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Critiques de Florent Oiseau (308)
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Je vais m'y mettre

Pffff que dire, j'ai voulu m'y mettre...mais je l'ai lu en travers à partir de la moitié du livre tellement je m'ennuyais !!! aucune profondeur pour moi, ça tourne entre les fesses, l'alcool bref rien de bien intéressant autant regarder un téléfilm !!! ! c'est même triste d'en arriver là mais si je sais que ça existe, je lis pour m'évader pas pour voir ce que nous pouvons voir tous les jours....





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Je vais m'y mettre

Ce livre est un régal, un régal d'humour.

On va suivre au long de ce roman les aventures de Fred, quadra un peu désincarné, champion de la lose et maître glandeur.

Ainsi notre « héros », alors qu'il se retrouve en fin de droit au chômage va s'improviser proxénète ce qui va le conduire bien loin de son point de départ.

Fred a tout du type pathétique, même pas médiocre, il baigne dans un échec permanent, néanmoins il a une forme de lucidité quand il regarde sa vie au travers d'une bouteille de rouge qui tâche et il en ressort une philosophie hilarante.

Le texte est ciselé et plein de détails comiques et on épouse le temps de la lecture la vie un peu abject de ce personnage et c'est littéralement jouissif.

De nombreuses phrases sont des aphorisme dédié à l'art de la lose.

Néanmoins ce personnage aux mœurs plus que discutables se révèle follement attachant et sa bonne foi permanente le rendrait presque sympathique.

Un très bon moment de lecture et un livre qui surprend par sa si grande qualité, alors que son auteur est si jeune.

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Je vais m'y mettre

Le parfait bouquin pour un entre deux. Quand tu sors d'une belle lecture et que tu ne te projettes pas sur une autre...

Dans ce petit bouquin on suit Fred, Quadra, hors système comme il se dit mais qui s'accroche aux aides étatiques pour entretenir sa glandouille. C'est un pillier de bar, pas un tombeur.

L'auteur a de l'humour et cet humour nous fait du bien. Ne rentrez pas dans ce bouquin pour l'intrigue mais pour sa légèreté et les nombreux sourires qu'il va vous tracer sur le visage.
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Je vais m'y mettre

C'est le roman idéal à lire en ce début d'été car c'est très bien écrit, léger et bourré d'humour.

Fred est un quarantenaire qui est au chômage depuis très longtemps, il vit plutôt bien cette situation, il est hébergé gratuitement et il vole de la nourriture dans les supermarchés. Il adore ne rien faire, il boit pas mal et connaît tous les piliers de bars de son quartier. Pourtant, il sera bientôt en fin de droits alors, là il n'a plus le choix : il faut "qu'il s'y mette" !

Il recherche alors un emploi pas trop fatiguant, pas trop régulier, il fera la plonge dans un restaurant puis il va rencontrer deux femmes qui se prostituent et il va décider de devenir proxénète ! A partir de là, sa vie tranquille et réglée prend une tournure très différente et c'est le début des problèmes. De quiproquo en quiproquo, il finira par partir à Malaga où il plongera également dans des histoires louches.

J'ai bien aimé l'histoire de ce type qui a une philosophie de vie très particulière et vraiment pas de bol !

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Je vais m'y mettre

Le personnage de Fred la quarantaine glandeur patenté a quelques traits de l'auteur pour moi avec cet air un peu je m'en foutiste mais l'âge n'est pas le même.



Fred se réveille un matin ou ses allocations chômage prennent fin au bout d'un certain moment, celui-ci va donc chercher un job facile et bien payé tant qu'à faire car même s'il vole de la viande et du fromage à son Monoprix tout en payant tout de même ses échalottes cela ne le nourri pas.



Nous allons faire connaissance avec ses amis et ses conquêtes qui ne sont pas vraiment nombreuses, Fred va bien entendu tomber dans des combines pour faire de l'argent facile avec tout ce que cela peut comporter.



Un récit grinçant et décapant avec un style de plume particulier, une lecture divertissante mais qui ne marquera pas.
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Je vais m'y mettre

Fred, quarantenaire, chômeur professionnel, spécialiste des combines à trois sous se retrouve à devoir s’y mettre car ses droits au chômage arrivent à expiration. Comme l’art de ne rien faire ne paie pas, il trouve un moyen d’avoir de l’argent sans faire trop d’efforts. Le souci, c’est qu’à jouer au plus malin il pourrait bien se mettre à dos des gens peu convenables…



Ce premier roman écrit par un tout jeune écrivain, 25 ans, nous embarque dans la vie de Fred qui n’a pas fait grand-chose de sa vie et qui ne compte pas forcément réagir. Ecrit à la première personne avec des flashbacks sur les plus grands regrets de sa vie, j’ai eu envie à plusieurs reprises d’envoyer balader ce gars alcoolique, fainéant mais son humour mordant m’a séduite. Plusieurs répliques m’ont fait rire, Monsieur Oiseau a trouvé le bon ton, ce fût un roman bien mené, sympathique à lire et avec une chute imprévisible. J’ai passé un bon moment même si ce n’est pas un coup de cœur.

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Je vais m'y mettre

Un roman écrit par un très jeune romancier de 25 ans, et qui évite tous les pièges du premier roman germanopratin en empruntant pourtant tout les codes, avec beaucoup l’humour de belles digressions poétiques, comme il nous le dit dès à présent dans ce qui est notre premier vrai coup de coeur de la rentrée littéraire...



« Ouais, enfin bon, comme j’ai l’habitude de dire, les souvenirs c’est sympa, mais ça ne remplit pas le frigo. Il est temps d’aller se coucher, parce que demain j’ai une grosse journée, demain je m’y mets. Mais d’abord, un dernier verre. »

Nous sommes déjà à la page 75 et Fred le héros de ce décapant roman ne s’y est pas encore mis. « Je vais m’y mettre » c’est le leitmotiv, le mantra de tout bon procrastinateur qui se respecte. Fred la petite quarantaine en fin de droit, n’y arrive pas. En fait, il n’y est jamais arrivé.



Depuis la Fac, de petits boulots, en plans foireux il stagne. Alors oui, aujourd’hui, Fred a décidé de s’y mettre…à quoi ? Le problème c’est qu’il ne le sait toujours pas…et en plus, s’il avait su il ne s’y serait peut-être pas mis.



Florent Oiseau pour son premier roman a du courage, choisir comme héros un homme lettré, velléitaire et désabusé ça sent le déjà réchauffé, et Il faut toujours beaucoup de talent pour faire du neuf avec du vieux. Il a réussi, le bougre, on suit avec bonheur et tendresse les aventures rocambolesque de Fred qui, sorti de sa tanière, deviendra proxénète par empathie puis marchand de poisson à Malaga par gout de l’aventure.



Fred est un héros glandeur mais jamais cynique, il est profondément humain et n’a pas la morgue des branleurs Germanopratins.



Notre jeune romancier illustre parfaitement l’adage : « la valeur n’attend pas le nombre des années » Florent Oiseau a tout juste 25 ans et un sacré sens de la formule, son livre est vif, drôle et formidablement bien écrit. Assurément, une belle découverte de la rentrée 2016.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je vais m'y mettre

Livre sur lequel je suis tombé par hasard à la suite d'un SP.



J'ai hésité entre le 4 et 5 étoiles, car, il faut être honnête, le scénario tient tout de même dans un dé à coudre. Mais alors quel style, et quel humour. Un bail que je n'avais pas autant ri.



En bref, on suit Fred, un personnage loufoque et singulier dans sa quête de rien et de bières. Un quotidien fait de bistrots et de réflexions plus ou moins pertinentes sur le sens de la vie. Jusqu'au jour où ce dernier se voit dans l'obligation de se (re)mettre au boulot. Une personnalité atypique et attachante qu'il est, en fait, assez difficile de percer à jour.



C'est tout le temps juste, souvent hilarant, parfois un peu trop vulgaire, mais c'est globalement un vrai petit courant d'air frais. Un ( jeune ) auteur très prometteur, malgré quelques petites irrégularités, dans le rythme notamment. a suivre !!
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Je vais m'y mettre

Bon. Franchement, je ne vois pas très bien à quoi sert ce roman. Il ne m'a pas fait rire ni même sourire, son intrigue est quasiment inexistante, disons qu'il est le reflet exact de la vacuité de son personnage principal. Si c'est l'effet de style recherché, alors c'est réussi.

Pourtant, l'idée de suivre les tribulations de cet as de la procrastination pouvait être séduisante. Problème, on ne sait pas très bien dans quel genre on est ni dans quelle histoire on a atterri, ça part dans tous les sens, le personnage de Fred finit par sérieusement taper sur le système au point qu'on est presque ravi d'en être débarrassé à la fin.

Pour moi qui aime bien discerner le propos d'un livre, comprendre l'objectif de l'auteur, m'appuyer sur le point de vue qu'il souhaite faire passer... Rien. Le vide.

Allez, je ne m'attarde pas plus longtemps il y a tant d'autres livres à lire !

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Je vais m'y mettre

Il s' appelle Fred et il est feignant de chez feignant et il raconte sa vie. C'est donc un long monologue entrecoupé de rares dialogues qui nous est donné à lire. Donc, Fred est un inadapté. Mais pas angoissé pour un rond. En fait, c'est même le gars décontracté qui se contente de peu : un toit, des pizzas et surtout du bon pinard. Il jongle avec de petits boulots pas trop compliqués, du genre plongeur dans un petit resto, et Pôle Emploi.

Les circonstances vont pourtant le transformer en petit maquereau, protecteur de deux prostituées occasionnelles. Cela ne durera que très peu de temps et, forcé par la concurrence menaçante, il va devoir s' exiler pour un temps en Andalousie. Après quelques mois en Espagne, il apprend que son soi disant rival n'était qu'un fantasme mais plutôt que de regagner Paname, continue de vivre de petites magouilles jusqu'au jour où l'une d'elle était manifestement celle de trop....

Le bouquin paraît sympathique au départ même si il faut attendre une bonne moitié avant qu'il se passe vraiment quelque chose. C'est un poil vulgaire et un peu vain. Le tout est légèrement agaçant et peu crédible mais la cerise sur le gâteau est la fin car il n'y en pas ! J'ai même vérifié s'il ne manquait pas des pages, c'est dire. De plus il y a même une erreur dans le texte de présentation puisque le « héros » n'est pas proxénète en Espagne mais un court moment à Paris.

Donc un petit bouquin dispensable qui se termine en queue de poisson.
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Je vais m'y mettre

"J'ai essayé de dresser un bilan sommaire de mes réalisations ici-bas, mais je suis vite passé à autre chose. La vérité, c'est que je n'avais rien branlé. Ou plutôt, je n'avais rien voulu branler. Je m'étais laissé vivre, porté par le courant d'air d'une porte de bistrot entrouverte. Un demi de bière à la main, des espoirs en pagaille".

Voilà la conclusion à laquelle arrive notre glandeur en chef après maintes péripéties où il va successivement passer des journées à se dire qu'il va falloir s'y mettre !

Un quadra qui se cherche encore, après avoir longtemps glandouillé, il va tenter d'entrer dans la prêtrise sans succès, puis s'exercer à la plonge, non pas comme le commandant Cousteau mais dans l'arrière cuisine d'un restaurant, enfin au proxénétisme éthique (vous avez bien lu !) avant de filer en Andalousie pour éviter les représailles.

Je retrouve l'humour de Florent Oiseau que j'avais particulièrement apprécié dans Les Magnolias même si à mon goût, celui-ci est un peu moins bon. Mais comme il s'agit de son premier roman, je lui pardonne volontiers. C'est drôle que moi qui n'ai jamais tiré au flanc, étant plutôt du genre stakhanoviste, j'éprouve une tendresse particulière pour les branleurs de son espèce.



Challenge multi-défis 2022.

Challenge Riquiqui 2022.

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Je vais m'y mettre

En bonne procrastinatrice que je suis, ce livre m’a tout de suite fait de l’œil ! Son auteur, Florent Oiseau, est un jeune homme de 26 ans touche à tout. Tour à tour pompiste, barman, plongeur, crêpier ou encore ouvrier, il est désormais surveillant dans un lycée. Je vais m’y mettre est son premier roman, publié aux éditions Allary.



L’auteur nous raconte la vie peu banal de Fred, un quarantenaire paumé et au chômage. Le travail ? Très peu pour lui ! Flemmard patenté, il vit au jour le jour. En revanche, l’oisiveté c’est sa spécialité et pendant près de 200 pages, il va essayer de s’y mettre.



Profondément drôle, ce roman nous fait rire grâce à ces anecdotes totalement absurdes. Fred est l’archétype même de l’anti-héros : peu ambitieux, solitaire, vulgaire, paresseux et visiblement sans qualité. Florent Oiseau ne fait rien pour nous le rendre aimable et attachant et pourtant, on espère à chaque fois que Fred s’en sorte. Va-t-il réussir à rééquilibrer sa vie ou bien continuer de sombrer ?



Je vais m’y mettre est un roman très rythmé qui se lit d’une traite. Aucun temps mort, des discussions vives, franches et vulgarisées, Florent Oiseau à pris parti d’écrire de façon « oralisée ».
Lien : https://bibliosphere2.wordpr..
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Je vais m'y mettre

Très surprenant, emballé par le rythme de ce texte un peu malmené, parfois vulgaire par son personnage mais apporte une réalité à cette histoire.

Composée en trois parties.

1 - on sourit souvent au départ, on découvre le milieu que côtoie Fred un spécialiste de la lose et des plans foireux.

2 - Ecoeuré de ses histoires d’amours bancales, porté grandement sur la bouteille, il protègera 2 femmes au turbin et sera proxénète… petit joueur et baratineur d’histoire sordide, il prend peur de son business et part pour l’Andalousie.

3 - Fred, découvre de nouveaux mafieux, passe son temps à picoler et sera convaincu d’un nouveau travail qui … et bien oui on attend la suite … étonnant mais pourquoi pas , ha au faite il aurait aimé une seule personne mais elle ne le sait pas … Sophie Davant !

Bon je reste intrigué par cet auteur et tenterai ses prochains romans.
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Je vais m'y mettre

Mais se mettre à quoi exactement Monsieur Oiseau ? À donner un sens à la littérature contemporaine ? À susciter l'émoi de ceux qui ne demandent qu'à sourire de tout, pour un rien ? Vous l'aurez compris, je sais désormais ce qu'éprouvent ces personnes ayant "un réel coup de coeur pour un livre si bon, si beau, si juste" qui, je l'avoue, me faisaient l'effet d'exagérer légèrement, la lecture étant pour moi vivante surtout dans le recul, la distanciation et enfin seulement dans l'appropriation.



Et voilà que, pour mon plus grand plaisir, un jeune écrivain se permet de me perturber dans mes habitudes de lectrice. Mais de quel droit ? Celui du talent visiblement, et d'un talent presque nonchalant, à la limite de l'arrogance. Florent Oiseau, de manière plus involontaire qu'engagée (il me semble) nous parle d'une certaine précarité de la vie, qui peut mener à certains glissements dramatiques que l'on envierait presque sous l'influence de ses mots cousus dans un patchwork de finesse, d'absurdité et juste ce qu'il faut de vulgarité pour témoigner d'un récit de vie, toute simple et tout simplement. Une familiarité en somme, sûrement celle qui donne envie de comprendre l'auteur (j'étais presque d'accord pour me faire fille de joie sans culpabiliser).



Mon seul (tout petit même minuscule) regret se tourne vers le potentiel poétique de cet écrivain qui, selon moi, aurait pu être davantage exploité (même si je n'ai pas pu retenir mon rictus de petite bourgeoise à l'apparition du myosotis à un moment précis de réminiscences qui fait écho à l'Aurelia de Nerval dans mon esprit).



Cela étant, après avoir été bien renseignée par mes compatriotes babeliotes, je sais que le deuxième roman de Florent Oiseau (Paris-Venise) a récemment pointé le bout de son nez et qu'il a apparemment tout ce qu'il faut de poésie pour combler mon côté "fille un peu niaise mais pas trop".

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Je vais m'y mettre

Autoportrait plutôt jouissif d'un loser quarantenaire dans un style direct, corrosif et plein d'humour, qui alpague le lecteur dès les premières lignes. Le personnage est attachant et on se plait à le suivre dans ses galères et autres combines. Dommage que l'intrigue se perde dans un final en eau-de-boudin.
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Je vais m'y mettre

Cher Monsieur Oiseau,



Je referme votre livre avec le sentiment d'avoir lu un roman original et attachant, malgré quelques maladresses et quelques clichés tout à fait pardonnables pour un premier opus.

J'ai aimé votre écriture drôle et imagée, même si son côté « oral » m'a parfois dérangée mais je reconnais que ce procédé colle parfaitement avec l'histoire que vous nous proposez, celle d'un paumé porté sur la dive bouteille, qui aime un peu trop son lit, pour y dormir, uniquement ! le sexe ce n'est pas vraiment son truc, le travail non plus d'ailleurs !

Votre héros m'a souvent agacé, j'ai éprouvé peu de sympathie à son égard, il faut dire que vous ne l'avez pas épargné, tour à tour, fainéant, chômeur, alcolo, proxénète.

Proxénète ! Quel paradoxe pour quelqu'un qui fût un puceau attardé, là j'ai bien ri.



Pompiste, chômeur, barman, plongeur, réceptionniste de nuit, ouvrier dans une usine de pain de mie, crêpier et couchettiste sur le Paris-Venise tel est votre parcours professionnel, Monsieur Oiseau.

Au vu de votre CV hors norme, je me permets de vous adresser un amical conseil, ne cherchez plus !

Vous avez trouvé votre voix, vous avez le potentiel pour devenir un grand écrivain.

Soyez assuré que je resterai très attentive à votre prochain roman.

Dans l'attente du plaisir de vous lire à nouveau, Cher Monsieur Oiseau, recevez tous mes voeux de brillante réussite en littérature.

Je remercie très vivement Babélio et Allary Editions de m'avoir permis de faire votre connaissance.



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Je vais m'y mettre

Quand j'ai lu le synopsis de l'éditeur je m'attendais à lire un livre sur la précarité avec un peu d'humour pour faire passer la leçon de morale.



N'en croyez pas un mot, je ne sais pas si l'éditeur a lu le même livre que moi mais "Je vais m'y mettre" n'a rien à voir avec une quelconque leçon de morale. Ce que l'auteur voulait c'était tout simplement nous faire passer un bon moment avec un héros digne du fameux "Lucien" de Franck Margerin. N'y cherchez rien de plus.



Pour la petite histoire, Fred, le héros est un bon à rien fini et un alcoolique notoire, philosophe à ses heures, qui voit arriver le moment où, son allocation chômage touchant à sa fin, il doit retourner au travail. Oui mais voilà le travail et lui ca fait trois surtout quand il finit sa bouteille de calva et du coup le Fred a des idées pour s'en sortir qui le mettront dans bien plus de problèmes qu'il le pensait.



Tout ça pourrait tourner au simple livre à gags vulgaires si ce n'était l'écriture très fine de l'auteur qui, au travers, des pensées de Fred nous fait toucher la profondeur de sa solitude et les blessures qui l'ont transformé en ce qu'il est le rendant particulièrement attachant.



Le livre se lit vite et on est facilement pris de fous rires d'autant que l'auteur va volontairement utiliser un verbiage très élégant pour décrire les moments les plus sordides de la vie de Fred.



Les personnages sont aussi très drôles bien qu'un peu caricaturés mais ce n'est pas grave au fond, c'est pour rire.



La fin par contre a été totalement bâclée, on ne s'attend pas à ce que l'histoire finisse comme çà, c'est dommage.



Bref, si vous vous attendiez à beaucoup réfléchir avec ce livre vous n'avez rien compris. Si leçon il y a c'est surtout celle de vivre sa vie à fond et de ne pas avoir peur de l'amour quand il arrive, au risque de finir seul...



Je met sans hésiter une étoile pour l'histoire originale



Une étoile pour les personnages



Une étoile pour l'écriture



Une étoile pour la recommandation, c'est vraiment une tranche de rigolade qui est nécessaire surtout en ce moment....



Le livre étant un ebook je ne met pas de point pour la couverture



Monsieur Oiseau on vous attend au tournant sur un livre plus long avec une histoire plus complexe.
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Je vais m'y mettre

Fred, 40 ans, va de galère en galère. Alors il se laisse vivre et profite de ses allocations. Arrivé en fin de droit, il va falloir réagir. Comment trouver du travail ? et surtout comment retrouver l'envie de vivre ?



Un roman sur la procrastination, un anti héros qui énerve, agace par sa mollesse. Pourtant au fil des pages, il nous amène un sourire sur les lèvres tant son histoire est rocambolesque.



Un premier roman au ton caustique qui nous réserve quelques surprises dans le scénario.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Je vais m'y mettre

C'est avant tout (comme dirait l’autre) l’histoire d’un mec, un mec complètement barré et surtout d'un gros branleur.

Un mec qui nous fait rire, qui nous surprend et nous touche pour son caractère et sa personnalité.

Donc merci à l’auteur pour ces petits instants de plaisirs accordés au lecteur de ce livre à la fois loufoque et touchant.

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Je vais m'y mettre

Fred fait parti des antihéros. Il ne brille pas par ses actes de bravoure… C’est un loser moderne. Il n’a pas de grandes aspirations ni des projets bien définis. J’aime bien ce genre de personnages qui essaient de vivre dans leur monde, dans un univers à leur échelle.



Dans ce roman à la première personne, il ne masque pas ses défauts bien au contraire. On le découvre petit à petit son histoire ce qui a créé ses faiblesses.



Il a la quarantaine et vivote à sa façon en plein Paris. Il n’est pas fait pour un travail avec des horaires et semaines trop chargées. Il n’est pas vraiment fait pour une vie de couple, voire de famille. Ces petites combines lui suffisent.



La vie est faite de rencontres et de propositions qu’il faut savoir saisir… quoique des fois il faudrait s’abstenir.



Fred a un côté naïf, il n’a pas un fond méchant. Pourtant il connaît le côté obscure des hommes. Parfois il réagit sur des malentendus et il ne calcule pas plus que cela. Il a un côté protecteur qui est touchant.



J’ai été agréablement surprise par l’évolution de la narration, je ne pensais pas capable de sortir de son train train quotidien et de son environnement familier. Il aurait mieux fait ? À-t-il rêvé trop grand ? C’est son destin ?
Lien : https://latelierderamettes.w..
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