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Critiques de Frances Hardinge (150)
L'île aux mensonges

L'île aux Mensonges, c'est l'histoire de Faith, 14 ans, qui découvre en espionnant ses parents et son oncle que les naturalistes de Londres créent un scandale autour de son père. Elle-même secrètement passionnée par la science malgré le fait qu'une fille ne doit pas s'y intéresser, elle va de découvertes en découvertes remettre son monde en question.

Super roman haletant, très immersif de par sa superbe écriture. Des personnages réalistes, complexes et attachants.
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La voix des ombres

Je viens de finir ce roman et je suis déjà triste de ne pas en savoir plus sur l’histoire de Makepeace.

Au début, j’ai eu du mal, j’avais peur que ça vire au fanatisme religieux ou à l’épouvante mais en réalité c’est un ouvrage bien plus sensible et profond.

Il évoque la famille, l’histoire du Royaume Uni, la guerre, le devoir, le deuil... tout un panel d’éléments sans jamais virer dans le niais ce qui est assez rare pour un roman de type « young adult »

La première partie est un peu lente à se mettre en place quant à la deuxième elle est très riche en péripéties, peut être trop, ou alors trop vite et de ce fait on a l’impression de s’y perdre et de ne pas tout saisir...

Et puis je reste toujours sur ma faim d’explications concernant la véritable origine de ce don !

Sinon mention spéciale à cette couverture superbe même si je ne vois pas trop de rapport avec la chouette illustrée qui fait un peu HP...?

Globalement à recommander !
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L'île aux mensonges

Après avoir vu beaucoup de critiques positives autour d’une livre ainsi que plusieurs prix, j’ai décidé de le lire!

Et quelle déception...

Jai trouvé l’histoire très longue à commencée, et même lorsque l’intrigue s’était installée, j’ai trouvé qu’il manquait de suspens et d’action. Tout le live est très lent, sauf la fin qui devient mouvement mais en vain, car il laisse beaucoup de question en suspens!

De plus, j’ai trouvé le personnage principal était peu approfondie et devenait vite compliquée à supporter.

Néanmoins l’écriture de l’auteure reste très intéressante!
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Le chant du coucou

L’imagination de Frances Hardinge m’a soufflée, et je me suis souvent demandé “Mais comment ? D’où lui viennent toutes ces idées !?” Dans Le chant du coucou, des vies, des blessures et existences s’entremêlent, et vous vous trouverez pris malgré vous dans une course contre la montre, pris dans un engrenage que vous êtes loin de maîtriser, ni même de connaître.



Chronique complète sur Instagram :)
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La voix des ombres

J'aime beaucoup les livres de Frances Hardinge, leurs univers vraiment étranges ! Concernant "La voix des ombres", j'ai trouvé la fin un peu étrange (déstabilisante) ...
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La voix des ombres

Makepeace est l'une des descendantes d'une famille au don (malédiction?) particulier: celle d'entendre les fantômes et de pouvoir leur servir de "réceptacle". Un don qui n'est pas sans conséquence pour la jeune fille, déterminée à choisir seule sa destinée.

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Cette fantasy pour adolescents /jeunes adultes est plutôt originale! Sous la quête d'indépendance de Makepeace se cachent des réflexions sur l'héritage, la prise en main de son destin, la compassion envers tout être vivant, les croyances ou encore la part animale endormie en chacun de nous. Petit bémol dans la deuxième partie du récit, où les actions s'enchaînent à un rythme soutenu, sans laisser le temps aux personnages (et au lecteur) de décanter et assimiler. L'aventure vaut cependant le détour, pour son originalité, sa part d'ombre assumée et son personnage féminin principal déterminé!
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L'île aux mensonges

Ce livre brille par son originalité et par la façon subtile dont les thèmes sont traités: le mensonge bien sûr, mais aussi le féminisme. Le livre est rempli de mystères et donc addictif, l'héroïne est attachante et intelligente. Que demander de plus ?
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La voix des ombres

Je ne suis sans doute pas forcément le public visé par ce roman, ayant un peu de mal avec l'univers fantasy, ou le fantastique trop assumé comme ici, mais je dois reconnaître qu'il y a quelque chose dans l'ambiance qui a retenu mon attention. Un côté assez sombre avec des esprits qui font des siennes, un récit sans doute pas destiné à un public trop jeune (mais bon, tant mieux) une période historique bien remise en place (on s'y croirait !), et une plume fluide et addictive.



L'histoire est pas mal, bien menée, et bien maîtrisée du début à la fin, mais avec malgré tout quelques longueurs, et parfois au contraire, toute une succession d'événements qui s'enchaînent un peu trop vite.



Quant aux personnages, je trouve qu'ils manquent de profondeur, et ne sont pas vraiment marquants, ils aident juste à faire avancer le récit, ce qui les rend difficilement attachants. Dommage.
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L'île aux mensonges

J’ai mis beaucoup de temps avant de faire défiler les pages à grande vitesse dans mon envie de connaître la suite. J’ai trouvé la mise en place du récit assez longue, et je me suis bien accrochée sur les 10 premiers chapitres avant de vraiment me mettre dans l’histoire. Néanmoins, ma ténacité a été récompensée puisqu’à partir du moment où l’enquête de Faith commence suite au décès de son père, la tension devient palpable et le mystère s’alourdit, ce qui nous donne véritablement envie de ne plus s’arrêter ! Le fil de l’histoire est très bien mené, l’enquête apporte son lot de surprises et tous les éléments présents sont cohérents, ce qui nous permet de vraiment bien accrocher au fur et à mesure de notre lecture.



Par ailleurs, j’ai vraiment apprécié le style de l’autrice (même si j’ai lu la version FR), que j’ai trouvé subjuguant à la fois dans sa façon de nous transmettre une ambiance, mais aussi dans la qualité de son écriture parfois extrêmement poétique. Au début du récit, le temps est très froid et pluvieux et à la lecture j’avais véritablement l’impression d’être moi-même trempée sous l’orage. J’étais d’humeur déprimée, inconfortable, comme si j’étais celle qui partait m’exiler sur une île.



Concernant les personnages, j’ai adoré le personnage de Faith, ce petit bout de femme de 14 ans qui fait preuve de tant de force et de résilience. Ce qui est assez incroyable, c’est comment la mort du père marque un avant et un après dans le récit, autant dans la trame (puisque c’est là que l’enquête commence), que dans le personnage de Faith. Cette mort la libère d’un poids, en l’affligeant pourtant d’une telle peine elle la libère pour lui permettre de se révéler dans toute son intelligence et perspicacité. On réalise finalement qu’elle était si bridée, que la mort de son père lui a donné la vie. Un amitié improbable va se créer avec un personnage énigmatique mais très attachant aussi, et j’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation entre Faith et sa mère, comment la perception de Faith évolue à son sujet à mesure qu’elle grandit et prends conscience du fonctionnement de la société dans laquelle elle vit.



Enfin, je conseille ce livre à tout parent qui souhaite offrir à sa fille la possibilité de rêver ! Faith est une femme qui souhaite exister dans un monde (et une époque) d’hommes. Elle s’accroche, elle montre ce que les femmes sont capables de faire et peut donner espoir à des petites filles qui souhaitent elles aussi, prendre un chemin qui n’est pourtant pas tracé pour elles. Le féminisme de ce livre est rafraichissant, sans être mis en avant il transpire dans chaque personnage féminin à sa manière et s’immisce subtilement à travers une réflexion, une pensée, un acte.
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La voix des ombres

Je ne penses pas avoir déjà lu un roman de ce genre. Mi-historique mi-fantasy, j'ai bien apprécié cette lecture que j'ai faites en lecture commune avec des amies !



J'aime l'époque historique dans laquelle l'histoire se passe et le personnage de Makepeace est très mystérieux ! J'adore son lien avec Jacob et tout ce qu'ils vont entreprendre tout le long du livre.



La fin est je trouve par contre un peu trop bâclée.. Je m'attendais à mieux et à un peu moins banal !



Ce roman reste tout du moins une très bonne lecture, et je penses lire d'autre roman de cette autrice que je connaissais pas.
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Le chant du coucou

Je pense que je vais prendre un abonnement chez Frances Hardinge tellement j’aime ce qu’écrit cette autrice. J’avais déjà évoqué La voix des ombres, ce roman jeunesse qui parle de fantômes d’une manière très particulière (difficile d’en parler sans dévoiler le plus intéressant, allez le lire !). Or, on m’avait grandement conseillé de lire (hello mum!) Le chant du coucou paru à l’Atalante. Et je confirme, c’est une réussite.

Avec Le chant du coucou, nous nous retrouvons en Angleterre, juste après la Première Guerre mondiale. Triss est une petite fille de onze ans qui a l’air très malade. Tout juste rescapée d’une noyade, on ne comprend pas très bien ce qui lui arrive. Sa jeune soeur, Pen (-éloppe) ne lui ressemble en rien : elle est fougueuse, révoltée, entêtée et semble détester sa grande soeur. La famille est aisée, le père est un architecte célèbre de la ville. Très vite, on met un pied dans le fantastique…

Ce n’est pas seulement un roman horrifique mais parfois, comme pour La voix des ombres, cela en prend le chemin. Ce n’est pas un conte populaire mais Hardinge en emprunte les codes et les repères. J’ai pensé au Roi Corbeau à certains moments, le souverain de toute magie de Susannah Clarke dans Jonathan Strange & Mr. Norrell ; et pour celles et ceux qui ont le roman de Clarke, ce n’est pas le seul point commun…

C’est aussi un roman d’apprentissage (les deux fillettes vont effectivement grandir en peu de temps) ; cela parle d’émancipation féminine, la période historique se prêtant bien au sujet (le personnage de Violet Parrish travaille, fume, et se déplace en motocyclette ! ). Et pour finir, il y a le thème sous-jacent du désenchantement du monde.
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L'île aux mensonges

En 1860, Faith Sunderly s'exile avec sa famille sur une île au large des côtes anglaises. L'adolescence ne sait pas exactement pourquoi mais elle a compris, en interceptant des brides de discussions d'adultes, que son père, pasteur et naturaliste, est accusé d'avoir trompé la communauté scientifique. Ils sont alors rejetés par tous les habitants de l'île, le scandale semble avoir suivi la famille. Exaspérée par les siens, l'audacieuse adolescente cherchera à percer le secret paternel.

L'île aux mensonges a reçu le prix Costa du meilleur livre de l'année. Depuis Philip Pullman aucun auteur jeunesse ne l'avait gagné. Les critiques dithyrambiques m'ont donné envie de découvrir ce roman.

Malgré la belle plume de Frances Hardinge et une héroïne attachante, j'ai eu d'abord du mal à accrocher sans bien comprendre pourquoi, peut-être simplement à cause de ma fatigue passagère. Puis, un mystère en entraînant un autre, l'intrigue complexe, le suspense, les descriptions de l'île fascinante mais hostile et l'héroïne au caractère bien trempé ont réussi à me séduire. J'ai particulièrement aimé la portée féministe du roman : la passion de l'héroïne pour les sciences est constamment méprisée par son entourage et sa parole est toujours remise en question. Le coup cœur n'était pas loin du tout.

Je pense que je me procurerai La voix des ombres, le second roman de l'autrice.
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La voix des ombres

La voix des ombres, c'est une histoire de fantôme, de possession, de complot familiale et politique... Et c'est une grande aventure !



J'ai bien aimé cette lecture, je l'ai trouvé palpitante et un poil frissonnante.

Aussi, je suis contente d'avoir découvert la plume de cette autrice ! Je trouve qu'elle offre dans ce roman, un univers riche fait de beaucoup de détails.

J'ai également très apprécié les personnages qui nous sont présentés. Ils sont intéressants à suivre, avec leur complexité plus ou moins apparente.



En bref, je vous recommande chaudement cette lecture =). Elle a une histoire bien ficelée, une certaine richesse de détails et un côté fantastique vraiment chouette. De plus, elle offre une ambiance sombre et captivante !
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La voix des ombres

L'écriture envoûtante de Frances Hardinge agit dès les premières lignes pour nous plonger dans un univers sombre et rude au milieu duquel se bat Makepeace, une héroïne déterminée au nom prédestiné [...] Un incroyable roman fantastique au pouvoir ensorcelant sur la mort et les fantômes...
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La voix des ombres

Makepeace et sa mère vivent dans le village reculé de Poplar en pleine Angleterre du XVIIe siècle. Tous les soirs, les voix reviennent la hanter et elle hurle dans la nuit noire. Lasse de tous ses cris et bien décidée à apprendre à sa fille à se défendre contre ses démons, sa mère l’enferme dans un caveau pour qu’elle « se taille un bâton pointu ». Commence alors pour Makepeace un combat inévitable et effroyable contre toutes les âmes perdues qu’elle croisera sur son chemin. Lorsque sa mère meurt, elle est envoyée vers sa famille paternelle, les Fellmote, une famille dont Margaret a toujours souhaité la tenir éloignée. Parce qu’entre les quatre murs de Grizehayes se cachent des ombres bien plus terribles encore…



Mon avis



La Voix des Ombres est un roman qui prend son temps, un roman lent, comme hanté, qui nous entraîne doucement vers son apothéose et que l’on ne peut s’empêcher de lire, soir après soir, comme si on ouvrait un peu plus la boîte de Pandore, le cœur rivé au destin de Makepeace. On suit avec délice ses aventures dans ce monde au bord du gouffre entre les protestants et les catholiques, le Parlement et le Roi d’Angleterre, Charles Ier, ce tournant que prend la vie de tous les anglais au cours du XVIIe siècle. C’est une période qui est peu décrite en Histoire, encore moins utilisée comme décor dans les romans. Sans nous donner l’impression de dépeindre une fresque historique, Frances Hardinge nous place judicieusement dans un pan historique dont on a finalement peu de connaissances en tant que lecteurs et qui reste donc propice à l’imagination. L’ombre de la guerre s’ajoutent aux ténèbres de Makepeace et forment un ensemble parfaitement coordonné l’une n’évoluant pas sans les autres et vice et versa. Ce parallèle, entre l’Histoire et l’adolescence de notre jeune héroïne est maîtrisé et on a autant plaisir à comprendre ce qui se passe autour d’elle qu’à l’intérieur.



Dans ce monde sur le point de tomber en ruines évolue la jeune Makepeace. Cette héroïne n’est pas sans faille, terriblement indépendante et naïve, solitaire, elle préfère ne pas se mêler aux autres de peur d’être trahie de la pire des manières. D’une certaine façon pourtant, elle reste presque trop « parfaite », avec un caractère tellement humain, bon, avec tout sa candeur malgré les épreuves, qu’elle m’a souvent fait l’effet d’un ange traversant les ténèbres. C’est un personnage très ambivalent, étrange, que j’ai beaucoup aimé suivre. Habitée par des fantômes, certains qu’elle a choisi, d’autres non, elle reste toujours égale à elle-même mais elle évolue aussi, à leur contact, au fil de leurs conversations, s’imprégnant d’eux tout comme eux s’imprègnent d’elle. Arrivée dans un manoir qu’elle connaît à peine, avec une bête furieuse à l’intérieur de la tête qui grogne, gémit et griffe, Makepeace se rend utile par tous les moyens. Jusqu’à ce qu’elle comprenne, qu’elle arrive à deviner entre les lignes ce qui se déroule sous ses yeux. Avec l’aide de James, un demi-frère orgueilleux mais attachant, un peu bête aussi, elle tente par tous les moyens de s’échapper de Grizehayes. Mais la famille Fellmote semble avoir plus d’un tour dans son sac, notamment grâce à la charte qui la relie au Roi et il est bien difficile de leur échapper.



On croise au fil de notre lecture une foule de personnages, des bons, des gentils, des égoïstes, des fous, des opportunistes. On y voit un Ours de cirque, un chien tournebroche, des molosses, une Lady sombre et orageuse, les fantômes d’un autre temps, des âmes perdues, un médecin, des soldats, des espions, une ribambelle de destins qui s’entremêlent à celui de Makepeace et James, dans leur fuite, dans leur vie, dans leur poursuite ou dans leur salut.



Ce roman je l’ai lu de bout en bout. J’ai adoré son personnage, son décor, cette guerre personnelle et historique, les combats qu’elle mène aussi contre le passé, les ancêtres, pour se défaire de ses fantômes. Frances Hardinge traite d’une manière tout à fait originale les questions de fantômes et de possession et arrive à nous emmener dans un monde étrange, sombre et dérangeant sans que cela ne soit jamais trop. Au delà des fantômes, l’autrice traite avec brio le passage de l’enfance à l’âge adulte dans une allégorie glaçante mais aussi pleine de tendresse.



En résumé



La Voix des Ombres est un roman que j’ai adoré. A la fois glaçant et enchanteur, tendre et solitaire, froid et sensible, il nous entraîne avec brio dans le sillage de Makepeace dans une Angleterre ravagée par la guerre. Avec un rythme lent, l’écriture de Frances Hardinge s’insinue en nous et nous hante la rendant à la fois fantôme…et conteuse.
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La voix des ombres

Une nouvelle fois, Hardinge fait mouche en premier lieu grâce à ses personnages, ici avec une héroïne en lutte contre les carcans de son temps et au cœur d’une vraie évolution personnelle [...] Frances Hardinge fait en tout cas preuve d’une grande justesse dans la peinture de ses sentiments [...] Pas de quoi toutefois faire la fine bouche en refermant ce livre affichant tout de même 500 pages, car au moment de conclure, Hardinge est parvenue depuis longtemps à nous captiver.
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L'île aux mensonges

C'est un livre avec une atmosphère très sombre et une très belle écriture, l'ambiance du XIXème siècle toujours présente. Faith est une jeune fille intelligente, instruite et qui a l'ambition d'être naturaliste.

L'enquête sur la mort du révérend Sunderly est astucieuse, toute la partie fantastique bien intégrée à l'histoire

Un bon livre
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Le chant du coucou

Plutôt littérature jeunesse, de bonnes idées mais des incohérences, des maladresses et une fin un peu bâclée, dommage.

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Le chant du coucou

Le chant du coucou est un des nombreux romans de Frances Hardinge, auteure que je découvre pour la première fois. Et j’ai…pris mon pied. Oui c’est sans doute l’expression qui convient. Et il va être très difficile de parler de ce roman sans trop en révéler.



Mon résumé



Quand Triss se réveille à l’hôpital des suites d’une noyade dont elle aurait réchappé, elle sait que quelque chose ne va pas. Oh tout semble être à sa place : ses parents sont aux petits soins pour elle, sa sœur la déteste, et elle se souvient d’à peu près tout ce qui s’est passé avant. Ça oui. Mais avoir une faim tellement épouvantable qu’elle vous fait manger comme quatre, que vous vous réveilliez avec des brindilles plein la tête, et que votre sœur ne vous déteste pas mais qu’elle aie PEUR de vous, là, il y a comme un petit quelque chose qui cloche.



Mon avis



Le chant du coucou est une superbe découverte dont je vais me souvenir longtemps. Il est imprégné désormais d’une sorte d’aura ténébreuse et innocente, d’horreur et de fascination, de tendresse et de dégoût. Curieux mélange n’est ce pas ? Sans doute parce qu’ici tout est un peu mélangé, mais chaque dosage effectué avec justesse, chaque scène parfaitement découpée, parfaitement équilibrée, chaque personnage longuement étudié.



Les personnages : véritable fresque arachnide



Triss a 11 ans. Elle a toujours été l’enfant choyée. Elle ne supportait pas quelque chose ? Elle devait être malade, il fallait la protéger. Elle aimait davantage une gouvernante qu’une autre ? Il fallait renvoyer la première de peur qu’elle vole aux parents l’amour que la petite fille leur portait. Si adorable. Si douce. Pas un mot de travers.

Tout le contraire de sa petite sœur Pen, 9 ans : curieuse, aventurière, casse-cou, bagarreuse, qui accumule bêtise sur bêtise dans le vain espoir qu’on la regarde un peu. Mais qui n’évoque pour ses parents que lassitude, regret. Alors Pen en a marre. Et quand on lui propose de passer un pacte avec le Diable, elle accepte sans hésiter, quitte à le regretter amèrement par la suite.



Ce qui est absolument remarquable dans ce roman c’est que chaque personnage fait partie d’une immense fresque, tous liés les uns aux autres par des souvenirs, des actes manqués ou des secrets.



Il y a les parents, Piers et Céleste Crescent, les coqueluches d’Elchester depuis que le père, ingénieur, a inventé de nombreux trésors architecturaux dans la ville, la rendant « visible » aux yeux du monde. Riches, beaux, instaurant des sourires de façade et des bonheurs factices, épuisant Triss à coup de maladies imaginaires, se lassant de Pen et de son inconformité.



Il y a Sébastian, le grand frère perdu à la grande guerre, que Triss n’est pas sûre d’aimer, mais qui possède son propre espace, une chambre laissée là, impeccable, exempte de tous défauts, sauf peut-être ces lettres qui arrivent chaque soir et dont Triss découvre l’existence par hasard. Toutes de son écriture, alors qu’il est mort, mort à 16h30 sous la neige.



Il y a Violet Parish, celle qui côtoie la vie mondaine avec son franc parlé et son faux accent anglais. Cette femme volcanique qui semble extorquer de l’argent aux Crescent mais que Pen connaît bien, qui l’entraîne dans un univers où tout est plus vif, plus vrai, plus réel. Violet, la fiancée de Sébastian qui partout où elle va sème un curieux hiver.



Et puis il y en a plein d’autres : Monsieur Grace, le couturier qui lui n’a pas peur de nourrir Triss de dizaines de beignets et de lui faire écouter du jazz, cette musique « populaire » ; l’Architecte, ce personnage effrayant revêtu d’un manteau gris qui le rend presque flou et qui semble passer des marchés à gogo. Et tant d’autres qui ça et là tissent une toile gigantesque dans laquelle les deux petites filles ont bien du mal à se débattre.



Parce qu’avant d’être une aventure effrayante et pleine de danger. C’est surtout une aventure humaine. Une histoire de jalousie, de peur, et d’amour. Une histoire de sœurs séparées d’un fossé immense, coupées l’une de l’autre par des parents trop présents. Une histoire de deuil que l’on refuse de faire quel qu’en soit le prix. Une histoire de famille avec ses parties déchirées, ses morceaux mal recollés.



Une ambiance sombre tel un conte macabre d’Edgar Allan Poe



Je donne d’emblée l’exemple d’Edgar Allan Poe, non pas pour la poésie même si Le chant du coucou n’en est pas exempt, mais surtout pour l’ambiance de ses contes macabres. Nous ne sommes pas, ici, dans de l’horreur pure, de l’horreur gore, de celle qui fait hurler et se cacher sous sa couette. Mais dans ce genre d’histoire teintée de mystères sombres, de créatures effrayantes, et d’une certaine forme de magie. La tension monte petit à petit, lentement, puis de plus en plus vite, à mesure qu’un compte à rebours est lancé. 7 jours. Pourquoi ? Comment ? Nous l’ignorons dans un premier temps mais il est ici, jour après jour, de cette petite voix perfide qui lui fait le décompte, que Triss entend tous les matins sans parvenir à la saisir.



Et puis il y a la folie qui semble s’emparer d’elle, insidieuse et perfide. D’abord ce sont ses faims abominables qui lui feraient manger n’importe quoi, même des pommes pourries tombées de l’arbre. Ensuite ce sont ses réveils, la tête pleine de brindilles, le sol couvert de terre alors que la porte est restée fermée. Puis ce sont les poupées, qui dès qu’elle s’approche d’elles se mettent à bouger…



« La scène tenait du rêve, une scène absurde mais lourde d’un sens aussi inquiétant qu’insondable, quand le familier devient étranger. D’un coup le monde avait tout de la mauvaise maladie ».



Triss croit devenir folle. Mais, et s’il y avait une autre raison ? Une raison encore plus étrange et bizarre ? Une raison que seule Pen connaîtrait ? Une raison cruelle mais qui expliquerait tout ? Triss part en quête de vérité, en quête de l’impensable et de sa propre identité, seule contre toute une ville. Seule ? Pas tout à fait, mais ça ce sera à vous de le découvrir…



« Les feuilles dans mes cheveux, la boue par terre dans ma chambre – ce n’est pas moi qui les ai apportées du dehors. Et ce n’est pas Pen qui les a répandues.

Elles sont moi. »



Le mot de la fin



Le chant du coucou m’a absolument fascinée. Il m’a prise aux tripes. La tension était telle que je m’agrippais littéralement aux pages ! Et je sentais chaque mot gonfler et gonfler encore et encore, prendre toute la place à mesure que j’avançais dans l’histoire, à mesure que l’auteur semblait avoir planté ses griffes à l’intérieur de mon coeur.



À tous les fans de Poe, des contes horrifiques et des histoires brillamment menées, lisez-le !
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L'île aux mensonges

Merci aux Éditions Gallimard Jeunesse pour ce service presse.



Être une femme dans l’ère victorienne n’est pas chose aisée quand on renferme une âme de scientifique et de détective, il faut cacher ses « défauts » et rester en apparence une docile et insignifiante jeune femme. C’est la triste vie de Faith, sa réalité, ses mensonges et ses faux semblants, mais son naturel n’étant jamais loin, elle va braver les uses et coutumes et mettre à profit son talent.



On se prend immédiatement d’affection pour ce personnage, sa force, son intelligence, sa témérité et sons sens de l’analyse, elle fait bien plus mûre que son âge et cela caché des yeux de tous, ce qui la rend mystérieuse et admirable. Elle n’a pas peur, elle ne ressent pas le besoin de paraître correcte et telle une petite fouine très douée elle nous montre l’étendue de ses compétences pour décrypter et tirer les conclusions de ses découvertes.



Ce roman mêle religion, science et féminisme d’une main de maître, il oppose ses trois visions de façons brutales et incompatibles pour l’époque, il remet les règles en questions, le savoir en doute et les croyances en suspends, c’est très audacieux et engagé ce qui forcement nous fascine et nous intrigue. Et puis il y a cette petite part mystérieuse et fantastique qui confère à la lecture une aura de magie énigmatique et insaisissable qui la rend d’autant plus intrigante.



En conclusion, une histoire pleine d’action, de courage et de besoin de comprendre pour une jeune fille épatante et captivante!
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