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Critiques de Etienne Liebig (61)
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

Critique publiée sur Senscritique (2010)



Lorsque j'ai acheté ce bouquin, séduit par le titre, l'image, l'aspect mat et doux de la couverture, j'étais persuadé que ce serait un excellent bouquin. Pas quelque chose de littéraire, évidemment pas, mais quelque chose de marrant, d'agréable et d'original. J'étais loin, très loin de la déception actuelle, croyez-moi !



Le livre est vite passé de main en main au boulot (j'étais passé chez Virgin avant de travailler), et tout le monde avait la même réaction, prude et désolée (imaginez des mamans avec ce livre entre les mains !), mais ponctuée d'un "tu me le passeras quand tu l'aura lu ?". Pour convaincre les plus réticents, un glossaire achevait l'ouvrage, et laissait imaginer quelque chose de risible à la lecture de traductions telles que "se faire lécher la coquille (de Compostelle) : se faire faire un cunnilingus" ou "sucer un scout : expression couramment utilisée pour dire qu'on suce un scout". C'était graveleux mais drôle. Donc prometteur.



J'ai eu une éducation bourgeoise catholique de droite, mais je me caractérise aujourd'hui comme quelqu'un d'athée. Pourtant, la seule chose que j'ai ressenti pour l'auteur, c'est juste un peu de sincère pitié, un truc d'infirmier, vous savez, l'empathie juste et limitée, le "c'est triste mais c'est son problème". Parce que oui, Étienne Liebig, si ce qu'il raconte dans ce bouquin est véridique, n'a su m'inspirer qu'un peu de pitié.



C'est l'histoire d'un mythomane priapique très cultivé qui a besoin d'écrire un livre et qui est prêt à manipuler des gens honnêtes qui ne demandent rien d'autre que de vivre leur petite vie tranquille (genre croire en un dieu, vouloir éprouver sa foi en faisant un pèlerinage comme d'autres éprouvent leur virilité en faisant rugir le moteur de leur bagnole). Il part donc à Compostelle, ou il s'incruste parmi tout un tas de femmes humaines, qui se cachent derrière tout un tas de façades mais qui n'en restent pas moins des femmes.



L'auteur couche avec, nous raconte dans de longs et répétitifs chapitres comment, avec force de détails (imaginez moi, jeune pédé fleur bleue entrain de lire que le nectar de telle nana a un petit gout citronné, de kiwi...), et est tout à fait fier d'être parvenu à ses fins. On n'attend évidemment aucune culpabilité, ce n'est pas nécessaire. On attendait juste un peu d'intelligence, et c'est là qu'on est déçu.



Inutile à vivre, et inutile à lire. Sauf si vous êtes un hétéro frustré, que vous fantasmez sur les cheffes scouts vierges et que vous êtes en manque d'inspiration pour vos fantasmes masturbatoires...
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Les nouveaux cons

On y est tous, c'est écrit sur la couverture. On les connait les cons, on les fréquente, et de temps en temps, on se reconnait dans les descriptions acerbes de l'auteur, mais c'est drôle, c'est furieusement drôle. Bien sûr, ce livre est parfois caricatural, mais c'est souvent très ... très bien vu !
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

On sent que l'auteur s'est beaucoup amusé à l'écriture de ces récits picaresques, et on sourit souvent pendant la lecture. Les séquences de sexe sont nombreuses, variées, émoustillantes. Où on découvre que la pélerine catholique peut être une grande assoiffé d'amour et de plaisir !
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

On trouve parfois de drôles de choses dans les boîtes à livre. Tu parcours distraitement les titres, quand, soudain, tu te demandes si tu as bien lu. Retour en arrière... ah oui, tu as bien lu. « Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? » Là, tu regardes le résumé. Tu te marres bêtement. C'est n'importe quoi. Oh, et puis après tout, pourquoi pas ? Tu ne l'aurais jamais acheté, ça n'est pas du tout ton style de lectures habituel, mais juste pour rigoler... Voilà comment un mois plus tard, tu te retrouves à lire, au premier degré s'il vous plaît, « Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle ».



Vous vous en doutez, ça ne vole pas très haut, et surtout au niveau de la ceinture. Est-ce une autobiographie ? Une autofiction ? La rapidité avec laquelle les proies d’Étienne (il n'y a pas d'autre mot ; ne dit-il pas lui-même qu'il est en chasse ?) se déshabillent laisse penser, au mieux, à une réalité exagérée.



Autant le dire tout net : se serait-il intéressé aux adeptes de n'importe quelle autre religion, le livre se serait directement retrouvé affublé du suffixe « -phobe » tant les cathos prennent cher, et moins au lit qu'ailleurs. C'est là, finalement, ce qui m'a le plus gêné, étant donné que pour le reste, quand tu ouvres un tel ouvrage, tu te doutes que le politiquement correct peut aller se faire voir (et encore, je m'attendais à franchement pire). On peut ne pas partager une religion (perso, je ne suis pas catho non plus), on peut expliquer pourquoi, mettre le doigt sur ce qui nous chiffonne, ce qui nous paraît absurde... mais il y a la façon de le faire. Et Étienne, avec ses gros sabots, il a oublié le respect en cours de route. Autant on trouve parfois de savoureuses petites mises en valeur des contradictions de l'église, autant des phrases comme « Ah, les débiles, c'est grave d'être aussi naïfs et crédules », non, ça, ça ne passe pas. D'autant que les gens qu'il croise se montrent, globalement, d'une gentillesse incroyable, à l'exception des fachos dont les propos sont si abjects qu'ils ne méritent pas la moindre compassion. Tiens donc, se mettrait-on, comme nos pèlerins lubriques, à faire de petits arrangements avec notre morale ? C'est fort possible.



Toujours est-il qu'au delà de la religion, il y a là une forte dimension sociologique et politique, à laquelle on ne s'attend pas forcément dans ce genre d'ouvrage « léger ». On sent, dans la plume d’Étienne Liebig, que les grivoiseries ne sont pas seulement là pour amuser, qu'il est question de soulever plus que les femmes croisées sur la route, avec une finesse inversement proportionnelle aux propos tenus en clair. Et mine de rien, c'est sacrément bien tourné, tout ça. Vulgaire quand il est question de sexe, certes, mais joliment narré, presque soutenu, le reste du temps. Étienne est peut-être un obsédé, mais un obsédé qui sait écrire.



Reste qu'Étienne n'est définitivement pas un narrateur très sympathique. Il ment comme il respire dans l'unique but de mettre toutes les femmes qu'il croise dans son lit (ou l'herbe fraîche, il n'est pas difficile). Il y a les mensonges acceptables (se faire passer pour un pèlerin, qui est la base du truc), et ceux qui ne le sont pas (feindre le handicap, c'est non, de la part d'un vrai handi qui n'a pas apprécié). Ceci dit, ce n'est pas comme si Étienne s'en souciait. « Acceptables ou non *pour qui* ? » répondrait-il sans doute. Autant dire que l'on jubile lorsque le périple de ce Don Juan des chemins boueux ne se passe pas du tout comme prévu.



Immoral, irrévérencieux, outrageusement provocateur, « Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle » est le genre de bouquin que l'on n'ouvre pas au hasard. Si l'on sait à peu près dans quoi on met les pieds, on ne peut pas le considérer comme un mauvais livre. On ne peut pas lui reprocher sa morale douteuse, puisque c'est ce que l'on y vient chercher. Ce qui ne revient pas non plus à tout approuver...
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Le parfum de la chatte en noir et autres pa..

Amusant, ces pastiches d’Arsène Lupin, Rouletabille, Sherlock Holmes, Vidock, Fantomas, Hercule Poirot ou Miss Marple…



Amusant mais très vite lassant tant le lien entre le roman noir et le roman sodo-scato tourne inlassablement en boucle



Bof
Lien : https://www.noid.ch/le-parfu..
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

Tout est dans le titre ! Bienvenue dans le péché de la jouissance



Allez, on ajoute une petite cheffe scout ?



Un livre délicieusement amoral en terres catholiques comme un bon foutage de gueule face aux religieuses hypocrisies




Lien : https://www.noid.ch/comment-..
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Les nouveaux cons, tome 2

Petit livre dans lequel à chaque chapitre l'auteur nous dévoile une nouvelle catégorie de ces nouveaux cons. Les chapitres sont courts et le langage n'est pas très soutenu. Divertissant tout de même.
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Le parfum de la chatte en noir et autres pa..

Noioso. Ma proprio tanto. Non c’è un’idea valida nemmeno per sbaglio. E lo stile è tedioso e piatto in una maniera che, dopo il primo racconto, già si inizia a trepidare perché la fine veda la luce. Dovrebbe essere divertente: non raggiunge il suo obbiettivo, non ci si approssima nemmeno. Dovrebbe, forse, essere satirico e malizioso, invece è solo squallido e pacchiano. La trama è un’utopia, i personaggi presi a prestito ne portano poco più del nome, e le vicende (se così le si possono definire) sono farsesche e senza spina dorsale. Ho letto fanfiction di ragazzine poco più che maggiorenni che ci mettevano maggior impegno rispetto a questo autore (e non si facevano pagare un centesimo, ovviamente).

È ancora bloccato “in fase di lettura”, dal lontano gennaio; non so nemmeno se avrò cuore di terminarlo, giunta a questo punto, anche perché gli ultimi due racconti, ho visto, parlano di Poirot e Miss Marple, e… brrrr, non credo che il mio stomaco reggerebbe a una simile prospettiva e di certo non sarebbe affatto contento di me.

Trovo che, comunque la si veda, questa avrebbe potuto essere un buona occasione di scrivere qualcosa di diverso e forse non ancora preso in considerazione, ma che sia andata del tutto sprecata.

L’unico granello interessante (forse) in questo mare di banalità senza seguito è l’inattesa quanto bizzarra tendenza dell’autore alla bisessualità. Ma certo è ben lontana dall’essere una motivazione sufficiente per sciropparsi un’opera di tale scadente qualità.
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Comment draguer la catholique sur les chemi..



Un roman érotique ? disons que l'on y trouve des scènes croustillantes....c'est surtout avec beaucoup d'humour que l'auteur nous livre ses réflexions sur la pseudo foi qui anime les randonneurs et les pèlerins sur le dur chemin qui mène à Compostelle.



lu en 2010.
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Contes érotiques de Noël - 2019

Au menu du réveillon, quatorze nouvelles érotiques sous la plume de treize auteurs (Léo Barthe, Virginie Bégaudeau, Cécile Coulon, Gil Debrisac, Octavie Delvaux, Brigitte Lahaie, Étienne Liebig, Françoise Rey, Stéphane Rose, Carl Royer, Anne Vassivière, Carlo Vivari et Esparbec, qui signe deux textes).

Ce recueil érotique grand public tiendra chaud pendant les soirées d’hiver. Il y en a pour tous les goûts, du sombre au comique. Ma préférence va à la nouvelle très noires de Brigitte Lahaie, ce qui n’étonnera personne (j’adore Brigitte Lahaie et je déteste Noël, soit deux bonnes raisons).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

Le diable est dans le bénitier !

Que personne ne se sente visé, dans ses croyances, ses pratiques ou ses relations !

L'auteur dément dès le début le schématisme de son titre : il n'y a pas "un modèle unique de la catholique."

- « je me suis fixé quatre types de catholiques à étudier : les cathos de gauche, les cathos bourgeois (de droite donc), les cathos intégristes et ce que j'appellerai les cathos gentils, vaste fourre-tout où l'on peut loger les catholiques de hasard ne répondant à aucune qualification particulière » .

Ceci dit, l'auteur connaît son sujet d'observation comme un bon sociologue : on y trouve des références de presse, des tics de langage, des attitudes stéréotypées, et des comportements symptomatiques.

Normal, en particulier dans les activités de pèlerins, où les témoignages de charité et de souci d'autrui sont aussi fréquents que les ampoules aux pieds. Il est donc bien Malin, cet auteur, bien diabolique, de prendre le pèlerinage pour terrain de chasse !

L'infâme hypocrite aux noirs desseins cache des intentions érotiques derrière un geste prétendument amical, cite les Écritures pour arriver à ses fins lubriques….

Derrière des aventures allègres et moqueuses, sacrilèges, l'odieux individu veut soumettre aux plaisirs de la chair ceux qui avaient le projet de s'en détourner - au moins pendant le pèlerinage. Il pratique la tentation sous la forme d'un string avantageux, recommande la génuflexion devant l'objet du désir etc…

. Si on admet que l'enfer est pavé de bonnes s intentions, on désavouera moralement le projet de l‘auteur qui promet le paradis avec d'aussi mauvaises motivations, et de méchantes pratiques.

Faut avouer quand même que c'est bien drôle et impertinent.

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Comment draguer la catholique sur les chemi..

AUTEUR : Liebig Etienne.

TITRE : Comment draguer la Catholique sur les chemins de Compostelle ?

EDITIONS :Le livre de Poche.

PAGES : 225.

SYNOPSIS :

Etienne , le narrateur de ce guide hors du commun , pantalon à grosses cotes et sac à dos , n'hésite pas à se sacrifier pour suivre le pèlerinage qui , de Vézelay à Compostelle , perpétue selon lui , l’archaïsme de la pensée et la soumission au destin .MON AVIS :

Grosse déception , je pensais me détendre ...Que nenni.

Je l'ai trouvé vulgaire , masochiste. Je ne vais pas m'étendre.

A éviter .
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Le cave du Vatican

Étienne Liebig nous offre ici un roman policier érotique qui ferait sans nul doute frémir le Vatican et ses fidèles. Meurtres, sexe, dépravation, tout est mis d'ailleurs pour cette réaction. Le genre qui plaira aux amateurs et qui déplaira aux puritains.
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
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La Vie sexuelle de Blanche-Neige

Mes dix mots inspirés par cette lecture : Romantisme allemand - Onirisme - Obsession - Nymphomanie - Parodie - Truculence - Absolution - Irrévérence - Humour - Métaphores
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Le cave du Vatican

Livre sympa à lire, sans prétention. Littérature pop corn. Le personnage de Glossu est un peu trop pompé sur le Béru de San Antonio, ce qui est une bonne référence en soi, étant fan de Frédéric Darc, le problème est que plus personne ne parle comme Béru de nos jours, c'est un argot un peu trop vieillot. J'ai davantage préféré le personnage de la fliquette nymphomane.
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Le cave du Vatican

génial!
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Le cave du Vatican

S'il y avait eu, en plus de l'humour, de la truculence et du suspens, un peu plus de clés sur les mystères du christ, j'aurais été comblée. Un peu dans l'idée des révélations des templiers ... Mais je vous l'ai dit, j'adore en apprendre plus sur les sociétés secrètes, les évangiles apocryphes et mystères de ce genre.



En tout cas, un livre tip top pour l'été je trouve. On le déguste comme un rosé bien frais, ou un p'tit blanc à l'apéro et il se laisse dévorer comme la tranche de jambon et son compagnon le melon. En plus les allergiques à la soutane vont se régaler car curés et autres moinillons en prennent quand même bien pour leur grade !



Chronique complète & Podcast (gratuit) ici

https://charlie-liveshow.com/etienne-liebig-vatican-roman-erotique
Lien : https://charlie-liveshow.com..
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Les contes de mémé lubrique

Quelques contes m ont plus d autre moins. A lire au compte goutte comme le dit ATea. Une autre manière de découvre nos conte d enfance
Lien : http://pourvoyagerjai.blogsp..
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Les diamants du pékinois

L'auteur nous sert un texte enlevé et léger, avec des chapitres intentionnellement conçus avec quatre pages pour faciliter la lecture. C'est le premier tome d'une collection de polars pour ados. Et il augure une belle aventure ! L'auteur a pris le parti intéressant et amusant de faire parler un chien. L’énigme est la disparition d'un Pékinois. Le texte est truffé de situations amusantes et emporte le jeune lecteur !
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Le cave du Vatican

J’avais déjà découvert la plume d’Etienne Liebig il y a quelques temps au travers des contes de Mémé Lubrique. On peut dire que je n’avais pas été déçue des « améliorations » faites à ces contes pour enfants remaniés à la sauce coquine même si cela n’avait pas non plus été un coup de cœur sur le sujet.



Cette fois-ci, Etienne Liébig m’entraîne à la suite d’un duo de choc et de charme (chacun en ce qui le concerne) dans les méandres du Vatican. Le sujet est sensible et l’enquête semble complexe car un meurtre a eu lieu dans les archives secrètes de la capitale papale. Et la victime n’étant pas ce qu’elle semble être, Lorna Wajda et son coéquipier Pierre-Paul Glossu vont être amenés à fouiller un peu profond pour découvrir le fin mot de l’affaire.



Lorna est une fliquette de charme, qui n’hésite pas à donner du sien pour faire avancer les choses. Du coup, scènes de charme et scènes érotiques parsèment l’enquête. Elle a un sacré caractère aussi et un bon flair qui lui font penser que cette enquête cache autre chose. Lorna, c’est donc une inspectrice têtue et revancharde mais aussi une jeune femme gironde et gourmande que le commissariat envoie en Italie au sein des saints de l’église catholique.

Glossu est le type même du flic franchouillard, bon buveur, taillé comme un lutteur, au carré, et une descente que l’on n’aimerait franchement pas remonter à vélo. Pourtant ce flic un peu bas de plafond, mais opiniâtre est finalement moins con qu'il n'y paraît et cela va nous apporter quelques surprises agréables. Une fois que l’on aura fait abstraction de son parlé argotique.



Autant le scénario se pose bien et l’enquête est prenante autant j’ai eu un mal fou à m’acclimater au phrasé particulier de ce protagoniste. Heureusement, Lorna a pitié de ses interlocuteurs et des pauvres lecteurs peu habitués et dans un style plus ampoulé nous ressort-elle régulièrement une traduction, moins imagée certes mais beaucoup plus compréhensible. Merci donc à Lorna de traduire Glossu et son sabir difficile à saisir.

Je vous rassure cependant, on s’habitue à tout et petit à petit on finit même par le comprendre sans traducteur notre Glossu lourdaud mais sympathique.

En fait, pour faire simple, et comme ça va forcément vous interpelez dès les premières pages, la première référence qui vienne en tête, c'est San-Antonio : la gouaille, le scénario en mode polar et coquin et surtout aux protagonistes pas à piquer des vers.

Ce roman possède ainsi ce qu’il faut de scénario policier pour allécher le fan et assez de scènes coquines pour lui donner quelques rougeurs. Mais sous couvert d'un polar un peu chaud, Étienne Liebig nous apporte en cela un bon roman finement réglé comme du papier à musique. L’enquête reste majoritairement sur le dessus du panier et les passages osés sont pour la plupart assumés et utiles à l’enquête.

En nous faisant pénétrer un lieu tel que le Vatican, avec pour raison un meurtre à élucider, Etienne Liébig ne va pas en donner une image de sainteté et de pureté cléricale, loin de là, et c’est la touche d’humour qui va finir de vous attirer dans ses filets à la suite de Lorna et Glossu.

Outre les petites occupations hors normes de certains des habitués du lieu, nous allons suivre une enquête pour meurtre dans l'un des lieux les plus fermés du Vatican lui-même, ses archives secrètes.

Une question persiste donc sur ce roman une fois la dernière page tournée.

De nombreux détails des intérieurs du Vatican même, des appartements papaux et de certains de leurs secrets apparaissent au fil de l’enquête et laissent préjuger d’une recherche en amont minutieuse et pointue.

Mais pour ce qui sont de certains textes mis en avant lors des découvertes de Lorna, j’ai eu quelques doutes. Par exemple, cette Bible coquine qui va lui permettre de titiller le jeune Federiko de façon éhontée et tout sauf sage ?? Doit-on y espérer un des premiers pornos ecclésiastiques ou simplement un effet de style particulièrement bien placé de l’auteur ? Vous vous doutez tout comme moi de la réponse et j’avoue que je serais la première surprise si j’avais tort.

De la même façon, la mécréante que je suis s’est régalée de l’interprétation toute personnelle de certains passages bibliques par Glossu. Pour lui, il s’agit là du premier livre de cul de l’histoire si l’on suit sa façon de le lire.

Un vrai plaisir donc que de suivre les aventures Vaticane de Lorna et Glossu et je précise tout de même que malgré quelques scènes olé-olé, l’enquête prime jusqu’au bout et nous apporte une lumière surprenante sur ce lieu mystérieux.

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