Franck Bouysse

Après avec lu Pur sang le mois dernier, c'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans Âpre monde, second tome de la série La Marche du rêveur. J'ai été heureuse de retrouver le personnage d'Elias Greenhill, qui après avoir quitté les terres de ses ancêtres va revenir sur celle de sa famille au risque que ça ne plaise pas à tout le monde...



Découvert en même temps qu'une copine lors d'une lecture commune, je n'ai pas su être raisonnable car j'ai dévoré ce roman en une soirée ! J'ai eu beaucoup de facilité à entrer dans celui-ci et j'ai apprécié le fait que l'histoire soit aussi accès sur la nature. Franck Bouysse nous offre ici un roman très visuel qui promet un beau voyage dépaysant à l'issue à laquelle je ne m'étais pas attendu, mais qui fonctionne parfaitement.



Je tiens à remercier les Éditions Phébus pour l'envoi de ce formidable roman d'ambiance dont l'atmosphère m'a tout de suite enveloppée et dont je vous recommande vivement de découvrir la série. Alors tenté(e)s de prendre la route et de monter en selle en compagnie d'Elias?

Ce que j'aime chez Franck Bouysse, c'est sa façon de dépeindre la psychologie de ses personnages souvent enracinés dans une nature sauvage propice à l'introspection. J'ai lu ce roman sans savoir qu'il s'agissait du deuxième tome d'une série, La Marche du rêveur. Je peux dire que même sans avoir lu le tome 1, Pur Sang, il est possible de lire et comprendre sans difficulté le tome 2, Apre Monde. Je classerais ce roman dans le genre nature writing, un peu dans le style des romans de Pete Fromm.

L'action se déroule dans le Montana. Elisa est mariée à Caryl Drumm qui dirige une scierie importante : ses hommes abattent la forêt d'Eden Creek. L'amour de jeunesse d'Elisa, Elias Greenhill, revient d'un voyage en France où il était parti à la recherche de ses origines. Après avoir brûlé la maison de papa et maman Tulssa, ses parents adoptifs décédés, il achète une parcelle à Caryl Drumm pour se reconstruire une cabane dans la forêt, près de la rivière, où il s'installe avec son cheval La rivalité entre les deux les hommes, que tout oppose, nourrit la tension de ce roman qu'il est difficile de lâcher. Je remercie Netgalley et les éditions Phébus de m'avoir offert cette lecture.

#NetGalleyFrance

#ApreMonde

C'est le deuxième tome de la série, La Marche du Rêveur, après "Pur sang", sorti l'année dernière, que j'avais beaucoup aimé.



Retour à Eden Creek où Elias nous ramène dans les grands espaces, le froid, où il retrouve l'hostilité de Caryl Drumm en particulier... Mais peu importe, ce n'est pas ça qui va l'empêcher de s'installer dans les hauteurs des massifs enneigés de l’Oregon, tels ses ancêtres le faisaient .



L'auteur nous offre ici le magnifique récit d’une liberté difficile à gagner, là où la violence des hommes se déchaîne,où l'appât du gain se fait au mépris du respect de la nature. Elias va découvrir un secret bien enfoui qui pourrait bien changer la donne dans cette région où le clan Drumm règne impunément.



Cette fois encore l'auteur nous livre ici un roman d'ambiance mais dans lequel il ménage cependant beaucoup de suspense et de tension. C'est un thriller aux allures de western qui nous réserve beaucoup de surprises et j'ai adoré ça.



La plume de l'auteur est toujours très visuelle et l'on est aisément transporté dans cette magnifique et hostile nature, où l'on ressent toute la dureté à laquelle Elias est confronté.



Ici je ne peux que vous conseiller de lire "Pur sang" avant "Âpre monde" pour connaître toute l'histoire d'Elias et de ses ancêtres.



J'ai adoré ce deuxième volet et je ne peux que vous le recommander

Apre monde est le deuxième de la série La marche du rêveur. Et après avoir beaucoup aimé Pur sang j’ai préféré directement enchainer avec Apre monde pour ne rien perdre de l’histoire.

On continue donc l’histoire d’Elias, qui retourné à Eden Creek se réfugie dans une cabane après avoir incendie tout ce qui lui restait de ces parents adoptifs et son passé.



J’ai encore une fois beaucoup aimé la plume de l’auteur. Le personnage d’Elias toujours fidèle à lui-même auquel on s’attache toujours autant.

Ici le personnage retourne en Amérique et on peut un peu plus savourer ces grands espaces, sa nature et puis on sent un attachement aux chevaux !

Inutile de faire un long discours ou répéter déjà ce que j’ai dit pour Pur sang, cette suite rejoint beaucoup ce que j’ai pensé du livre précédent.



Pour moi Apre monde est encore un livre qui vous embarque et se laisse facilement lire, avec une plume délicate que seul Franck Bouysse en a le secret, vivement la suite !

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Franck Bouysse pour ce second tome de la trilogie "La marche du rêveur".



On y retrouve son amour de la nature dans les grands espaces américain décrite toujours avec minutie et avec brio. On retrouve Elias qui après son voyage en France pour découvrir ses origines, revient au bercail en s'isolant du village. Mais évidemment, vont s'enchainer différents évènements tragiques que je vous laisserais découvrir.



Elias va devoir affronter un exploitant forestier qui lui reproche beaucoup de chose, la problèmatique de la déforestation est mise en avant aussi et en fond, la culture et la vie des indiens.



Vivement le troisème tome et lisez cette trilogie dans l'ordre ;)

Franck BOUYSSE. La marche du rêveur, tome 2 : Apre monde .



Elias Greenhill est de retour dans l’état du Montana, sur les terres ancestrales de ses parents adoptifs indiens, de la tribu « des Nez-Percés »Papa et Mama Tulssa. Ce retour au pays n’est pas le bienvenu pour tous… Il avait quitté son pays natal, pour la France, à la recherche de ses parents biologiques. ( Il faut lire « Pur Sang » afin de connaître les origines de notre héros). Sa première action est d’incendier la demeure des Tulssa, là où il vécut toute son enfance, son adolescence. Cette demeure est actuellement sise sur la propriété des Drumm, une riche famille d’exploitants forestiers. Il désire s’installer dans la région. Elias acquiert un lopin de terre, près d’Eden Creek, construit son chalet. Il va vivre à l’ancienne, comme à l’époque de sa prime enfance. Il retrouve Elisa Hobson, la fille du propriétaire de la quincaillerie, son amoureuse platonique. Cette dernière a épousé Caryl Drumm, l’héritier des établissements du même nom.



La déforestation, menée par les Drumm l’obsède. Mais il ne possède aucun moyen pour la faire cesser. Les paysages sont transformés et les images décrites par Franck BOUYSSE nous permettent de suivre l’évolution. Les moyens utilisés pour abattre les arbres sont gigantesques. Les forêts deviennent des lieux apocalyptiques, de véritables champs de bataille. Les énormes engins utilisés, dévastent tout sur leur passage ; il ne demeure sur le terrain que des souches abandonnées, des ornières rendant la marche difficile. Une catastrophe, pour le milieu naturel, la faune, la flore ! ! !



Elisa va rendre visite à Elias. Elle lui avoue son amour et la déception de son union avec Caryl, un homme puissant, riche, mais jaloux et fourbe. Des tensions existent entre les deux hommes. Une véritable guerre entre ces deux hommes. Quelle sera donc l’issue de ce combat ? Elias est une homme paisible, peu guerrier, vivant quasi en autarcie au contact de Dame Nature, comme ses ancêtres adoptifs. Il a la culture indienne dans le sang, chassant et pêchant juste la quantité nécessaire à ses besoins. Il s’accorde avec son environnement et respecte les lieux, la nature, la végétation, etc. Cet homme, tourmenté, va-t-il trouver la paix, au sein de cette société de consommation, bien loin de ses convictions et de son éducation, de sa culture reçue des amérindiens ?



Dans ce second tome, Franck BOUYSSE nous décrit ces forêts millénaires, décimées par la volonté des hommes « blancs ». Il rend hommage à la nature, aux hommes qui la respectent, réhabilite les indiens, leur culture, leurs coutumes, leurs croyances. Après avoir exploité les paysages ruraux de France, l’auteur nous transporte sur un autre terroir et nous délivre un message. Il manifeste son attachement à la terre nourricière. L’atmosphère est pesante et c’est un véritable turn over. Il nous faut connaître l’avenir de ce héros. Mais il nous faut faire preuve de patience, comme Elias à la chasse ou à la pêche, attendre le troisième volet des aventures concoctées par l’écrivain. Je me permets d’attirer votre attention sur la belle couverture : ce poing fermé orné des paysages idylliques du Montana, avec le petit chalet, les montagnes enneigées, les grands sapins et cet homme qui se dirige vers l’habitat ; Elias ? Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures.

( 23/05/2024).

‪L’écriture de Bouysse est toujours aussi poétique et magnétique. Il dépeint des personnages très humains, comme des reflets extrêmes de toute notre essence. Une fresque aussi glauque que puissante. Un roman étrange qu’il faut se laisser le temps de digérer pour l’apprécier.‬

C'est mon premier Franck Bouysse. L'écriture est très agréable, l'histoire intéressante mais sans plus. Un bon moment de lecture.

Quatre frères et sœurs vivent dans la vallee du Gour Noir. Leur lien est incroyablement puissant même s'ils sont tous très différents.

Franck Bouysse nous embarque dans cette vallée sombre qui semble sous les ordres de l'odieux Joyce.

Une lecture puissante et intéressante.

J ai retrouve avec plaisir Bouysse

Je n ai pas ete déçue à la lecture de ce livre que j'attendais avec impatience.

A la fois roman du terroir et roman un peu policier

L auteur a l art de décrire ce milieu très austère aussi bien dans les paysages que le caractère des personnages .

Aucune tendresse dans ce livre .

Ou mènera ce manque d empathie ?

Comme le dit l'éditeur, Franck Bouysse "déploie un univers singulier et hors norme dans le paysage littéraire français" et c'est ce qui fait son charme.

Ouvrir un livre de Franck Bouysse, c'est se plonger dans un milieu à la fois terre à terre et plein de rêve et de poésie, dans une écriture lumineuse, une plongée dans la nature et dans l'âme humaine.

Une histoire inattendue, située dans un environnement rural mêlé de littérature, inutile d'en dire plus que la 4e de couv' sur le contenu, il faut découvrir soi-même.

C'est le deuxième roman de Franck Bouysse que je lis. Apres "né d'aucune femme", jai voulu découvrir un peu plus cet auteur. L'intrigue se passe dans une vallée, on ne sait pas à quelle epoque ni dans quel pays. La modernité côtoie les traditions. Les 4 enfants Volny essaient de se sortir de la misère parentale et de leur destin tout tracé dans cette ville industrielle. Joyce gouverne la ville, grâce à la peur qu'il y fait régner. Franck Bouysse nous offre un roman sombre, à huis clos, dans lequel peu d'espoir d'echappatoire est permis. Jai bien aimé ce roman qui nous happe jusqu'à la fin, mais j'ai tout de même préféré l'ambiance de "né d'aucune femme".

un nouveau Franck Bouysse : je me précipite pour le lire.

Une histoire de femme, Mabel, d'hommes, de malheurs, de petits bonheurs ... Pas trop emballée au final même si l'histoire est plaisante. On y retrouve des similitudes avec Né d'aucune femme. On frémit parfois pour Mabel, on se laisse porter par l'histoire mais

une petite déception quand même.

Quelle histoire que celle des Buveurs de vent. J'ai retrouvé avec plaisir Franck Bouysse, son univers sombre, terreux mais dans ce dernier roman une lumière apparaît au travers de la relation de ses trois frères à leur sœur. Une relation qui les unit comme les doigts d'une seule main. L'auteur nous parle aussi des travailleurs, de la condition de la femme, de la famille. Gros coup de coeur pour ce roman.

J'aime beaucoup le style de cet auteur, tu ne peux pas penser à autre chose en lisant ses phrases sinon t'es obligé d'y revenir. Il n'écrit pas pour ne rien dire si j'ose dire ;-) Pourtant au début, je me demandais bien ou il voulait m'emmener, avec sa façon de tourner autour des personnages, en faisant avancer l'histoire tout doucement. C'est pas ennuyeux pour autant je vous rassure.

J'avoue que moi aussi la fin m'a laissé perplexe, un peu déçue.

Bien-sûr, on peut être agacé par le style parfois ampoulé, les longues phrases qu'il faut relire deux fois, parce que arrivé au bout on ne se souvient de rien ... Bien-sûr, le style Bouysse est particulier et peut surprendre ... Mais, quel bonheur face à l'audace de cette écriture ! Cet auteur est un conteur qui parvient à entraîner votre imagination au-delà du réel pour une contemplation infinie de sentiments violents, étranges et à la fois familiers. Alors, malgré la pile d'ouvrages de la rentrée qui s'impose à moi, je vais rejoindre les buveurs de vent et relire une fois encore les longues phrases qui pourtant hier m'agaçaient.

"Casse ma carcasse"...qu'est-ce que j'ai aimé ce nouveau roman de Franck Bouysse!

Entre roman, western rural et monde ouvrier, l'histoire d'une famille et d'une fratrie qui se soutient avec des tas de personnages intéressants.

Lire Franck BOUYSSE,c'est comme si le temps s’arrêtait pour un retour à la terre.

C'est poétique, sauvage, la liberté tient une place prépondérante, le prix à payer.

C'est un livre touchant et écrasant à la fois, une intrigue blessante, avec la vie qui est injuste parfois.

Ce livre est le yin et le yang.On en sort éprouvé, à lire.....

Lecture qui m’a plu mais ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Je m’attendais à du suspense et j’ai eu le droit à un portrait de famille. J’ai du mal comprendre le résumé qu’on m’en a fait avant de l’acheter.

J'aime lire Franck Bouysse. Né d'aucune femme avait déjà été un coup de coeur. Buveurs de vent en est un autre. J'aime son écriture pleine de poésie. Chaque phrase pourrait devenir une citation. J'aime ses personnages, le mystère qui les entoure, leur profondeur. En fait je crois que j'aime tout de l'écriture de Bouysse. Elle me fait le même effet que l'écriture de Carole Martinez ; de la poésie, des suggestions, des images, des traditions, des symboles et un brin de mysticisme, elle m'hypnotise complètement, au point de ne lâcher leurs ouvrages qu'une fois terminés et toujours avec regret...

Merci.