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Citations de Frances Hodgson Burnett (205)


Le monde est né ce matin, il me semble ! Il travaille, bourdonne, gratte, gazouille, bâtit des nids, et embaume, de telle façon qu’il n’y a pas moyen de rester sur son dos ! Quand le soleil a paru, la lande est devenue folle de joie. J’étais au milieu de la bruyère, et j’ai couru comme un fou moi-même, en criant et chantant. Et je suis venu droit ici. Je ne pouvais m’en empêcher ! le jardin attendait !
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Lady Theobald s'était toujours fait un devoir d'être sévère envers Lucia. Elle la traitait systématiquement comme si elle était fautive ; pourtant Sa Seigneurie n'aurait pas su dire en quoi elle aurait voulu que la petite change.
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In this place, she was beginning to care and to want to do new things.Already she felt less contrary, though she did not know why.
The world was changing and getting nicer.
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Il tenait rarement tete à son noble patron, surtout quand la noble jambe de son noble patron était enflammée par la goutte.
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Avec ce vent, on a toujours l'impression qu'une âme errante appelle en pleurant sur la lande...
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La première fois que lady Théobald rencontra par hasard le propriétaire des moulins, elle déclara d’une voix forte : «Avec les moulins et les ouvriers viendront meurtres, massacres et émeutes. » C’était lors d’un des thés qui constituaient la seule dissipation de Slowbridge. Son ton était si péremptoire que les deux miss Briarton, de nature craintive et timorée, en lâchèrent leur muffin beurré ; elles se mirent à trembler hystériquement, sûres que leur destin était scellé, imaginant déjà jaillir de sous leur lit, une de ces nuits, trois ouvriers armés de matraques.
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Elle avait commencé à se demander pourquoi elle n’avait jamais eu l’impression d’appartenir à quelqu’un, même quand son père et sa mère vivaient encore. Les autres enfants avaient l’air d’appartenir à leurs pères et à leurs mères, mais elle n’avait jamais semblé être la petite fille de personne. Elle avait eu des domestiques, des jouets, de quoi manger et se vêtir, mais personne ne s’était jamais occupé d’elle.
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-Nous n'avons ni l'intention ni le désir d'être amusés, ma chère, répondit miss Belinda avec dignité. Une conversation instructive est souvent très profitable pour les interlocuteurs.
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Une fois que je sermonnais un peu les enfants, qui s’étaient battus, je leur ai dit à tous : Quand j’étais à l’école, ma géographie m’a appris que le monde avait la forme d’une orange, et avant d’avoir dix ans, j’ai découvert que l’orange entière n’appartenait à personne. Personne ne possède que son morceau de quartier, et il semble quelquefois qu’il n’y ait pas assez de quartiers pour tout le monde. Mais n’allez pas – aucun de vous – vous figurer que vous possédez l’orange entière, ou vous découvrirez que vous vous êtes trompés, et vous ne le découvrirez pas sans empocher de bons coups – ce que les enfants apprennent des autres enfants », qu’elle m’a fait. C’est qu’il ne sert de rien d’essayer d’attraper l’orange tout entière, avec l’écorce. Si on fait cela, on a chance de ne pas avoir même les pépins, et c’est assez amer à manger.
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Quatre choses très heureuses lui étaient advenues en réalité, depuis son arrivée au Manoir. Il lui avait semblé qu’elle com-prenait un rouge-gorge et qu’il la comprenait aussi. Elle avait couru à l’encontre du vent qui lui réchauffait le sang. Elle avait eu faim pour la première fois de sa vie, et elle avait appris à plaindre quelqu’un. Elle était en progrès.
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«  Oh ! Cédric, avait-elle dit à son petit garçon la veille au soir, au moment où il allait la quitter, oh ! Cédric, je voudrai être très vieille, très habile, et posséder beaucoup d’expérience, afin de pouvoir te donner de bons conseils. Mais je te dirai seulement, mon cher enfant : sois bon, sois affectueux, sois sincère ; sois courageux aussi. Alors, non seulement tu ne feras jamais de mal à personne, mais tu pourras empêcher beaucoup de mal, et le monde, le vaste monde, deviendra un peu meilleur, parce que mon petit garçon aura vécu. Et c’est tout ce qu’on peut désirer, que le monde devienne un peu meilleur, même si peu que ce soit, mon chéri ! »
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Il n'aimait pas les nouvelles idées ; il préférait les anciennes, celles qui avaient fait leur preuve et qui surtout ne donnait pas le moindre travail à sa pensée.
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- Eh ! nous voilà sur la lande pour de bon ! dit Mme Medlock.
Les lanternes de la voiture répandaient une lumière jaunâtre sur une route à l’aspect raboteux, apparemment frayée à travers des buissons et des taillis bas et touffus, qui semblaient se perdre dans le grand espace sombre qui s’étendait devant les voyageurs et tout autour d’eux. Le vent se levait et faisait un bruit singulier, sourd, sauvage et puissant.
- Ce n’est pas, – ce n’est pas la mer ? dit Mary, se tournant vers sa compagne.
- Non pas, certes ! répondit Mme Medlock. Ce n’est pas non plus des champs, ni des montagnes, c’est seulement des lieues et des lieues de terre inculte, où rien ne pousse que de la bruyère, des ajoncs et des genêts, et où rien ne vit que des poneys et des moutons sauvages.
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C’est un endroit étrange et beau ! On dirait presque qu’on est dans un rêve !
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J'ai volé un jardin, souffla-t-elle. Un jardin dont personne ne veut, dont personne ne s'occupe. Alors, ça m'est égal de l'avoir volé car je suis seule à l'aimer.
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Il n'y a que deux choses vraiment mauvaises pour les enfants : tout leur interdire ou ne rien leur interdire du tout.
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« Une femme qui élève douze enfants apprend quelque chose de plus que son A. B. C. Les enfants, ça vaut l’arithmétique pour vous apprendre du nouveau. »
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– Si j’avais été intelligente, dit un jour Lucia à M. Burmistone, peut-être grand-maman aurait-elle été plus satisfaite de moi. J’ai souvent souhaité être plus intelligente.
– Si vous aviez été un garçon, répondit M. Burmistone gravement, et que vous ayez gaspillé son argent, fait des dettes et l’ayez maltraitée, vous auriez été son idole ; elle se serait pincée et se serait privée de manger pour remédier à vos extravagances.
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Cédric ne connaissait rien de son histoire. Quoiqu’il habitât New-York, il savait, parce que sa mère le lui avait dit, que son père était Anglais ; mais quand le capitaine Errol était mort, Cédric était encore si petit qu’il ne se rappelait rien de lui, si ce n’est qu’il était grand, qu’il avait des yeux bleus, de longues moustaches, et qu’il n’y avait pas de plus grand bonheur au monde pour lui, petit garçon de quatre ou cinq ans, que de faire le tour de la chambre sur son épaule. Pendant la maladie de son père, on avait emmené Cédric, et quand il revint, tout était fini. Mme Errol, qui avait été très malade aussi, commençait seule-ment à s’asseoir, vêtue de noir, dans son fauteuil près de la fenêtre. Elle était pâle, et toutes les fossettes avaient disparu de sa jolie figure. Ses grands yeux bruns se fixaient tristement dans le vide.
« Chérie, dit Cédric, – son père l’avait toujours appelée ainsi, et l’enfant faisait de même, – Chérie, papa va-t-il mieux ? »
Il sentit les bras de sa mère trembler autour de son cou. Alors il tourna vers elle sa tête bouclée, et, la regardant en face, il se sentit prêt à pleurer.
« Chérie, répéta-t-il, comment va papa ? »
Puis, tout à coup, son tendre petit cœur lui dit que ce qu’il avait de mieux à faire, c’était de grimper sur les genoux de sa maman, de lui jeter les bras autour du cou et de la baiser et baiser encore, et d’appuyer sa petite joue contre la sienne. Alors sa mère cacha sa figure dans la chevelure de son petit garçon et pleura amèrement en le tenant serré contre elle. Il semblait qu’elle ne pourrait jamais s’en séparer.
« Il est bien maintenant, sanglota-t-elle enfin ; il est bien, tout à fait bien ; mais nous, nous n’avons plus que nous au monde ; nous sommes tout l’un pour l’autre. »
Alors, tout petit qu’il était, Cédric comprit que son papa, si grand, si beau, si fort, était parti pour toujours, qu’il ne le reverrait plus jamais, qu’il était mort, comme il avait entendu dire que d’autres personnes l’étaient, quoiqu’il ne pût comprendre exactement ce que ce mot voulait dire. Voyant que sa mère pleurait toujours quand il prononçait son nom, il prit secrètement la résolution de ne plus en parler si souvent. Il se dit aussi qu’il va-lait mieux ne pas la laisser s’asseoir, muette et immobile, devant le feu ou à la fenêtre, et que ce silence et cette immobilité ne lui valaient rien.
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Alors qu'il était assis, les yeux plongés dans le clair ruisseau, Archibald Craven sentit son corps et son esprit se détendre, devenir aussi calmes que la vallée elle-même. Il se demanda s'il allait s'endormir, mais non. Il resta contempler l'eau sous les rayons du soleil, et se mit à percevoir les plantes sur les berges. Il y avait une belle touffe de myosotis, si près du ruisseau que ses feuilles étaient mouillées, et tout en les regardant, il se rappela avoir regardé des plantes de cette façon par le passé. En vérité, il était attendri devant la beauté de ces centaines de petites fleurs d'un bleu merveilleux. Il n'eut pas conscience que cette simple pensée finissait par emplir son esprit, au point que d'autres pensées furent doucement évacuées. C'était comme si une source claire et douce avait commencé à couler dans une mare stagnante, et que l'eau sombre était enfin évacuée.

(TRADUIT DE:) As he sat gazing into the clear running of the water, Archibald Craven gradually felt his mind and body both grow quiet, as quiet as the valley itself. He wondered if he were going to sleep, but he was not. He sat and gazed at the sunlit water and his eyes began to see things growing at its edge. There was one lovely mass of blue forget-me-nots growing so close to the stream that its leaves were wet, and at these he found himself looking as he remembered he had looked at such things years ago. He was actually thinking tenderly how lovely it was and what wonders of blue its hundreds of little blossoms were. He did not know that just that simple thought was slowly filling his mind - filling and filling it until other things were softly pushed aside. It was as if a sweet, clear spring had began to rise in a stagnant pool and had risen until at last it swept the dark water away.
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