Florian Pigé

Ce que nous avons ressenti:…Une jolie rencontre fantomatique…

Petit Fantôme s’approche doucement et lui confie tout bas:



-Moi aussi, j’ai une surprise pour toi…



Tout d’abord, nous avons adoré cette couverture phosphorescente où ce gentil Petit Fantôme apparaît de jour comme de nuit, et cela n’est pas habituel de pouvoir le voir ainsi évoluer, à tout heure de la journée. Il a vraiment une petite trogne adorable, et nous avons adoré fêter son millième anniversaire avec toute sa famille et, le suivre dans ses drôles d’aventures.



En effet, un Petit Fantôme curieux qui cherche Une Maison à Hanter, ça nous promet quelques moments cocasses et des rencontres inattendues. Au détour, d’une fenêtre entrouverte, nous verrons donc naître une jolie amitié et quelques fous rires joyeux. Leur complicité fait plaisir à voir, et on sent bien que cette interaction va les faire grandir autant l’un que l’autre.



Maman Stelphique a adoré cette histoire toute en rimes, là ou Jazzelfique a adoré toutes les belles illustrations de cet album. C’était autant un plaisir pour les yeux que pour les oreilles! Ce fantôme, même tout en transparence, ressort idéalement, du fait de ce jeu d’ombres et de lumières, , et éclaire de son beau sourire, ses pages en papier glacé.
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Un jeune garçon passe les vacances d'été tout seul à la maison. Alors que la piscine est transformée en étang, chaque être vivant lui permet de se sentir moins isolé.



Entre moment de dessin et de contemplation, il s'évade parfois à vélo et tout devient aventure.



Mais la fin de l'été se dessine et il faut laisser derrière soi ses souvenirs. À moins qu'il soit possible de prolonger cet hors temps ?



Un très bel album qui flirte par moment avec la bande dessinée. La bulle annoncée dans le titre revêt alors une double signification.



Les illustrations sont fines, gracieuses et bien en écho avec le thème et le texte. Les animaux semblent prendre du relief sur la page au sein d'un paysage bucolique à la frontière du merveilleux.



J'ai beaucoup aimé ce sentiment de temps suspendu et d'espace infini qui flirte avec l'imagination. Tout semble possible dans cette parenthèse estivale.



Il y a en même temps le sentiment d'une profonde solitude et celui d'une grande liberté.



Un livre à découvrir !
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La gourmandise, le plaisir de manger et parfois de se gaver sont un sentiment important de l'existence. Comment l'évoquer et faire percevoir toute sa dimension ?



Le jeune lecteur suit les aventures d'un perroquet qui ne pense qu'à manger. Tout est imaginable pour arriver à ses fins.



Mais il pense aussi aux autres animaux avec qui il entretient des liens...



Un album carré à la couverture solide qui offre de beaux tableaux de notre cacahotès bleu et facétieux.



Une illustration qui évoque avec esthétisme et simplicité son périple. Son parcours est symbolisé par des pointillés que l'enfant peut suivre avec son doigt.



Les stratégies mises en place pour arriver à sa "faim" sont variées. Et le lecteur est ains iamené à voir la vie sous l'angle du jeu et de la découverte, de soi et des autres.



A découvrir !
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Monsieur Franklin n’aime pas son voisin, les oiseaux, le bruit sous toutes ses formes. Ce qu’il aime c’est rester tranquille derrière sa fenêtre.

Un jour sa maison s’écroule et son aimable voisin vient à son aide.

Une histoire sous forme de randonnée aux couleurs agréables qui montre que l’on peut avoir besoin des autres et que ce n’est pas si mal.

Charmée par le graphisme sobre, épuré et d'inspiration asiatique, je suis en revanche plus partagée en ce qui concerne l'histoire. La morale est claire, pas de soucis de ce côté là. On comprend bien que l'auteur a voulu mettre en avant l'importance de la solidarité et de l'amitié.



Néanmoins, je ne suis pas d'accord avec la vision qu'il donne de Monsieur Franklin. Ce dernier nous est présenté comme quelqu'un de peu sympathique, asocial et ronchon. Mais il faut se mettre à sa place aussi! Pas sûr que tout le monde apprécierait d'avoir un voisin, certes sympathique, mais très bruyant, ainsi que quelqu'un qui vient squatter chez soi pour ensuite tout détruire !



Je trouve que l'histoire manque donc de nuances. Les nerfs de Monsieur Franklin sont quand même mis à rudes épreuves. Même s'il lui vient en aide pour reconstruire sa cabane, son voisin aurait peut-être pu commencer par lui montrer plus de respect en essayant d'être moins bruyant...

CHUT! CHUT! CHUT! ne cesse de clamer Franklin, un lapin ronchon. En vivant là, entre ciel et terre, dans sa cabane sur pilotis, Franklin pensait qu’il serait en paix. Éloigné du sol et de la rumeur du monde. Mais un voisin s’est installé dans la cabane d’à-côté, et le silence tant convoité, avec lui s’est envolé.



Le problème avec ce voisin, c’est qu’il a beaucoup d’amis, alors Franklin crie souvent, car chaque jour retentissent les éclats de rire et s’élèvent les flonflons de la fête. Le bruit s’est immiscé dans sa vie et cela, Franklin ne le supporte pas. Même le chant des oiseaux l’irrite. Le bruit l’obsède tant qu’il est continuellement aux aguets. Mais le chasseur de sons manque toujours sa cible. Il a beau hurler, rien n’y fait. Le bruit est partout.



Voilà qu’un drôle d’oiseau décide de faire son nid sur le toit et se met à chanter… et plus Franklin s’énerve, plus l’oiseau grossit. Celui-ci devient ÉNORME. Le lapin est sur le point d’exploser de colère quand la cabane cède sous le poids de l’oiseau, qui s’en va voir ailleurs! Sidéré, Franklin s’effondre en larmes.



En silence, son voisin arrive, et l’aide à relever sa maison. Depuis ce jour, la vie tourmentée de Franklin n’est que lumière et sourires.



Un album sur la fraternité, l’harmonie et le vivre ensemble avec des illustrations, très « cinématographiques, » qui mêlent habilement et délicatement rondeurs et lignes, gros plans et plans d’ensemble et où l’on peut lire sur le « visage » des personnages toute une palette d’émotions. L’osmose entre le travail de Morgane de Cadier et celui de Florian Pigé est évidente.
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Les relations de voisinage sont rarement simples. Pour Monsieur Franklin, c'est l'enfer car son voisin le plus proche fait beaucoup de bruit.



Son seul moyen de faire cesser cette nuisance qui l'empêche de mener la vie tranquille à laquelle il aspire est de crier "Chut !", mais cela demeure sans effet.



De jour comme de nuit, le calme est impossible à obtenir. Un jour, un énorme oiseau s'installe sur le toit de Franklin. Il tente à nouveau d'utiliser sa méthode pour le faire taire. Mais plus il lui demande de ne plus faire de bruit plus l'animal grossit...



Un conte en forme de métaphore. Le problème de voisinage du lapin est devenu obsessionnel et il renforce sa solitude. Mais au lieu de s'attacher à trouver une solution, il ressasse.



Nous découvrons rapidement qu'il manque à Franklin le langage. Il semble tout simplement ne pas avoir les mots pour résoudre son problème. Et plus le temps passe, plus il s'enferme.



Il faudra un événement extérieur pour que la rencontre puisse enfin se réaliser.



Les illustrations font de cette histoire un vrai plaisir pour les yeux. On pourrait même comprendre l'histoire sans le texte et les maisons perchées font penser aux cabanes de l'enfance.



La morale positive nous incite à créer du lien et à s'ouvrir aux autres même si le voisin aurait pu aussi tenir compte du rythme des autres.



A découvrir !
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Ce petit garçon profite de son été en solitaire. C'est beau l'été. On peut rêvasser, se promener, croiser une fille intrigante avec qui on aimerait bien jouer mais qu'on ose pas aborder... Avec des illustrations estivales que j'ai pris beaucoup de plaisir à contempler, Florian Pigé raconte les petites choses agréables des vacances, les aventures, mais aussi la solitude, les rencontres loupées et celles qui ne tiennent qu'à nous. Un très joli moment de lecture.

Je débute les emprunts d'albums pour mon bébé adoré et tombe sur cet album au titre si représentatif. Graphisme et taille me conviennent bien pour passer un joli moment. La nature et l'histoire sont très mignonnes pour faire découvrir aux plus petits les animaux et la notion de gourmandise sans oublier le partage et l'amitié !

L'été est là mais notre jeune héros est seul pendant les vacances car ses parents travaillent. Face à l'ennui et à la solitude, le garçon tente de combler comme il peut ces journées à rallonge.    



Il végète devant la télévision en dessinant des monstres, nourrit les chats des voisins, se balade en vélo en laissant libre court à son imagination. L'enfant espère surtout apercevoir la jolie Lily mais il ne parvient pas à vaincre sa timidité pour aller lui parler.



Finalement, l'été touche déjà à sa fin et la rentrée s'annonce avec une fois de plus la boule au ventre qui le tenaille. Mais il se pourrait bien que cette première journée de classe lui réserve une belle surprise.



Un très bel album qui, avec ses couleurs lumineuses, nous transporte dans une douce ambiance estivale. Les illustrations réalisées aux crayons de couleur par Florian Pigé sont de toute beauté.



Entre onirisme et tendresse, ce récit nous replonge avec nostalgie, le temps de quelques pages, dans l'esprit débordant d'imagination d'un enfant attachant.       
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Allez, on prolonge encore un peu l’été avec ce magnifique album de Florian Pigé : on y suit un petit garçon, c’est la fin des vacances, la rentrée est là, il a été pas mal livré à lui-même et en a profité pour vivre un été en communion avec la nature, très rempli finalement mais aussi très solitaire. Il a beaucoup vu une petite fille passer sur son vélo, elle est jolie, il connaît son prénom mais n’a jamais osé la saluer, lui parler. En imagination, tout ce qu’il a fait s’est produit avec elle, ou en tout cas aurait été mieux à deux. C’est la rentrée mais dans les esprits c’est encore ce moment à cheval entre les deux, la vie l’été et sa liberté et le retour à l’école dans le cadre des horaires et tout ça. Dans la classe, il ne reconnaît aucun visage. En revanche, sur un cartable, il voit… À offrir à tous les petits amoureux d’à peu près 7 ans, pour savourer la douceur d’une très belle histoire et la beauté des illustrations réalisées aux crayons de couleur.

Vacances d'été : un jeune garçon prend son petit déjeuner au bord de la piscine, les pieds dans l'eau, il observe un oiseau qui s'approche.Une double page les montre tous deux de profil dans une communion parfaite de couleurs et de regards.

Et le récit commence . Le garçon passe seul les vacances : il observe les petites bêtes, dessine, regarde la télé, s'ennuie un peu sans doute. L'après-midi, revêtu de sa cape de héros, il soigne les chats du quartier, enfourche son vélo et part à l'aventure.  « Le temps est comme suspendu », dit l'auteur, place alors à l'imagination et au rêve.

Parfois il croise Lily mais sans oser l'aborder ! Il se contentera de rêver d'elle.

Les vacances s'achèvent, elles ont passé vite ...la chambre est bien rangée, c'est déjà la rentrée.

Une bonne surprise l'attend dans sa nouvelle classe.

Tout est réussi dans cet album : le texte, jamais puéril, sonne juste et va à l'essentiel ; les illustrations jouent sur les différents codes  (la BD, le dessin d'animation ) et varient les angles de vue . Le choix des couleurs chaudes correspond tout à fait à la sensibilité du garçon proche de la nature et la mise en page donne un rythme particulier à l'histoire.

Un grand coup de cœur pour cet album plein de poésie : enfin une histoire où il ne se passe rien, de l'émotion pure.

A partir de 6 ans .

La lumière d’un matin d’été. La caresse du soleil sur la peau. Un bol de céréales encore fumant au bord d’une piscine où flottent des nénuphars. Des battements d’ailes, des bourdonnement d’abeilles, des libellules, une grenouille. Assis, les pieds dans l’eau, un petit garçon regarde, écoute, sent, goûte, touche tout ce qui l’entoure. Les journées se suivent, se ressemblent un peu. Une succession de moments agréables amusants charmants qui enveloppe l’enfant d’une douce langueur. Un ennui propice au rêve. Seul chez lui du matin au soir, il regarde des films, dessine, donne à manger aux chats de la rue, se promène à vélo, monte sur le dos d’un dragon, fait ami ami avec une souris… et croise la jolie Lily, à qui il n’ose pas parler. Par timidité. La rentrée arrive et des appréhensions surgissent.

Une bulle d’été, refuge de l’enfance, pleine d’imagination d’émotions et de poésie. Des illustrations aux crayons de couleur soyeuses et lumineuses. Un petit garçon qui grandit. Un album d’une tendresse infinie.
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Histoire tout en finesse, légère comme une bulle, tout est suggéré, on n’en sait pas trop ni trop peu.

Des images sans texte (comme une BD) ou avec peu de texte, la délicatesse des silences. La vie simple et tranquille.





Un petit garçon, les vacances d’été, ses parents travaillent toute la journée, il est seul. Tout est dit dans l’épigraphe (à la douceur de l’ennui et au plaisir de rêver), les routines et l’imaginaire, il croise Lily. Quand l’été finit, c’est la rentrée des classes et une bonne surprise est toujours possible (Lily).

De jolies expressions (on ne se connait que du regard- sur mon vélo, le temps est comme suspendu). J’ai aimé ce temps suspendu, tout près de ce jeune garçon, ces longs mois d’été où rien ne semble bouger, comme une bulle fragile en équilibre entre 2 moments. Le temps de la liberté aussi, à vélo, en compagnie des animaux, où l’enfant se rêve en super héros avec sa cape.

Puis grandir, aller à l’école, s’ouvrir à la vraie vie et oser parler à Lily.

De jolies images aux couleurs douces, d’automne. Les personnages aux grands yeux, pas de bouche.

Un album très sympathique pour les petits curieux.

Joliment illustré, sobrement commenté, un excellent support de lecture accompagnée pour les petits et pour le plaisir partagé des plus grands.

Un petit format cartonné

un petit album charmant

qui parle d'un être gourmand:

il s'agit d'un cacatoès qui mange n'importe quoi:

tout ce qui passe à sa portée:

libellule, mouche, araignée,

ver, petit poisson

de jolies coccinelles...

et même un papillon:

tout ce qui est proche lui convient

pour manger à sa faim.



mais tout de même

Manger devient une obsession

se rassassier de la queue d'un serpent...

il convient de choisir ses repas...

et parfois le repas est bien trop grand

il s'agit de ne pas manger n'importe quoi...

et attention à ne pas voir trop grand!



Malgré tout, ce petit cacatoès est toujours content:

il aime toujours gouter

c'est certain

manger est toujours un plaisir...

qu'il aime à partager

en toute amitié.

un album charmant.. et conçu avec talent!

pour les tout-petits qui sont... Si petits

qui aiment tant se cacher

et aussi explorer.



Quand on est si petit

on aime les cachettes: c'est l'avantage d'etre tout-petit.

meme si le petit aime partir explorer

il a aussi besoin d'etre parfois aidé

également rassuré



Un petit album charmant

conçu avec un grand talent



je l'ai découvert en bibliothèque jeunesse

et je n'ai eu de cesse

de le chercher et d'explorer

à mon tour tous les environs

pour le ramener à la maison:



car un album charmant..

créé avec grand talent!

Monsieur Franklin n'aime pas le bruit. Il s'épuise avec ses "chut !" par-ci, ses "chut !" par-là. Jusqu'à ce qu'un évènement lui fasse voir la vie différemment.



"Chut !" est un album jeunesse positif. Il porte un message de tolérance, d'ouverture d'esprit et de vivre ensemble. Plutôt que de rester à grogner dans sa solitude, pourquoi ne pas se tourner vers les autres ? C'est une jolie mentalité. Et les illustrations de Florian Pigé sont plutôt chouettes.

Monsieur Franklin aime par-dessus tout le silence et la tranquillité. Alors quand un voisin un peu bruyant débarque, il en a vite assez.

Il râle, se plaint et sa colère grandit de jour en jour.



Mais un matin, un oiseau se pose sur sa maison… et n’en bouge plus. Que faire ?



***



Des dessins tout en nuances beige-marron au design épuré pour un aspect rétro et simplissime. Des cabanes, des personnages. Tout est stylisé, épuré, dans cet album assez simple qui met en avant l’entraide et l’ouverture aux autres. A travers le personnage bougon de monsieur Franklin, il nous invite à dépasser nos préjugés et à discuter avec nos voisins, de belles surprises pourraient en sortir !



Chut ! , que j’avais pioché un peu au hasard de mes (nombreuses) déambulations en bibliothèque, s’est donc révélé être une belle surprise.

Cet album aux saveurs de fin d'été, nous livre l'histoire d'un petit garçon qui savoure les derniers moments de ses vacances. Contemplations poétiques et instants de vie fugaces se croisent dans ce livre tout en tendresse.



L'ensemble donne le sourire et chaque page est un délice pour les yeux. L'histoire plutôt simple met en scène un petit garçon qui a le béguin pour Lily mais qui n'a jamais osé le lui dire. La fin prête à sourire et s'annonce comme une belle promesse.



Les illustrations sont superbes. Les couleurs sont chaudes et douces, réchauffant le cœur du lecteur et l'enveloppant de douceur. La couverture donne le ton. Se plonger dans cet album, c'est replonger en enfance et redécouvrir les moments nostalgiques de la fin de nos vacances d'été.
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