Critiques de Frédéric H. Fajardie (175)
Cape, épée, conspirations... on est en terrain connu.
Un roman de l'été qui n'arrive pas au niveau des autres romans historiques de Fajardie (Les Foulards rouges, La Tour des demoiselles) mais qui se lit agréablement.
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Le thème me plaisait, ces vieux de la vieille réunis pour un baroud d'honneur, l'idée est séduisante. Le Panzer dans le jardin, les secrets qui bullent lentement à la surface... Et pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher les wagons. Impossible d'éprouver de l'empathie, de la sympathie (pourtant ils sont touchants), ou de frissonner pour les baroudeurs communistes. L'intrigue se déroule, finalement très linéaire, sans réelle surprise ni éclat. Un honnête polar, ni noir ni blanc.
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Un roman atypique de Fajardie, subtilement parodique et ironique...
Ce roman de 1994 est relativement atypique chez Fajardie, et proche en revanche des décors qu'utilisera par la suite son ami Jérôme Leroy : dans une France aux abois, le Nord de la France est au bord de basculer définitivement en zone insurrectionnelle d'extrême-droite.... Un capitaine des Forces Spéciales est envoyé en mission solitaire pour rétablir la situation.
Extrait d'un dialogue entre le potentat extrémiste et le capitaine infiltré :
"Eini versa de nouveaux cognacs.
- Si des anciens du Régiment gris décidaient de reprendre du service, auraient-ils assez de sens politique pour le faire dans nos rangs ?
Sheshoon eut un rire cruel.
- Quoi, aux côtés de tous les petits tordus qui composent vos troupes ? Pourquoi le feraient-ils ?
Eini s'était cabré sous l'insulte mais la seconde question estompa cet effet désagréable.
Il se leva et prit les lambris de chêne à témoin.
- Pourquoi ? Mais parce que nous célébrons la vie à chaque instant ! Nous célébrons le vrai, l'authentique, l'émotion la plus pure, la plus atavique, l'instinct, l'animalité, la vie !... Ne niez pas que les valeurs d'hier, représentées par ces êtres répugnants qui tenaient partout le haut du pavé, puaient le faisandé !
- Ils étaient les produits d'un système enlisé. Ils représentaient leur propre nullité, vous n'êtes qu'une vision du monde. Entre les deux, il reste de la place.
Eini secoua la tête.
- Nous, nous sommes ceux des forêts millénaires et ces porcs voulaient imposer le monde des souks !"
Enlevé comme une comédie, souvent brutal, beaucoup plus teinté qu'à l'habitude d'ironie voire de parodie, ce Fajardie se lit avec le plaisir attaché à une rareté chez l'auteur.
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Vous avez le souvenir, la nostalgie du plaisir d’avoir lu « Le comte de Monte-Cristo » ou « Les trois mousquetaires »; juste le nom d’Alexandre Dumas vous rappelle l’avidité que vous ressentiez à lire le prochain chapître. Juste un dernier !!!
Frédéric H. Fajardie, écrivain français, malheureusement mort en mai 2008, nous donne l’occasion de revivre ces bonheurs de lecture, autour d’un roman-feuilleton absolument passionnant.
Une intrigue très bien tissée, de l’action, de l’horreur, des histoires d’amour, bref, tous les ingrédients pour être « scotché » au roman.
Fajardie écrit très bien et il possède un sens de l’humour subtil et efficace. Ses personnages sont attachants et nous font parfois des clins d’œil de modernité assez particuliers, il faut lire la description d’un rêve de Louis XIV ou les critiques sur la gouvernance du pays des lys ….
Ses personnages méchants sont terrifiants, capables des horreurs les plus vils.
L’histoire, un peu complexe, tourne autour d’une chasse à l’homme où le personnage principal, Tancrède de Montigny, duc de Bamberg, est poursuivi par un tueur à gages, un général des mousquetaires et le grand maître des Teutoniques qui préside aux destinées du Conseil des Troubles.
Comment pourra-t-il en sortir vivant ??? Grâce peut-être à certains « pouvoirs » qui lui sont donnés comme dernier survivant de l’Atlantide ?? Ou avec l’aide de sa brigade des Dragons, sorte d’escouade tactique et d’intervention spéciale ?? Ou encore par l’amour de sa belle Marion?? Peut-être même par la férocité bien particulière de son très petit chien Scub ??
Un roman policier, un polar, un roman feuilleton, un roman historique, un roman fantastique… « Le conseil des Troubles » est tout cela, en même temps. Mais il est surtout un très bon plaisir de lecture!
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Comme souvent chez Fajardie on sent la révolte sociale, la solidarité, l'humanisme, derrière des portraits de personnages que l'histoire des hommes n'a pas épargnée.
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Quelle déception. L'attraction pour la quatrième de couverture et un titre assez poétique n'a pas été suivie par une satisfaction correspondante.
Je ne connais pas cet auteur, mais normalement je n'ai aucun préjugé vers des noms inconnus.
Le théme m'intéresse. Avec une histoire d'amour encore plus.
Par contre, depuis les premières pages , la question s'est posée clairement: il veut raconter une histoire, mais laquelle ?
J'ai plongé dans une confusion , suivie d'un laxisme assez déprimant. Aucun intérêt comme conclusion, malgré les attentes.
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Des nouvelles effectivement très noires, assez courtes (pour la plupart), bien écrites, parfois poétiques. Mais toujours noires...
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Grosse déception après l'excellent roman "Les Foulards Rouges".
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre, ni compris où il voulait en venir.
Je pense qu'il doit être la concrétisation d'une partie anarchique de l'écrivain.
Je suis passé totalement à côté.
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j'aime beaucoup cet auteur.
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Autant j'avais été immédiatement séduit par les précédentes fresques historiques de l'auteur ( " Les foulards rouges" et " Le voleur de vent") qui avaient su dépoussiérer un peu le genre, autant là je me suis ennuyé à mourir ! Le personnage principal est fade, pâle, sans relief, lymphatique, l'intrigue est convenue, lente et peu entrainante, le seul point positif : comme à son habitude l'auteur nous propose un "méchant" digne d'intérêt, un de ces salauds comme on aime les détester, un personnage d'une complexe cruauté aux sentiments troubles dont la perversion est la seule chose qui capte l'attention. En un mot je le déconseille fortement.
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L'hisoire est passionnante de bout en bout; du grand Fajardie
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vieux prof aigri d'une école privée, tête de turc de ses élèves, revient se venger des années plus tard... savoureux...
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Il s’agit ici d’un tout petit recueil de toutes petites nouvelles, de valeur inégale selon moi mais très intéressantes. Le quatrième de couverture laissait promettait des nouvelles « noires », je ne suis pas déçu. J’ai aussi énormément apprécié le style de Fajardie, fin, percutant, jouant sur les allitérations et les sonorités. Malgré quelques nouvelles un peu moins bonnes, un petit régal. Avec ce livre je découvre aussi les éditions Mille et une nuits que je pense retrouver dans un futur proche et que je compte bien dévorer.
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