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2.9/5 (sur 153 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Estelle Monbrun est le nom de plume d'Élyane Dezon-Jones.

Ancienne élève du lycée Léonard Limosin et diplômée d’un doctorat de lettres obtenu à Paris, elle s’est lancée dans une carrière de professeur de littérature française contemporaine aux États-Unis, à New-York puis à Saint-Louis.

Elle a enseigné au Barnard College à New York et à l'Université Washington de Saint-Louis. Elle est actuellement professeur émérite de littérature.

Elle s’avère être une spécialiste reconnue dans le monde entier de l’œuvre de Marcel Proust et de celle de Marguerite Yourcenar. Elle a été pendant sept ans la rédactrice en chef de "Bulletin de la Société des Amis de Marcel Proust".

Parallèlement à son métier d’enseignante, elle écrit, sous le pseudonyme d’Estelle Monbrun, des polars publiés par les Éditions Viviane Hamy, dont "Meurtre chez Tante Léonie" (1994), son premier roman, traduit en dix langues.

Ses écrits mêlent fraîcheur d’écriture, par l’aspect ludique et parodique de sa production littéraire, et profondeur, par la qualité documentaire et scientifique que ceux-ci proposent.

Élyane Dezon-Jones vit entre Paris et Sarasota.

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Source : http://www.viviane-hamy.fr/http://www.viviane-hamy.fr/http://www.viviane-hamy.fr/
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Estelle Monbrun - célèbre Simenon !


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le rouge stratégiquement disposé sur des pommettes un peu trop saillantes détournait l’attention de lèvres un peu trop minces mais habilement épaissies par le fard et d’un menton un peu trop pointu, quoique pouvant passer pour volontaire, vu de loin.
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En arrivant devant la Maison de Tante Léonie, une bâtisse grise, au carrefour de deux rues sans caractère, Jean-Pierre Faucheroux reçut un choc. C’est donc de cet endroit insignifiant, laid même, qu’était né un des hauts lieux de la littérature française !
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Le premier janvier suivant, le petit Valentin retenait ses larmes dans la chambre qu'avaient précédemment occupée Alix et Clarisse. Après avoir employé systématiquement toutes les ruses qu'il connaissait pour retarder l'heure de son coucher (redemandant du dessert, prétendant avoir soif, mal au ventre, se forçant à tousser, etc.) il avait fallu monter à contrecœur l'escalier détesté quand son père l'avait prié pour la troisième fois de " cesser sa comédie " et ordonné devant tout le monde d'arrêter ces " sensibleries ".
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Il en aurait des choses à raconter à son ami Étienne, qui avait préféré la nature à la culture et choisi d’être engagé comme guide dans les Pyrénées, prétendant qu’il aimait mieux les chèvres que les
gens – en fait pour oublier une déception amoureuse qui l’avait poussé au début des vacances à réciter en boucle « Honte à toi qui la première m’a appris la trahison... », lassant les meilleures volontés.
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(…) je n'écris pas un livre pour les grandes personnes, (…), mais pour que les grandes personnes se souviennent de comment elles étaient quand elles étaient petites, (…).
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Mais le lendemain matin Clarisse fit semblant de ne pas la croire et tante Elisabeth lui assura qu'elle avait rêvé.
-Vous voulez des madeleines? Des brioches? demanda-t-elle, souriante, en remplissant les bols des petites filles d'un onctueux chocolat chaud.
-Je préfère du pain grillé, se rebiffa Alix, vexée.
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- Tu écris avec une plume ? s'étonna t-elle. Tu n'as pas d'ordinateur ?
Il leva vers elle un regard interrogateur.
- Un quoi ?
- Un ordinateur...Tu sais bien, s'impatienta-t-elle, une machine où tu tapes les lettres et ça écrit tout sur l'écran.
Il secoua la tête de droite à gauche.
- Et même ça corrige les fautes. Je peux te prêter le mien si tu veux. Il est rose, insista t-elle.
- J'adore le rose. Mais est-ce que ça garde les brouillons ? demanda t-il, méfiant.
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- Une madeleine ! s’écria le petit Marcel. Comme celle que me donnait ma tante Léonie après l’avoir trempée dans une tasse de thé ! Je me souviens… Je me souviens…
Et, les yeux fermés, il se mit à leur décrire en minutieux détails les fleurs du parc, les maisons, les rues, l’église, les bonnes gens d’Illiers-Combray.
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Ayant décidé de rester éveillée la nuit suivante, Clarisse avala en cachette une grande tasse de café car elle avait entendu dire par sa grand-mère qu'un certain Balzac pouvait rester des heures et des heures sans dormir grâce à ce breuvage magique.
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- Elles m’ont dit aussi que tu étais comme les hiboux parce que tu sors la nuit et que tu dors le jour…
- Ce n’est pas faux, admit-il. C’est une bonne comparaison. Je note.
Et il sortit de sa poche un carnet en moleskine et un crayon à papier.
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