Cependant ce roman donne réellement envie de suivre cette jeune auteure.
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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Trois livres de suite des éditions des Moutons Électriques, on va finir par croire qu’il y a du copinage! Mais en fait, non, juste une envie de littérature de l’imaginaire ou, comme je l’ai lu dans un sondage un peu agaçant hier, de « roman d’évasion ». Que de snobisme et de dédain dans ce terme qui, une fois de plus, minimise un immense champ de la littérature mondiale qui pourrait pourtant faire beaucoup pour le retour en librairie, voire même tout simplement le retour à la lecture… Si certains arrêtaient de regarder de haut tout ce qui ne leur semble pas de la littérature sérieux, on s’emm***rait moins à la rentrée littéraire, c’est moi qui vous le dis!



Bref, en tout cas, j’ai lu ce Porcelaine qui m’a été mis dans les mains, comme souvent en ce moment puisque je n’ai pas envie de grand chose sur les tables, et j’ai été franchement surprise. Je ne m’attendais franchement pas à ce que j’ai lu, parce que je crois que j’ai rarement lu un roman de ce genre. C’est totalement onirique, on suit les aventures de Xiao Chen dans un flou complet et avec une délectation extrême.



Je l’ai dévoré en une journée, plongée dedans sans aucune envie de le lâcher et, même si le format « mouton » n’est pas le plus facile à manipuler, particulièrement dans une baignoire, j’ai profité à fond de ce texte à part qui restera dans mes souvenirs de plaisir de lecture.
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La dernière lame

Ce roman est un one shot. Il est découpé en trois parties. Et je les ai lu avec un intérêt inégal, j'ai eu du mal à accrocher à la première partie. L'intrigue bien qu’intéressante est un peu longue à démarrer. Dans cette partie, on trouve beaucoup de scènes de combat extrêmement bien décrites sur le plan visuel, c'est réussi. Mais je ne voyais pas très bien où on allait, ce que voulait montrer l'auteur. La seconde partie relève un peu le niveau, je pense qu'il a fallu un peu de temps à l'auteure pour trouver sa vitesse de croisière. On comprend enfin les motivations des personnages. Et de nouveau déçue par la troisième partie. Une impression de bâclée, comme si l'auteure avait hâte d'en finir et vite, du coup on effectue des bonds dans le temps énorme.

L'univers de ce roman est riche et original, l'écriture est fluide, mais on a une saveur de pas finie. Il manque des choses, et du coup je me suis posée la question : pourquoi l'auteur n'a pas plus développé et fait plusieurs tomes ?

Ça manque d'émotion, et les personnages mériteraient davantage de développements, on reste trop en surface.
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La dernière lame

Les Dernières Terres sont assaillies par les eaux. Des créatures abyssales remontent à la surface, l'air est chargé d'humidité et le sel ronge tout. Face à cette apocalypse, l'Eglise des Cendres fait face avec son porte-étendard : Marie aux yeux verts. On ne lui résiste pas ou on meurt. En face, Joad, médecin-chef de Vorastburg, tente d'apaiser les corps et les âmes meurtries. Alors que Joad et Marie vont se rencontrer, un homme arrive à l'hôpital. Son corps tatoué entièrement renferme un message.



Estelle Faye nous plonge dans un monde au bord de la ruine. Au fil des pages, ce qui était un monde ressemblant à notre renaissance devient le cloaque putride d'une humanité cloîtrée dans les quelques terres qui restent. Tout dans l'écriture de l'auteur transpire cette ambiance ambivalente. C'est poisseux et aride, c'est sec et humide. La montée des eaux est inéluctable et rien ne peut l'arrêter. L'homme est petit face à la nature. Face à cela, une religion fait face, celle des Cendres. Peut-on vraiment parler de religion quand l'embrasser revient à recouvrir son corps d'une croute grise ? L'appartenance à un groupe, une armure résistante ? Surtout une armée en marche où il est question de plier devant les Cendres ou mourir.

Les personnages sont l'écho de cet univers. Les deux personnages principaux sont des sans-mémoires, c'est-à-dire qu'ils ont été recueillis un jour, amnésique. Marie aux yeux verts ne vit que pour se battre, seule partie d'elle-même qui peut encore agir. Excellente combattante et stratège, c'est une réaction de survie face à sa mémoire défaillante. En face, Joad préfère soigner les corps. Il ne s'embarrasse pas de son passé, il sait seulement qu'il lui reste quelques automatismes. Autour d'eux, des personnages qui ont de l'importance : les façonneurs, les membres de l'Eglise, ceux de l'Hopital, mais dont les contours ne sont qu'esquissés.

Ces esquisses, ces personnages bruts sont toute la force et la faiblesse de ce roman. On sort de ce livre avec beaucoup de questions et peu de réponses. On plonge avec plaisir dans cet univers et on ressort sans être assouvi.



Véritable claque, La Dernière Lame est un bon livre et Estelle Faye une auteure en devenir. Si, dans la collection Pandore, son texte est celui qui tranche avec la production actuelle, les quelques imperfections en font un joyau brut. Une auteure à découvrir !




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La Suriedad

Ce conte maritime nous embarque dans le récit d’un homme qui relate une partie de sa vie de flibustier, du moment où celui-ci eu été repêché à moitié mort et souffrant d’amnésie, ignorant tout de lui et n’ayant qu'un symbole marqué sur le torse.

On nage entre Fantasy et fantastique tout en se frottant aux légendes qui forgent les différentes mythologies à travers le monde. Même si la nouvelle est courte, elle a su ériger de vraies questions sur les fondements des croyances, les similitudes des légendes. Ici, l’auteur exploite le mythe du Dragon, somme toute assez banale mais qui réussi à nous parler et nous atteindre. Une très belle nouvelle qui m’a convaincue d’acheter son livre Porcelaine !!
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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Certes, l’histoire elle-même est plus joliment troussée qu’originale, moins envoûtante que “simplement” fort agréable à suivre et le roman lui-même ne marquera probablement pas son époque (mais combien d’ouvrages y parviennent vraiment ?). Peu importe. Il s’agit en tout cas d’une très belle fable, tout en émotion, au charme certain.
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Dragons

Avec cette anthologie « Dragons », les éditions Calmann-lévy proposent de nous faire découvrir pas moins de dix-huit textes nés de la fertile imagination aussi bien d'auteurs confirmés comme Thomas Day, U. Bellagamba ou encore Charlotte Bousquet, que d'auteurs moins connus... et qui le resteront malheureusement pour moi puisqu'on ne trouve aucune présentation, même succincte, des différents participants. De même, il est un peu dommage de démarrer l'ouvrage abruptement par la première nouvelle sans qu'il n'y ait de préface nous présentant en quelques mots le sujet et la ligne principale de cette anthologie (la présence de belles illustrations en noir et blanc au début de chaque nouvelle est cependant très appréciable). Tour à tour bêtes malfaisantes faisant la ruine d'une ville ou d'un peuple, monstres incompris et persécutés, divinités aériennes à la beauté majestueuse, légendes inlassablement recherchées mais toujours insaisissables et rarement comprises..., les auteurs explorent ici différentes facettes de cette créature mythique et désormais emblématique du genre de la fantasy. Le résultat est mitigé, la première partie de l'anthologie étant assez difficile à digérer et manquant trop souvent d'originalité, tandis que la seconde se relève de très grande qualité.



Impossible dès qu'il s'agit de critiquer un ouvrage de ce type de parler de tous les textes, surtout lorsque ceux-ci sont aussi nombreux qu'ici. Je me contenterais donc de citer ceux vers qui penche ma préférence, même si certains non mentionnés méritent également le coup d’œil. Commençons par la nouvelle de Philippe Guillaut qui signe avec « Quelques bêtes de feu et d'effroi » le plus beau texte de cette anthologie et nous entraîne au cœur de l'époque tourmentée des Diadoques où un soldat et un poète se lancent en quête des légendaires créatures du dieu de la guerre Arès. Le style y est extrêmement travaillé et d'une grande poésie, de même que l'intrigue par laquelle on se laisse aisément embarquer. Estelle Faye réussit également son coup avec « Suriedad », nouvelle mettant en scène un dragon des mers et un marin destiné à purger le monde. De même pour Johan Héliot qui nous fait vivre avec « L'huile et le feu » l'enquête d'un shérif d'une bourgade insignifiante des États-Unis du XIXe où se mêle trafic de femmes chinoises, complot organisé par une secte à la Ku Kux Klan, et évidemment saurien de taille gigantesque. Thomas Day, enfin, signe comme toujours un texte captivant comprenant son lot de personnages attachants et un univers intéressant et que l'on devine d'une grande richesse.



Au final, si l'ouvrage souffre de quelques défauts, notamment dans sa première partie, il serait toutefois dommage de passer à côté de certaines nouvelles qui valent franchement. le détour. « Dragons » est donc un bel hommage à ces créatures légendaires qui ne cessent de titiller notre imagination depuis des siècles et qui prennent ici vie le temps de quelques pages.
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La dernière lame

Estelle Faye entraîne le lecteur dans un monde en pleine apocalypse, et mêle les genres en apportant à ce cadre science-fictif des touches de fantasy. Côté narration, de nombreuses scènes sont inutiles à l’intrigue de fond et ne s’y intègrent pas du tout. Une chose est à souligner : la plume d’Estelle Faye est prometteuse, visuelle et esthétique.[...]
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Porcelaine : La légende du tigre et de la tis..

Deuxième roman d'Estelle Faye paru aux éditions « Les moutons électriques », « Porcelaine » nous entraîne au cœur de la Chine et son histoire à travers la légende d'un homme tigre et d'une tisseuse. Tout commence au IIIe siècle, lorsque Xiao Chen, victime d'un dieu implacable et d'une bien curieuse malédiction, perd son visage au profit d'une tête de tigre. Banni de son village natal, le jeune homme embrasse alors la carrière de comédien itinérant au sein d'une troupe de théâtre où il fera notamment la connaissance de la fille-fée Brume de Rivière et de Pied-de-Cendre, contorsionniste en quête du secret de la vie éternelle. Et c'est alors que les choses se gâtent... L'originalité du pitch de base a de quoi surprendre et c'est ce qui m'a poussée à sauter le pas. Bien m'en a pris ! Estelle Faye nous livre là un roman remarquable qui nous transporte pour quelques heures dans cet empire chinois presque hors du temps que l'on arpente aux côtés des personnages avec un plaisir et un émerveillement constants.



Le cadre, tout d'abord, constitue l'un des principaux points forts de ce roman qui nous embarque des steppes mongoles à la Grande Muraille en passant par d'humbles petites bourgades ou encore à la majestueuse et cosmopolite ville de Pékin. L'intrigue quant à elle est passionnante et maîtrisée de bout en bout par l'auteur qui nous propose une histoire aux allures de conte tour à tour édifiant, tragique, émouvant... Du IIIe au XVIIIe siècle, le lecteur fait la connaissance d'un pays mystérieux aux paysages éblouissants où règne encore la magie et où l'on voue un véritable amour à l'art théâtral, amour que l'on ne peut s'empêcher de ressentir également à la lecture de ce roman. Les personnages, enfin, ne sont pas en reste, qu'il s'agisse de Xiao Chen, homme-tigre bon et talentueux aux malheurs duquel on ne peut que compatir, de Brume de Rivière, cette fée solitaire aux pouvoirs surnaturels incroyables, et bien sûr de Li Mein, jeune femme dévouée au courage et à la détermination admirables.



Avec cette « Légende du tigre et de la tisseuse » on peut dire qu'Estelle Faye a brillamment réussi son entrée sur la scène de l'imaginaire francophone. Les livres qui vous bouleversent et vous emplissent d'émerveillement à chaque page sont rares, « Porcelaine » est de ceux-là.
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La dernière lame

Estelle Faye a un grand potentiel : son univers est riche et original, très bien décrit notamment sur le plan visuel, son écriture est fluide, les combats sont réussis, et surtout, les idées sont bonnes et elles sont bien là.



Malheureusement, le développement pêche un peu : ça manque encore d'émotion, et les personnages mériteraient davantage de développements, de même que l'intrigue que j'ai trouvée assez flou, avec un certain nombre d'éléments intéressants mais pas suffisamment exploités.



Une jeune auteure à suivre, qui pourrait très certainement écrire de très bons romans en exploitant davantage ses idées et ses personnages.
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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La dernière lame

L’univers proposé par l’auteure est assez intéressant. L’océan a une grande importance, des créatures marines se sont développées, et les hommes ont appris à utiliser certaines ressources maritimes, parfois à leurs risques et périls. Il y a là une originalité qui m’a séduite. Mais honnêtement, cet univers n’a rien à voir avec la Renaissance, qui est pourtant évoquée sur la quatrième de couverture, d’où une certaine déception de ma part. Néanmoins, ceux qui aiment les ambiances de fin du monde seront séduits : l’ensemble est assez noir, la misère et la mort sont décrites sans embarras, et l’on a effectivement l’impression d’assister à une Apocalypse. J’avoue cependant n’avoir pas adhéré à la mythologie et à la magie développées dans ce roman, et notamment la manière dont le roman se termine.



Il me semble que ce roman devrait plaire aux amateurs d’héroïc fantasy, l’auteure raconte de grandes batailles, des combats qui sont bien mis en scène. Malheureusement, pour ma part, cela ne me satisfait pas totalement : pour adhérer à l’histoire et m’impliquer dans ces combats, il m’aurait fallu un peu plus d’émotions (qui sont quasiment absentes ici) et de profondeur dans l’histoire. Or, on reste assez en surface, et les tenants et les aboutissants de l’histoire ne sont pas très clairs. La première partie, notamment, m’a semblée très nébuleuse. La deuxième m’a davantage plu, grâce au personnage de Joad qui humanise l’histoire, mais je me suis de nouveau perdue dans la dernière partie.



Le principal problème, à mon sens, réside dans les personnages dont la psychologie n’est pas très développée. Ainsi, Marie reste très mystérieuse, on ne sait jamais ce qu’elle pense, alors que cela aurait pu être extrêmement intéressant au vu de son histoire personnelle. De même, certains personnages ont un rôle assez étrange, dont je n’ai pas bien compris l’utiliser, par exemple celui de Julian. Ou celui de Sophie, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, je me suis demandé pourquoi l’auteure a pris la peine de créer ce personnage… En revanche, Joad m’a plu, et c’est grâce à lui que je suis allée jusqu’au bout de l’histoire, parce que son destin me tenait à cœur. Seule sa relation avec Jester m’aura laissée un peu perplexe, le coup de « l’illumination amoureuse » étant un peu gros pour moi…



En revanche, en ce qui concerne l’écriture, je n’ai pas de critique à formuler, Estelle Faye est agréable à lire. Les descriptions, notamment, sont de qualité. Pas de doute, c’est une auteure qui a du potentiel, et qui peut écrire des romans qui me plairont, à condition de se pencher un peu plus sur les personnages et l’émotion… Ce que je regrette en revanche, c’est la qualité assez moyenne de l’impression, qui a « bavé » sur un certain nombre de pages.



Ainsi, c’est une histoire qui avait du potentiel, avec un univers intéressant, mais qui est parfois mal exploitée. La priorité a été donnée aux combats, au détriment de la psychologie et des émotions. Je pense néanmoins que cela peut plaire aux amateurs du genre. Je regrette que les personnages n’aient pas plus de corps, et que la quatrième de couverture donne une idée fausse du roman. En revanche, je pense que l’auteure a de beaux jours d’écriture devant elle, et je la suivrais volontiers sur d’autres titres dans le futur.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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La dernière lame

L’univers sombre et intrigant développé au cours des premiers chapitres finit par manquer de consistance, la faute à un récit qui peine donc à choisir sa voie de bout en bout.
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La dernière lame

Il est tellement rare que cela m'arrive que je pense qu'il est important de le souligner : je suis fan de la couverture ! Le livre, l'objet, est vraiment bien réalisé. C'est un vrai grand format, le texte est suffisamment aéré pour ne pas alourdir la lecture. C'est agréable, les chapitres ne sont pas trop longs, ce qui nous entraîne à poursuivre constamment.



Côté histoire, je l'ai trouvé passionnante et assez originale ! Je n'ai eu aucun mal à m'immerger (^^) dans ce monde créé par l'auteur, les images s'imposaient d'elles-mêmes dans ma tête. C'est beau, mais c'est surtout prenant, limite angoissant. Le monde est en train d'être englouti totalement par les océans. Petit à petit, les eaux recouvrent tout, faisant disparaître des villes, des contrées entières, forçant les peuples à adapter leur style de vie, leur travail, leur alimentation. Des créatures incroyables s'attaquent régulièrement aux gens, reprenant à leur manière le contrôle de ce monde. Le monde terrestre disparaît, les animaux, les plantes... plus rien ne subsiste.



Certains voient dans ce chaos une punition de Dieu, d'autres un moyen de purifier ce monde. Parmi ces fanatiques on retrouve l'Église des Cendres, qui détruit tout sur son passage, forçant tout le monde à se convertir à coup de combats sanglants. En première ligne, il y a Marie, la terrible Lady, sans mémoire et sans coeur. Face à elle, représentant à lui seul la science, il y a le docteur Joad, qui se bat pour sauver son hôpital.

Et puis, parmi ce chaos il y a un homme, parti des années auparavant chercher une solution, laissant entrevoir un espoir de sauver le monde et de faire reculer les eaux.



J'ai adoré cet univers, avec une atmosphère à la limite du supportable, pesante et étouffante, on ressent la montée inévitable des eaux. C'est glauque et poisseux, avec ces villes qui pataugent dans un sol boueux, et où on ne peut échapper à l'humidité omniprésente.



Côté personnages, j'ai beaucoup aimé Marie. On la découvre jeune et innocente, puis on la voit évoluer, et devenir une machine à tuer. Respectée et détestée à la fois, on espère tout le long du récit qu'elle va retrouver le droit chemin. Mais elle s'enfonce de plus en plus dans les ténèbres, pour finir à la tête de l'armée de l'ombre.



Face à elle, donc, Joad. Par bien des côtés ils se ressemblent, tous les deux ont été privés de leurs souvenirs, et tous les deux se battent pour ce qu'ils croient être juste. Joad le dit d'ailleurs lui-même, il ne peut détester Marie. Joad, malgré son handicap, est un homme dévoué à son prochain, intelligent et très attachant. Grâce à lui, nous allons faire la connaissance d'un personnage très important pour l'histoire, Jester, mais qui étrangement, n'apparaît que tard dans le récit. Une façon de semer un peu plus le trouble dans nos esprits: qui est cette fameuse déesse supposer sauver le monde des océans ? Est-ce Marie comme certains l'ont plusieurs fois clamer ?



Ce roman est destiné à la jeunesse, et ici, l'auteur n'a pas peur d'aborder des sujets forts et délicats comme la religion, le fanatisme, et les guerres que ces folies peuvent provoquer, mais aussi le combat de la science face à la religion et à l'étroitesse d'esprit de certains...



En bref, j'ai plongé avec plaisir dans ce monde en pleine mutation à cause de la montée des eaux. Je ne me suis pas ennuyée une minute, et j'ai tourné, à regret, la toute dernière page. Je garderai un souvenir émouvant de Joad et Jester.
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La dernière lame

Un grand merci aux éditions Le Pré aux Clercs et à Babelio pour m'avoir invitée à participer à l'opération spéciale "Masse critique".



J'étais très impatiente de découvrir cette nouvelle collection fantasy, orientée YA. Et cette première immersion fut largement à la hauteur de mes attentes, car il s'agit d'un coup de cœur :) Cela faisait un petit moment que je n'en avais plus eu.



Parlons un peu de l'histoire. Bienvenue dans un univers en pleine chute, où l'avenir de ce monde est menacé par la montée des eaux. Toutes les créatures terrestres sont en grand danger et se résignent à une fin inéluctable. La mer dévore petit à petit les dernières terres émergées et déverse son lot de créatures qui n'auraient jamais dû quitter les profondeurs. Mais l'engloutissement n'est pas le seul danger à craindre, car l'église des Cendres sévit à coup d'obscurantisme religieux et de conversion dans le sang. La terrible Marie aux yeux verts, une sans mémoire, devient le fer de lance de ce fléau. Tandis que Joad, médecin dans l'une des dernières villes à résister, se bat pour la survit de son hôpital. Il est le prochain dans la ligne de mire des Cendres.



J'ai adoré l'univers que propose l'auteur. En plus d'être original, il s'en dégage une atmosphère très sombre, vibrante, poisseuse, presque palpable. Où que l'on aille, impossible d'échapper à l'humidité et à l'iode qui vous colle à la peau. On découvre ce monde hybride plein de nostalgie, dont le déclin déchaine la violence.



J'ai été frappée par la maturité qui se dégage de ce récit. L'histoire est crue, violente, noire et sort des sentiers battus de la YA. Les thèmes abordés sont forts, comme celui des guerres de religion et l'opposition à la science. Cela fait vraiment du bien de voir que la romance, qui est trop souvent mise en avant (et devient de plus en plus un prétexte à l'histoire), n'est pas le seul créneau de la littérature destinée aux jeunes adultes. Voilà qui me rend encore plus curieuse de lire les autres parutions de cette collection prometteuse.



Les différents personnages m'ont beaucoup plu. Il y a d'abord Marie, qui nous surprend par sa force, mais aussi par sa cruauté et son obstination. Elle est tantôt respectée, tantôt détestée. Elle déchaîne le fanatisme et endosse le rôle de martyr. C'est un peu la Jeanne d'Arc du chaos. On espère toujours la voir revenir vers la lumière, mais sa foi l'aveugle et l'enfonce de plus en plus dans les ténèbres. J'ai adoré assister à cette naissance de l'armée de l'Ombre.

Joad, son antagoniste, a tout de suite attiré ma sympathie. Il est beaucoup plus humain que Marie. Il a perdu la mémoire ainsi que deux membres, se bat lui aussi pour ce qu'il croit être juste et est dévoué, altruiste et idéaliste. Un personnage très attachant.

De nouveaux personnages apparaissent tout au long du récit, tandis que d'autres ne poursuivront pas l'aventure. Je n'ai juste pas compris pourquoi le personnage de Jester, qui a un rôle très important, n'intervient que si tard dans l'histoire. C'est le seul petit bémol de ma lecture.



Je vais terminer mon avis sur le style de l'auteur. Sa plume est belle, rugueuse, crue, glauque, réaliste, mais aussi poétique. Elle est très douée pour les descriptions et pour nous plonger dans cette atmosphère si particulière. Dans la laideur et le déclin, les quelques notes de beauté qu'elle ajoute, sont subjuguées.



Pour conclure :

Un coup de cœur pour ce one-shot de fantasy ! La Dernière Lame plaira aussi bien à son public de destination qu'aux adultes. Cet univers hybride en pleine chute est très original et l'atmosphère, vibrante. Une belle découverte de l'écriture d'Estelle Faye. Je serai au rendez-vous pour Porcelaine (sortie en 2013 chez Les Moutons électriques) et surtout je suis très impatiente de découvrir ce que nous concoctera la Collection Pandore.
Lien : http://a-demi-mot.blogspot.b..
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