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Critiques de Françoise Guérin (276)
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On noie bien les petits chats

Voila ce qui s'appelle une lecture "coup de poing"!

Écrit à la deuxieme personne du singulier, l'exercice est réussi haut la main quand on voit avec quelle intensité j'ai lu ce roman. A chaque page que je tournai j'étais de plus en plus essoufflée tellement j'appréhendai la suite !

L'histoire est dingue ! Et jusqu'au dernier moment on ne se doute pas une seconde du dénouement. Il se passe tellement de chose plus bizarre les unes que les autres que j'étais à deux doigts de lire le livre à l'envers juste pour pouvoir souffler un peu !

Le rythme est haletant, les personnages sont tellement bien construit et l'histoire tellement bien écrite, que j'avais l'impression d'être avec Betty dans l'unité mère/enfant.

J'ai adoré l'écriture, mais aussi toute la sensibilité qui se dégage du récit. Outre l'enquête qui m'a complètement embarquée, c'est aussi les histoires de ces femmes, de ces mères, qui m'ont bouleversée. La difficulté de la première rencontre avec son enfant, les hauts et les bas des premières fois, tout y est parfaitement décrit.
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On noie bien les petits chats

Oh. Mon. Dieu... ! Mais quelle claque ! J'en reste encore sans voix. Ecrire un avis sur ce que je viens de lire est difficile, tellement ce livre me semble complet et complexe.



Un thriller poignant, haletant, saisissant, abordant des thématiques taboues et actuelles, avec une intrigue qui m'a surprise à chaque tournant. Que rêver de mieux ?



L'auteure aborde la maternité et l'enfance et tout s'entremêle parfaitement. Je vous recommande vivement ce livre !
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On noie bien les petits chats

Voilà un roman particulier à bien des égards.



D’abord par son titre qui paraît bien éloigné du propos jusqu’au dénouement où tout s’éclaire.



Ensuite parce que l’intrigue se déroule en milieu hospitalier et néonatalogie, ce qui n’est pas banal.



Enfin, parce que tout le récit est écrit à la deuxième personne du singulier, chose très rare mais qui se prête ici très bien au drame évoqué…



C’est haletant, surprenant et on a hâte de savoir ce qui va arriver à Betty et son bébé…



Bref, une belle découverte.



Envie de découvrir ce que j’écris ?

www.oliviermoreauxauteur.be
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Les défilés du désir

Avant d’être autrice, Françoise Guérin est avant tout psychologue.

Autant vous dire que sans lire la quatrième de couverture, nous l’aurions deviné.



Après son très bon thriller « 𝘖𝘯 𝘯𝘰𝘪𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘴 𝘤𝘩𝘢𝘵𝘴 », l’autrice nous présente ici un recueil de « nouvelles d’enfance ».

Et qu’est ce que c’est touchant !



𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁 𝗯𝗼𝗻𝗯𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗳𝗲𝗿𝗮 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲. Mais attention, ce n’est pas toujours gai !

Ça ravive des blessures, ça émeut, ça parle des petits moments que l’on percevaient si grands avec nos yeux d’enfants, ceux qu’on oublie pas, ceux qui nous font encore souffrir et ceux qu’on a surmontés.



Le format « nouvelle » ne convient pas toujours à tout le monde, moi la première. Mais dès les premières phrases, l’actrice nous transporte dans un monde si proche mais presque oublié. Chaque histoire, touchante ou révoltante, ne nous laisse pas indifférent.

Guérin nous conte les oubliés, les malchanceux, les mal-aimés, les incompris, les nostalgiques. Avec sa plume délicate et sans pathos, elle retranscrit parfaitement des états, des odeurs qu’on oublie pas.

Ces instants de vie qui comptent et qui changent, qui blessent autant qu’ils construisent.



Ce livre se lit d’une traite et vous garantit une évasion totale.

𝗟’𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝗶 𝗲𝗻𝗳𝗼𝘂𝗶 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀 𝗱’𝗮𝗱𝘂𝗹𝘁𝗲.

Il va frémir et vous pousser à vous questionner.

Vous reconnaitrez-vous ?

Connaissez-vous une histoire semblable ?

Quelle serait la réaction de l’adulte que vous êtes devenu ?



𝗖𝗲𝘁 𝗲́𝘁𝗲́, 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 ! 𝗗𝗲 𝗹𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗲𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲.

𝗖𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀, 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿𝗲𝘇 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲́𝗿𝗮𝗳𝗹𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘀𝗶 𝗺𝗮𝗹.



Merci à Françoise Guérin et à Zonaires Editions pour l’envoi de ce magnifique ouvrage.
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Les défilés du désir

Dans ce nouveau recueil de nouvelles, Françoise Guérin évoque l’enfance entre cinq et douze ans. Un âge où tout se joue dans la relation aux autres. Qu’ils soient parents, camarades de classe, ou voisins, ils nous éveillent à la vie, à l’autre, aux codes sociaux, mais aussi aux dérapages et névroses d’adultes qui malheureusement laissent de douloureuses traces.



Dans ces courtes nouvelles, Françoise Guérin met à jour des expériences de vie pour traiter chaque personnage, avec bienveillance dans un chaleureux tutoiement, avec l’amour qui lui est dû et surtout pour lui ouvrir des opportunités de salut.

À la lecture de ces nouvelles écrites sans pathos, l’émotion nous envahit souvent. Chacune d’elle nous plonge dans une réflexion au-delà du récit et évoque en nous certaines blessures de l’enfance, persistantes ou surmontées. Ces nouvelles s’adressent à nous tous, à l’enfant que nous étions, à l’adulte qu’on est devenu ou au parent que l’on est peut être…

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Les défilés du désir

Quelle plume magnifique!

Un très (trop) court recueil sur l’enfance, bien écrit et très poétique.



Des mots simples mais percutants pour décrire les blessures, les douleurs d’enfants.



C’est très tendre, très bienveillant et plein de pudeur.

Ça raconte l’enfant qu’on a été et celui qu’on cache encore derrière l’adulte que l’on est devenu.



Ça raconte les rencontres de l’enfance qui nous ont aidé à nous construire, à prendre un chemin plutôt qu’un autre.



Franchement, une belle surprise, pour moi qui ne suit pas forcément fan de recueil. Mais j’avais beaucoup aimé son thriller « on noie bien les petits chats » et cela m’a donné envie d’en découvrir plus !



Une autrice, psychologue, romancière et scénariste (un vrai couteau suisse!) qui mérite d’être lue!



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On noie bien les petits chats

Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de thriller psychologique et je me suis régalée. Je me prends au jeu de : « mais qui est le psychopathe qui mène la vie dure à notre héroïne » et quel bonheur de découvrir que tout est bien ficelé et qu’on avait rien vu venir.



📖 Betty se rend à l’hôpital, persuadée qu’elle va accoucher. Une sage-femme aux pratiques brutales la renvoie chez elle, convaincue qu’elle ment sur la fréquence de ses contractions. Résultat, Betty accouche sur le sol de son appartement. La vie de son bébé est en péril et la sienne aussi. Quelques heures plus tard, elle se réveille à l’hôpital, apprend que son bébé est en néonat et qu’un homme l’a déclaré sous le nom de Noé.

Etrange, car son mari n’est pas encore rentré de l’étranger…



Qui est cet homme qui s’est présenté comme le père de l’enfant ?

Pourquoi avoir choisi le prénom de Noé ?

Quel danger court Betty et son bébé ?



Cette histoire ne nous laisse aucun répit.

Révélation, coup de théâtre, révélation, suspicion, agression…



Notre Betty vit l’impensable.

𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗮𝘂𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱𝘂 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗯𝗲𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝘃𝗶𝗲, 𝗲𝗻𝘁𝗼𝘂𝗿𝗲́ 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲𝘀, 𝗯𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝘂𝗰𝗵𝗲𝗺𝗮𝗿.



En plus de nous entrainer dans une histoire folle, Françoise Guerin traite de sujets importants tels que les violences obstétricales, l’importance du ressenti des femmes enceintes comparé à la technologie sur laquelle bon nombre de médecins se reposent, les faibles moyens des hôpitaux, sans surveillance, sans assez de lits, sans assez de temps avec les patients, les traumatismes enfouis qui resurgissent après une naissance.

Et puis le lien mère-enfant, l’énergie qu’une mère, pourtant affaiblie, peut trouver pour mettre son enfant en sécurité.



𝗨𝗻 𝘁𝗵𝗿𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝘂𝗳𝗳𝗹𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗴𝗲𝘀.

Une très bonne lecture que je recommande, sauf si bien sûr, vous êtes enceinte ou venez d’accoucher. 𝘗𝘢𝘵𝘪𝘦𝘯𝘵𝘦𝘻 𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶…

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On noie bien les petits chats

#Chronique pour les Editions Eyrolles Bien-être​ : On noie bien les petits chats de Françoise Guérin



👉J'ai choisi ce livre dans le nouveau programme des Éditions Eyrolles pour sa magnifique couverture qui a suffi à elle seule de me convaincre. Elle m'a tout de suite donné envie de découvrir ce qui se cachait derrière le titre qui n'est pourtant pas très engageant : "On noie bien les petits chats". Ce que je peux vous dire, c'est qu'elle concorde bien avec le contenu, même si le contraste est frappant entre ce visuel lumineux et l'histoire sombre et terrifiante.

Je ne connaissais pas encore l'univers de Françoise Guérin, c'est maintenant chose faite, et je l'ai tellement aimé que j'ai prévu de lire Maternité prochainement, un roman qui est sorti en 2018 aux Éditions Albin Michel.

👉La suite est disponible ICI : http://www.leslecturesdelily.com/2022/02/on-noie-bien-les-petits-chats-ecrit-par.html#more

Les lectures de Lily​

www.leslecturesdelily.com



💬Nulle. Tu es nulle.

Tu ne sais pas te faire entendre.

Tu échoues à te défendre.

Fautive, forcément.

Perpétuellement coupable de tout et de rien.

Tellement pitoyable !

Si seulement tu pouvais changer…

Opter pour une autre version de toi-même.

Une Betty dont tu n’aurais pas à rougir.

Mais en as-tu la force ?



{Quand elle reprend conscience à la maternité, Betty ne se souvient pas des circonstances dramatiques de son accouchement. Elle ne comprend pas pourquoi son mari reste injoignable. Elle découvre avec effroi que son bébé a été baptisé Noé et qu'un inconnu rôde autour de lui. Elle se débat, impuissante à le confondre. Mais peut-elle se faire entendre alors qu'on la prétend folle ?

Accueillie au sein de l'unité mère-bébé par un psychiatre peu conventionnel, soutenue par une équipe de choc, Betty va renouer, peu à peu, avec sa mémoire confisquée. À commencer par ce prénom, Noé, qui ravive une douleur longtemps endiguée. Lorsque le barrage cède, la vérité a des allures de cadavre...



Thriller psychologique oppressant, On noie bien les petits chats nous entraîne, sans répit, entre quête personnelle et implacable traque policière.}



#avislecture #onnoiebienlespetitschats #francoiseguerin #eyrolles #leslecturesdelily
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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On noie bien les petits chats

Betty, sur le point d’accoucher, se rend à l’hôpital. Après osculation, on la renvoi chez elle, lui disant qu’elle n’est pas prête à accoucher en lui refourguant du spasfon. Elle prend alors un taxi et fait la connaissance de Rakhshan, qui lui laisse ses coordonnées en cas de problème.



Betty le sent, elle va accoucher, elle appelle Rakhshan à la rescousse et celui-ci envoi une ambulance pour lui venir en aide. Mais il est déjà trop tard, Betty a accouché dans d’horribles conditions.



A son réveil, on lui annonce que son bébé se nomme Noé et que le papa s’en vient le voir souvent. Betty hurle que c’est impossible car son mari est à l’étranger mais personne ne la croit, depuis son enfance, personne ne la croit de toute façon. Cet inconnu a baptisé son fils Noé, se fait passer pour son père et fait croire à toute l’équipe médical que « sa femme » est folle.



Elle est alors placée dans un unité mère-enfant pour qu’elle puisse rencontrer son fils et devenir mère. Mais de terribles évènements se produisent autour de Betty, des menaces, des intrusions dans son quotidien, des homicides.



Ce thriller m’a donné des palpitations durant toute ma lecture, dire que j’ai adoré est un euphémisme. J’ai lu ce livre en moins de 2 jours. L’écriture est poignante, dur mais tellement vraie ! J’ai retrouvé beaucoup de bienveillance et d’accompagnement sur la maternité au travers de cet ouvrage. Je ne peux que vous recommander à 1000 % ce livre !
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On noie bien les petits chats

Je m'attendais à un livre sur la maternité, je ne m'attendais certainement pas à un thriller aussi efficace et aussi haletant !

J'ai été dans le doute pendant longtemps. Personne ne croit Betty mais c'est elle qui raconte, alors est-ce vrai ou pas ?

Et c'est aussi un livre qui aborde des sujets sensibles comme la maternité, les traumatismes refoulés, la difficulté des rapports familiaux, les violences obstétriques, le personnel médical qui, par manque de temps, par manque d'empathie ou par confiance démesurée dans les réponses des appareils électroniques, n'écoute même plus ce qu'a à dire la patiente...

Et aussi l'instinct maternel qui n'a rien d'automatique, dont un des personnages explique que c'est comme une maison : certaines en héritent de leur famille, d'autres devront la construire elles-mêmes, et d'autres encore resteront toujours à la rue...

Merci à Babelio de m'avoir donné l'occasion de découvrir ce livre aussi réussi par les thèmes que par la forme.





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Au chevet des vivants

Treize nouvelles écrites au mot scalpel. Des phrases qui fouaillent la plaie pour mieux la guérir, qui vous parlent et vous émeuvent (Navion, Au chevet des vivants) C’est que le soin est au cœur du propos de ce recueil. Le soin qu’on devrait porter à l’autre et donc à soi-même. Cinq de ces textes s’expriment à la deuxième personne du singulier pour mieux dire sans doute la singularité de l’autre, la familiarité que nous avons avec lui. Nous sommes tour à tour cet autre en mal de mots et de présence. Aucun être humain ne peut se penser hors du lien à l’autre, un lien où la parole joue un rôle primordial. Le « tu » employé pourrait être aussi bien un « Je », il s’adresse à toi, à moi et nous remets dans des situations qu’on a parfois subies, que ce soit dans la vie courante ou lors d’un séjour à l’hôpital comme dans "Un silence pour abri" qui ouvre ce recueil et qui dit à quel point l’individu est parfois nié. La société où nous vivons prône un individualisme forcené où la technologie est sensée nous aider mais ne sert, en fait, qu’à minimiser l’écoute de l’autre et l’attention qu’on lui porte. Heureusement, il reste encore un brin de nature où chercher réassurance et réconfort, par exemple auprès d’une araignée blanche qui vit au cœur d’une rose et dont l’existence « éclaire tes pensées » (Bianca)

Ce recueil dit de manière intime ce que nous percevons, parfois avec désespoir, de cette société de plus en plus libérale où le collectif n’est envisagé que comme la somme d’individus laissés à leur solitude et à leurs peurs pour mieux en faire des consommateurs sans pouvoir de décision, un monde où la solidarité est un vœu sans fondement.

La peur est bien présente dans ces nouvelles ; peur ressentie par le malade a qui on ne donne pas la parole pour exprimer sa douleur, peur et fuite du médecin qui se réfugie derrière les images, les diagrammes et qui ne trouve pas les mots pour annoncer le pire (Les boutons), peur du voisin, un loup garou, peut-être, un fou comme vous et moi (Pleine lune). Regrets aussi de n’avoir pas dit ce qu’on ressentait aux personnes qu’on aimait du temps de leur vivant (Les bonnes joues)

Ces nouvelles nous rappellent que nous avons besoin de la présence de l’autre à notre chevet, des mots que disent les mères à l’enfant au cœur de la nuit effrayante : N’aie pas peur, je suis là. Et si le dernier texte (D’un discours sans rêve) déplore la résignation de ceux et celles qui ont le cerveau laminé par la propagande libérale, il nous invite aussi (en contrepoint) à la révolte.

Françoise Guérin pratique une littérature de proximité, écoutez ses mots, ils vous chuchotent à l’oreille en toute intimité et finalement vous font du bien.


Lien : https://lavieaucontraire.wor..
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Maternité

Ouah! Une héroïne directeur financier! Ouah! Le mari prof de lettres! Quelle originalité! Il ne manque plus que des amis conseillers d'état à la cours des comptes, des relations dans le cinéma ou le théâtre, qouâh!, enfin, ma chère, que des gens ordinaires, voyons! Le tout raconté au présent comme le veut la nouvelle mode imposée par les scribouillards d'outre Atlantique. Heureusement qu'il y a Joseph Pontus pour nous raconter avec talent sa vie de prolo ("A la ligne") sans quoi j'éprouverais un violent dégoût pour la lecture contemporaine! Je crois que c'est Françoise Sagan qui a dit: "il vaut mieux pleurer dans une Jaguar que dans une 2 CV". Et bien, pleurez mesdames les cadres de multinationales mais sachez que vos histoires m’indiffèrent.
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À la vue, à la mort

Je pense que si j’avais vu ce livre dans une librairie, je ne me serais même pas arrêtée dessus, je ne connaissais ni l’auteure, ni le titre et je dois dire que le jaune de la couverture est bien loin de ma couleur préférée. Je sais tout cela est bien superficiel, mais que voulez-vous, je suis toujours attirée par les belles choses. Si j’ai lu ce polar et si tout d’abord j’ai été intéressée par ce dernier, c’est après avoir lu la chronique de C’éra una volta qui ensuite a eu la gentillesse de faire voyager son livre jusqu’à Ingrid du blog Histoire du soir, puis jusqu’à moi.



L’élément qui m’a le plus intriguée dans cette histoire c’est la cécité mystérieuse qui a frappé l’enquêteur principal et accessoirement le narrateur de l’histoire : Le commandant Lanester. Il était sur la piste d’un tueur en série qui avait déjà commis deux meurtres horribles, quand soudain sur le lieu de second meurtre, après avoir observé la scène du meurtre, il s’est retrouvé brusquement dans le noir complet, complètement paniqué.



Il n’a pas le choix, son côté professionnel le pousse à continuer l’enquête, mais avec son handicap visuel, il va alors devoir s’appuyer sur ses coéquipiers, et surtout comprendre pourquoi il est devenu aveugle. Il va alors commencer une psychothérapie et un très gros travail sur lui-même. On découvre alors une autre facette de ce personnage, une dimension plus humaine qui était enfoui en lui et qu’il va lui falloir déterrer, pour guérir.



Les personnages secondaires sont également très intéressants, ils ont tous une personnalité différentes, et c’est tout d’abord à travers l’ouïe (et non pas le regard) du commandant Lanester que nous allons les découvrir.



Parallèlement à l’intrigue concernant la cécité « psychosomatique » du Commandant Lanester, l’enquête concernant le meurtrier en série continue, d’autant plus qu’une nouvelle victime est découverte.



J’ai trouvé l’écriture de Françoise Guérin très agréable et l’intrigue très bien menée, surtout en ce qui concerne le côté psychologique de l’affaire. L’auteure a réussi à me perdre et à me faire croire à des hypothèses qui n’étaient pas les bonnes, et je n’ai jamais trouvé le coupable avant que l’auteure nous mette elle-même sur la piste de ce dernier et qu’il ne soit annoncé vers la fin du roman.



C’est un livre qui une fois commencé, nous reste toujours en tête. De mon côté, je montais des scénarios, pourquoi ? Qui ? Comment ? Du coup, pendant les trois jours ou j’ai lu ce thriller, j’étais vraiment dans l’histoire, et j’avais vraiment envie de savoir, et d’avoir plus de temps pour lire. J’ai fini par emmener ce livre avec moi, pour m’y replonger dès que j’avais du temps, même s’il s’agissait de quelques minutes.



Ce polar est le premier tome d’une série mettant en scène les mêmes enquêteurs, et je sais que j’aurai plaisir à lire les autres tomes.



Je remercie ma copine C’éra Una Volta du Blog Quel Bookan d’avoir fait voyager ce livre jusqu’à moi.



Ce roman est disponible depuis 2007 aux Editions Le Masque.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Cherche jeunes filles à croquer

Je viens de faire connaissance avec le commandant Lanester et je dois dire que j'ai été séduite.

Il va devoir enquêter avec son équipe sur la disparition de jeunes filles anorexiques tout en gérant, bien sûr, ses propres démons.

Françoise Guérin est psychologue clinicienne et sa façon d'analyser les personnages rend ce roman particulièrement intéressant.

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À la vue, à la mort

La plume est légère, le style se veut simple et sans fioriture. Pour le coup, c'est réussi, ça se lit avec plaisir.



Non, c'est plutôt le scénario que j'ai trouvé plutôt quelconque. La raison principale est la sous-utilisation des personnages secondaires qui font office de fausses pistes. Dans un polar, c'est classique, l'auteur t'emmène d'un côté ou de l'autre pour mieux te perdre dans tes hypothèses avant de te sortir un dénouement inattendu. Autant le dénouement est effectivement inattendu, autant les fausses pistes sont sous-exploitées. Il y a deux personnages secondaires (dont je tairai l'identité pour ne pas divulguer l'histoire) qui peuvent appraître au fil du scénario comme des suspects potentiels. Surtout un. Sauf que, quand vient le moment de le disculper, il ne se passe plus rien derrière avec eux. L'un des deux personnages est abandonné comme une vieille guenille au bord de la route tandis que l'autre sert de vecteur à une rencontre du héros et à une ultime fin (hors contexte de l'enquête) un peu "bons sentiments Joséphine Ange Gardien".



Du coup, si le pitch de base de l'histoire (la cécité passagère du héros) permet de créer un nouvel univers particulier où les autres sens sont décuplés, l'histoire en elle-même n'est pas fondamentalement bouleversante. A la vue, à la mort est un polar sympathique et sans prétention quii ne me laissera toutefois pas un grand souvenir.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Les enfants de la dernière pluie

Après les deux premiers volets, A la vue, à la mort et Cherche jeunes filles à croquer, voici donc les retrouvailles avec Eric Lanester et son équipe, pour une enquête dans le cadre bien particulier d’un hôpital psychiatrique, celui-là même où est soigné le frère de Lanester (et non pas où il est enfermé !). Un patient défenestré sous ses yeux, et ce par un infirmier qui se suicide ensuite, voilà une affaire pour lui… Quoique son rôle étant de dresser le profil des coupables, et l’auteur des faits étant connu, cela semblerait devoir s’arrêter là. Mais cet endroit recèle bien des parts d’ombre…

L’évocation du monde de l’hôpital psychiatrique m’a parue bien plus exacte et véridique que celle imaginée par Johan Theorin dans Froid mortel, qui m’avait semblé moins réaliste, sans parler de Shutter island qui se passe dans les années 50 et donc en est bien éloigné aussi…

Toutefois l’aspect historique existe aussi dans Les enfants de la dernière pluie (bien joli titre !) avec une plongée dans la psychiatrie au temps de la grande guerre. Cette enquête de Lanester donne toujours une part importante à la psychologie des personnages et c’est ce qui fait sa force. La construction et les rebondissements laissent peu de temps au lecteur pour reposer le livre, la suite l’appelle toujours de façon urgente, et voici un livre qui se dévore en deux jours ! Des dialogues qui sonnent juste, la curiosité éveillée pour des domaines tels que les soins en psychiatrie, l’architecture des hôpitaux, tout fonctionne bien, mais c’est surtout Lanester qui rend cette série attachante, tant les bagages qu’il traîne avec lui, que son manque de certitudes assorti de fulgurances subites. Un enquêteur qui a une belle épaisseur !


Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Cherche jeunes filles à croquer

De l'enfermement à l'enfer



Lorsque plusieurs adolescentes anorexiques disparaissent et que la gendarmerie locale piétine sur l'enquête, c'est au Commandant Lanester, expert en criminologie analytique, que l'on fait appel. Lui et son équipe de spécialistes débarquent dans les Alpes, à contrecœur. Sous la pression d'en haut, Lanester devra rapidement établir un profil du coupable, faire avancer l'enquête et résoudre le mystère de ces disparitions qui, sous des dehors de simples fugues, présagent de pire. La tâche paraît compliquée : pas de cadavres, trop de pistes. Sur la sellette, Lanester et son équipe réussiront-ils là où d'autres ont échoué?



Parcourir les allées du Festival du Quai du polar. S'arrêter timidement devant une auteure qu'on ne connaît pas (encore) et qui présente ses romans qu'on ne connaît pas (encore). Taper la causette à leurs sujets, de manière tout à fait sympathique et non sans humour. Repartir sur les recommandations de l'auteure avec ce roman, Cherche jeunes filles à croquer plutôt que A la vue, à la mort (1er opus des aventures du commandant Lanester). Et lire cette dédicace mystérieuse, qui sonne comme un défi : "mais qui CHERCHE des JEUNES FILLES A CROQUER? Devinez! Cherche lectrice avisée capable de décrypter de ce titre l'équivocité!" Vous imaginez bien ce que ce message a provoqué et d'intérêt et d'émoustillement (dans son sens second).^^



Pourtant j'ai laissé passer du temps, plusieurs mois même, avant d'ouvrir le roman. Peut-être même qu'il serait encore sur le bureau, au milieu des autres livres de ma PAL, criant à chaque passage "mange-moi, mange-moi!" (oui je personnifie mes livres, je leur octroie même une âme. Ôô) si Ingrid ne me l'avait proposé pour le challenge LDPA7. Mais je vais vous dire ce n'est pas plus mal, parce que si je l'avais lu dès mon achat, j'aurais donné un autre sens à ce titre et je n'en aurais pas saisi "l'équivocité" suggérée par Françoise Guérin. Alors que là, ça a fait tilt dans ma 'tite tête tout d'suite et je n'avais qu'une hâte en entamant le roman : voir si j'étais sur la bonne piste. Je n'en dirais pas plus mais sachez que je n'ai pu résister à la tentation d'écrire un petit mot à l'auteure quand j'ai été quasi certaine de ne pas m'être fourvoyée... Ah quel pied!



Bon si j'arrêtais de digresser et que je vous parlais un peu de ce roman?



Il s'ouvre sur une séance entre le commandant Lanester et sa psy. On comprend que l'homme n'est pas très bien dans ses baskets et quelque peu en souffrance (ah cette image tenace du flic torturé...). Je crois comprendre que cela a un lien avec l'affaire de A la vue, à la mort. Là, je me dis "aïe" et du coup, j'ai un peu peur que ça me manque de ne pas avoir lu le précédent roman.

Je passe outre cette appréhension et je poursuis ma lecture. Un tantinet dubitative, je suis dans la position attentiste de celle qui se demande si l'enquête va décoller et quand. Et puis, je cesse d'être impatiente, je laisse les choses se mettre en place, se construire comme il se doit. Je comprends que c'est nécessaire parce que rien n'est simple et que je suis dans un polar psychologique qui met en scène une enquête complexe. Comme le commandant Lanester, il faut d'abord aplanir le terrain, remonter le fil de l'histoire, faire l'enquête à l'envers avant d'aller de l'avant. C'est sûr on rage, on voudrait voir les choses se débloquer plus rapidement, un peu comme tous nos enquêteurs d'ailleurs qui en ont assez de piétiner dans l'affaire. En plus, moi j'ai en tête ma petite idée de départ et rien ne vient encore l'étayer alors forcément, je trépigne, j'ai besoin de ce petit truc qui fait que je ne peux plus décrocher. Et il arrive tout à coup, au détour d'une page. Une information qui pourrait passer inaperçue mais qui allume toutes les lumières de mon plafond (j'étais en mode économie d'énergie jusque là, développement durable, sauvegarde de la planète, tout ça, vous comprenez...). Et donc, me voilà ferrée à l'histoire.



Petit à petit, je m'attache à Lanester, ce flic un peu paumé, en proie aux doutes. Je savoure les dialogues, nombreux, source de multiples informations sur les uns, les autres et qui me permettent, en plus d'élaborer ma propre théorie sur les disparitions, de cerner Lanester et ses équipiers. Du coup, je me dis que ne pas avoir d'abord lu A la vue, à la mort ne gâche vraiment rien.

L'écriture gagne en puissance. On en apprécie la réflexion qui s'en dégage. La tension est là palpable dans les mots, les affrontements, les actions. On se surprend à souffler pour relâcher la pression. Je savoure donc pleinement mon roman. A l'image de Lanester, je m'attelle à rassembler les éléments, je construis mon puzzle. Je me sens un membre à part entière de son équipe et j’œuvre à la résolution de cette enquête moi aussi. Quel superbe travail pointu, minutieux fait par l'auteure pour rendre celle-ci crédible, réelle. Rien n'est laissé au hasard. C'est très psychologique et on sent bien toute l'expérience professionnelle de l'auteure (nombreuses sont les cordes à son arc!). Pour qui aime plonger dans la tête des gens, profiler (pour emprunter un terme plus de séries télé policières) c'est un régal. L'enquête n'est pas dénuée de fausses pistes visant à troubler le lecteur dans son propre cheminement. Personne n'est exempt de soupçons... Ah que j'ai pu être ébranlée et mon cerveau malmené. Et quelle jubilation (et satisfaction toute personnelle) que de voir ma perspicacité récompensée à la toute fin. Bref, je finis conquise par ce polar psychologique (aurait-ce été différent si ma théorie eut été foireuse?). Il m'a demandé d'être patiente pour vraiment en goûter toute sa saveur. Belle découverte!
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À la vue, à la mort

Dans la famille des flics français, après Adamsberg de Fred Vargas et Servaz de Bernard Minier, je demande Lanester de Françoise Guérin !



Je me suis régalée à la lecture de ce polar. Tout y est : une bonne enquête, de très très bons personnages, un flic en plein doute, cabossé par la vie, et un très bon dénouement.



J'ai hâte de lire la suite : "Cherche jeune fille à croquer". J'avais lu beaucoup de très bonnes critiques à son sujet.



Le livre a été adapté à la télévision et vient d'être diffusé (oui, je sais, c'est écrit sur la couverture comme le Port Salut !). J'en étais qu'au début de ma lecture mercredi dernier. Je me suis refusée à le regarder, bien que j'ai été tentée. Et on est assez souvent déçus par les adaptations... L'avez-vous regardé ?



En avril prochain va sortir un nouveau polar de Françoise Guérin, "Les enfants de la dernière pluie". Je ne sais pas s'il s'agit encore d'une enquête de Lanester. En tout cas, cette auteur a beaucoup de talent.
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Cherche jeunes filles à croquer

Françoise Guérin est, si j'en crois la quatrième de couverture qui ne saurait mentir, psychologue clinicienne, et ses connaissances en la matière offrent une vraie dimension au roman. Elle intègre une grosse dose de psychologie à ses personnages et surtout à l'enquête, mais on est à dix mille lieux de la psychologie de comptoir qu'on rencontre chez certains auteurs et qui sonne creux. Ici, l'aspect psy a une vraie place, les analyses des enquêteurs sont réelles et poussées, et le tout, loin de faire un livre saoulant et rébarbatif, donne une vraie consistance à l'histoire.



L'histoire, elle, nous embarque à la suite de jeunes filles anorexiques (de l'intérêt de l'aspect psychologique du roman qui permet de mieux comprendre cette maladie pour ceux qui ne la connaîtrait pas ou mal) qui disparaissent. Fugues ? Enlèvements ? Toutes les hypothèses sont permises, et il faudra compter sur la sagacité de Lanester et de son équipe pour comprendre ce qui motive ces disparitions. L'équipe de Lanester est hétéroclite et intéressante. Lanester est un personnage torturé, certes, addict à sa psy, mais qui sait également faire preuve d'un humour qui allège une ambiance qui aurait pu sembler pesante.
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Mot compte double

Je ne suis pas fan de nouvelles, et pourtant, lors du Quai du polar, j'ai craqué pour celles de Françoise Guérin qui avait eut la gentillesse de faire circuler ses deux romans "A la vue, à la mort" et "Cherche jeunes filles à croquer".



Cette fois-ci, l'auteure nous emmène dans un monde différent, plus proche de la psychanalyse. D'ailleurs, le titre résume bien l'esprit du recueil : celui des mots qui ne veulent pas sortir.



De ces mots que l'on ne se dit pas, et qui pourtant sont au bord des lèvres, au fond de la gorge.



Des histoires de famille, des histoires de vie dont la plus intense partie se déroule dans le non-dit.



Tout l'art de l'auteure étant de faire vivre ses personnages autour de ces vies et de ces cruelles absences.



J'ai beaucoup aimé ces nouvelles à chute qui nous ramènent à nos propres silences.



L'image que je retiendrai :



Celle du jardin du grand-père dont les trois abricots, attendus avec impatience ont disparu. Grand-père qui a su donner tout son amour à sa petite-fille.
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