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Critiques de Florent Oiseau (308)
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Tout ce qui manque

Un livre que je me force à continuer parce qu'il m'a coûté 18 euros est un livre qui ne me plaît pas du tout ou dont je ne trouve pas l'intérêt. Celui-ci rentre dans la deuxième catégorie. J'ai découvert le style de l'auteur et c'est déjà bien mais ça s'arrête là. J'ai découvert avec surprise que l'auteur parlait d'une relation de quinze ans alors que j'avais l'impression que ça en faisait deux... Et puis le reste... Bref. Déception.
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Les Magnolias

Style déroutant, ironique, poétique et en même temps très cru, qui m’a complétement déroutée. Vers la moitié du roman j’ai bizarrement commencé à m’attacher aux personnages (une des plus belles collections de losers qu’il m’a été donné de croiser dans un seul livre) et à la mélancolie de l’ensemble, mais je dois avouer qu’il ne se passe pas grand-chose dans ce roman et que je m’y suis un peu ennuyée.
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Tout ce qui manque

Très belle écriture! J'ai été sensible à la qualité de l'expression, au choix des mots. L'auteur nous emporte dans un voyage initiatique, même si paradoxalement c'est une fin d'histoire. Poussé dans ses retranchements, cet homme parfois cynique, critique (au point de me faire rire parfois) va devoir enfin affronter ses sentiments pour reconquérir Anna qu'il sent s'éloigner...

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Tout ce qui manque

On me l’avait conseillé je l’ai donc lu. Mais je n’ai pas du tout été conquise par cette histoire.

J’en ressors avec un sentiment vraiment de superficialité, alors que j’aurais tant aimé ressentir de la profondeur dans ce roman.

Néanmoins je lirais sans apriori d’autres romans de l’auteur.
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Je vais m'y mettre

Voici une œuvre qui mélange savamment humour et mélancolie. En règle générale, je n’apprécie pas trop les mélanges de genres, mais ce premier roman d’un jeune auteur, paru en 2016, m’a emballé de bout en bout. Fred, le narrateur, est ce que l’on appelle communément un loser. A plus de 40 piges, il végète dans un meublé parisien vétuste, solitaire, au chômage et ne faisant aucun effort pour trouver un travail sérieux, passant sa vie à picoler tant chez lui que dans les bars où il a ses habitudes. Prenant vaguement conscience qu’il serait temps de remédier à cette vie de misère, il décide un jour de « s’y mettre ». Mais pour Fred, « s’y mettre » ne signifie pas retrousser les manches. Il trouvera une solution foireuse à sa décision de changer sa vie et cette décision finira par lui causer de sérieux ennuis.

Si l’histoire de Fred est plutôt triste, la plume légère et savoureuse de l’auteur nous sert, à travers les pensées et les actes de cet anti-héros des temps modernes, un livre à la fois aigre-doux et drôle, parvenant en partie à nous faire oublier la misère de Fred dont la naïveté a réussi à me toucher en tant que lecteur.

Le sujet de ce court roman n’est certes pas nouveau et m’a fait penser entre autres à des auteurs du XXe siècle comme Emmanuel Bove ou Francis Carco, pour ne citer qu’eux, mais Florent Oiseau, par son humour unique, réussit à renouveler le genre. Assurément un jeune auteur à découvrir. Pour ma part, j’ai déjà son second roman dans ma PAL, et j’espère qu’il sera de la même veine.
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Tout ce qui manque

Si je ne me suis pas précipitée sur ce livre à sa sortie, c’est en grande partie pour de mauvaises raisons. Je n’aimais ni le titre ni la couverture et je ne comprends toujours pas, après avoir refermé ce livre le pourquoi de ce titre et de cette couverture, bref. La perspective de lire un roman de la rupture amoureuse comme annoncé en quatrième de couverture, ne m’attirait pas non plus.



Mais la curiosité l’a finalement emportée et bien m’en a pris.

Dans un texte écrit à la première personne, Florent Oiseau raconte la rupture d’un écrivain d’avec Ana, son départ de Paris pour un village dans le Périgord et l’écriture d’un roman censé l’aider à la reconquérir.

Il alterne les bons mots, les sarcasmes, avec de jolis mots qui disent la solitude, la famille, l’amour avec énormément de tendresse. Certains passages m’ont fait exploser de rire (on n’est pas loin de Audiard parfois), d’autres m’ont émue plus que je ne l’aurais imaginé.

Tout le monde en prend pour son grade, y compris le narrateur lui même qui ne s’épargne pas mais ne se départit pas de la conviction qu’il tient en main après trois mois d’écriture, le texte qui lui rendra Ana.

Les personnages sont parfois à la limite de la caricature, mais n’est-ce pas l’apanage de la littérature que de pouvoir en faire un peu plus que dans la vraie vie ? N’est-ce pas ce qui les rend aussi drôles, et aussi touchants ?

Le plus drôle et le plus touchant d’entre tous étant sans doute un chien. Voilà voilà.

Sur ce, je ne peux que vous inviter à aller découvrir ce texte, ce bonbon très acidulé.

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Tout ce qui manque

Si on m’avait dit (en insistant un peu) que ce texte était aussi beau, sans nul doute je l’aurais lu avant.

Alors aujourd’hui ces quelques mots sont pour vous qui n’avez pas encore connu le bonheur de cette lecture.



Je n’avais jamais goûté auparavant aux mots de Florent Oiseau, d’aucuns disent qu’il faut lire Les magnolias. À partir d’aujourd’hui je les écouterai, parce que lorsque que des pages d’un texte jaillissent des émotions qui vous traversent, et parfois vous transpercent, forcément on a envie d’y retourner.



En fait je ne vais pas vous dire de quoi ça parle, je soupire même à l’idée de m’imposer de le faire; le mieux c’est d’en faire vous-même l’expérience, de vous laisser happer par cet incipit: un hall de gare, une solitude qui observe, et surtout déjà, une mélancolie et un humour irrésistibles.



Ana l’a quitté, alors il quitte le monde présent pour rejoindre celui du passé, loin de la beauté romantique de Paris et de son tumulte indifférent aux chagrins solitaires.

Poésie et dérision forment alors un fabuleux couple pour parler d’un amour après lequel on court.

Et si je ne vous parle pas davantage de l’action, c’est qu’elle n’est pas l’essentiel. C’est bien l’introspection et l’inspection des autres qui nourrissent cet écrivain qui se cherche après la rupture de sa vie…



En lisant je me demandais ce que ne savait pas écrire Florent Oiseau. Son sens de la formule vous pose là, ses mots justes pour dire l’amour, le chagrin, la violence (sans être violent), l’érotisme, le temps qu’il fait, les portraits, … tout est parfaitement dit, l’insertion poétique bien placée, le rire par surprise, la mélancolie qui occupe chacune des pages…

Il écrit une histoire d’amour sans grandiloquence ni tapage narratif. Il capture la fugacité des choses de la vie. Il sait dire tout ce qu’on ne parvient pas à dire, écrit tout ce qui compte. L’insignifiant se révèle essentiel, les anonymes conquièrent le relief qu’ils méritent, succulents de profondeur et d’authenticité.



Ce livre pourrait paraître ressembler à d’autres, et pourtant, il ne ressemble à aucun autre. Car la simplicité avec Florent Oiseau, c’est juste beau à en pleurer.
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Tout ce qui manque

Une mise en abyme comme style d’écriture, comme thème essentiel d’un livre, j’avais trouvé l’idée originale mais malheureusement celle-ci ne m’a pas conquise. Le narrateur décide en effet d’écrire un livre, un énième pour lui qui est écrivain et a acquis une certaine renommée. Celui-ci sera spécial car il entreprend cette démarche suite à sa rupture amoureuse avec Ana dans le but de la reconquérir, de lui dire tout ce qu’il ne lui a pas dit, tout ce qui a été tu. Pour ce faire, il se rend dans la demeure familiale où là aussi, l’absence se fait entendre puisque ses parents ne sont plus de ce monde. Sur sa route, il croise un chien abandonné qu’il va décider d’abriter chez lui. Deux âmes esseulées qui n’ont pas besoin de se parler pour se comprendre. Renouer avec son passé, faire le deuil de ses parents en décidant d’écrire dans cette maison éloignée de tout, dans un petit village tranquille loin de l’agitation parisienne avec pour seul but : écrire son amour pour celle qui fut sa compagne, sa meilleure amie, sa correctrice et celle qu’il n’a malheureusement pas su retenir. L’écriture est fluide et limpide donc le livre digne d’intérêt mais je n’ai pas su percevoir là où l’auteur voulait conduire son lecteur. Il manque quelque chose, justement ce qui a trop longtemps été tu, ces blancs entre les lignes et que je n’ai pas su percevoir et cela est bien dommage !
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Tout ce qui manque

C'est toujours un plaisir de retrouver un roman de Florent Oiseau.



C'est toujours rassurant de retrouver un roman de Florent Oiseau. Rassurant comme un roman de Modiano : on sait où on va. Ou...pas précisément. On n'erre pas dans un Paris des années 60 où le brouillard dissout la fiction dans la réalité. On erre dans les quartiers, entre les restaus juifs et les dealers de shit. On erre à bord d'un train Intercités ou d'une vieille Fuego ou d'une Festiva oubliée dans un garage.



Florent Oiseau, c'est la poésie de l'ordinaire. Désinvolte, il peut écrire des phrases à tomber tout en ne s'épargnant pas de poser, ici où là, une "bite de vélociraptor" ou autre jolie gravelure. Comme s'il s'excusait de sa poésie.

Quand je lis, une voix s'invite souvent dans ma tête. Là, c'est Fauve qui m'a raconté, parfois slamé le roman. C'est musical. C'est brut.



Mais de quoi parle Tout ce qui manque ? Cela reviendrait à devoir résumer un roman de Modiano. Il ne raconte rien. Il raconte tout.

La rupture amoureuse. Une bière dans un PMU. Un deuil. Un chien errant. Un cœur abîmé. Une assiette de mouloukhia. L'écriture. Du LSD liquide.

Je rebondis sur l'écriture : ses réflexions sont formidables. Quoi écrire ? Comment ?

Ses notes sur les salons littéraires sont tout simplement savoureuses !



Bref, j'ai adoré cette escapade entre Paris et la Dordogne dans la tête d'un écrivain prêt à écrire le roman de la dernière chance pour sauver son histoire d'amour. Pour sauver son amour, Ana. Ou pour se sauver lui. J'aime son côté l'air de rien dans l'écriture, mais tout est savamment pesé. Comme du spoken word.



Un seul mot.

Génial !
Lien : https://bibliza.blogspot.com..
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Les Magnolias

Le personnage d'Alain n'est pas particulièrement attachant. Acteur en manque de rôle depuis son apparition dans une série à succès, il n'attend pas grand chose de la vie. Chercher des noms de poneys, faire des exercices pour ne pas perdre ses qualités d'acteur, rendre visite, lorsque ses finances lui permettent à son amie prostituée et passer du bon temps avec Ricco, c'est à cela que se résume son quotidien. Cependant, une fois par semaine, il rend visite à sa grand-mère, aux Magnolias, l'EPAD dans lequel elle vit désormais. Là, il se sent bien, il connaît les résidents, leurs habitudes. Pour des raisons qu'il ne peut expliquer dans un premier temps, ses visites hebdomadaires vont devenir quotidiennes et au fil des pages, les vides de sa vie vont doucement se remplir. Le rythme de ce roman est par moment déroutant, mais on s'attache à Alain, son oncle, Ricco et surtout sa grand-mère.
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Paris-Venise

Même s'il est pour moi un peu moins bon que ses autres romans, je retrouve avec plaisir l'écriture et l'imagination de Florent Oiseau dont le narrateur, cette fois et grâce à l'impulsion de sa banquière, s'est mis au boulot. Vous connaissez les hôtesses de l'air, eh bien, lui a accepté un poste d'hôte de terre, c'est moins glamour, il est couchettiste sur le train de nuit Paris-Venise.

Les voyageurs à destination de Venise sont priés de se rendre quai numéro 5 pour embarquement immédiat. Les personnes n'ayant pas de pièce d'identité en règle pour passer la frontière devront demander Roman ou Juliette qui se feront un plaisir de leur trouver une solution. Ceux qui sont mécontents des passagers qui partagent leur cabine pourront également s'adresser aux deux couchettistes, ces derniers leur proposeront une autre couchette moyennant deux cents euros en espèces. Ainsi, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles « avec le marchand de sable et les moutons ».

Derrière son humour désormais légendaire, Florent Oiseau dresse le portrait des travailleurs précaires qui doivent trouver quelques combines pour s'arrondir les fins de mois.

Un roman social sur les travailleurs de l'ombre, honnêtes au début de leur carrière, mais qui ne résistent pas longtemps à l'appel des magouilles et autres trafics car il faut bien vivre.

Vous ferez également connaissance avec Cheûn Paine et Brousse Ouilisse ainsi qu'avec la voisine du narrateur MarieOdile qui se fait appeler Shirley parce qu'avec sa Mercédès,MarieOdile, ça jure.



Challenge Multi-Défis 2024.
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Les Magnolias

La vie sans fard, sans artifice, sans saveur

Ni malheureux ni heureux

Juste attentiste

Attendre qu’un événement bouleverse notre existence

Attendre l’extraordinaire

Pourtant, l’ordinaire peut être si éblouissant

Cet ordinaire peut se transformer en moment de grâce

Cet ordinaire peut devenir le déclencheur d’une vie nouvelle

~

Un récit où l’action est absente. Habituellement, je détesterais cela mais je ne sais pas pourquoi, ça passe avec Florent Oiseau. Ça va à l’encontre de mes lectures habituelles, où j’aime que tout aille droit au but…

Peut-être que je me reconnais en cet héros en manque de confiance, si incertain, si pragmatique, si tout et n’importe quoi.

Peut-être que j’aime la simplicité des mots de l’auteur pour raconter une vie parmi tant d’autres.
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Les Magnolias

Un intermittent du spectacle en manque d’activité, une grand-mère qui perd la mémoire en EHPAD, un oncle dépressif : les conditions ne semblent pas réunies pour que ce roman inspire la joie de vivre… Et pourtant… ce livre est un vrai moment de bonheur.



Dans un style très simple, proche du langage oral, l’auteur nous transporte dans le quotidien d’Alain, comédien en difficulté, qui rend visite à sa grand-mère, confinée aux Magnolias. Celle-ci lui fait alors une demande surprenante qui incite alors Alain à en apprendre plus sur la femme qu’elle a été.



Profondément mélancolique et tendre, l’histoire n’en est pas moins drôle, grâce à des personnages hauts en couleur et plutôt crus dans leurs propos.



Ce roman aborde aussi des thèmes sombres, comme celui de la fin de vie et de la solitude des personnes âgées, de la précarité de l’emploi, qui donnent à réfléchir sur notre société. Une très agréable découverte.
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Tout ce qui manque

Peut-on récupérer la femme qu’on aime sans même s’adresser à elle ?



J’en attendais beaucoup de ce récit. Pour son thème, et pour sa couverture. C’est le premier livre de la rentrée littéraire que j’ai placé sous mon bras d’un air assuré.



Le premier chapitre m’a conquise ; un drame ancré dans les vestiges du quotidien. Tout ce qu’il y a de plus banal, avec des mots bien choisis. Une vie dérangée, décortiquée à la pince à épiler. Je dégustais chacune de ses phrases tranchantes, impatiente de lire la prochaine.



Alors, j’ai mis du temps à tourner les pages, pour savourer sa sensibilité nonchalante. Puis, ma lecture s’est étirée. Laurentis est arrivé à destination, et s’en est suivi une succession de situations incongrues. Les salons littéraires véreux, le flic tueur de chiens, les séances de LSD avec Vera… Et mon espoir de lire un récit d’introspection s’en est allé.



Ça ne fait aucun doute. Florent Oiseau maîtrise l’art du détournement à la perfection. Et, Ana dans tout ça ?



“Parler d’amour, j’avais toujours trouvé ça impudique, presque vulgaire, mais, quand on perd une femme comme Ana, je crois qu’on peut aussi perdre ses vieilles certitudes”



Mettre au second plan l’intrigue principale. C’est une drôle de façon de déclarer son amour, et pourtant, ça semble lui donner toute son importance. Je comprends le procédé créatif, l’envie de dépasser le cliché de la romance poussiéreuse mais je suis restée sur ma faim. Qu’est-ce que j’aurais préféré qu’il décrive mille fois la bouche en vulve de guenon d’Ana, plutôt que de lire la vie des autres.



“Dans le fond, il est question de solitude ou, plutôt, de solitudes, de solitudes qui se conjuguent, se rencontrent, se manquent. Sont-ils là mes monstres ?”



Parce que derrière le sarcasme, j’ai perçu une plume sensible qui aurait mérité plus de place. Et si l’épisode de la salade de pâte m’a étrangement touchée, j’aurais aimé voir encore plus de cette vulnérabilité.



“L'existence sait produire une panoplie infinie de drames, mais il y en a un qui m'atteint particulièrement, c'est quand une personne apporte un gâteau, un plat, n'importe, lors d'un événement participatif, et que personne n'y touche.”
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Les fruits tombent des arbres

Un superbe livre de la part d'un super auteur. Je recommande grandement. Le style est poétique et incisif. Y'a pas de triche. Chaque phrase compte. Pire même chaque phrase est travaillée, sculptée et polie. Cet auteur refuse la paresse et cette générosité fait du bien. On en ressort avec la sensation d'avoir compté dans l'histoire. De camper une place importante. Celle de lecteur.
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Tout ce qui manque



Laurentis, un écrivain sans grand succès, décide de partir dans la maison de campagne de ses

parents décédés en Dordogne…

Fuite ? Ou besoin de se retrouver après sa rupture avec sa compagne Ana ?

Un déclic peut être pour écrire son nouveau roman, un hymne à l’amour pour qu’Ana

revienne…

Comme un retour en arrière, une évocation de souvenirs amoureux…

Un roman pour accepter son amour perdu et retrouver l’essentiel.



J’ai apprécié la plume de l’auteur, agréable, poétique, fluide mais il m’a manqué de la

matière pour le fond, il m’a manqué du rythme et une fin plus « mémorable » dans un sens

ou dans un autre.

Je n’ai pas accroché avec le thème abordé, et je trouve que l’auteur « tourne autour du pot »

avec des répétitions sur les états d’âmes de notre personnage Laurentis, et du coup une

histoire trop « plate » pour moi avec quelques longueurs.



Une lecture mitigée donc pour moi, bonne lecture mais sans plus…je n’en garderai pas un

souvenir marquant…je ne sais pas si je retenterai un nouveau roman de l’auteur pour

l’instant, cela dépendra du sujet je pense.
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Tout ce qui manque

dernier livre de 2023, un peu déçu par le troisième roman que je lis de Florent Oiseau.

on retrouve toujours le même schéma, un anti-héros qui n’a aucune motivation, aucun espoir, aucun rêve ni projet à part celui de s’enfoncer dans le canapé avec une bière à la main.



et toujours une fin si décevante à mon goût…



à écouter en lisant : l’album Pourvu de Gauvain Sera
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Je vais m'y mettre

ce roman, bien que très drôle, est exactement ce que je ne veux pas lire : un hômme qui se plaint mais qui ne fait rien pour changer, qui souvent a des propos dégradants envers les femmes, qui pense que boire va résoudre tous ses problèmes. j'avais déjà eu un peu cette impression en lisant Paris-Venise, je la retrouve ici, et tout me dit que ce sera le cas avec Tout ce qui manque.

la fin, comme Paris-Venise, m'a beaucoup déçue également. c'est dommage, car je trouve que son écriture se lit de manière très fluide...



à écouter en lisant : l'album :): de Mr Giscard.
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Les fruits tombent des arbres

GROS COUP DE COEUR



J'ai adoré, je ne connaissais pas cet écrivain et l'atmosphère, l'ambiance de ce roman ,sa vision de la réalité me subjuguent .

J'ai retrouvé un genre d'humour décalé à la Joel Égloff

En fait Pierre,,notre vagabond en bus ,est un contemplatif totalement détaché des normes imposées. La chance pour lui est qu'il a de l'argent ,grâce à ses parents,décédés, mais qui lui ont laissé l'appartement et des revenus confortables.

"Ne pas faire grand chose : voilà l'extraordinaire"

Parfois,un peu désabusé, souvent en décalage, mais sans tomber dans le pathos.

J'aime ce genre de roman où le regard qu'il pose sur ses congénères me ravit,et en même temps ,il y a une énorme tendresse derrière ces différents portraits.

De nos évidences il en fait des interrogations

" Est-ce la vie qui crèe le hasard ou l'inverse?"

C'est une façon de traverser la vie qui m'a énormément plu st que j'aimerais bien adopter parfois.

A recommander pour les rêveurs ⭐⭐⭐⭐⭐

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Les fruits tombent des arbres

Très intéressant ! Désolé pour cet adjectif « fourre-tout » mais c est ce qui me vient en premier à l esprit. C est une ouvre qui en mérite tellement des adjectifs : spirituelle, loufoque, réaliste , mélancolique…l âge de l auteur n a en général aucun intérêt mais là en l occurrence un trentenaire retranscrit parfaitement la réflexion possible d un quinquagénaire. Est ce de la maturité, du cynisme…? Mais moi qui suis entre ces deux âges je trouve cela très réussi. Certaines visions et approches de l existence sont je trouve très pertinentes . J apprécie beaucoup qu un roman permette de réfléchir sur soit même. Seul bémol mais l histoire s y prête , il n y a pas réellement de fin ce qui me laisse moi un peu sur ma faim . Mais très agréable découverte !

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