AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Evelyne Dress (82)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Je veux peindre et aimer

Les parents de Rebecca meurent dans un accident.

Son fiancé meurt dans les tranchées.

Elle se jette alors à corps perdu dans sa passion : la peinture.

Puis elle tombe éperdument amoureuse de Maxime, mais il la quitte pour partir au États-Unis.

Grâce à Jean, qui devient son sponsor, sa carrière s'envole.

Un gentil roman, agréable à lire.

Certaines scène sentimentales sont un peu cliché, certes, mais l'esprit général est plutôt sympathique.

De Nîmes à New-York, à la Turquie, on croise la route de Matisse, Gershwin, Khalil Gibran, rencontres agréables.
Commenter  J’apprécie          130
Je veux peindre et aimer

Chronique sur le livre « JE VEUX PEINDRE ET AIMER » de Evelyne Dress

(Editions Glyphe – 2023)



Evelyne Dress, née en 1947 à Lyon est une artiste qui a plusieurs cordes à son arc : actrice, réalisatrice et productrice française, elle est également devenue auteure. Elle s’adonne aussi à une autre grande passion, la peinture.



Parmi ses œuvres :



1993 : « Pas d’amour sans amour », aux Editions PLON et Pocket,

2001 : « Les Tournesols de Jérusalem », aux Editions PLON et Pocket,

2003 : « Fort comme l’amour », aux Editions Pocket,

2009 : « Le rendez-vous de Rangoon », aux Editions Alphée,

2016 : « Les chemins de Garwolin », aux Editions Glyphe (Prix du roman au salon du livre d’Aumale en 2016),

2016 : « Les Tournesols de Jérusalem », aux Editions Glyphe,

2017 : « La maison de Petichet », aux Editions Glyphe,

2018 : « Pas d’amour sans amour », aux Editions Glyphe,

2021 : « Mes chats » , aux Editions Glyphe,

2021 : « Pour l’amour du Dauphiné », aux Editions Magellan & Cie

2022 : « 5 jours dans la vie d’une femme », aux Editions Glyphe.



L’histoire se déroule sur une longue période, de l’entrée en guerre en 1914 jusqu’en 1927 et les années folles.



Rebecca Meyssonier est une grande amoureuse, de son mari Georges et de la peinture. Malheureusement son mari passera sous la loi des trois ans de service militaire, en plein coeur de la première guerre mondiale. Il n’eut donc pas le choix de rejoindre le front, pour le plus grand malheur du jeune couple. Il n’en reviendra malheureusement pas …



Rebecca restera longtemps inconsolable, jusqu’à ce qu’elle se noie dans la peinture. Aucune de ses amies n’aura réussi à lui remonter le moral, seule sa passion la sauvera de cette perte tragique et du naufrage de son coeur.



Les années passent, la douleur s’en va lentement, même si Georges reste présent dans son coeur et ses pensées. Mais quand elle décidera de prendre le train pour Saint-Rémi de Provence, son amie Viviane la présentera à Maxime Fournier, un jeune homme souhaitant faire son chemin dans le cinéma, une autre forme d’art. La rencontre sera chaleureuse. Mais l’âme de Georges plane toujours autour de la jeune femme, obnubilée par la vision de son défunt mari.



Va t-elle se laisser une nouvelle chance d’aimer ? Maxime est-il celui qu’il lui faut ? Est-ce que l’âme de « Georges » l’acceptera ? Et la jeune femme qui aspire tant à rester « libre » le pourra t-elle encore ?



Un voyage en quête de son soi pour une jeune femme animée par une passion irrésistible qui la brûle de l’intérieur, mais qui lui procure également un bien être vital.



J’ai adoré ce dernier opus d’Evelyne Dress. C’est bien écrit et facile à lire, avec des chapitres courts, ce que j’apprécie tout particulièrement. Je trouve que cela rend la lecture plus agréable.



J’avais déjà eu la chance de la découvrir avec un précédent livre intitulé « 5 JOURS DANS LA VIE D’UNE FEMME ». Les livres d’Evelyne sont remplis de tendresse, d’émotions et d’amour.



C’est une auteure à découvrir indéniablement, pour les amoureux de l’art, de l’amour et des belles histoires.



Un grand merci à Evelyne Dress et aux Editions Glyphe pour leur confiance renouvelée.

Commenter  J’apprécie          10
Je veux peindre et aimer

Note 2/5

L’histoire de cette Rebecca est sans intérêt. Les clichés s’enchaînent sur une écriture pompeuse. On s’ennuie avec cet étalage de bons sentiments ressassés des milliers de fois par d’autres. Ce n’est ni du Baudelaire, ni du Corneille, ni du Proust. Aucun style ne se dégage. Pire, certaines expressions sont prévisibles.
Commenter  J’apprécie          10
Je veux peindre et aimer

C'est toujours agréable de lire un livre d'Evelyne Dress, elle nous fait voyager ici à travers la peinture et l'amour. Elle représente l'âme d'une femme amoureuse, amante et perdue dans ses sentiments. Une belle histoire avec des paysages qui nous embarquent dans nos rêves. Je veux peindre et aimé est aussi une déclaration à la liberté, aux différences, et à la femme plus libre. 
Commenter  J’apprécie          80
Je veux peindre et aimer

Doucereux, ce roman est fluide à lire. J’ai beaucoup aimé découvrir cette tranche de vie qui se déroule il y a des décennies. Dans l’ambiance d’antan, Rebecca détonne déjà sans le vouloir : seule, déterminée ; son caractère et son mode de vie ne passent pas inaperçus. J’ai ressenti l’envie de vivre pour elle, et pas pour et comme les autres. S’écouter, profiter de la vie et ne pas s’encombrer de sombres pensées, malgré les difficultés. Inspirante, la jeune femme s’affirme mais elle peine à combler un manque dans sa vie. J’ai ressenti de nombreuses émotions ; l’histoire est tendre et intéressante. Comme toujours avec l’auteure, les descriptions sont précises et visuelles : les lieux, la peinture. Je me les suis facilement représenté. Le réalisme est accentué par des détails historiques (évènements, personnages). J’ai passé un agréable moment avec la plume délicate d’Évelyne Dress.



(avis complet sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
Commenter  J’apprécie          10
Je veux peindre et aimer

" Il n'y a rien de plus intimidant qu'une toile vierge. J'en ai des sueurs froides, comme si l'enjeu de ma création était l'enjeu de ma renaissance "



Un très beau roman : un subtile mélange entre l'amour, le voyage et l'art.



On suit le destin de Rebecca : une jeune femme éprise de l'amour et de l'art.

Ce roman est très bien écrit, Rebecca est attachante.



J'ai adoré les descriptions des différents paysages en lien avec les voyages effectués par Rebecca mais aussi de l'ensemble des personnes qu'elle va croiser sur son chemin.



Si vous aimez l'art, l'amour et les voyages : ce livre est fait pour vous

Commenter  J’apprécie          30
Je veux peindre et aimer

C’est avec grâce, élégance, style et tendresse qu’Evelyne Dress nous trace le destin de Rebecca, un destin jalonné d’épreuves et de grands bonheurs, une vie d’aventures en aventures, de la Grande Guerre aux Années Folles.



C’est le portrait d’une femme forte, courageuse et aimante, une femme qui dans toute sa féminité, se montre toujours digne et prompte à saisir les opportunités que la vie lui offre avec l'amour et la passion de peindre comme guides. Cette jeune femme ne vit que pour l’amour, l’amour des hommes, l’amour de la peinture, l’amour de la vie, les trois étant liés comme les couleurs sur une palette de peintre.



Résumé :



Rebecca n'a plus goût à la vie depuis que George, son premier amour est tombé au champ d'honneur de la Grande Guerre. Son refuge, elle le trouvera au bout de ses pinceaux car c'est à cœur perdu qu'elle va plonger dans la passion de peindre. Une passion qui lui donne la force de survivre à sa souffrance, au manque de son bien-aimé.



Retournée à Nîmes, dans la maison héritée de ses parents, elle peindra sans relâche et vivra de son art en enseignant le dessin dans un lycée de jeunes filles, jusqu’à ce qu’un galeriste la remarque et lui propose d’exposer à New York. Elle y retrouvera Maxime, un homme dont elle était tombée éperdument amoureuse et qui lui avait redonné goût à la vie après la mort de Georges. Mais Maxime avait un rêve plus fort que l’amour qu’il portait à Rebecca, celui de faire du cinéma aux USA. Il était parti, sans la prévenir, abandonnant Rebecca à son désespoir.



Nous suivons Rebecca au gré de ses rencontres comme Pierre Matisse, Khalil Gibran dans un nouveau monde, un monde d’après-guerre où la femme se libère de son carcan comme de son corset. Ses toiles trahissent toute sa sensualité, son moi profond qu’elle ose exposer.



Peindre c’est se libérer, peindre c’est exister. Mais vivre c’est aimer alors peut-on aimer et rester libre ? "Est-il possible d’aimer et de créer à la fois, d’aimer et de vivre, d’aimer et d’être libre ? Je veux le croire."



Ce que j'en pense :



Avec "Je veux peindre et aimer" Evelyne Dress nous offre un roman à la fois divertissant et émouvant. Serait-ce parce qu’elle écrit avec son cœur ? Serait-ce parce qu’elle manie la plume avec tant de finesse ? Serait-ce parce qu’elle sait mêler l’Histoire dans ses histoires ? Serait-ce parce qu’elle a le sens du romanesque et sait décrire la vie de ses héroïnes avec ce petit plus qui nous fait les trouver attachantes et les aimer ? Si l’art est le fil conducteur du roman, Evelyne Dress nous dévoile ici que l’art et le goût d’aimer sont les deux passions essentielles à sa vie
Lien : https://livresquedumot.blogs..
Commenter  J’apprécie          20
Je veux peindre et aimer

Bonsoir,

Un livre plus léger ce soir, sur l’art, la place de la femme dans la société des années 1920. Peut on concilier art, amour et liberté, c’est ce que souhaite l’héroïne de ce livre « Je veux aimer et peindre » d’ Evelyne Dress aux Editions Glyphe. Un roman qui se lit d’une traite.

Quatrième de couv. Portée par son besoin de peindre et d’aimer, Rebecca aborde la vie et le siècle avec enthousiasme et sensualité. De la Grande Guerre aux Années folles ; de la Provence à New York et jusqu’à la Turquie, elle nous entraîne dans une quête palpitante d’elle-même. Elle fait des rencontres surprenantes : Pierre Matisse, George Gershwin, Khalil Gibran… Et sa peinture la porte avec audace et détermination vers l’amour. Dans l’ombre, un Pygmalion veille. Avec lui, elle trace son destin à la pointe de ses pinceaux… Mais est-il possible de créer, d’aimer et de rester libre ?
Commenter  J’apprécie          10
Mes chats

Les chats, ces animaux, si mystérieux.

Je suis juste un peu déçue, j'attendais une histoire de chats et en fait ce livre est un recueil réunissant des anecdotes autour de ces petites bêtes, mystérieuses, indépendantes, capricieuses et parfois si câlines.

Evelyne Dress qui a tourné un film avec Bernard Giraudeau et un chaton blanc, "Clitoris" écrit dans ce livre "J'adore les chats" ce sont d'ailleurs les premiers mots de son livre.

Avec une belle écriture elle nous raconte ses aventures avec les chats qu'elle a rencontrés et qui sont restés gravés dans sa mémoire à jamais. Tous différents mais comme tous les chats tous bourrés d'habitudes.

Juste une petite anecdote qui me concerne à ce moment précis où j'écris ces quelques lignes, je surveillée par mon chat "Mustic" un chartreux au caractère très affirmé, curieux qui surveille tout et voit tout ! Il ne fait par sa présence que confirmer tout ce qu'Evelyne nous énumère dans son récit.

Un Petit livre qui se lit vite, l'écriture en est soignée.

Je remercie l'auteure d'avoir partagé avec nous les souvenirs attendrissants qu'elle a vécus avec ses chats.
Commenter  J’apprécie          350
Je veux peindre et aimer

Rebecca vit une belle histoire d’amour avec Georges. Pleins de projets en tête, Georges part à la guerre. Les deux amants s’échangent des lettres très régulièrement. Jusqu’au jour où le malheur vient frapper à la porte. Georges est mort à la guerre. Rebecca est dans tous ces états ❤️‍🩹.

Elle hérite de la grande maison familiale et décide d’y vivre et d’y peindre. La grande passion de la jeune femme est de peindre. Cela la libère de toutes pensées.

Par la suite, elle rencontre Maxime qui lui redonne le sourire. Jusqu’au jour où celui-ci part à New-York. Et il finira par ne plus donner de nouvelles.

Elle se lance à corps perdu dans le travail, la peinture,

Un matin, alors que Rebecca était en train de peindre, Jean est venu la regarder. Puis les jours suivants, aussi !!

Il décida de se présenter ; Jean, galeriste. il était admiratif des toiles que peignait Rebecca. Il lui proposa de les exposer à New-York.

Le début d’une nouvelle vie pour Rebecca.. 🧡

.

——————————————-

L’écriture d’Evelyne Dress est tellement fluide que l’on peut imaginer les toiles peintes lors de ce roman. C’est vraiment une belle histoire !
Commenter  J’apprécie          20
Je veux peindre et aimer

On suit Rebecca. Cette femme aime peindre et l’idée de l’amour. On va la voir dans ce roman évoluer, se dévoiler mais surtout vivre sa vie et trouver son sens. C’est une quête d’elle-même qui m’a profondément touchée.



Evelyne Dress est une artiste et la peinture compte pour elle puisqu’elle a été exposée. A travers Rebecca, j’ai ressenti sa passion et son amour de la peinture. J’ai eu la sensation de lire une partie de son âme.



Quant à sa plume, elle est toujours aussi belle, travaillée et inspirante. Elle fait voyager Rebecca que ce soit dans le monde et les époques, elle la fait voyager à travers son art mais surtout, elle fait voyager le lecteur sur le sens de l’amour.



C’est beau, doux ou encore puissant. Rebecca va rencontrer des grands comme Matisse et Gershwin et moi, j’ai eu l’impression de les rencontrer avec elle. Si cette femme existait et n’était pas de fiction, elle serait un maître à penser. Rebecca a tout d’une icône.



Ce roman est une ode à la femme et à l’art. C’est une quête de soi et une déclaration à l’amour dans tous les sens du terme. Il est disponible aujourd’hui et je ne peux que vous le conseillez !

Commenter  J’apprécie          10
5 jours de la vie d'une femme

Chronique sur le livre « 5 JOURS DE LA VIE D’UNE FEMME » de Evelyne Dress

(Editions Glyphe – 2022)



Evelyne Dress, née en 1947 à Lyon est une artiste qui a plusieurs cordes à son arc : actrice, réalisatrice et productrice française, elle est également devenue auteure. Elle s’adonne aussi à une autre grande passion, la peinture.



Parmi ses œuvres :



1993 : « Pas d’amour sans amour », aux Editions PLON et Pocket,

2001 : « Les Tournesols de Jérusalem », aux Editions PLON et Pocket,

2003 : « Fort comme l’amour », aux Editions Pocket,

2009 : « Le rendez-vous de Rangoon », aux Editions Alphée,

2016 : « Les chemins de Garwolin », aux Editions Glyphe (Prix du roman au salon du livre d’Aumale en 2016),

2016 : « Les Tournesols de Jérusalem », aux Editions Glyphe,

2017 : « La maison de Petichet », aux Editions Glyphe,

2018 : « Pas d’amour sans amour », aux Editions Glyphe,

2021 : « Mes chats » , aux Editions Glyphe,

2021 : « Pour l’amour du Dauphiné », aux Editions Magellan & Cie.



Eva a tout pour être heureuse et pourtant… c’est loin d’être le cas. Sur la pente descendante de la vie – elle a environ 70 ans – elle nous confie ne pas se sentir « vieille » et a encore besoin et envie de découverte et de passion.



Déçue par la réaction de sa progéniture qui ne viendra même pas passer les fêtes de fin d’année avec elle, elle décidera, sur un coup de tête, de passer quelques jours à Biarritz dans un hôtel de luxe. Coup de tête de folie puisqu’elle n’a pas vraiment les moyens mais après tout, on ne vit qu’une fois !



Cette décision « rebelle » lui apportera bien des surprises. Parce que notre héroïne, malgré son âge, a encore soif de plaire et de séduire. Après tout c’est une belle femme et les hommes ne semblent pas indifférents alors pourquoi ne pas tenter à nouveau sa chance ? Pourquoi la vie d’une femme serait-elle terminée passé un certain âge ? L’auteure nous explique que les préjugés sur le sujet sont absolument ridicules. L’amour n’a pas d’âge, du moins c’est mon avis personnel.



Eva a t-elle raison de se lancer dans cette folle aventure ? Restera t-elle à Biarritz ou se retrouvera t-elle seule chez elle à Noël ? Comment ses enfants vont-ils prendre la réaction de rébellion de leur mère ?



Quoi qu’il en soit, Eva n’est pas encore au bout de sa vie et elle compte bien en profiter.



J’ai beaucoup aimé ce roman rempli de positivité, de beauté de l’amour, de bonne humeur et de fraîcheur, avec une petite touche humoristique.



L’auteure nous met à l’aise (nous les femmes d’un certain âge) et balaie les préjugés d’un revers de main.



Elle aime plaire, elle aime séduire, elle aime les hommes avec de la conversation, alors pourquoi l’âge viendrait-il tout gâcher ? D’autant plus que lors de son voyage elle fera une très belle rencontre. Mais de qui s’agit-il ?



« 5 JOURS DE LA VIE D’UNE FEMME » est une jolie histoire fraîche et douce comme la rosée du matin. Le livre est facile et agréable à lire. J’ai découvert cette auteure au salon du livre de Saint-Louis en 2022 et avec ce livre et en suis totalement ravie, d’autant plus que cette femme respire la joie de vivre.



Ce livre, ainsi que certains autres, osent la question sur le judaïsme, un questionnement sur les origines de l’auteure qui ne laisse pas indifférent, et qui montre bien qu’elle a besoin de s’exprimer à travers ses écrits.



Un grand merci à Evelyne dresse et aux Editions Glyphe pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          00
Je veux peindre et aimer

Après avoir perdu son fiancé dans la guerre des tranchées, Rebecca trouve dans la peinture une raison d'exister. Animée d'une soif inextinguible d'aimer, elle habille cet appétit de rencontres et de voyages, sources d'inconfort, et de frénétique inspiration. Chemin faisant, de la France à la Turquie, en passant par New York, pourra-t-elle réunir la somme de ses contradictions ?



Avec Rebecca, on fait un voyage dans le temps foisonnant, et nous sommes les témoins d'une époque qui s'échelonne de 1914 à 1927. Le tourbillon est envoûtant, nous sommes transportés comme dans une galerie d'Art par la découverte.



L'écriture est fluide, passionnée, et tous les élans du cœur sont à notre portée. Rebecca nous émeut avec ses fragilités, ses exigences. On suit ses aventures sentimentales et artistiques avec un ravissement exquis.



Il y a une évolution dans sa psyché et sa création. On vibre au rythme de ses obsessions. Amour et passion se confondent tandis que la peinture révèle ses désirs profonds, son authenticité. Voluptueux, sensuel, infiniment féminin, ce roman explore de multiples facettes, jusqu'à délivrer son essentielle vérité.



Femme, artiste, Rebecca se nourrit de ses expériences, entre fièvre, attachement, et indépendance fière et composée.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Je veux peindre et aimer

C’est toujours un plaisir de découvrir un nouveau roman de Evelyne Dress, actrice , auteure et peintre . Lire un de ses romans est l’assurance de passer un très bon moment de lecture plein de sensibilité, d’amour , de poésie et oserais-je dire « et de tendresse bord.. ». Nous allons suivre une femme qui trace sa vie avec les pinceaux de ses peintures, Rebecca. Elle va connaître l’amour avec Georges qui part faire la guerre et y trouvera la mort le 24 septembre 1917. Elle perd l‘amour de sa vie et peu de temps après ses parents dont elle hérite de la maison familiale à Nîmes . Le seul cadeau qu’ils lui feront, eux qui « grâce » à leur détachement à son égard sont à l’origine de sa passion pour la peinture . Elle y puise la force de vivre , d’aimer , d’avancer dans la vie tout simplement . Grâce à Viviane une ancienne amie d’enfance elle va retrouver l’amour avec Maxime . Ils tombent éperdument amoureux mais du jour au lendemain il la laisse pour partir aux États Unis , lui qui rêve de faire du cinéma . Pour Rebecca c’est encore un triste destin qui semble s’acharner sur elle . Elle trouvera la force de se relever une nouvelle fois grâce à la peinture qu’elle enseigne dans un lycée de jeunes filles et ses toiles qu’elle peint chez elle . Jean galeriste remarque son œuvre et lui propose de l’exposer à New-York. Nous allons donc suivre Rebecca dans sa quête d’elle-même , de bonheur de Nîmes , en Provence , à New-York jusqu’en Turquie . Son exposition sera un succès et lui fera de nouveau croiser la route de Maxime. À New-York elle fera de magnifiques rencontres comme Pierre matisse fils du peintre , Khalil Gibran. Rebecca est une jeune femme de l’entre-deux guerres qui vit par et pour sa peinture . Elle met dans ses toiles ses ressentis , ses sentiments . Elle existe par ses toiles . Pour elle peindre et aimer sont ses 2 raisons de vivre. Mais une femme peut-elle créer , aimer et rester libre? Rebecca est une jeune femme pleine de résilience , sensible . Un magnifique roman historique , initiatique sur l’amour dans lequel la femme a une place importante comme dans tous les romans de cette auteure . Si vous ne connaissez pas encore cette plume si délicate , maîtrisée , pleine de tendresse et de poésie offrez-vous et offrez ce magnifique roman .
Lien : https://m.facebook.com/story..
Commenter  J’apprécie          50
Je veux peindre et aimer

Je veux peindre et aimer Évelyne Dress











Que diriez vous d'un roman qui vous tient en haleine et lorsque le mot fin se dessine, vous en voudriez encore ?



Une petite saga me plairait bien. Rebecca pourrait avoir un fils ou une fille qui reviendrait en France !



J'ai beaucoup aimé ce roman et l’écriture de la romancière m'a emportée dès les premières pages. Une belle pause après la lecture des Prix. Évelyne Dress sait capter mon attention, sans doute, suis-je sensible à ses portraits féminins.



Rebecca dès ses onze ans s'infiltre en douce dans les ateliers de dessin de la maison carrée de Nîmes, elle s'installera ensuite à Paris dans une cité d'artistes.







Georges, l'homme de sa vie est enfin libéré en avril 1914, ils vont pouvoir se marier, c’est sans compter sur la mobilisation générale du l2 août 1914 ? Rebecca va vivre au rythme de trois ans de correspondances épistolaires pendant lesquels elle va se chercher en peinture, gouaches, pastels, sanguines, fusain. Hélas comme pour beaucoup, L'amour fantasmé s'interrompt par la mort de Georges tué glorieusement fin septembre 2017.



Profondément touchée, Rebecca n'a plus que la peinture, l'artiste peintre dont le père Gustave Meyssonier est notaire ne peut reprendre l'office puisque il est réservé aux hommes. Ses parents décèdent, elle hérite de la maison où elle a vécu une adolescence solitaire, elle va s'installer avec ses émotions et ses pinceaux dans le grenier de cette maison.







Elle perçoit une petite lumière pour s'en sortir en obtenant un travail de professeur et l'aide de ses amies.



Quelques années plus tard, comme devant un miroir aux alouettes, elle se brûlera les ailes au contact de l'élégant Maxime.



On traverse les périodes d'après-guerre où on fait tourner les guéridons pour essayer de discuter avec l'âme des précieux disparus.







Il fut un temps où les hommes, ces héros partaient vivre d'incroyables aventures avant de rentrer auprès de l'épouse ou la fiancée restée sagement à la maison.



Rebecca ne correspond pas aux critères, elle veut aimer et surtout peindre.



Repérée par le galeriste Jean Debourg, elle voyage en paquebot, un palace flottant avec maître d’hôtel 6150 kms et neuf jours de transatlantique m'ont fait rêver. Les riches, les pauvres et Charles son petit protégé premier modèle.



Le rêve américain n'est pas si aisé, New York change de Nîmes.







Quel beau saut dans le passé.







Je ne peux en spoiler plus, je vous souhaite un beau voyage dans une époque où tout paraît encore possible à condition d'avoir l'envie chevillée au corps et Rebecca comme Évelyne Dress la possède.



Rebecca est comme la romancière hors du commun et pourtant si sensible.



La peinture, la vie, l'amour au bout des doigts et après les États-Unis où Rebecca fait des découvertes surprenantes, (j'ai retrouvé le poète Kahlil Gibran que je prenais pour un esthète sage après la lecture du Prophète) vous vous envolerez vers d'autres cieux plus apaisés comme la Turquie.







Belle lecture. retrouvez mes chroniques sur les amisdelabibliothequeannonayoverblog et mon site https//annemariequintard.fr
Lien : https://annemariequintard.fr
Commenter  J’apprécie          10
Je veux peindre et aimer

Je découvre Evelyne Dress dans ce roman d'amour et de passions. J'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire de Rebecca mais lorsque cette dernière prend un nouveau tournant dans sa vie et quitte la France pour la New York à bord du paquebot France c'est une nouvelle Rebecca que je découvre. L'écriture est belle, les descriptions sont une balade dans les rues de New York. L'Autrice a une jolie plume et elle peint à l'aide de mots, à travers les pages de ce roman, la nouvelle vie de Rebecca. Entre amour perdu, déçu, incompris, et des rencontres inattendues Evelyne nous emmène avec douceur et tendresse, dans un tourbillon de sentiments. L'art et l'amour sont au cœur même de ce livre. Le clin d'œil magnifique à cette sublime couverture m'a emporté. J'aurais aimé au fil des pages découvrir quelques visuels des peintures de Rebecca mais ce n'est pas un roman graphique donc mon imagination s'en est chargée.
Commenter  J’apprécie          20
Je veux peindre et aimer

Je remercie l'auteure Evelyne Dresse et les Editions Glyphe de m'avoir envoyé ce Sp dédicacé. C'est le troisième livre d'Evelyne Dresse que je lis, et c'est pour l'instant mon préféré. Le style est toujours aussi agréable et fluide. Les descriptions travaillées, on sent encore plus dans ce livre ci la touche artistique.

Evelyne Dress est peintre avant d'être auteure, et j'ai été heureuse de retrouver la nature même de l'artiste dans les mots et les sensations.

L'histoire nous emmène à la découverte d'une toute jeune femme, originaire de Nîmes entre 1914 et 1927. Mais le voyage ne va pas se limiter à Nîmes, il y aura Paris, les Etats Unis et la Turquie au programme. Au travers de tous ces voyages la femme et l'artiste peintre va grandis, murir, souffrir, découvrir le vrai sens du mot Amour, le vrai sens de sa peinture.

Rebecca, l'héroïne va d'abord être attirée par l'amour et le mariage tel un papillon par la lumière y voyant la liberté au bout du tunnel, elle sera profondément atteinte par la mort de son fiancé lors de la première guerre.

Le second mirage amoureux, sera de confondre passion et amour, et de ne pas comprendre la réelle vision du partenaire, profondément égoïste et narcissique. Au fil de l'histoire elle va peindre, et sa passion pour la peinture va se nourrir de ses peines, et prendre la première place, devenir elle même la vraie passion. De simple exutoire elle va devenir nourriture de l'âme.

En laissant enfin s'exprimer sa peinture, elle va aller à la recherche d'elle même, et de sa maturité. Elle va surtout comprendre que l'amour est une communion de deux êtres, qui parlent le même langage, comme le peintre et sa toile. Confiance, communication, maturité, amour et peinture sont les grands thèmes de ce livre que j'ai beaucoup aimé. Un livre dépaysant, inspirant et de belles rencontres pour l'héroïne comme Pierre Matisse, Gershwin et Khalil Gibran qui lui livrera la clé par cette phrase " c'est en soi que l'on porte ses propres enfermements".

Commenter  J’apprécie          120
5 jours de la vie d'une femme

Eva est tiraillée entre ce qu’on attend d’elle et l’étincelle de fantaisie qui pourrait pimenter sa vie. Elle se rend compte que c’est en cassant les codes, en dépassant sa peur de l’inconnu et en étant déraisonnable qu’elle va véritablement aller à la rencontre d’elle-même. À 70 ans, la plupart des femmes ont derrière elles une vie bien remplie : un mariage raté, des enfants décevants, une ménopause qui a tout chamboulé, un miroir qui leur rappelle que le temps a passé. Il serait temps de se réveiller et d’en profiter, ici et maintenant ! Il n’est plus l’heure de se poser des questions sur ce qui est bien ou sur ce qui sera mal jugé par les autres. Il faut foncer !
Commenter  J’apprécie          00
Pas d'amour sans amour

Je remercie les Éditions Glyphe de m'avoir permis de lire ce livre.

C'est le second Evelyne Dress que je lis, mais celui-ci a été publié bien avant.

L'action se situe dans les années 90, une femme libérée, Eva, belle, dynamique, peine à trouver un homme qui ne la déçoit pas, elle n'a plus fait l'amour depuis trois ans.

Sous l'apparence d'une comédie de mœurs parsemée d'humour, se cache la quête du bonheur, de l'amour.

Eva est entourée par une famille, en apparence soudée. Les couples qui l'entourent semblent tous heureux, mais derrière le vernis, les mensonges, les infidélités, les rapports dominé dominant apparaissent. Comment réussir à se construire sur des bases aussi faussées?

Comment comprendre la différence entre besoin et envie, entre rêve d'une vie à deux et désir physique ?

Le bonheur, parfois, se cache où on ne l'attend pas.
Commenter  J’apprécie          50
5 jours de la vie d'une femme

À mes yeux, un petit chef-d’œuvre que l’on peut lire de bien des façons, méritant d’être salué pour le courage d’une plume indépendante, libre de cœur et d’esprit. Un texte qui semble si facile à lire pourtant, croyez-moi, il est loin d’être aussi innocent que nous pourrions le croire.Une femme, mais pas seulement. Une rencontre en forme d’amitié offrant un bout de chemin vers la destination que je me refuse à vous dévoiler ici.

Mère sublime par ses aveux allant jusqu’à l’intime, gardant en permanence des propos élégants sans jamais censurer les ressacs de ses désirs, si bien que me vient la tentation de vous confier que je garde de ma lecture une imperceptible impression qu’un écrivain nous livre ici, entre les lignes, quelques aveux de sa propre perception de vie.

Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Evelyne Dress (104)Voir plus

Quiz Voir plus

L'aiguille creuse,après le mystère,les questions !

Qui est l'enquêteur principal de cette mission ?

Nestor Beautrelet
Nestor Baudrelait
Isidor Beautrelet
Castor Beaureflet

5 questions
165 lecteurs ont répondu
Thème : L'Aiguille creuse de Maurice LeblancCréer un quiz sur cet auteur

{* *}