Chut !

Charmée par le graphisme sobre, épuré et d'inspiration asiatique, je suis en revanche plus partagée en ce qui concerne l'histoire. La morale est claire, pas de soucis de ce côté là. On comprend bien que l'auteur a voulu mettre en avant l'importance de la solidarité et de l'amitié.

Néanmoins, je ne suis pas d'accord avec la vision qu'il donne de Monsieur Franklin. Ce dernier nous est présenté comme quelqu'un de peu sympathique, asocial et ronchon. Mais il faut se mettre à sa place aussi! Pas sûr que tout le monde apprécierait d'avoir un voisin, certes sympathique, mais très bruyant, ainsi que quelqu'un qui vient squatter chez soi pour ensuite tout détruire !

Je trouve que l'histoire manque donc de nuances. Les nerfs de Monsieur Franklin sont quand même mis à rudes épreuves. Même s'il lui vient en aide pour reconstruire sa cabane, son voisin aurait peut-être pu commencer par lui montrer plus de respect en essayant d'être moins bruyant...

CHUT! CHUT! CHUT! ne cesse de clamer Franklin, un lapin ronchon. En vivant là, entre ciel et terre, dans sa cabane sur pilotis, Franklin pensait qu'il serait en paix. Éloigné du sol et de la rumeur du monde. Mais un voisin s'est installé dans la cabane d'à-côté, et le silence tant convoité, avec lui s'est envolé.

Le problème avec ce voisin, c'est qu'il a beaucoup d'amis, alors Franklin crie souvent, car chaque jour retentissent les éclats de rire et s'élèvent les flonflons de la fête. le bruit s'est immiscé dans sa vie et cela, Franklin ne le supporte pas. Même le chant des oiseaux l'irrite. le bruit l'obsède tant qu'il est continuellement aux aguets. Mais le chasseur de sons manque toujours sa cible. Il a beau hurler, rien n'y fait. le bruit est partout.

Voilà qu'un drôle d'oiseau décide de faire son nid sur le toit et se met à chanter… et plus Franklin s'énerve, plus l'oiseau grossit. Celui-ci devient ÉNORME. le lapin est sur le point d'exploser de colère quand la cabane cède sous le poids de l'oiseau, qui s'en va voir ailleurs! Sidéré, Franklin s'effondre en larmes.

En silence, son voisin arrive, et l'aide à relever sa maison. Depuis ce jour, la vie tourmentée de Franklin n'est que lumière et sourires.

Un album sur la fraternité, l'harmonie et le vivre ensemble avec des illustrations, très « cinématographiques, » qui mêlent habilement et délicatement rondeurs et lignes, gros plans et plans d'ensemble et où l'on peut lire sur le « visage » des personnages toute une palette d'émotions. L'osmose entre le travail de Morgane de Cadier et celui de Florian Pigé est évidente.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

M. Franklin est un lapin, qui aime le calme et le silence. Son voisin , lui, aime l'animation et recevoir. Donc forcément cela ne fonctionne pas au mieux. M. Franklin est grpgnn. Quand son voisin reçoit, il râle et dit "chut!" et il a beau répéter inlassablement "chut!", on ne l'entend pas et le bruit continue. La nuit, c'est pareil. Son voisin, fait la fête et il a beau demander le silence, on ne l'entend pas. C'est pareil avaec les oiseaux quis e posent sur son toit pour chanter, il leur demande de partir et ils s'en vont plus loin chanter. Un jour, un gros oiseau vient se poser sur son toit et se met à chanter. M; Franklin essaie de le déloger mais rien n'y fait. Plus il s'époumonne, plus l'oiseau semble grossir. Il monte sur son toit et tente une fois encore de le faire partir car il chante toujours, on stop et il en a assez. Tentative qui se solde par un nouvel échec. L'oiseau continue à augmenter de volume, il devient énorme et finit par casser la maison. M. Franklin en réchappe mais découvre la situation complètement hébété. Son voisin vient à son secours et l'aide à la reconstruire à sa surprise. Ensemble, ils y parivennent. Elle est de guingois mais qu'importe. Elle est bien plus accueillante et il y a même une passerelle maintenant qui relient leurs deux maisons. Comment conclure sur une plus belle image? Juste une réserve pour ma part, le voisin a le droit d'aimer recevoir et de faire la fête mais il peut aussi tenir compte des autres et M. Franklin a le droit d'être au calme chez lui. Son portrait est trop caricatural. Je n'ai pas aimé la morale de cette histoire qui fait passer ceux qui se plaignent du bruit pour des enquiquineurs qui n'aiment pas les gens ni la vie et ceux qui font du bruit jour et nuit pour des altruistes sympathiques et solidaires. C'est tellement loin de la réalité! La liberté des uns doit s'arrêter là où commence celles des autres. Les personnes solidaires et altruistes sont rarement égoïstes et irrespectueuses des autres. Et si on apprend aux enfants que ne pas respecter son voisin c'est bien, où va -t-on?
Par ailleurs, les illustrations sont très réussies, dans des teintes très douces et les dessins sont vraiment en accord avec le texte à tel point qu'ils auraient suffi à eux-même pour exprimer l'histoire. L'illustrateur a fourni un très beau travail. Chapeau!

critique en images sur mon blog:
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Les relations de voisinage sont rarement simples. Pour Monsieur Franklin, c'est l'enfer car son voisin le plus proche fait beaucoup de bruit.

Son seul moyen de faire cesser cette nuisance qui l'empêche de mener la vie tranquille à laquelle il aspire est de crier "Chut !", mais cela demeure sans effet.

De jour comme de nuit, le calme est impossible à obtenir. Un jour, un énorme oiseau s'installe sur le toit de Franklin. Il tente à nouveau d'utiliser sa méthode pour le faire taire. Mais plus il lui demande de ne plus faire de bruit plus l'animal grossit...

Un conte en forme de métaphore. le problème de voisinage du lapin est devenu obsessionnel et il renforce sa solitude. Mais au lieu de s'attacher à trouver une solution, il ressasse.

Nous découvrons rapidement qu'il manque à Franklin le langage. Il semble tout simplement ne pas avoir les mots pour résoudre son problème. Et plus le temps passe, plus il s'enferme.

Il faudra un événement extérieur pour que la rencontre puisse enfin se réaliser.

Les illustrations font de cette histoire un vrai plaisir pour les yeux. On pourrait même comprendre l'histoire sans le texte et les maisons perchées font penser aux cabanes de l'enfance.

La morale positive nous incite à créer du lien et à s'ouvrir aux autres même si le voisin aurait pu aussi tenir compte du rythme des autres.

A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Monsieur Franklin n'aime pas son voisin, les oiseaux, le bruit sous toutes ses formes. Ce qu'il aime c'est rester tranquille derrière sa fenêtre.
Un jour sa maison s'écroule et son aimable voisin vient à son aide.
Une histoire sous forme de randonnée aux couleurs agréables qui montre que l'on peut avoir besoin des autres et que ce n'est pas si mal.