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Citations de Fleur Hana (359)


Pourquoi j'ai dit ça ? Il repart dans un fou rire incontrôlable, et il m'est impossible de résister. J'en ai mal au ventre tellement je ris. Je finis par sortir mon livre de mon sac, je suis toujours dans Algernon. Je l'ouvre là où j'ai corné la page. Oui, je corne les pages de mes livres. J'ai besoin que mes romans vivent. Qu'ils gardent les marques de notre relation. Ces heures que nous passons ensemble laissent toujours des traces dans mon esprit, c'est ma façon de m'approprier l'objet.
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Vous avez été assez stupide pour récolter une balise GPS sur l'épave qui vous sert de voiture.
Vous vous entendez? Qui se méfie de ça? Chez les gens normaux, je veux dire. Parce que j"imagine que vous, vu que vous faites une prise ninja à une femme qui entre dans votre chambre la nuit, vous devez vérifier tous les matins que vous n'en avez pas une dans le cul, de balise GPS!
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Si faire fuir les gens était un super pouvoir, tu serais un personnage Marvel.
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Nous ne devons pas précipiter les choses, après on regrette de ne pas avoir pris le temps. Déguster chaque regard est aussi important que découvrir les petites manies de l'autre.
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– Je sais, je réplique à leur stupéfacton muette, ce type est dangereux, je vous le dis.
– Oui, tu es en grand danger, ma chérie. Il risque de te faire prendre ton pied quotidiennement, tu n’y survivras pas.
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On patauge dans un scénario ubuesque même pas drôle ou la cocaïne devient de la farine périmée et les mafieux russes des vendeurs de faux sacs de luxe. Mais sinon tous va bien.
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Il est évident que suivre un mafieux dans une cave est une très mauvaise idée, même mon piètre instinct de survie s'en rend compte et m'incite à partir en courant.
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J'essayais de me trouver une excuse mais rien ne venait. Je ne tournais pas rond. J'étais bourrée, j'avais la cheville en vrac, je voulais rentrer chez moi et j'étais sur le point de pleurer. Et quand je me mettais à pleurer, ce n'était pas de façon élégante comme une actrice de cinéma. Non, c'était plutôt son et lumière avec la morve, les gros sanglots et reniflements distingués.
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- Je propose donc qu'elle nous démontre la première partie de la théorie. A savoir : est-elle capable de draguer ?
- Hey ! Bien sûr que je sais draguer, tu me prends pour qui ?
- Attends un peu ma cocotte (c'est moi la cocotte?), je parle de vraiment draguer. Aller voir un type qui te plaît mais qui ne manifeste aucun intérêt pour toi. Ça, c'est du challenge.
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Un chat ne retombe pas toujours sur ses pattes. Celui ci a fait une sorte de roulade latérale avant de s'éloigner de moi, l'air vexé. Bien qu'un chat ne puisse pas vraiment être vexé, hein, c'est juste une bestiole puante qui n'hésite pas à lécher le visage des gens après s'être lavé le derrière avec la même langue.
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- Attention, ça pourrait augmenter votre espérance de vie.
- Quoi donc ?
- D’être aimable.
- L’amabilité n’a aucun impact sur l’espérance de vie.
- Quand vous poussez les gens à bout, lieutenant, vous leur donnez mille raisons d’imaginer la façon dont ils pourraient vous éliminer.
- Vous savez que vous parlez d’un potentiel meurtre avec préméditation à flic ?
- Vous êtes aux stups, aucun rapport.
- Et vous me tueriez comment ?
- J’opterai pour la lapidation à coup de marshmallows.
- Vous avez conscience de l’improbabilité de me tuer avec de la guimauve ?
- Oh, ce sera long, très long, et très douloureux aussi.
- Vous ne seriez jamais aussi patiente.
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— Bon, on fait quoi pour les séparer ? Moi j’y vais pas, je tiens à la vie… fait remarquer Sarah.
Lola regarde autour d’elle pour trouver une arme, quelque chose qui pourrait lui être utile. Et elle aperçoit ce qui va les aider. Elle déroule le tuyau d’arrosage et y fixe l’embout pistolet qui traînait par terre. Elle ouvre le robinet à fond et sent la pression s’accumuler à l’extrémité. Elle vise les frères qui ne forment plus qu’une masse et appuie à fond.
Ils hurlent. On est en novembre, l’eau est glacée : mission accomplie.
Sarah s’approche de Lola.
— Est-ce que tu pourrais viser les t-shirts ? Parce que j’ai bien envie de mater ces mâles en t-shirts mouillés…
— Pas bête ça !
Lola apprécie de plus en plus cette Sarah… Elle exécute donc le plan « à nous les beaux gosses » et ils s’éloignent l’un de l’autre. Le spectacle ne la laisse pas indifférente. Mais elle se souvient de la raison pour laquelle elle est là. Sarah par contre bave littéralement devant son mec. Plus personne ne parle. Comme c’est elle qui les tient en respect avec l’arme, elle décide de prendre la parole.
— Est-ce que vous vous sentez mieux, messieurs ?

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— Techniquement, c’est pas une partouze ! C’est juste un plan à trois ! m’offusquai-je.
— Ouais, ben, pour moi, si vous êtes plus de deux, c’est une partouze.
— Je suis du côté de Sarah pour le coup… me soutint Mélo.
— Ah, tu vois. C’est toi qui as l’esprit mal tourné ! triomphai-je.
— Mais bien sûr ! C’est moi qui débride ma sexualité avec mon assistant depuis plusieurs semaines, peut-être ? C’est moi qui pervertis mes copines avec des œufs télécommandés ?
— Oh ça va, hein, amène-moi au bûcher qu’on en finisse ! Comme si tu l’aimais pas ton p’tit œuf !
— Moi, j’aime le mien… glissa Mélodie, toujours aussi discrète.
— Ok, j’avoue, il est bien, cet œuf, capitula Isabelle. Mais ça va loin ton histoire de plan à trois… Tu changes de cour de récré, là…
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— Ben… Tu as changé d’avis ? On arrête tout, hein, si t’es pas sûr !
— On dirait que c’est toi qui flippes, Sarah…
— Moi ? Mais non ! répondis-je un peu trop haut dans les aigus. Bon, j’arrive, fais-moi couler un bain, esclave.

***

En arrivant, je le trouvai dans mon bain !
— J’avais dis « fais-moi » couler un bain, pas « fais-toi » couler un bain !
— T’as aussi ajouté « esclave ». Tu m’aurais dit « s’il te plaît » t’aurais eu ton bain.
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On ne se rend compte de sa liberté que lorsqu’on la perd, c’est évident.
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J'embrasse ses larmes quand elle pleure, elle me sourit quand j'ai peur.
Il est là notre équilibre.
Elle est mon équilibre.
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- Je ne chante pas faux, finit-elle par me répondre. C'est juste qu'avec les écouteurs je ne m'entends pas, alors forcément, ce n'est pas très juste.
- C'est complètement faux.
- Personne ne s'est jamais plaint.
- Parce que tu as achevé tous ceux qui t'ont déjà entendue chanter. Hémorragie cérébrale.
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— Wake up !

Rosaline sentit qu’on la poussait et ouvrit péniblement les yeux. Des muscles de son corps dont elle ne soupçonnait pas l’existence la lancèrent. Parbleu ! Combien de temps avait-elle dormi ? Il faisait presque jour à présent ! Son premier réflexe fut de tâtonner sur le sol pour retrouver la cigarette qu’elle avait éteinte cette nuit, afin de démarrer la journée selon son rituel. Sa main ne rencontra que le vide.

— Je vous ai dit de vous lever !

Elle reconnut à regret la voix désagréable qui s’adressait à elle, et ne put retenir un juron auquel un hoquet de stupeur so british fit écho.

— Vous ! Encore ! pesta-t-elle en ajustant ses jupes et lui lançant un regard haineux.

— And you, again ! Que faites-vous ici, Mademoiselle ? lui lança le lord, dont la peau avait pris une teinte rougeâtre due à la colère.

— Et pourquoi donc vous répondrais-je ? lui rétorqua Rose en avisant son bien qu’il tenait dans sa main. Avez-vous pour passe-temps de saccager les cigarettes d’autrui ? lui demanda-t-elle en s’emparant de son péché. Elle fouilla ses culottes et alluma enfin son Saint Graal en s’appuyant contre le mur.
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J’étais sortie acheter des oranges, j’avais eu une terrible envie de jus d’oranges fraîchement pressées. Il pleuvait à verse, et le trajet entre la voiture et la supérette avait suffi à me tremper : mes cheveux dégoulinaient dans mon dos et ma petite robe d’été collait aux courbes de mon corps. Mais je n’avais pas froid. Je me sentais bien. Une fois mon filet d’oranges choisi, je m’étais placée dans la file d’attente à la caisse. Quand mon tour était venu, j’avais réalisé avec embarras que j’avais laissé mon porte-monnaie dans ma petite Fiat 500. Il pleuvait de plus en plus fort et j’allais devoir refaire le trajet deux fois, pour assouvir mon caprice de cet après-midi de juin. C’est alors qu’il était intervenu, me sauvant des clients mécontents qui râlaient derrière moi.
— Je vais payer pour la demoiselle, avait-il dit en me lançant un clin d’œil.
J’avais essayé de protester, mais il avait pris sa décision et rien n’aurait pu l’en dissuader. Je ne parle pas de m’offrir les oranges, bien entendu. Je ne compris que plus tard l’impact de cet instant précis sur le reste de ma vie.
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La tentation était là, sous mes yeux! Et j'ai résisté! criai-je. Je suis la seule à avoir résisté à ces corps parfaits qui s'agitaient sous mon nez et me suppliaient de lécher centimètre carré par centimètre carré! Mais non! Et vous savez pourquoi, les filles? Vous savez pourquoi je suis le plus forte et qu'aucun de ces gigolos n'a pu m'approcher et faire céder le barrage de ma volonté? Parce que je suis bien baisé! Ouaip, mesdemoiselles et futures mesdames! Tout à fait! Je suis putain de bien baiser: matin, midi et soir! Je ne suis pas aveugle, je vois bien ces tablettes de chocolat qui ne demandent qu'à être croquées! Mais non! Parce que même si j'avoue avoir un peu humidifié ma culotte, je sais que quand Sandro rentrera ce soir il me baisera dans toutes les positions que je lui demanderai alors, non! Point de luxure ni de tromperie!
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