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Citations de Fannie Flagg (367)


Une fois, elle a lu dans un article d’un de ces magazines de beauté que la colère et la haine provoquaient des rides. Après ça, quand elle menaçait Idgie de l’étrangler de ses propres mains, elle le faisait avec un sourire figé sur son visage.
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Quand on pense que ces crétins sont terrifiés à l’idée de manger à côté d’un Noir et qu’ils gobent des œufs crus sortis tout droit du cul d’une poule !
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(…), la ville assista bientôt à la construction d'un château d'eau aux dimensions imposantes, paré, en grandes lettres noires, de l'inscription ELMWOOD SPRINGS, MISSOURI. On le repérait à des kilomètres à la ronde. On n'aurait su vous dire pourquoi, mais tout le monde se sentait plus important rien qu'en le regardant.
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-Moi, des regrets ? Oh, mon père était alcoolique, ma mère folle à lier, j'ai épousé le plus grand crétin de la terre en la personne de James Whooten, j'ai donné le jour à deux espèces de mutants, puis j'ai épousé un autre homme qui est mort subitement pendant notre lune de miel. A part ça, je n'ai pas de regrets, pourquoi en aurais-je?
Elner se mit à rire.
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Dernièrement, elle avait vécu une succession de nuits noires et de matins gris, et éprouvé un sentiment d'échec tel qu'elle en avait pris peur. Pourtant la mort ne l'effrayait plus. Elle avait plongé son regard dans les ténèbres et elle avait eu envie d'y disparaître.
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Il ne lui restait que les souvenirs et par les nuits solitaires, il sautait dans l'un d'eux, comme il avait autrefois sauté dans les trains, et se laissait emporter par la magie de la mémoire.
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Quand il était petit et qu'un étranger arrivait au café, Idgie lui faisait raconter cette histoire de pêche au poisson-chat. "Stump, il était gros comment ce poisson-chat?" demandait Idgie.
Et Buddy Jr. répondait en écartant son bras valide : "Oh comme ça!" Et il éclatait de rire avec Idgie en voyant la tête que faisait l'étranger qui s'efforçait désespérément de s'imaginer la longueur de la prise.
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La vie n’est pas toujours drôle, et j’ai tendance à penser que les animaux sont un cadeau que nous fait le bon Dieu pour nous aider à traverser les épreuves.
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Sois tendre avec l'enfant qui vit toujours en toi. Rappelle-toi qu'il a besoin d'être rassuré par l'adulte que tu es devenue.
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- Vraiment ? Vous trouvez ça normal d'avoir envie d'étrangler sa mère ?
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Presque tous les gamins de la ville avaient reçu un pistolet à armorces pour Noël, et ils étaient plusieurs à s'être retrouvés dans le jardin du Dr Hadley pour une bagarre dans les règles. L'air était imprégné de l'odeur du souffre des capsules qui avaient claqué tout l'après-midi, et il n'y avait pas un seul gunfighters qui soit déjà mort au moins cent fois ! Pan! Pan! Pan! T'es mort! Pan! Pan!
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Curieux comme un seul évènement est susceptible de changer le cours d'une vie.
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-Dit-moi , quand tu parleras à Cecil , tu peux lui demander de nous réserver des places vers le milieu , pas trop loin de la scène , si possible ? Qu'on puisse bien regarder leurs costumes .Ne t'inquiète pas , répondit Brenda .Si elle sait que tu viens , elle se mettra en quatre et fera de son mieux .
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Oui, elle avait adoré habiter dans un cinéma, mais elle se posait aujourd'hui des questions. Et si c'était à cause d'une telle éducation qu'elle avait tant de mal à affronter la réalité ? Elle avait lu quelque part que les quatre premières années de l'enfance étaient déterminantes, et donc elle avait dû en être affectée.
Maggie avait grandi à la glorieuse époque du Technicolor, avec ses belles comédies musicales, leurs chansons entraînantes et leurs foules ravissantes ; des films dans lesquels, à la fin, le garçon embrassait toujours la fille. Bien qu'elle fût une enfant unique, née de parents âgés, Maggie n'avait jamais été seule. Elle avait eu pour amis et camarades de jeu les stars de Hollywood, qui l'avaient comblée de bonheur. Puis, un jour, la télévision était arrivée et, comme tant d'autres petits cinémas de quartier, le Dreamland avait définitivement fermé ses portes. La famille s'était installée dans un appartement ordinaire, ce que Maggie avait mal vécu.
Dans le monde réel, il n'y avait ni bande sonore ni popcorn, ni confiseries ni lumière rose la nuit, et le scénario était plus difficile à suivre. Le nouvel emploi de son père, dans un magasin de chaussures, n'était pas très bien payé, et ils avaient été obligés d'emménager dans un triste appartement, plus confiné que le précédent. Maggie s'était sentie perdue et angoissée, dans ce monde étrange, encore inconnu. Elle n'en avait rien dit à ses parents, mais elle avait la désagréable impression qu'une erreur avait été commise, qu'elle n'était pas là où il fallait. Sa place, elle devait la trouver par un après-midi chaud et lourd du mois d'août, alors qu'elle avait dix ans. Pour arrondir les fins de mois, sa mère travaillait comme aide-couturière, et elle l'avait emmenée à un essayage chez une dame de Mountain Brook. Maggie n'était encore jamais allée dans cette partie de la ville et, lorsqu'en haut de Red Mountain elle avait aperçu Crestview, le majestueux manoir Tudor perché au sommet, elle en avait eu le souffle coupé. C'était comme un château dans le ciel, tout droit sorti d'un film merveilleux. Puis, quand elles étaient descendues de l'autre côté de la colline, qu'elle avait découvert Mountain Brook, avec ses rues arborées, ses façades couvertes de lierre et ses longues pelouses ondoyantes, elle avait eu la sensation d'être une enfant kidnappée qu'on ramenait chez elle. Elle avait découvert l'environnement qui lui convenait, et ses angoisses se dissipèrent.
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Ceux qui souffrent le plus en disent toujours le moins.
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Elle se souvenait aussi de ce qu'il avait dit de cette femme qui avait osé affronter le patron, et le plus bel éloge qu'il put faire d'elle fut de dire que"cette femme en avait, et bien accrochées !"...
Et par quel miracle cette femme avait-elle franchi la frontière testiculaire la séparant des hommes ? Mais quel destin funeste aussi pour elle que de toujours devoir prouver qu'elle en avait !....
En tout cas seul comptait le fait d'avoir des testicules, qu'ils soient petits comme des cacahuètes ou gros comme des pastèque.En avoir ou pas, telle était la question.
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- Vous avez l'air de vous être bien amusées quand même

- Oh oui, je ne m'en suis rendue compte qu'à la fin. Mais la vie continue tu sais. Ensuite les hommes sont revenus, et l'existence a pris un tour très différent.
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Je crois que toutes ces atrocités qu'on voit à l'écran, ça ne fait que rendre les gens plus mauvais qu'ils ne sont déjà. Moi, quand je vois ça, j'éteins le poste.
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Il attendait avec impatience de refaire ce court voyage. Lorsqu’il était enfant, sa tante Idgie était l’amie de tous les cheminots de Whistle Stop et, sachant à quel point il aimait les trains, les mécanos l’emmenaient parfois à Atlanta et rentraient avec lui le même jour. Sa mère voyait cela d’un mauvais œil, mais tant qu’il était là à la tombée de la nuit, elle ne disait rien. Et que c’était chouette ! Les machinistes le laissaient actionner le sifflet à vapeur avant chaque passage à niveau. Et sur le chemin du retour, le portier Pullman du Croissant d’Argent lui offrait toujours un sandwich jambon-fromage, ainsi qu’une grande glace à la vanille, fournis par le wagon-restaurant. Un veinard, ce Bud !
Il voulait absolument revenir à Whistle Stop avant que tout soit définitivement fermé. À ce qu’il paraissait, il n’en restait vraiment plus grand-chose. Il s’en assurerait.
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Quand on pense que ces crétins sont terrifiés à l'idée de manger à côté d'un Noir et qu'ils gobent des oeufs crus sortis tout droit du cul d'une poule !
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