Frédéric Maupomé

Troisième tome des aventures de Sixtine en bande dessinée. Dans cet album, le mystère qui entoure le père de Sixtine s'épaissit. Notre jeune héroïne est prise dans sa vie de jeune pré-adolescente voire même ado tout court et c'est aussi la découverte du sentiment amoureux et de la jalousie qui est explorée dans cet album. Sixtine est toujours accompagnée de ses trois pirates fantômes bien que dans cet album, une évolution marque la fin de l'histoire.

Excellent scénario, mise en couleur dans des teintes pastelles agréables et qui sait se faire plus sombre dans les moments plus tragiques. Le dessin n'est pas ce que je réfère dans cette série de bande dessinée avec des trognes un peu difformes : oblongues et aplaties, mais rien de catastrophique

Toute la couverture de nos 3 jeunes supers héros a explosé. Ils sont en fuite et la police voire pire les recherche. Mais quand une noise arrive, les suivantes ne tardent pas. D'erreurs en erreurs, leur cas va s'aggraver jusqu'à se retrouver dans la pire des situations : séparés. Sans jeu de mot, cette petite BD jeunesse est super ! Ca se lit vite, on ne s'ennuie pas et on hâte d'avoir la suite ! Je vais devoir patienter..

Suite directe du tome 1, cette BD est toujours aussi réussie et prenante. J'attends le tome 3 maintenant !

Dans les affaires de son père, Sixtine découvre des vieilles cassettes vidéo et des livres sur les fantômes. Avec ses fidèles amis Martin et Sophie, elle continue son enquête sur les secrets de sa famille, toujours en compagnie des pirates fantômes qui veillent sur elle depuis la mort de son père.

Je trouve cet épisode un peu en dessous du premier : l'histoire n'avance pas beaucoup et c'est seulement à la fin que l'aventure démarre vraiment.

L'héroïne est très sympathique, elle ne se conforme pas aux stéréotypes, elle est spontanée et attachante. L'intérêt de la BD repose essentiellement sur elle et sur les secrets liés à sa famille paternelle.

Les pirates fantômes sont sympathiques mais pour le moment on ne voit pas trop à quoi ils servent !

De même, le chien des ombres n'a qu'un rôle mineur pour ce tome auquel il donne pourtant son titre. C'est un peu décevant, on s'attend à plus d'action et d'aventure. A voir comment cela évolue dans les tomes suivants.

Ils sont frères et soeur. Mat, Lili et Benji arrive dans une nouvelle ville pour une nouvelle vie. Se ne sont pas des enfants ordinaires mais cela doit rester secret. Ils doivent aller à l'école et se comporter de façon normale sans devoir attirer l'attention sur eux même si on les embête.



Mais pourquoi? Pour une raison assez simple. Ils ont des pouvoirs et viennent d'une petite planète juste en dessous de Tsih. Leurs parents les ont abandonnés sur terre et ils grandissent avec beaucoup d'interrogations. Chaque jour, ils font de leur mieux pour avancer et rester souder malgré les circonstances. Est-ce vraiment possible de ne rien faire lorsqu'un immeuble est en flamme avec des personnes enfermées dedans? Et si des gens les reconnaissaient devraient-ils encore fuir?



Un premier album d'une tétralogie qui promet de l'aventure et de l'amitié. Il faut déjà souligné la qualité des bd jeunesse que propose les éditions de la Gouttière. Petit format et beaucoup d'imagination entre les pages. Et pour ce premier duo entre Frédéric Maupomé et Dawid, ils ont misé sur deux personnes déjà présents dans leur catalogue. D'un côté, nous avons Frédéric Maupomé, l'auteur silencieux de ce coquin d'Anuki. Une bd sans texte qui raconte les aventures d'un jeune indien qui n'arrête pas de faire des bêtises. Et de l'autre, le dessinateur, Dawid, qui a déjà mis en dessin Dessus-dessous et Passe-Passe. Son trait rond, imprécis et plein de peps donne une chaleur aux personnages. Impossible de ne pas s'attacher à ces trois bambins en mal de parents.



L'histoire est une belle occasion de parler de plusieurs sujets importants pour les enfants. Ainsi est abordé la naissance de l'amitié et de l'amour, la valeur des liens familiaux, la solitude, l'humiliation à l'école, la vengeance, la volonté du conformisme... Un premier tome qui ne place pas uniquement les personnages dans un contexte mais qui donne plus à lire avec des intrigues, du suspens, de la curiosité. Après avoir tourné les pages, je n'avais qu'une envie c'est de pouvoir lire la suite pour savoir ce qui va arriver à notre bande d'extraterrestre très attachants. Il ne me reste plus qu'à attendre pour aller de nouveau les rencontrer.



C'est avec humour et légèreté que l'histoire des Supers nous est présentée. Un très chouette premier tome qui va ravir les petits dès 8 ans jusqu'au très grands qui ont conservé leur âme d'enfant.
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Bon, autant se débarrasser tout de suite du jeu de mot facile : SuperS c'est super ! Voilà, ça c'est fait.



À la première lecture, Un petite étoile en dessous de Tsih peut se résumer ainsi : Et si Superman avait des frères et sœurs et qu'il n'avait pas été recueilli à son arrivée sur Terre ?

En effet, Mat, Lili et Benji sont seuls malgré un robot faisant vaguement office de figure paternelle, sans parents pour les consoler, pour les aider dans leur vie d'enfant, se retrouvant ainsi gérer des éléments de la vie quotidienne dont des enfants n'ont pas à se préoccuper d'habitude.

Mat, qui tente coûte que coûte d'avoir une vie d'adolescent ordinaire tout en assumant son rôle de grand-frère, est aussi confronté à une sœur et un frère désirant faire usage de leurs fantastiques pouvoirs.



Ainsi, à travers le prisme super-héroïque et des dessins faussement innocents, l'album amène des réflexions sur la différence et l'intégration, ici posée à deux échelles : celle d'étrangers désirant mener une vie normale dans leur pays d'accueil mais aussi celle d'un adolescent cherchant ses repères dans un nouveau collège.



Finalement, SuperS se révèle être un petit bijou porteur d'un message plus profond qu'il n'y parait tout en mêlant les émotions sans jamais tomber dans le pathos.



On a vraiment hâte de lire la suite surtout que de nombreuses questions restent en suspens : Qu'est-il vraiment arrivé aux parents des trois enfants ? Quelles seront les conséquences de leur coup d'éclat en fin d'album ?

Je remercie Babelio et les éditions Le Lombard pour avoir eu la chance de decouvrir cette Bd dans le cadre d'une masse critique.

Une bande dessinée originale, vers laquelle je ne serais pas aller spontanément. Cette histoire est remplie d'humour et de fantastique, et ce premier tome distille assez d'ingrédients pour qu'on ait envie de lire la suite.

Nicolas doit partir en colonie de vacances… Mais pas n’importe laquelle ! Quand il découvre qu’il va passer plusieurs semaines sur un bateau de pirate, avec un vrai pirate, il se demande ce qui l’attend. Le moniteur, Barbe-Noire, leur demande vraiment n’importe quoi ! Apprendre à faire des nœuds, nettoyer le pont TOUS les jours, aborder un bateau… Pourtant, petit à petit, le jeune Nicolas se prête au jeu…



Un album délicieusement loufoque pour les petits fans de pirates. Les miens ont d’ailleurs beaucoup aimé ! L’adulte que je suis a particulièrement apprécié la forme : un pseudo journal intime avec un point de vue enfantin qui amène beaucoup d’humour. On apprend (ou révise) au passage le vocabulaire des pirates, pour notre plus grand plaisir. LA chute est bien trouvée.

Les dessins sont simples et colorés, adaptés à un jeune public.



En bref, une lecture bien sympathique !

Très jolie découverte des 48h bd 2022.

Dès les premières pages, je me suis attachée à Sixtine, cette enfant qui vient de perdre son père. Elle voit des pirates fantômes et les premiers échangent avec eux sont excellents, mêlés de tendresse et d'humour, avec une touche d'imagination. Une relation qui va grandir en même temps qu'elle. Partagée entre ses entraînements de pirate, sa scolarité, ses amis et ses problèmes familiaux. L'intrigue alterne bien tous ses points de sorte qu'en quelques cases on reste toujours captivé. Sixtine aimerai savoir qui sont ses grands parents paternels qui ont coupés les ponts bien avant sa naissance et savoir d'où lui viennent ses pouvoirs. Une enquête qui entraîne Sixtine, ses amis et les pirates dans de drôles d'aventures, créant des situations et des répliques très drôles, mais aussi toujours pleine d'émotions. La fin et la révélation donnent tellement envie de lire la suite.

Magnifique petit album, aux dessins si évocateurs que le texte en devient inutile.



Une tribu, une croyance, des offrandes faites à un mystérieux monstre pour s'en protéger.

Des poules espionnes. Et Malines !

Trois enfants désignés. Un voyage initiatique.

Des feintes.

Une rencontre. Une fuite.

Une découverte.

Une fin tout en espoir et en bien-être.

La joie plutôt que la peur.

C'est magique.



Seul bémol : mon fils, en CP, refuse de le lire avec moi... "Mais maman, y'a pas de texte... "



Ne loupez pas le coche, faîtes lire cette pépite dès la maternelle !

Quel tome sombre pour une fin de cycle ! La violence, les retrouvailles, la survie et la séparation.. des thématiques bien difficiles pour une BD aux traits enfantins. Très bonne série jeunesse que j'espère retrouver rapidement pour son prochain cycle. Il se passe tant de choses et ça se lit si bien et si vite.

Dans ce 5e tome, annoncé comme le dernier du premier cycle de la série, il voit débarquer les parents de la famille comme une tornade. Ils sont bien sûr à la recherche de leurs enfants mais également d’énergie pour recharger leurs batteries et repartir dans l’espace. Leur vision de la Terre et de ses habitants fait froid dans le dos mais trouve un certain écho chez le benjamin de la fratrie tout juste libéré de ses kidnappeurs.



Ces deux derniers tomes conduisent la série vers des thématiques plus sombres donnant une vision moins idylliques de la condition d’extraterrestre et de super-héros (ce qui n’est pas pour me déplaire). La fin peut amener une suite mais pourrait également se finir de façon très ouverte (au choix du lectorat). Le duo Maupomé/Dawid a vraiment su m’accrocher tout au long du récit sans jamais me perdre. Incisive et claire, j’espère que la suite sera du même acabit.
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Je remercie les Editions De La Gouttière pour l'envoie de cette BD que j'ai adoré !



L'histoire se déroule dans une époque proche de la nôtre. Nous suivons le personnage de Sixtine, une jeune adolescente orpheline de père, qui est accompagnée depuis son plus jeune âge par une bande de pirate. Sixtine vit donc avec sa mère qui rencontre d'importants soucis financiers et qui ne souhaite pas lui parler de son père.



Sixtine est un personnage touchant, que j'ai beaucoup apprécié ! Courageuse, téméraire, intelligente, ce personnage m'a tout de suite conquis !



L'histoire avance vite et se conclut sur un point de mystère qui me donne très envie de lire la suite !



Une excellente découverte et une BD que j'aurais plaisir à poursuivre !



Je remercie Babelio.com et les Editions de La Gouttière pour leur confiance

Cette petite série est vraiment agréable à lire. Pas de prise de tête, elle est clairement destinée à un public jeune. SuperS pousse tout de même un peu plus sur le thème de l'abandon car nos jeunes héros vivent seuls et doivent dans ce tome se débrouiller avec leurs problèmes d'école sans leurs parents. Ils ont finalement décidé de vivre en tant qu'héros la nuit et élèves le jour...ce qui ne fait pas bon ménage avec la fatigue ! Ça se lit si vite ! Et comme prévu, leur couverture ne va pas tenir longtemps et ils vont finir par soulever la curiosité des services de protection de l'enfance...

Difficile de se balader dans une librairie où dans une médiathèque sans tomber sur Anuki. Alors, j’ai compris qu’il fallait que j’aille à la rencontre de ce petit indien à destination du public jeunesse. C’est sans un mot et avec de belles images, que Stéphane Sénégas et Frédéric Maupomé nous font vivre une aventure tout en contrariété.



Etre un petit indien, n’est pas facile au quotidien. Surtout quand on est un petit garçon très énergique comme Anuki. Alors lorsqu’il se met à jouer avec un petit oiseau en bois, tout un univers se crée en lui et ne fait guère attente à ce qui l’entoure. Que cela soit un ours où des poules, c’est pareil. Mais lorsqu’il envoie malencontreusement son jeu en haut d’un totem, il va imaginer de nombreux stratagème pour le récupérer, quitte à rentrer dans les plumes des poules.



Une très gentille histoire qui je n’en doute pas doit plaire aux enfants. Pour preuve, cinq tomes ont été publiés, pour l’instant. Les dessins aux couleurs assez foncés sont valorisés par le fond blanc. Ici, pas de case pour délimiter l’espace et donner un sens de lecture. Le dessin est libre et l’histoire se comprend d’elle-même. Une bonne initiation jeunesse pour que plus grand, les bambins puissent aller à la rencontre de Yakari. Une bande dessinée sympathique qui ne m’a pas totalement conquise et qui va donc se poursuivre avec la lecture d’un autre tome.



Anuki, est un petit garçon comme les autres, coquin, impatient et filou. Alors forcément, il lui arrive des sacrées aventures comme avec ces poules bien malignes. Un ravissement pour les petits qui pourront s’approprier l’histoire avec sourire.
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Il est des légendes qui fascinent et qui se transmettent de génération en génération. La tribu d’Anuki n’y échappe pas. Et lorsque par un soir d’orage, le chaman raconte l’histoire de Grand-Pied aux enfants, celle-ci ne manque pas de les faire trembler. On raconte que lorsque la tribu est venue s’installer sur ces terres, un être géant et poilu est sorti de la forêt. Effrayés, les habitants ont cherché à le repousser à coups de lance. Le big-foot s’est énervé et seul un enfant venu lui apporter un panier de fruits est parvenu à l’apaiser. Repue, la bête est repartie dans la forêt.



Alors, pour éviter que le géant ne revienne et que sa venue terrorise la tribu, le chaman confie une carte de la forêt et un panier de fruits à Anuki. Courageusement, le petit indien prend le chemin de la forêt, mais cela n’est pas sans une grande appréhension.



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Pour la cinquième reprise, Anuki va tester son courage. Cette fois, il s’affronte à bien plus grand que lui et le face à face final n’a rien à voir avec ceux des précédents tomes. On apprécie en premier lieu l’ambiance graphique réalisée par Stéphane Sénégas. Le fait de retrouver des personnages que l’on reconnaît maintenant d’un seul coup d’œil renforce la satisfaction ressentie par le lecteur au moment où il s’apprête à s’enfoncer dans cette nouvelle épopée. On se régale à la vue de ces trognes expressives et le trait de l’illustrateur est d’une fluidité telle que l’on a aucune difficulté à décoder les gestes des personnages… on retient même notre souffle lors de certains passages.



Comme à l’accoutumée, le scénario de Frédéric Maupomé est d’une efficacité redoutable. Le lecteur s’amuse de voir Anuki foncer tête baissée et prendre des risques sans mesurer les conséquences du moins, de ne mesurer le danger qu’une fois qu’il ne peut plus faire marche arrière. Le rythme du récit est assez lent en début d’album puis, les rebondissements font leur apparition de façon timide. Sans crier gare, l’action s’installe soudain et entraîne le jeune lecteur dans sa précipitation. La course folle d’Anuki l’invite à tourner les pages avec plus de frénésie, signe qu’il est pris par sa lecture.
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Petite bande dessinée sans texte qui nous conduit à suivre les péripéties d'un petit indien grognon qui fonce droit devant quelque soit l'animal qu'il trouve sur son chemin (problèmes en vue) mais qui au final a bon cœur. Sourire garanti et on en redemande.

Susceptible, intrépide, revanchard et têtu ! Avec autant d’épithètes, on pourrait pâlir en entendant un parent définir ainsi son enfant…



C’est pourtant le cas d’Anuki… mais ce que je ne dis pas, c’est qu’il est aussi sensible, qu’il sait pardonner et qu’il n’est pas très différent des autres enfants. Et puis après tout, quoi de plus normal pour un petit indien qui a déjà gagné sa première plume de prouver une fois de plus sa bravoure ?



Pour Anuki, chaque saison a sa peine… et chaque peine est symbolisée par un animal. Après l’été endiablé mené à combattre les poules, après l’automne – si l’on se base sur la couverture du tome 2 – gourmand à se débattre avec les castors… voici l’hiver et Anuki est bien décidé à démontrer qu’il est aussi bon chasseur et aussi courageux que les hommes de sa tribu. Le voilà donc en quête de gibier. Sa route va croiser celle d’un lièvre. Malheureusement pour notre petit héros, ce petit mammifère est déterminé à sauver sa peau. Courses poursuites et rebondissements au programme, nous voilà une fois de plus emporté par la bonne humeur qui nourrit les quarante pages de cette aventure endiablée.



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Il y a deux ans, je découvrais le premier tome d’Anuki, désireuse de dénicher une pépite et soucieuse du plaisir que pourrais trouver mon fils à cette lecture. Les deux objectifs furent atteints.



Nouvelle expérience en mai 2012 et des attentes identiques à l’égard du second tome de la série. Ce tome m’avait semblé plus aboutit que le premier, plus jouissif, plus exaltant. Mon jeune lecteur faisait les mêmes constats avec des mots de son âge :



« J’aimerais que d’autres petits garçons et d’autres petites filles le lisent parce que c’est trop bien. (…) Ça dit qu’on n’est jamais vraiment fâchés quand on est des vrais copains. (…) Et puis c’est trop facile à lire Anuki parce que c’est bien dessiné. Je le lis tout seul, je m’amuse et en plus, il n’y a pas d’écritures alors je n’ai pas besoin des parents pour me raconter ».



Ce mois de juin nous permet de découvrir la troisième aventure de ce jeune indien. Après deux opus réussis, la série bénéficie désormais d’un bon capital-confiance ; difficile d’imaginer que l’on sera déçu par la découverte. Sitôt arrivé, l’ouvrage est passé de mains en mains. 4, 7, 36 ou 38 ans… lu en solo ou en duos, l’album n’a eu aucun moment de répit les premiers jours. Toujours un lecteur à sa portée, toujours des sourires, des rires, personne ne se lasse et tout le monde se laisse emporter par cette épopée dans laquelle Anuki nous emporte.



Sensible, drôle et hyper-expressif, le dessin plaît à l’œil et l’histoire de Frédéric Maupomé attise notre curiosité.



Les illustrations de Stéphane Sénégas nous entrainent d’une péripétie à l’autre, d’un roulé-boulé dans la neige à un coup de patte bien envoyé dans le derrière, d’un petit coup de froid dans la nuit enneigée à un frisson à la vue d’un loup mal-léché qui nous fait retenir notre souffle…
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Une vieille tradition familiale règne depuis 1000 ans : le roi Pellinor et ses descendants traquent la bête mais échouent lamentablement...

C'est maintenant au tout de Pelli de relever le défi et attention c'est à dos d'un scooter que ce jeune "chevalier" des temps modernes va relever le défi. Le garçon n'a rien pourtant rien du pro chevalier, c'est même un anti-héros avec son accoutrement de jeune ado, son scooter élimé et sa dame du lac qui a perdu sa magie.



Mais cette bande dessinée, quelque peu farfelue, est irrésistiblement drôle. On y retrouve tous les marqueurs des chevaliers de la table ronde, de l'épée du roi Arthur et des légendes bretonnes autour de la dame du lac et de Morgane l'enchanteresse. Et ça fonctionne. L'auteur les projette sur une version très 2.0. ce qui embarque le lecteur dans une quête, certes motorisée, mais contagieuse et épique.

Le jour où les cendres de son papa sont répandues dans la mer, sur la plage, Sixtine fait la rencontre de trois pirates, un capitaine et ses moussaillons, Monsieur Archembeau dit Captain, Igor et Tranche-Trogne. Le petit truc… c’est que ces pirates sont des fantômes et qu’elle est la seule à les voir !

Neuf ans plus tard, la petite fille qui les avait ramenés chez elle, est devenue un vrai flibustier. Le maniement du sabre, les pirouettes en équilibre et les injures fleuries font partie de ses entrainements quotidiens. Et avec un tempérament pareil, il y a de quoi dérouter bien des personnes, à commencer par ses proches, des camarades d’écoles, Martin et Sophie, et ses professeurs.

Un soir, en rentrant du collège chez elle, elle surprend sa maman la tête enfouie entre ses mains entrain de pleurer. Il y a des jours où les souvenirs d’un temps heureux refont surface, et c’est l’occasion pour Sixtine d’en apprendre un peu sur le père absent. Sa mère s’épanche plus et lui raconte comment elle a rencontré cet homme merveilleux qui a tout quitté pour pouvoir se marier avec elle, jusqu’à renier son patronyme et prendre celui de sa femme.

Cette complicité autour du défunt survient souvent après la réception de lettres de l’huissier. Ne pouvant plus subvenir à l’entretien de leur maison et à payer ses dettes, sa mère envisage de la quitter et de déménager.

Pour l’aider, Sixtine imagine alors de reprendre contact avec la famille de son père. Et en cherchant des indices sur le livret de famille, elle découvre qu’il était le fils d’une famille fortunée et titrée. Mais la déception est grande quand elle se présente au château…

Si du côté des Saint-Germain il n’y a pas de contact possible, il y aurait une autre possibilité avec l’or des Aztèques !

Poussée par les trois compères Archembeau, Igor et Tranche-Trogne, Sixtine se prépare à voler le trésor des Aztèques exposé dans un musée. L’aventure commence !



Pensez… Sixtine a en permanence trois pirates qui lui collent aux basques, genre gardes du corps ou nounous, et qui l’incitent à se comporter comme eux. La belle idée que de voler une caissette pleine de pièces d’or ! Elle en fait quoi après ? Entre deux mondes, le réel et le surnaturel, le scénario, plein d’humour, de naïveté, de tendresse, se construit sur du suspense et de l’action. Sixtine est une jeune fille craquante qui se fiche un peu des codes de bonne conduite et de bienséance. Courageuse, frondeuse, vive, drôle, fantasque, unique, son extravagance est rafraîchissante et très séduisante.

Je vous conseille cette lecture qui fut pour moi une belle découverte. J’aime l’esprit qui s’en dégage, la trame de fond qui donne une part belle à l’amitié et à la magie de l’enfance… sans oublier les dessins, généreux et expressifs.

J’ai hâte de lire la suite… !