Une vraie belle surprise. Je ne connaissais pas du tout la littérature espagnole mais ce livre me donne vraiment envie d’en découvrir plus. Toni est tour à tour drôle, touchant, agaçant et au final très humain. On découvre aussi l’histoire moderne de l’histoire, la cicatrice profonde laissée par le francisme ou encore l’impact des événements recents en Catalogne.
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Enfin terminé après 617 longues pages ! Je suis passée complètement à côté de ce roman et Toni, qui peut être parfois touchant, m’a dans l’ensemble beaucoup agacée avec son cynisme auquel personne n’échappe. À plusieurs reprises, je me suis dit que j’aurais bien aimé que l’histoire soit aussi racontée par d’autres membres de son entourage, notamment Amalia ou Agueda. Les pauvres, elles ne sont pas épargnées ! Finalement, c’est Tina, sa poupée en latex, qui se voit la plus protégée : ce personnage donne par ailleurs lieu à une scène comique mémorable.
Quant à la fin où dominent enfin les grands et beaux sentiments, je la trouve un peu facile.
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Le style d’écriture est pesant et angoissant comme l’était l’atmosphère à cette triste époque de l’Espagne. Étant moi-même espagnol d’origine, je me suis plongé dans ce pavé que j’ai lu d’un très rapidement, absorbé. Les personnages sont profonds, l’intringue malheureusement connue ne fait office que de second plan finalement.
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Deux familles amies divisées par la lutte armée de l'ETA.
Le père de la première assassiné dans un attentat auquel à participer le fils ainé de la seconde.
Alors que l'organisation vient de déposer les armes, la veuve veut des réponses : comment et pourquoi ?
Récit au niveau des hommes, pas de manichéisme ici. Un récit déroutant mais pas de bien ou de mal.
Deux familles brisées, chacun à la parole essayant de se reconstruire avec les défauts et qualités, les joies et souffrances.
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Vraiment séduit par ce livre, tant sur le fond que sur la forme. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur effectue successivement des zooms sur chacun des personnages, et l'entrelacement des séquences sans respect d'une chronologie stricte. Petit à petit, comme dans une mise au point d'appareil photo, l'image se forme et l'histoire prend de la consistance. Le point de vue des pour et contre ETA est abordé avec beaucoup de finesse et de sensibilité.
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Pour moi ces photographies représentent davantage que des souvenirs de famille. Elle me rappellent que le papier finit toujours par vaincre la dictature, et qu'il est un pilier essentiel de la démocratie : aucun système totalitaire ne peut façonner le passé à sa guise dès lors que des contemporains ont enregistré les évènements tels qu'ils se sont déroulés. Les papiers et les photos dissimulés dans nos familles ont mieux résisté à l'épreuve du temps que le "tout-puissant" empire soviétique
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C'est peu dire que ce roman m'a scotchée.
L'histoire racontée, est poignante. On parle d'un groupe terroriste, de victimes. Mais l'écriture, l'organisation interne, l'alternance des points de vue, les allers et retours contribuent à nous tenir en haleine.
On comprend très vite ce qui va arriver au Txato, mais on veut savoir comment vont s'enchaîner les faits, quel va être le parcours du terroriste, comment il va aller des idées nationalistes au passage à l'acte.
Le roman s'articule autour de plusieurs perspectives: le temps des événements, "à chaud", le temps de la mémoire, du souvenir, de la douleur. Mais ce qui m'a plu c'est de donner une voix à tous, victimes, complices, coupables.
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Ce livre analyse la question de l'indépendance basque à travers le portrait de deux familles qui s'aiment et se déchirent dans un petit village des hauteurs de San Sebastian. L'occasion de rencontrer Miren et Bittori, deux vieilles amies, deux vieilles femmes au foyer au fort caractère. La montée en force de l'ETA va mettre sens dessus dessous la paix de leurs ménages : le fils de l'une devient terroriste, l'époux de la seconde, refusant de s'acquitter de 1'« impôt révolutionnaire », est harcelé puis abattu en pleine rue. Avec un sens aigu du réalisme et du romanesque, Fernando Aramburu raconte l'escalade de la violence en même temps que le lent processus de guérison des traumatismes par le compromis et la réconciliation nationale.
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Fernando Aramburu à réalisé un travail d'investigation très minutieux pour l'écriture de ce livre. Je l'ai lu en version originale (espagnole) et la langue et l'écriture sont incroyables. L'auteur nous fait vivre presque en temps réel la vie de deux familles qui vivent de manière très différente le conflit armé. Anciennement amies, ces deux familles se retrouvent totalement opposé quand El Txato est tué par l'organisation terroriste ETA et que Joxe Mari prend part au conflit du côté de l'organisation terroriste.
Jusqu'où le pardon peut-il aller ? Que peut-on faire pour la paix ? Fernando Aramburu répond parfaitement à ces questions dans son roman.
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A lire pour mieux comprendre les basques ! Très intéressant
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