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Critiques de Françoise Guérin (276)
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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..



WAOUH ce roman policier m’a chamboulé !! Une vague d’émotions intenses m’a submergé. Une lecture captivante, touchante, authentique, engagée et haletante. Un coup de ♥



Qu’est-ce qui a bien pu pousser Pauline, brillante étudiante en classe préparatoire, à se jeter du toit de son lycée ?



Maya Van Hoerenbeck, fine psychologue est envoyée à Sete par la cellule Cornelia. Mais, à là Rédemption, on étouffe déjà l’affaire. La proviseure parle d’accident. Ne surtout pas employer le mot « suicide », la réputation de l’école compte avant tout !



Pire, le sinistre M.Bertholon, un pur royaliste professe sa haine des étrangers, ces élèves de basses extractions qui volent les places de la jeune bourgeoisie, la future élite de notre nation



Sidérée par ce qu’elle découvre, Maya voit ses propres fantômes ressurgir. Cette ville, ce lycée, cette souris broyée par le système ravivent un passé presque englouti…



Au début, j’ai été surprise par l’écriture de l’auteure, une narration à la deuxième personne du singulier mais quelle idée génie ! Cela rend la lecture plus immersive et l’on a l’impression d’être dans la peau de Maya



L’autrice met en lumière le passage délicat et impitoyable de l’adolescence jusqu’à le jeune adulte. Tous ce qu’ils endurent en silence, en souffrance, ce qui les bouffent de l’intérieur. Le harcèlement scolaire, le dénigrement social et physique, le racisme, l’intimidation, l’injustice, la pression des parents…



J’ai adoré Miss Robinson ! Elle est mimi, attendrissante. Elle permet à Maya de briser la glace et de faire parler les gens. Elle est aussi d’un énorme soutien émotionnel pour cette dernière



La fin du récit m’a scotché, les larmes ont coulé. C’est triste, courageux et beau à la fois. Un roman poignant, fort, qui marque les esprits, vibrant d’une incroyable justesse et d’un réalisme effrayant



Un thriller psychologique pleins de rebondissements, de secrets, de chantages où le suspens est omniprésent. Vous devez absolument découvrir cette pépite !!
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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

Je connaissais le talent de @fguer1.auteure puisque j'avais adoré "on noie bien les petits chats", talent qui se répète ici car j'ai aussi adoré sa nouvelle parution.

Le style particulier d'écriture (tout est à la deuxième personne du singulier), donc une toute autre dimension au récit. Je suis devenue Maya le temps de quelques pages.

L'enquête est rondement menée, avec des personnages aussi attachants que détestables, dans une école où tous les coups bas sont permis pour réussir. Harcèlement, intimidation, cachotteries et stratagème, tout est fait pour détruire ses adversaires.

Maya m'a profondément touchée, et que dire de Mrs Robinson, personnage on ne peux plus central de toute cette histoire.

La tension est palpable tout le long du roman mais la fin est une véritable apothéose ! Impossible de le lâcher (je suis arrivée en retard au boulot !). Il sort le 4 janvier, il ne FAUT PAS passer à côté !
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On noie bien les petits chats

Betty accouche seule chez elle, dans des circonstances dramatiques, ensuite, à l’hôpital, Betty a beaucoup de mal à s'imprégner de son nouveau rôle de maman d'un petit garçon qu'un individu inconnu se présentant comme son père a nommé Noé. De plus elle apprend que son mari journaliste a été pris en otage en Somalie lors de son reportage...

Betty qui n’a pas la force physique et psychique d’assumer pleinement sa maternité est transférée dans le service "psy maman/ bébé" de l'hôpital ... Les choses s’améliorent peu a peu mais l'inconnu qui a nommé son fils rode encore et encore autour d'elle...



Le scénario de ce roman est parfaitement mené et met en place un suspens addictif, il ne nous laisse aucun répit. Betty retrouve ses souvenirs d'enfance, comme nous apprenons la vérité sur cette histoire, c'est à dire par petits morceaux, par petites tranches de vies que l'autrice nous sert tout au long de ce récit.

Des chapitres courts, une plume fluide mais surprenante car écrite à la deuxième personne du singulier, le narrateur est un peu la conscience de Betty qui réapparaît. Comme si elle se racontait sa propre histoire.







Le dénouement monte en tension au fur et à mesure que les chapitres défilent et personnellement je n'ai rien vu venir. Un thriller psychologique comme je les aime!
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Les défilés du désir

Les souvenirs d'enfance, c'est toujours compliqué. Ce n'est pas pour rien qu'on préfère ne pas y toucher, ne pas éveiller les fantômes du passé…



Dans ce recueil de nouvelles , Françoise Guérin a tourné le regard vers l'enfance. L'enfance merveilleuse ou porteuse de secrets. Elle attend que les mots trouvent leur chemin, les guident vers la lumière.



On dit chez nous que “même une montagne de poussière devient une montagne de quelque chose”. Alors, un amas ou une montagne de petits souvenirs indésirables, blessants ou honteux, que deviennent-ils? Quelle emprise ont-ils sur nous?

Et les souvenirs heureux, ou nous portent-ils?



Cette lecture m'a transportée vers les souvenirs de l'adolescence ou je me suis installée au Japon avec ma famille. Je suis japonaise, j'ai reçu un enseignement japonais et francophone. J'ai toujours su que je retournerai un jour au Japon. Et pourtant... Un Japon que je connaissais à peine. L'intégration a marché mais c'est plutôt l'entretien des deux cultures qui m'a cause du soucis, sans doute parce qu'il s'étend sur un laps de temps plus long. L'entretien du français, c'était compliqué ou Internet n'avait pas encore atteint la même ampleur, les réseaux pas encore en place et les livres électroniques, on n'en parlait pas encore...



Aujourd'hui, grâce à Amazon, Rakuten Kobo et surtout Apple Books, les romans français sont à portée. C'est extraordinaire que l'on puisse les lire au Japon, et même le jour- même de leur lancement. Un vrai bonheur! Et c'est comme ça que j'ai su la sortie du thriller sorti en janvier et que j'ai découvert l'univers de Françoise Guerin.



J'espère que ces nouvelles vous porteront vers des réponses que vous cherchez peut-être ou qu'elles vous rappelleront de bons souvenirs.

Merci Françoise Guérin, pour ce merveilleux recueil ! Laissez-moi m'imprégner dans l'atmosphère encore un peu puisque la saison des cerises est là...



A bientôt!



Ryo IZUMI



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On noie bien les petits chats

« On ne croit pas les victimes.

On n'a pas envie de les entendre.

Elles exagèrent, vraiment!

On voudrait minimiser leur plainte.

Majorer leur responsabilité.

Peut-être qu'elles y sont pour quelque chose ?

Peut-être même qu'elles l'ont bien cherché... Allez savoir! »



Quand la naissance d’un bébé devient son plus grand cauchemar : voici la réalité dans laquelle vie Betty depuis son accouchement assez difficile.



Betty est complètement déboussolée, elle a du mal à se sentir mère, en dehors de ce nouveau rôle. Elle fait un sorte de déni. D’autant plus que son petit garçon porte un prénom non choisi par son mari et elle, Noé.

Elle se sent d’autant plus seule que son mari est en déplacement professionnel en Afrique.



Ce thriller est assez addictif où en tant que lectrice j’ai eu du mal à discerner le faux du vrai, d’autant plus que la narration se fait à la première personne… très troublant.



Ce fut une lecture très addictive que je vous conseille : en une ou deux soirée vous en serez plus sur cette nouvelle vie de Betty.
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On noie bien les petits chats

Un thriller haletant et psychologique sur une mère qui accouche et à qui on interdit de voir son enfant du fait de ses problèmes psychologiques.

Betty est donc la proie de ses propres angoisses, ses interrogations mais aussi celle d'une personne qui lui veut du mal. Le fait qu'on ne la croit pas rend Betty douteuse et commence à se remettre en question sur sa perception de la réalité.



Un roman qui accroche dès le départ et qu'on a du mal à refermer tant on tente de comprendre quelle réalité est vraie.

Une lecture qui est aussi intéressante sur le sujet de la maternité, du lien mère/enfant, du syndrome post-partum et de l'accompagnement proposé aux jeunes mère. A lire même si on est pas amateur de thriller car il peut convenir à un large lectorat. Une très belle découverte.
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On noie bien les petits chats

Quand l'écrivain Françoise Guérin m'a proposé de lire son nouveau roman, j'ai de suite accepté. Je la suis depuis plusieurs années à présent et j'apprécie énormément ses écrits tant en nouvelles qu'en romans.



Ce dernier opus paraît aujourd'hui en librairies et, bien que je l'ai lu il y a déjà quelques semaines, j'ai préféré attendre ce 20 janvier pour vous en parler. Le temps aussi peut-être (sûrement) de me remettre de cette lecture entre oppression, suspense et incrédulité.



Alors qu'elle est sur le point d'accoucher, Betty Tavernier est renvoyée chez elle par une sage-femme au prétexte que la naissance n'est pas pour tout de suite. Sauf qu'elle accouche à peine arrivée chez elle. Lorsqu'elle reprend connaissance, elle est à l'hôpital, sans aucun souvenir de ce qu'il s'est passé. Ou du moins ceux qu'elle a en tête ne correspondent absolument à la terrible réalité qui lui est annoncée.



Dès lors c'est une véritable descente aux enfers qui commence pour Betty. Le seul qui pourrait aller dans son sens est Rakhshan, le chauffeur de taxi iranien qui l'a raccompagné chez elle. Mais comment le retrouver?



Quand elle apprend que Camille, son mari journaliste reporter qu'elle croyait en reportage en Somalie) est rentré précipitamment au chevet de Noé, leur nouveau-né sans se donner la peine de venir la voir, et qu'elle reçoit la visite de deux policiers venus l'interroger, le gouffre dans lequel la jeune mère est tombée se creuse encore.



Face à son incapacité à éclaircir une situation dont elle affirme n'avoir aucun souvenir, ses crises de larmes et ses bouffées d'angoisse, l'équipe médicale décide de l'interner dans une Unité de psychiatrie périnatale. Mais comment croire Betty dans cet imbroglio? Elle qui se dit victime d'un complot et dont l'absence de mémoire tombe à point nommé.



Le moins que je puisse dire, c'est que Françoise Guérin a réussi encore une fois à m'impressionner avec cette histoire de maternité déniée, refusée et/ou rejetée. Entre polar et analyse psychologique très poussée, l'auteure tisse une toile aux multiples fils qu'on n'a pas forcément envie de tirer mais qui se déroulent malgré nous. Des situations auxquelles ont ne veut pas être confronté et encore moins se confronter qui nous attirent et captivent au plus haut point.



Pourquoi tant d'interrogations dans ce récit? Qui croire? Betty? On voudrait vraiment mais alors pourquoi le prénom, Noé, que son mari a donné au nourrisson la plonge-t-il dans cette terreur pétrie d'angoisses? Qu'est-ce que cela signifie? Qu'est-ce que cela cache véritablement?



Les réponses à ces questions, je ne vais certainement pas vous les dire. Sachez cependant que ce récit poignant et saisissant se lit d'une traite, qu'il soulève des questions et une réflexion intéressantes et, en même temps, nous offre quelques passages amusants et/ou agaçants, notamment entre les différentes patientes que Betty rencontre lors de son internement et avec qui elle est amenée à sympathiser. Ou pas.



Véritable thriller psychologique sur un thème délicat qui parle à tout le monde, ce roman "On noie bien les petits chats" est paru aux éditions Eyrolles.
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Maternité

Un livre que j'ai lu quasi d'une traite, d'une grande richesse clinique. Le portrait d'une femme qui s'est barricadée au plus profond d'elle-même pour échapper à la souffrance de son enfance, souffrance qui va la rattraper lorsqu'elle décide de mettre un enfant au monde.
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Maternité

« Ce n’est pas toi.

C’est l’autre.

L’autre, pas toi.

L’autre est autre et toi… t’es toi.

Tais-toi. »

Clara est mariée à Frédéric. Elle est DAF (Directrice Financière), il est prof (de français). Elle, ce sont les chiffres, lui, les mots. Dès qu’on la rencontre, elle s’enorgueillit de son côté contrôle freak. Rassurée par la cohérence des choses (avant elle disait logique, mais cohérence la séduit plus), elle est assez imbuvable. Même carrément antipathique, en fait (limite trop : « femme de ménage, un accessoire de bureau qui revient à heures fixes, le temps d’accomplir une tâche subalterne »). Et puis Clara décide de devenir maman… Françoise Guérin, qui signe ici son premier roman non policier, est par ailleurs une autrice reconnue de nombreuses excellentes nouvelles et la créatrice de Lanester, rendu célèbre par son adaptation avec Richard Berry. Elle est également psychologue clinicienne et spécialiste du lien parent-bébé, c’est dire si elle sait de quoi elle parle dans ce roman. Car Clara ne suit pas le parcours « ordinaire » (elle qui travaille tellement fort à le paraître). Lorsque sa fille naît, cela déclenche un processus effrayant au possible de souvenirs irrépressibles et de comportements dérangeants. C’est un roman qui remue beaucoup, qui vient poser des mots sur des bribes de choses vécues par tout le monde, en tant que parent, enfant, conjoint ou simple témoin médusé parfois. Il exprime une grande souffrance et tout l’art de la romancière est de parvenir à nous faire reconsidérer l’héroïne malgré nous. Il serait tellement plus confortable de la catégoriser une fois pour toutes dans les cinglées et basta mais la vérité n’est jamais aussi tranchée. Tout se mêle enfin pour que notre empathie s’étende à l’ensemble des intervenants et ça fait mouche, sacrément. Assez éprouvant à lire (malgré des petites pépites de phrases qui constellent le texte, volontairement déjà bien aéré), ce roman est bouleversant.
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Les enfants de la dernière pluie

Commandant au 36 quai des Orfèvres, Éric Lanester assiste, impuissant, à un meurtre suivi d’un suicide, au sein d’un hôpital psychiatrique où il rendait visite à son frère. Le meurtrier, qui s’est donné la mort ensuite, est un infirmier dont la réputation n’était plus à faire. Lanester va enquêter dans un espace dont il va rapidement mesurer l’aspect trouble, clos et secret, sur lequel plane l’ombre d’un poète aliéniste.



« Les enfants de la dernière pluie » conte une nouvelle enquête de Lanester sous la plume de Françoise Guérin, écrivain, mais aussi psychologue. Et c’est cette double casquette qui rend l’intrigue fascinante. Car on retrouve cette dualité chez Lanester, à la fois policier et psychologue spécialisé en criminologie. Le personnage est d’emblée attachant car présenté sous l’angle de son humaine fragilité : à la fois ses failles le fragilisent, en même temps, elles lui assurent une solidité d’ensemble dès lors qu’il accepte de les livrer à son analyste. On l’a compris, Lanester est un flic atypique, tout comme l’intrigue qui nous plonge au cœur d’un hôpital psychiatrique, dans les labyrinthes de la psychè en souffrance. Le propos est d’une grande finesse et riche d’un humour réjouissant, même si l’ambiance demeure noire et assez oppressante. Le rythme ne faiblit jamais, le suspens s’accélère vers la fin, l’auteur parsème çà et là quelques fausses pistes jusqu’à ce que des dédales souterrains la lumière surgisse enfin pour mieux révéler les ombres qui patientaient…

Une très belle enquête, d’une grande crédibilité, qui capte le lecteur, d’un bout à l’autre.
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Les enfants de la dernière pluie

Ce polar pourrait entrer dans le sous-genre psycho puisqu''il se situe entièrement dans un hôpital psychiatrique, lequel établissement a une histoire et ruisselle de souvenirs d'une époque pas si lointaine où la médecine des troubles du comportement était rien moins que diablement carcérale. Diablement est le mot juste car le centre porte le nom pas forcément jovial de Théophobe Le Diaoul, jadis Théophile Le Bellec, un ancien patient illuminé ou assombri, c'est selon, et que la Grande Guerre avait conduit dans ces murs tragiquement continuateurs de l'aliénation des tranchées. Cette idée sous-tend toute la suite de l'enquête menée par Eric Lanester, flic et psychologue, et son équipe dans cet univers où l'on a coutume de dire que la différence entre les soignants et les soignés ne saute pas toujours aux yeux.



En cette année centenaire la Grande Guerre est donc indirectement responsable une fois encore de morts violentes, celles d'un patient défenestré par son infirmier, puis le suicide de ce dernier. Le meurtre en ces lieux peut s'avérer essentiellement d'ordre chimique, antidépresseurs, psychotropes, gélules et pilules multicolores pouvant faire fonction de fameux objets contondants. Françoise Guérin, elle-même psychologue, décrit bien les arcanes et plus encore les archives si cruciales dans cet hôpital où l'on comprend trop vite l'importance de l'hérédité, des rivalités et des dynasties. Peu de professionnels collaborent vraiment aux interrogations de Lanester et de ses collègues, soigneusement stéréotypés, une râleuse, une extravertie portée sur la chose, un bleu maladroit. Pas trop d'aide du médecin-chef, pointilleux sur ses prérogatives. Par contre, Elisabeth Bassonville, elle, responsable de tout le passé historique du Centre Théophobe Le Diaoul, se prête si bien aux questions que ça en devient louche. On s'achemine ainsi vers une vérité subodorée depuis bien longtemps. Dommage que l'on soit depuis pas mal de pages resté assis à la cafeteria, à rêvasser à ce qu'aurait pu être une incursion réussie dans ce milieu hostile à toute curiosité. Les enfants de la dernière pluie, tout au plus un petit tour de l'autre côté du rideau, celui qui sépare tant bien que mal la norme de la différence, sachant que l'individu dit normal n'a pas bonne presse dans la critique littéraire jamais exempte de démagogie, mais tout ceci reste insuffisamment fouillé à mon avis, avis qui, ne l'oublions jamais, n'est justement que mon avis.
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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

Maya, psychologue spécialisée en suicidologie, missionnée par le Ministère de la Santé arrive à Sète, dans un établissement scolaire élitiste très réputé.

Pauline, une élève en Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles a mis fin à ses jours. La cellule Cornélia, dont fait partie Maya est une petite équipe chargée d’effectuer des autopsies psychologiques, de comprendre ce qui a amené au suicide, de faire en sorte que la famille et les personnes autour soient correctement prises en charge pour un soutien et d’éviter qu’il n’y ait d’autres suicides.

Ces classes préparatoires sont difficiles, beaucoup de travail, de rivalité, de jalousie, d’enjeux.. Maya, au fil de ses rencontres, tant au niveau de l’encadrement, des enseignants et des élèves nous dévoile des portraits et des profils psychologiques émouvants, attachants, ou détestables et nous apprend à connaitre Pauline, sa personnalité, sa force, ses faiblesses, ses proches et son milieu social.

J’ai été un peu surprise que le roman soit écrit à la deuxième personne du singulier, mais j’ai beaucoup aimé le style et la plume de l’auteur qui fait de ce roman très dur, une lecture très agréable et captivante.

J’espère que je retrouverai Maya, Robbie et Sydney dans une prochaine mission de la cellule Cornélia.

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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

Pauline, brillante élève en classe préparatoire se suicide, et ce n’est pas la première à faire ce malheureux choix dans cette grande école qu’est la Rédemption.

 

Après la police et la proviseure qui emploie les grands moyens pour effacer cet « incident », et ne pas salir la réputation, c’est la cellule Cornelia qui prend les choses en main.

 

Cette petite équipe expérimentale mène des autopsies psychologiques, elle cherche à comprendre les causes du suicide, ses répercussions sur l’entourage proche et éloigné et comment cela a été géré.

 

Maya, jeune psychologue qui ne se laisse jamais démonter sait très bien obtenir les informations et se faire délier les langues. Ses méthodes sont calmes, ses armes à elle sont l’écoute et le silence, elle sait laisser les gens venir à elle. C’est ainsi que de fil en aiguille elle va rencontrer de plus en plus de monde et découvrir la vie et la personnalité de Pauline.

 

Avec sa fidèle chienne et alliée, elle se sent assez forte pour mener l’enquête à Sète, ville de son enfance qu’elle a quitté plus jeune et dans un établissement qu’elle a elle-même fréquenté. Mais le sera-t-elle vraiment ? Les secrets et les mensonges feront écho à sa propre vie et cette affaire ne sera pas de tout repos.

 

L’autrice a choisi le parti-pris de tutoyer son personnage principal, ainsi pendant tout le livre, on a l’impression d’être à la place de Maya et l’effet est très réussi.

 

Le sujet du suicide qui est quelque chose de très lourd est très bien « dilué » ne rendant ainsi pas le livre inconfortable loin de là. L’enquête prend le dessus, découvrant petit à petit qu’il faut toujours se méfier des apparences, et les petits moments où Maya est heureuse font de bonnes pauses dans l’histoire.
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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

🌺COUP DE CŒUR🌺

🌺La souris qui voulait sauver l’ogre🌺 de Françoise Guérin. - 514 pages. - 19,90€



Pauline, 17 ans, est une jeune fille intelligente et extraordinaire, toujours souriante, prête à aider son prochain.



Elle a un an d’avance et se retrouve en classe préparatoire dans la prestigieuse école « La rédemption ».



Elle vit dans une cité, au 4ème étage, avec un ascenseur toujours en panne. Sa mère, infirmière, travaille la nuit pour pouvoir être présente la journée pour son mari, en fauteuil roulant et ses deux filles.



Mais Pauline arrive dans un univers où elle ne connaît pas les codes de ces gamins des beaux quartiers utilisent. Elle ne connaît pas la surenchère vestimentaire.



Dans sa famille, la priorité est de payer son loyer, ses factures et d’avoir à manger dans l’assiette. Sur leurs temps libres, ils aident les voisins pour leurs papiers, font du soutien scolaire…



Maya Von Haerenbeck est psychologue de la cellule Cornelia en suicidologie. Elle est envoyée à la Rédemption suite à 3 suicides en deux ans dont Pauline avec son collègue Sidney.



Mais à La rédemption, on préfère étouffer l’affaire et dire que c’était seulement un malheureux accident.



Y a t’il eu ou faut-il mettre en place une cellule d’écoute ?



Foncez découvrir ce thriller psychologique et enquêter avec Maya et Sidney.



Venez, entrez dans cette école impitoyable et élitiste à l’ouverture d’esprit élitiste.



Venez rencontrer ces futurs jeunes adultes qui n’ont qu’à tendre la main pour que leurs désirs se réalisent.



J’ai été complètement sous l’emprise de la plume de l’auteure.



J’ai eu des envies de massacre, de vomir plus les pages avançaient.



Ce livre est addictif, c’est une bombe.

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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..





Quel coup de cœur, quel coup au cœur pour moi que ce roman !

Il est tellement bien écrit qu'il a fait écho en moi. Dès le départ, l'utilisation du tutoiement du et au protagoniste amène une intimité certaine, une proximité qui amplifie les émotions.

Alors quand vous-même avez été cette Pauline, les souvenirs remontent, les bons, comme les mauvais. Vous avez les larmes aux yeux, de rage et de tristesse, en voulant la protéger, lui prendre la main et lui dire " Je suis là, avec toi. Toi, tu es, eux ne sont rien ".

Tu te rappelles cette fatigue, ces maux de ventre, cette pression pour garder ta place, la justifier alors qu'eux sont des privilégiés et ne s'en rendent pas compte. Quoique tu fasses, tu resteras toujours cette petite souris. Fatiguée et forte à la fois, tu veux aider les autres souris contre les ogres. ...

Un livre qui remue le bide, qui te donne parfois des envies de câlins et de bastons, qui te fait dire des injures à haute voix et serrer les poings sans que tu ne t'en rendes compte...

Un livre d'actualité, car le harcèlement c'est tout le temps, partout, par tout le monde, dans tous les milieux et à tout âge.

Parce que parfois, juste répondre à un message, appeler, tenir la main,ça aide à voir plus loin ...



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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

Pauline est une adolescente de 17 ans qui réussit brillamment dans ses études. Issue d'in milieu modeste, elle rêve d'un avenir meilleur



Elle a eu la chance d'être acceptée, grâce à ses résultats scolaires, dans un établissement de renom, la Rédemption, réservé aux étudiants des beaux quartiers.



Mais, dès les premiers jours, elle va être harcelée par les autres élèves qui vont lui faire comprendre qu'elle n'a pas sa place ici, critiquer son milieu social, ses vêtements, sa façon d'être, en un mot elle n'a pas les "codes" de la jeunesse dorée qui l'entoure .



Au fur et à mesure plusieurs faits vont s'accumuler et un matin Pauline va se rendre sur le toit de la Rédemption et commettre l'irréparable.



Maya, psychologue va être envoyée à Sète pour effectuer une autopsie psychologique, elle va reconstituer l'histoire de Pauline à travers le témoignage de ses amis, ses professeurs, sa famille et ce qu'elle va découvrir va la stupéfier.



De plus Sète est la ville où Maya a passé toute son enfance et sa jeunesse et ce retour aux sources vont la replonger dans ses propres traumatismes

.

Un excellent thriller psychologique très bien écrit qui traite d'un sujet malheureusement d'actualité : le harcèlement scolaire et le mal être de la jeunesse d'aujourd'hui



Une particularité dans l'écriture, l'autrice emploie la deuxième personne du singulier ce qui nous met entièrement dans la peau du personnage de Maya et nous implique encore plus dans ce récit.



Un livre que je vous conseille vraiment de lire.
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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

Avec son dernier thriller psychologique «La souris qui voulait sauver l’ogre » , Françoise Guérin frappe fort, très fort même !

Avez-vous déjà assisté à une autopsie psychologique ? Non, alors aucune hésitation, laissez-vous prendre par la main et accompagnez Maya Van Hoerenbeck à la découverte de qui était Pauline, brillante étudiante de classe préparatoire qui vient de se jeter du toit de son lycée.

Chaque jours, semaines précédant l’acte vont être décortiqués par Maya afin de déterminer si suicide il y a bien, ou peut-être accident comme l’a qualifié la direction de l’école, ou même meurtre !

Ses parents, ses amis, ses professeurs, tous vont être passés au grill par Maya Van Hoerenbeck qui est la psychologue missionnée par la cellule Cornelia. Cellule qui a pour but d’étudier la cause des suicides et tout ce qui aurait pu être mis en place pour éviter le passage à l’acte et de vérifier également qu’aucun appel à l’aide n’a été ignoré.

Une enquête extrêmement troublante et dérangeante dans ce lycée privé qui prépare les étudiants aux concours des grandes écoles et dont l’accès est surtout réservé aux familles très aisées. Pauline détonnait dans cet environnement huppé, elle n’avait pas les codes, elle qui ne rêvait que d’humanité, d’écologie et de justice ! Entre révolte et soumission, elle a subi avec courage les brimades et le harcèlement de ses condisciples sans courber l’échine jusqu’au jour ou…..

Qui est donc cette souris qui voulait sauver l’ogre, et surtout de quel ogre parle-t-on ici ?

Un thriller magnifié par une plume acérée ou la puissance des mots frappe le lecteur jusqu’à la dernière page. Un uppercut pour cette dernière lecture de l’année !!!

Le roman sera en librairie le 04 janvier 2024.

Merci à Francoise Guérin pour sa confiance et aux Editions Eyrolles pour l’envoi de ce livre en SP.

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Une enquête de la cellule Cornelia : La souri..

Folle de joie quand francoise m'a fait la proposition de lire son livre ! Un grand OUUIIIIIIII j'ai répondu évidemment...évidemment !

J'avais déjà beaucoup aimé #onnoiebienlespetitschats !!!!

Alors aussitôt reçu aussitôt lu... D'une traite dans la journée... Je n'ai as pu m'arrêter... J'ai été captivée, embarquée... Comme j'aime!

On découvre la cellule cornélia et c'est Maya l'enquêtrice !!!

C'est un page turner on veut savoir la vérité !! Il faut Ré-ouvrir ce dossier et tout reprendre à zéro !

Certains seront coopératifs et d'autres récalcitrants !

Pourquoi Pauline as tu sauté de cet immeuble ????

Que s'est il passé dans cet établissement ?

On apprend à connaître tous les personnages de cette histoire ! Les secrets, les mensonges, les enjeux, les trahisons, les défis ?

Ayant été dans le système scolaire pendant quelques années, on essaie toujours d'être très vigilant par rapport à tous ces ados en détresse...

Est ce que les mots peuvent soigner les maux...?

Ces gestes irréversibles sont dramatiques...

Merci encore @fguer1.auteure pour l'envoi de ce livre ! J'ai adoré ces quelques heures de lecture en compagnie de Maya !

Je le recommande plus que vivement !

Il sort le 4 janvier 2024! À vos agendas...



📖Qu'est-ce qui a bien pu pousser Pauline, brillante étudiante en classe préparatoire, à mettre fin à ses jours dans son lycée ?

Maya Van Hoerenbeck, fine psychologue, est envoyée à Sète par la cellule Cornelia. Mais, à la Rédemption, on étouffe déjà l'affaire. La proviseure parle d'accident. Pire, le sinistre M. Bertholon professe sa haine des usurpateurs, ces élèves de basse extraction qui se mêlent à l'élite. Car Pauline n'avait pas les codes, la sécurité et la nonchalance de ses camarades des beaux quartiers. Pur produit de la méritocratie, elle a commis l'impensable : rêver d'un autre avenir.

Sidérée par ce qu'elle découvre, Maya voit ses propres fantômes ressurgir. Cette ville, ce lycée, cette petite souris broyée par le système, ravivent un passé presque englouti...
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On noie bien les petits chats

J'ai lu les 50 premières pages totalement en apnée tant le début de l'intrigue était captivant et incroyablement écrit !

Le récit à la deuxième personne du singulier est une première pour moi et j'ai trouvé ça totalement immersif et très puissant !

Ce thriller psychologique m'a fait douter à chaque page, je ne savais plus si je devais croire ou non en ce que je lisais.

Le dernier quart est plus dans l'action et les révélations s'enchaînent de manière intense.

C'était vraiment une lecture passionnante qui aborde aussi sans tabou des sujets liés aux femmes tels que la grossesse, la maternité ou la dépression.



➡ Un roman que je vous conseille évidemment et une autrice que je vais suivre de plus près dorénavant !
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On noie bien les petits chats

Betty arrive a la maternité prises de contractions intenses, et tombe sur une sage femme aigrie, qui la renvoie chez elle après un examen musclé. Mais Betty le savait, il était trop tard pour rentrer chez elle. Elle finit donc par accoucher sur son palier, aidée par le chauffeur de taxi qui l'a raccompagnée, mais perd rapidement connaissance. Lorsqu'elle se réveille, elle ne se souvient plus de rien. Traumatisée par cet évènement qu'elle idéalisait, elle est rapidement transférée dans l'unité mère-bébé pour tenter de soigner la dépression post-partum qui pèse sur ses épaules. D'autant plus que son mari a disparu et qu'un homme prétendant être le père a déjà baptisé son fils Noé, prénom qui éveille en elle d'anciens traumatismes. Un étranger qu'elle ne peut voir rôde autour de son fils alors qu'elle même n'a pas le droit de le voir les premiers jours, et qu'elle n'a toujours pas fait la connaissance de son poupon aux joues roses, de quoi accroitre son mal être ce qui la fait passer pour une déséquilibrée, aidée par cet inconnu qui demande aux services de bien la surveiller.

Mais alors qu'elle a fini par faire la connaissance de cet inconnu dangereux, elle était loin de savoir ce qui allait l'attendre....



Ce roman aux allures de polar aurait pu être une excellente lecture. Le sujet m'a de suite captivée, et en lisant le résumé, je n'ai pas hésité avant de l'acheter. Surtout en voyant ensuite les critiques arriver autour de ce roman. La construction était bonne, l'histoire était palpitante mais le rythme a rapidement cassé ma frénésie. Le passage entre l'accouchement et le service post trauma, et le temps passé à l'intérieur du service ont été un peu trop longs pour moi. En réalité, il s'agit purement d'un point de vue car je pensais que nous allions passer un moment haletant entre les différents passages effrayants, mais nous avons passé beaucoup de temps à connaitre les mamans du service, ce qui m'a finalement très peu intéressée. Je pense que je n'ai pas adhéré à l'aspect psychologique des autres personnages car je voulais être concentrée uniquement sur Betty, ses angoisses et les dangers qui rodaient autour d'elle. J'ai trouvé le côté "thriller" un peu trop léger. Mais la fin a été incroyable, je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation ! Le passé l'a rattrapée et l'avenir est plus que compromis. J'ai vraiment adoré la 2ème partie du roman, une fois la lenteur du début passée.
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