Frances Hardinge

L’intrigue :

Triss se réveille dans son lit en se sentant très bizarre, le médecin et ses parents sont à son chevet et lui annoncent qu’elle est rentrée la veille trempée après une chute dans la rivière et qu’elle était fiévreuse. Sa petite soeur Pen, elle, n’est pas soulagée du tout de la voir se réveiller et son regard brûle de peur et de haine. Bien que Triss est habituée aux épisodes de maladie dus à sa constitution fragile, cette fois elle a peur que ce ne soit plus sérieux et que ses parents s’en rendent compte. Elle voit ses poupées prendre vie et hurler à son approche, les ciseaux de couturier se tortiller dans ses mains cherchant à la tuer, et personne d’autre n’a ce type de vision dans son entourage, Triss fait tout pour paraitre le plus normale possible mais Pen n’est pas d’avis à la laisser tromper son monde en toute quiétude…



Les personnages :

La famille Crescent se compose du père, Piers, brillant architecte qui embellit la ville d’Elchester avec des monuments modernes de plus en plus ambitieux. Céleste la mère est une femme réservée comme le sont les épouses bourgeoises du début du XXème siècle, entièrement tournée vers le bien-être de sa famille et les convenances. Ils ont 3 enfants, Sébastian, Theresa surnommée Triss et Penelope surnommée Pen. Cette famille de notable a été durement touchée comme tout un chacun par la Grande Guerre, le fils de la famille est décédée durant l’hiver 1918 sur le front français à la fin de la guerre. La chambre de Sébastian a été transformée en mausolée et personne n’a le droit d’y entrer comprendre les petites filles.



Des deux fillettes, il y a Triss, 11 ans, qui est d’un naturel très doux et docile, toujours malade, elle est très couvée et gâtée par ses parents. A l’inverse, il y a la petite Pen, 9 ans, intrépide et qui fait souvent des fugues, ses parents ne donnent pas l’impression de s’en inquiéter outre mesure et sous ses airs bravaches on sent que la petite fille en souffre beaucoup, d’où sa rivalité avec sa grande soeur.



Liée à cette famille par la mort de son fiancé Sébastian, on découvre Violet Parish, jeune femme volontaire qui a participé à l’effort de guerre comme de nombreuses femmes et qui comme beaucoup refuse de retourner à la maison pour vivre docilement avec un petit mari, elle est livreuse à motocyclette, possède un franc parler qui horrifie les Crescent et un hiver perpétuel la talonne mystérieusement.



L’ambiance :

Le récit nous est servi du point de vue de Triss, elle nous relate les grattements et les voix qu’elle entend dans sa tête, son sentiment de ne pas être à sa place, son amnésie au début du récit, elle ne se souvient plus où est sa chambre par exemple, c’est de cette façon qu’elle découvre le sanctuaire qu’est devenue la chambre de son grand frère Sébastian. Pourquoi sa petite soeur est-elle aussi venimeuse envers elle et surtout d’où vient cette faim atroce qui lui fait manger des quantités énormes à en effrayer tout son entourage sans pour autant lui faire gagner du poids, pire, elle maigrit. Au fur et à mesure des réponses que recevra notre héroïne, on découvrira le peuple de Faerie qui s’est installé en périphérie du monde des humains, les pactes qu’il est dangereux de briser et le féroce désir de vivre même pour les êtres nés de la magie et des maléfices.



En bref :



C’est avec plaisir que j’ai découvert ce livre reprenant un personnage du folklore européen, le changeling, un être créé par les fées pour prendre la place des enfants humains en paiement d’une dette par exemple. Sous le regard de Triss et les souvenirs de son alter-ego, nous seront dévoilés de lourds secrets qui rongent tous les membres de cette famille qui finissent par effriter le beau vernis que l’argent avait posé dessus.
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Un abandon pur est simple, j'ai eu le sentiment de subir les 80 premières pages. La plume de l'auteure ne m'a pas convaincue, j'ai trouvé le début long trop long et je n'ai pas le courage de persévérer ma lecture.

Si vous aimez les histoires de fantômes, ce roman est fait pour vous !



La voix des ombres de Frances Hardinge nous entraîne dans une Angleterre du 17e siècle. Makepeace possède un don bien particulier. Elle peut voir les fantômes. Elle possède également une famille aux intentions très mystérieuses et peut-être pas tout à fait bienfaisantes...

C'est un roman qu'il faut découvrir petit à petit.

L’autrice nous propose une histoire très originale qui sort des sentiers battus par ses choix, par son contexte, par son utilisation du folklore "fantomatique"... C'est ce qui a fait le succès de ce roman pour moi.

Pas de coup de cœur mais un très bon moment de lecture !

Makepeace est une héroïne intelligente, plaisante à suivre. J'ai apprécié l'entremêlement du fantastique à l'Histoire d'Angleterre en pleine ébullition.

Il m'a manqué un petit quelque chose (chez les personnages ? Sur le réalisme de certaines péripéties ?) pour en faire une lecture coup de cœur mais cela reste un livre que je recommande chaudement.

Une fois de plus la romancière a su nous créer un bel univers mystérieux, bon roman !

Faith est la fille d’un pasteur passionné par la botanique et les fossiles, entre autres. Ce naturaliste, amateur confirmé, a passé le virus à sa fille, mais ce bien malgré lui. Sa mère comme son père ne sont pas tendres avec elle, ils s’attendent à ce qu’elle se comporte comme une vraie jeune fille, surtout à l’approche de l’âge adulte. Malheureusement Faith a bien du mal à réprimer sa curiosité naturelle et son penchant pour les sciences naturelles. Son père a été appelé sur un chantier de fouilles sur une île et toute la famille a dû le suivre. Des rumeurs déplaisantes colportées par un journal jettent le discrédit sur la trouvaille majeure du pasteur, c’est cela qui semble les avoir poussé en grande partie à cette retraite, même si Faith l’apprend de façon peu orthodoxe. Mais les habitants de l’île vont rapidement en avoir vent et leur tourner le dos à leur tour, c’est dans ce climat hostile que le pasteur est retrouvé mort un matin, au lendemain d’une expédition secrète avec sa fille...

Les parents de Faith sont tout sauf sympathiques, lui se montre excessivement froid et indifférent, de son côté elle est méprisante et semble uniquement préoccupée par les apparences. Son père semble le plus détestable, Faith cherche à s’en faire aimer et estimer à tout prix, mais pire que froid il se montre dur et cruel avec tous et même avec elle. Il a une vision atroce des femmes, de la place qu’elles doivent tenir et du rôle d’une épouse. Ce qui en fait un personnage détestable, qui n’hésite pas à humilier son entourage. Il faut dire qu’il est rendu particulièrement paranoïaque et donc désagréable par une plante mystérieuse qu’il semble protéger à toute force. Faith lit les livres de son père depuis sa plus tendre enfance, mais elle est frustrée car en tant que fille elle ne peut pas révéler son savoir, se montrer trop savante. Avoir de l’esprit est bien vu, mais pas être intelligente, qui semble inconvenant. Mais cette sage et curieuse jeune fille va se transformer en une sorte de déesse vengeresse sous le coup de la colère après la mort de son père et les mesquineries de certains habitants et l’histoire va devenir bien plus noire que prévue...

Je m’attendais à davantage aimer ce roman, mais malgré son originalité certains passages m’ont laissé plus sceptique, moins enthousiaste. Le récit et la transformation de Faith sont presque dérangeants par moments. Malgré tout cela reste une bonne lecture, où l’auteure nous offre une ambiance singulière. Le côté condition de la femme est très intéressant même si les théories de l’époque nous font sortir de nos gonds à leur lecture. Le récit d’aventure est lui aussi bien mené, et le suspense bien ménagé.

Je n'ai pas été déçue par le second livre que je lis de cette écrivaine, un univers bien posé et un personnage attachant.

J'ai choisi de lire ce livre car j'entendais énormément parler de Frances Hardinge via les réseaux sociaux. Je dois dire que je ne suis absolument pas déçue de mon choix !

Quelle plume, quelles jolies prises de positions dans cette littérature de jeunesse parfois trop asseptisée ! Une bouffée d'air frais et une thématique scientifico-fantastique si bien amenée. J'ai vraiment apprécié ma lecture et je retournerai vers cette autrice avec plaisir !

Dans ce récit initiatique, on découvre la vie de Makepeace, une pré-ado qui perd brutalement sa mère et doit apprivoiser un don un peu particulier: son esprit peut accueillir celui de fantômes. Ce don va susciter la convoitise et elle va devoir distinguer les bonnes des mauvaises personnes. Pas simple, surtout que l'histoire se passe dans l'Angleterre mouvementée du XVIIe siècle...

Pourquoi faut-il toujours que les meilleurs livres soit si rapide à lire ? Je ne sais pas, j'aurais aimé que ce livre n'est pas de de fin tant je l'ai adoré ! Je me suis attaché à Makepeace et j'aimerais tellement qu'il y est un suite !

L'histoire est génial, fabuleuse, très bien écrit et original. Ce livre est une sorte de révélation, on imagine que le XVIIe (17 ème) siècle n'est pas une époque très belle, ce livre m'a fait changer d'avis !

Parfait, il y a de suspense et un peu d'humour tout ce qu'il faut pour avoir un bon livre !

"Bravo Frances Hardinge, ce livre est fabuleux"

Je ne connaissais pas du tout Frances Hardinge. Mais une histoire de fantôme quelques semaines avant Halloween s’est parfait non ? 



Malgré tout, j’avais peur de tomber dans du déjà vu. Les enfants qui voient des fantômes ne manquent pas, ce n’est pas nouveau. Puis je sortais totalement de ma zone de confort avec ce récit. Cependant, j'ai été agréablement surprise, les enfants dont il est question ne voient pas seulement les fantômes, ils sont aussi capables de les héberger.



On suit Makepeace, une héroïne attachante. J'ai adoré sa relation avec les animaux, elle prend leur défense quelle que soit leur taille et c’est courageux. C’est un personnage auquel je me suis facilement identifié, car j’ai compris ses réactions. Mais c’est aussi une héroïne réfléchie qui apprend de ses erreurs. 



J’ai aimé découvrir l’univers de l’auteur, le contexte historique est très détaillé. Il se mêle parfaitement avec l’histoire fantastique où les fantômes sont plus que présent. Qui plus est l’ambiance glauque qui se dégage de l’histoire colle parfaitement à la période d'Halloween. Je ne voulais pas lire une énième version Gasper, le gentil fantôme. Les fantômes de Makepace sont terrifiants ou tout du moins sournois. C’était vraiment la période parfaite pour lire ce livre. 



Par contre, je suis moins enthousiasmée par le rythme de l’histoire. Le début est très lent, j’ai été un peu déçue. Makepeace découvre ses origines et arrive au château de ses ancêtres. Mais juste après cet épisode les événements s’enchaînent si vite que s’y on n’y prend pas garde, on peut facilement perdre le fil de l’histoire. 



En bref, j’ai adoré ma lecture sans pour autant que ce soit un coup de cœur. Mais je suis contente d’avoir enfin lu un roman de Frances Hardinge. 
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Faith Sunderly est la fille d’un éminent naturaliste et pasteur dont l’honnêteté et les recherches ont fait de lui un être aussi redouté que salué. Pourtant, lorsque des rumeurs de mensonges et de falsifications d’ossements font la une de l’Intelligencer, les Sunderly choisissent l’exil sur une île sombre et remplie de mystères. Là bas, l’intelligencer n’a pas encore étendu ses calomnies et Mr Sunderly est invité sur un site de fouilles.



Bientôt cependant, la rumeur se répand, et là bas, enclavé dans un environnement qu’ils ne connaissent pas les Sunderly ne sont pas au bout de leur surprise. Après le terrible événement qui frappe la famille, Faith se lance à corps perdu dans la facette la plus sombre de sa personnalité afin de percer les mystères qui entourent l’île et la disparition de son père. Secrets, mensonges, rumeurs, commencent à se répandre et à affoler les esprits. Parmi toutes ces ténèbres, la vérité finira t-elle par éclater ?



Mon avis



Comme tous les romans de Frances Hardinge lus jusqu’à présent, j’ai adoré celui-ci ! 😀 Ses romans sont absolument parfaits pour Halloween, et s’il n’était pas prévu pour le Pumpkin Autumn Challenge il rentre aussi parfaitement dans plusieurs de ses catégories.



Le propre de Frances Hardinge est de créer des personnages forts, entiers mais non exempts de défauts. Faith est de ceux là. A quatorze ans, la jeune fille appartient à la petit bourgeoisie anglaise de la fin du XIXe siècle. Encore engoncée dans les carcans sociaux et machistes de l’époque, elle n’a que peu de milieux d’expression et n’arrive pas à s’épanouir entre son père sévère et sa mère exaspérante de vanité. Moins qu’une adulte et à peine plus qu’une enfant, elle n’arrive pas à trouver sa place dans cette famille entre la gouvernante par interim de son petit frère, Howard, la suivante à peine remarquée de sa mère, ou la fille un peu gauche de son père. Intelligente, curieuse, elle cache au fond d’elle une « autre ». Autre comportement, autres pensées, autres idées. Plus tranchées, plus ancrées, moins lisses. Elle se refuse d’y céder, et encaisse toujours plus fort les critiques de la société moderne et des amis scientifiques de son père : la taille de la tête d’une femme est forcément plus petite que celle d’un homme ce qui laisse moins de place au cerveau, par conséquent elles manquent d’intelligence ; une femme ne peut guère prétendre à des rôles scientifiques ; une femme se mettant en colère est hystérique… Et pourtant, il y a en a elle ce désir incessant de savoir, qui lui fera remonter le fil des mensonges de son père, de sa mère et de l’île toute entière.



Vu comme ça Faith a l’air d’une fille née à la mauvaise époque mais tout à fait remarquable, forte, courageuse, prête à affronter le monde. Mais elle est aussi menteuse, égoïste et parfois très agaçante. Ce qui ne la rend que plus attachante. Sa façon de vouloir défendre son père, voire de le protéger, de mentir pour lui, et de garder ses précieux documents secrets a quelque chose de très touchant. Pourtant l’homme est davantage froid que doux et compréhensif, mais c’est son intelligence que Faith a toujours admirée et c’est ce qu’elle cherche à protéger. S’il s’avérait que les calomnies portées à son égard, c’est tout son monde qui s’effondrerait.



J’ai aussi beaucoup aimé sa relation avec Howard, son petit frère. Gaucher de naissance, l’époque ne l’accepte pas, et il est obligé de recopier ses leçons de la main droite, dans une veste dont la manche gauche n’existe pas. Il y a un passage très touchant dans le roman où How pense avoir attiré un fantôme en ayant mal fait ses leçons et il culpabilise. A travers un jeu de marionnettes, Faith lui explique que tout est de sa faute et que c’est elle qui finira en enfer. How détruit alors le jeu qu’il adore pour sauver sa sœur. Cette relation entre les deux enfants est attendrissante parce qu’on sent Faith très attachée à son frère mais aussi très agacée par lui. C’est un homme, il aura le droit à une éducation bien faite, à une école, à des études, et peut-être même de marcher dans les traces de son père, chose qu’elle ne pourra jamais faire mais elle ne peut pas s’empêcher d’être attendrie par lui, par son innocence. C’est une relation très forte.



A travers son roman, Frances Hardinge met en exergue le pouvoir des mensonges et de la rumeur. Ce que cela peut dire, détruire, dénoncer. C’est un roman jeunesse mais qui s’adresse finalement à énormément de personnes, aux jeunes adultes par exemple qui sont davantage touchés par les réseaux sociaux et leur pouvoir destructeur. Mais je trouve ça intéressant de l’adresser à un jeune public (vers 12 ans cependant) parce qu’un jeune public passe par une période « mensonges ». Cela fait partie de la construction de l’enfant. Mais il n’a pas toujours conscience de tout ce que cela implique. Bien sûr L’île aux mensonges est une pure fiction mais cela n’empêche pas d’en retirer des leçons et des morales. L’autrice écrit tellement bien et mène parfaitement son intrigue pour que tout cela se fasse de manière très progressive et juste.



En s’attachant aux personnages et à la mécanique du mensonge ou de la rumeur, Frances Hardinge n’en oublie cependant pas de l’ancrer dans un environnement singulier. En choisissant une île au milieu de nulle part on ressent la sensation d’enfermement et l’enclavement social que cela provoque mais aussi la peur et les fantômes qui s’élèvent un peu partout dans les vallons, les grottes marines et les excavations. Le manoir dans lequel se cloître la famille le temps de cette mésaventure n’en est pas moins rempli de mystères, avec des sorties secrètes, des servantes envahissantes et des esprits en colère.



En résumé



Frances Hardinge signe un roman brillant où l’intelligence des femmes y a toute sa place. Les mensonges, rumeurs et autres calomnies s’imbriquent parfaitement à l’environnement victorien, étriqué et un brin fantastique de l’île. Sans lui faire la morale, l’autrice arrive à emmener son lecteur vers une réflexion profonde sur les on-dits et l’évolution scientifique. Une petite pépite ❤
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Oui les pages sont de couleurs et ça m’a donné envie de le lire… ce livre est d’un style un peu particulier… un peu fantastique mais pas trop, dans un monde qui est proche du notre mais avant, bien avant….

Makepeace est élevé par sa mère, mais elles vivent toutes les deux chez l’oncle et la tante de Makepeace. Elle a pour charge de s’occuper de ses cousins… Mais elle fait énormément de cauchemars qui en fait n’en sont pas. Elle a un « don », c’est à dire qu’elle entends les fantômes… mais pas que…

Elle va finalement découvrir qui est son père, et pourquoi sa mère avait fui cette vie alors qu’elle attendait un enfant…

Un livre qui est un peu en longueur mais qui se lit quand même bien.


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Je n'ai pas trouvé le style de l'auteure particulièrement extraordinaire. Les personnages secondaires sont presque inexistants, particulièrement les hommes. Or vu les dangers auxquels s'exposaient les femmes non accompagnées à l'époque, certaines scènes sont peu crédibles.

Mais la manière de traiter le thème des fantômes est originale et l'aspect historique est intéressant.

Lecture jeunesse.

"La jeune Makepeace avait pourtant appris à se défendre contre les fantômes. Mais aujourd'hui un esprit habite en elle. Il est sauvage, fort, en colère... et il est aussi son seul rempart contre la cruelle dynastie de son père. Dans un pays déchiré par la guerre, Makepeace va devoir faire un choix difficile : la liberté ou la vie."

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Hello !

Après mon gros gros coup de cœur pour #lechantducoucou publié aux #editionslatalante , comment résister à ce livre à la couverture magnifique et au résumé intriguant ?

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Ce fut à nouveau une très très bonne lecture qui frôle le coup de cœur !

L'écriture de Frances Hardinge, son univers et son intrigue parfaitement maîtrisé, ses personnages tout sauf manichéens... Je trouve que cette autrice a une plume et un univers bien à elle que j'ai hâte de continuer à découvrir !

J'aurais adoré suivre Makepeace pendant plusieurs tomes...

J'ai également beaucoup aimé le fait que tout soit bien calculé: chaque détail aura son importance !

Vous connaissez Frances Hardinge ? Si non, qu'attendez-vous ?? 😱😁
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On se laisse facilement emporter dans cette histoire de fantôme sur fond de guerre de religion. En effet, Hardinge place les aventures de Makepeace sous le règne de Charles Ier qui voit l’Angleterre déchirée par une guerre entre les catholiques et les protestants. La jeune fille va se retrouver au beau milieu des conflits, elle va devoir survivre aux affrontements et se montrer rusée pour déjouer ses ennemis. L’entrelacement des faits historiques (adaptés pour son récit) aux péripéties que vit Makepeace est très bien exécuté, on y croit vraiment.



L’aspect fantastique du roman est aussi une très belle réussite. Je n’ai pas lu beaucoup d’histoires de fantômes, je n’ai donc pas vraiment de quoi faire de comparaison mais celle-ci m’a totalement convaincue. Je ne peux pas aborder les pouvoirs de Makepeace et les personnages secondaires sans spoiler complètement le roman mais je peux dire que j’ai vraiment aimé les descriptions des événements surnaturels et les implications psychologiques et physiques qui en découlent.



L’intrigue, que d’autres pourront peut-être trouver lente, est haletante et très bien structurée. Elle tient en un tome : ce livre est un one shot ! ce que j’ai également beaucoup apprécié car ça fait du bien un one shot de temps en temps !



En résumé, c’est une belle découverte ! Je suis tombée sur ce livre par hasard en librairie et je n’avais jamais lu de Frances Hardinge avant même si j’en avais déjà acheté pour la médiathèque. Une belle surprise !
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Si comme moi, vous aimez les histoires de fantômes, ce roman est une perle qui vous comblera ! Makepeace est entraînée depuis toute petite à fermer son esprit aux fantômes avides d'un nouveau corps. Jusqu'à ce qu'elle croise celui d'un ours...En pleine guerre civile anglaise, ce roman glace le sang et souffle sur les braises du désir de liberté. Dès 13 ans.

J'ai été très intéressée par ce livre, dont le contexte nous plonge en 1860, où nous suivons l'exil d'une famille sur les côtes anglaises. L'héroïne, fils d'un pasteur naturaliste, est intelligente et cultivée malgré l'époque qui attend des femmes qu'elles restent humbles. Contre toutes attentes, elle ne se laisse pas faire par toutes les règles de bienséances, toutes les règles, et elle part à l'aventure dans une aventure fantastique entraînante et bien écrite. Le rythme est fluide, les péripéties bien enchaînées, la galerie de personnages est haute en couleurs, et l'histoire tient en haleine jusqu'au bout. J'ai été agréablement surprise par ce roman ado, que j'ai trouvé comme souvent bien plus palpitant que nombre de romans adultes !

L’Île aux mensonges a été une sublime lecture que je ne peux que vous recommander environ un milliard de fois. J’ai adoré ce livre, avec son univers au poil et une héroïne vraiment géniale. C’est un petit coup de cœur et je vous le recommande si vous aimez les cabinets de curiosité et les héroïnes fortes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds !


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Belle surprise ! Très bien écrit et bien mené !

J'ai beaucoup aimé

C’est avant tout le caractère étrange et inquiétant de cette histoire qui s’impose à nous et le roman aurait à peu de choses près pu paraître dans une collection ouvertement Jeunesse.
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