Citations de François Debois (102)
"Voici le dossier de cette étrange affaire", me dit l'ingénieur.
Il étala devant moi, sur la table du bureau où nous étions assis, une chemise verte contenant divers papiers et portant, en grosses lettres rondes, cette suscription : "phare de Gorlébella, 1876".
"Vous connaissez ce phare, n'est-ce pas ?"
Je l'avais visité l'année précédente, au cours d'une excursion à 'île de Sein, et je n'avais à faire grand effort pour revoir, par le souvenir, sa haute silhouette de pierre dressée en plein raz, dans une solitude éternelle, au milieu d'une mer farouche agitée d'incessants remous et dont les sourires, même les jours de calme, ont quelque chose d'énigmatique et d'inquiétant....
Ce qui est macabre dans la mort, ce n'est pas la séparation du corps et de l'âme, c'est ce qui reste... Une sombre stèle, inerte, et froide, exposée à la vue des vautours.
La seule chose que je savais, c'était que contrairement aux monstres, Whitechapel n'avait pas d'espace défini, pas de centre, pas de sortie.
Le quartier était un labyrinthe... il avait désormais son minotaure...
Oui je sais que la mer t'apportera le réconfort et l'oubli, car tu as beau être celui qui a volé mon cœur, tu es avant tout un homme de la mer... un chasseur d'écume.
En mer, il n'y a ni dieu, ni diable, Jos... La vie te vient dessus, tout d'un coup, comme une vague, la mort aussi, alors il faut tenir bon à la rame... A bord, la vie dépend d'un geste, d'une réaction, d'un mouvement accompli à temps. Il faut décider rapidement, apprendre très vite la vie et aussi très tôt la mort.
Je ne vois plus qu'une solution pour te remonter le moral : les 3B... Bière ! Boîte ! Beaux mecs !
Son corps fut enseveli sur la plage, mais ses souffrances avaient été telles que son âme se mit à errer.
Les Dieux ne donnent rien sans rien, Agung. Ils demandent des offrandes.
– Votre fille, Annig… Quel est sont don, exactement ?
– Elle peut communiquer avec les anaons, les âmes perdues, celles du passé et du futur…
N’est-ce pas qu’elle mérite le nom d’île chauve ?
Un proverbe du pays dit qu’il n’a jamais poussé dans Molène que deux arbres : l’un en pierre et c’est le clocher, l’autre en fer et c’est le sémaphore !
Les femmes me tueront plus vite que les cigarettes !
-Souvenons-nous de ces paroles de la sainte bible : "les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs."
-Tu as entendu la parole de Dieu, Maria Gloaguen?
-Oh oui... c'est pourquoi je ne vais pas te parler.
"Que vaut un trésor si on n'a personne avec qui le partager."
Les bonnes femmes. Tu vois, c'est un filet à ennuis....Si ça te plaît de tremper le galet dans le pot ennemi...et t'auras bien assez de ta mère pour vouloir t'écailler si elle l'apprend.
Les automnes de Bretagne sont souvent admirables. De façon générale, d’ailleurs, les saisons de transition ont, dans les contrées occidentales, un charme singulièrement doux et subtil.
(Planche 1).
Quéménès. Tel était le nom de cette deuxième île sur laquelle Yves avait jeté son dévolu après le succès rencontré à Béniguet.
Neuf kilomètres la séparaient du continent, de la famille, du monde...
Neuf kilomètres qui en paraissaient mille lorsque la mer bouillonnante, blanche d'écume, montrait hargneuse et menaçante, les dents acérés de ses récifs.
La sardine est un poisson modeste, mais ici, à Etel, elle imposait sa loi. Les hommes la coursaient en mer, leurs femmes la mettaient en boîte à terre. Quant aux conserveries qui les faisaient vivre, le "franc du mille de sardines" qu’ils cédaient sous la pression des marins, ils le reprenaient sur la paye de leurs penn-sadines.
Qu'est ce qui soude les hommes? Un but commun? Une quête? ou la simple compréhension qu'ensemble ils sont meilleurs pour affronter le monde?
Une heure de wikipedia et voilà l'histoire réécrite à la sauce Magda.
Quelques dates pour faire vrai, des images trafiquées, et vous construisez l'arme ultime pour pigeonner qui vous voulez. Le reste... c'est pour la beauté du geste.
-Alors comme ça, tu vas libérer l'Alsace et la Lorraine?
-Des régions dans lesquelles je n'ai jamais mis les pieds... La guerre ne fait vivre que les marchands de canon...