Frédéric Maupomé

Le scénario de Frédéric Maupomé introduit de plus le suspens et la tension. La notion de violence devient de plus en plus prégnante. Pas besoin de voir des bains de sang pour comprendre que quelque chose de dramatique se met en place. Ce tome prend un véritable tournant et développe la partie psychologie des personnages. La complicité créative avec le dessinateur Dawid se ressent à travers la lecture. On retrouve le dessin doux, rond et chaleureux des précédentes aventures. Sa palette de couleurs souligne ce changement qui s’opère avec la présence de ce rouge sang annonciateur d’une métamorphose. La nounou IA nommée AL peut trouver des informations sur les réseaux cependant n’est pas d’un grand réconfort face aux émotions humaines. On ne l’a pas programmé pour cela. D’où l’importance du policier en quête de paternité. Un homme aussi peut donner de l’amour à un enfant en prenant soin de lui. Un choix de personnage audacieux aussi bien par sa position sociale et qu’il est un homme. Beaucoup aurait choisi la facilité en mettant un personnage féminin. Je ne doute pas en plus que cet inspecteur jouera un rôle important dans ce qui va arriver dans le tome suivant. Surtout que l’histoire se termine avec un cliffhanger qui promet de nombreux rebondissements. Vivement la suite.
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Petit format mais grand potentiel, SuperS est une bonne petite série courte jeunesse d'une fratrie de supers héros orphelins venant d'une autre planète. Débrouillards et s'aimant tendrement, les 3 frères et soeur se sont toujours protégés. Nous retrouvons ainsi leur histoire où le petit dernier est séparé de ses aînés perdus et désespérés. Ils le sont tellement qu'ils décident de se tourner vers la seule personne qui leur avait proposé de l'aide. Ça se lit bien, c'est agréable et c'est avec hâte qu'on tourne les pages de leur histoire. Vivement la suite qui sera le dernier tome! Le cliffhanger final annonce un nouveau twist!

Un texte et des illustrations très simples, presque minimalistes, pour une thématique très simple aussi : l'humain et ses désirs propres.

Lorsque l'on ne désire par la même chose que l'autre, cela peut vite être la guerre !

Les jeux de mots autour de "tendre" nous amènent au champ lexical de la guerre.

Les dessin parfois façon mangas sont tellement expressifs.

Une fin qui laisse le lecteur choisir sa fin justement ! A nous de construire notre vivre ensemble.

Dans la cour de l'école, on l'a à peine remarqué le trait qui coupait la marelle en deux. Les enfants-oiseaux ne sont pas inquiétés non plus quand des briques se sont entassées sur la ligne. On pouvait jouer encore, on s'en accommodait. Mais le mur a continué de monter jusqu'à rendre impossible toute communication de part et d'autre. Chacun chez soi.

Et puis de petits traits verticaux sont apparus tracés à hauteur d'enfants. Des lézardes. Le mur s'écroule, la cour reprend son espace habituel.

J'aime ce 2ème album aux teintes douces, rosées, plus optimiste. Il invite à rester vigilant, à ne pas accepter la plus petite atteinte à la liberté et, si malgré tout , on a laissé un mur s'élever, à le faire tomber.

Une prise de conscience intéressante à travers un dessin sobre et des mots percutants.

A lire de 7 à 107 ans...

Un trait tracé par un petit garçon traverse horizontalement la double page. A la sobriété du dessin ( une cour, un banc un arbre, un jeu) s'oppose à la page suivante une vue plongeante sur l'immeuble avec une ombre portée noire menaçante. Que s'est-il passé ? les auteurs l'expliquent avec

d'abord une phrase en gros caractères , un peu abstraite, qui emplit la page blanchâtre, illustrée ensuite par un dessin évocateur. Deux enfants sont dans la cour : le garçon paisible aime lire dans le calme, la fille active et virevoltante préfère jouer au cerf-volant. Deux mondes, deux désirs. Alors la ligne est tracée. Avec elle, l'intolérance et la haine. Chacun chez soi, chacun pour soi avec cris et menaces. Le noir monstrueux emplit la page jusqu'à acculer la fillette dans le coin poubelle.

Reste l'espoir que les enfants se ressaisissent...

A suivre, dans l'album On l'a à peine remarqué ...des mêmes auteurs

Pour encourager mon fils à lire, je lis parfois avant, parfois après lui les romans et BD que je lui ramène de la bibliothèque où je travaille. Celle-ci m'a été conseillé par mon collègue du secteur jeunesse. Et bien lui en a pris !

On découvre Sixtine, qui a perdu son papa et qui vit seule avec sa maman. Seule, pas vraiment, puisqu'elle est accompagnée où qu'elle aille par 3 pirates-fantômes, qui lui parlent, à qui elle parle et qui lui apprenne à se comporter (et à se battre) comme un pirate. Sauf que du coup, Sixtine est assez impulsive et téméraire et elle se met dans des situations compliquées. Heureusement, en plus de ses pirates-fantômes, elle est entourée de deux amis fiables et d'une mère aimante !

Une bonne BD, dynamique, amusante, à l'image de son héroïne. J'ai hâte de lire la suite ! Mon fils, lui, a enchaîné les 2 tomes très vite...

Toujours à la hauteur de tous le satures tomes de la série, cet avant-dernier opus prend un autre ton, avec une histoire plus psychologique que basée sur l’action et les pouvoirs de ses supers-ados. Alors que l’étau se resserre pour eux d’un côté, de l’autre, ils prennent goût à ce que peut-être une vie normale synonyme de confort et de sécurité. Et si la fin semble plutôt peser en faveur d’une stabilité de vie, la dernière planche semble nous informer que le retour aux sources est tout proche pour conclure la série.
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Une BD pour enfants très sympa et colorée, loin du style comics mais avec des gamins dotés de super pouvoirs. L'histoire se déroule en France dans une ville normale ainsi que dans un collège. Le graphisme est adapté, le style, nouveau dans cette catégorie.

Du haut niveau dans le dessin et dans le scénario !

Sixtine est une gamine que l’on rencontre pour la première fois juste après la mort de son père. Et le jour où sa mère disperse, sur la plage, les cendres de l’homme qu’elle a tant aimé, Sixtine fait une drôle de rencontre. Trois fantômes de pirates qu'elle seule peut voir ! . Ils vont devenir son plus précieux soutien et la protéger au fil des ans.

Ainsi, quand on retrouve Sixtine neuf ans plus tard, les pirates sont toujours là. Tout son quotidien se construit avec eux et les situations cocasses ne manquent pas. Sa maman ne s’est toujours pas remise de la mort de son mari et leur situation financière est critique. Un huissier va les expulser de leur maison. Un trésor serait une aubaine ...

Voilà un premier tome de série BD jeunesse réussi. En effet, il allie un dessin tendre, coloré et vif à un récit d’aventures mouvementées. De plus, il touche à des thématiques sensibles comme le deuil, l’amitié, la construction de soi. Un bien joli cocktail qui se termine, en plus, sur une note particulièrement surprenante.

Passionnante cette BD décidément ! J'ai bien accroché alors qu'avec mes 43 ans je ne dois pas vraiment être le public visé !

Une jolie série. Vraiment un coup de coeur.

Ce tome 3 finit sur un coup de théâtre. IL va falloir patienter pour découvrir la suite non encore éditée à ce jour....

Meilleur que le 1er tome qui installait ses personnages et leur histoire.

Là les enfants sont aux prises avec la réalité et leurs caractères commencent à se peaufiner.

L'aîné se retrouve coincé entre la gestion de ses cadets, turbulents, et une histoire d'amour avec une camarade de classe.

Toujours de jolis dessins. J'attends la suite !

Je n’avais entendu que du bien de cette série sortie il y a quelques mois aux éditions de la Gouttière et je ne dirais pas le contraire. Le scénariste de SuperS signe une belle histoire qui mélange intrigue fantastique, quête identitaire et drame familial sans perdre son lectorat.



Sixtine est un personnage joyeux et enthousiaste malgré l’absence de son père, décédé quand elle était petite. Et pour résoudre les quelques problèmes qui se posent à elle, elle peut compter sur ses deux meilleurs amis Sophie et Martin ainsi que sur une bande de pirates fantômes qui l’a suit depuis l’enfance. J’ai particulièrement aimé Tranche-Trogne qui se passionne pour les cours de géométrie mais qui n’en oublie pas l’intérêt des pirates pour l’or.



Le dessin est dynamique, moderne et plaira sans aucun soucis aux enfants à qui se destine cette bd.



Je n’est plus qu’une chose à dire : à quand la suite ?!
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Depuis toute petite, et plus particulièrement depuis la mort de son père, Sixtine a pour copains de jeux...trois pirates fantômes ! Elle seule peut les voir et communiquer avec eux. Ils veillent sur elle nuit et jour, lui viennent en aide comme ils peuvent, se chamaillent, sont parfois un peu lourdauds et encombrants (ce sont des pirates, quoi !) mais Sixtine peut toujours compter sur eux. Maintenant, Sixtine est collégienne, mais elle a toujours un cœur de pirate, et lorsque sa mère apprend que leur maison va être saisie, Sixtine décide d'aller voler le trésor des Aztèque dans le musée local avec l'aide de ses fantômes. Bien sûr, rien ne se passera comme prévu.

Beaucoup de fraîcheur dans cet album plein de vie, de fantaisie, d'humour et d'émotions. Sixtine est attachante et débrouillarde, les dessins sont agréables, j'aime bien la façon dont sont représentés les fantômes.

Petit bémol : il y a tout de même un air de "déjà vu" : on ne peut que penser aux héroïnes que l'on retrouve dans de nombreuses autres BD jeunesses actuelles (Les carnets de Cerise, la mémoire de l'eau, Enola...) avec parfois exactement la même configuration (père décédé, trio d'amis...)

Mais la touche de fantastique et de magie apporte une vraie originalité à cet album fort sympathique.

Alors qu'elle est sur une plage avec sa mère pour disperser les cendres de son père, Sixtine fait la connaissance de trois fantômes de pirates et jouent avec. Quelques années plus tard, Sixtine a grandit, elle vit avec sa mère et elle est toujours accompagnée de ses trois fantômes qui jouent avec elle mais veillent aussi sur elle.

Devenue adolescente Sixtine aimerait connaitre la famille de son père qui semble pourtant la rejeter et elle essaie d'aider sa mère qui a de gros problèmes d'argent et devra peut-être se séparer de leur maison.

Alors que Sixtine va avec sa classe au musée, les pirates ont une superbe idée : voler un trésor au musée...



J'ai été conquise par cette bande dessinée. L'histoire est vraiment toute jolie. On comprend peu à peu l'histoire des parents de Sixtine, les difficultés de sa mère. On suit la complicité de Sixtine avec ses amis fantôme. Elle est la seule à les voir et à les entendre et cela donne des situations très amusantes.

Deuils, histoire de famille, problèmes financiers, adolescence... tout se mêle et on est toujours entre émotion et humour. Toutes ces questions sont bien traités en nuances. Tout est bien amené et les dialogues sonnent particulièrement bien.

Sixtine est un personnage attachant. Elle est gentille et généreuse, rêveuse mais fonceuse, débrouillarde... très humaine.

J'aime bien aussi les illustrations très colorées. C'est joli, très agréable à lire, très facile aussi. Selon les planches, on change de tonalité de couleurs et cela contribue au renouvellement de la bande dessinée.



Bref, la bande dessinée est un coup de cœur et j'attends avec impatience le second tome d'autant qu'on laisse Sixtine dans une situation critique et que ce premier tome finit sur un beau rebondissement.


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Mon fils de 4 ans ne jure que par les pirates, il vit pirate, mange pirate, s'habille pirate, parle pirate et veut être un vrai pirate quand il sera grand... Alors évidemment il collectionne les livres sur les pirates donc du coup je suis super calée en pirates, si vous voulez des conseils, n'hésitez pas :)

Ce petit album se distingue un peu par son originalité parmi l'offre éditoriale pléthorique sur le sujet. On y découvre le journal de bord de Nicolas, un enfant qui est envoyé en colonie de vacances à bord d'un bateau pirate en compagnie de deux autres moussaillons et avec Barbe Noire himself comme moniteur. Nicolas consigne les différentes activités à bord du bateau : nettoyage du pont, noeuds marins, abordage, île déserte etc.

C'est drôle, c'est décalé, j'ai bien aimé que ce soit l'enfant le narrateur, j'ai moins aimé les dessins que je trouve un peu brouillon, mais ce qui compte avant tout c'est que mon fils aime cet album et qu'il veuille maintenant partir en colonie pirate !

Pour les 3-5 ans.

D’un côté, je vous présente Myrmidon qui fait sa cinquième apparition dans un album intitulé « Myrmidon et la grotte mystérieuse ». Lorsque l’histoire commence, Myrmidon se promène dans son jardin, vêtu de son indécrottable grenouillère. Pour une fois, il n’est pas seul. Son chien file à la vitesse de l’éclair vers le fond du jardin, portant dans sa gueule une lance et une peau de bête. Myrmidon parvient à s’en saisir, enfile la peau de bête et le voilà devenu un vaillant petit homme des cavernes. Mais lorsque qu’il se retrouve nez-à-nez avec un majestueux tigre à dents de sabre, Myrmidon décampe aussi vite que le lui permettre ses petites jambes. Sa fuite l’embarque dans un périple surprenant qu’il n’est pas prêt d’oublier !

De l’autre, je vous présente Anuki, un jeune indien intrépide. « La grande Course du printemps » est le sixième album de la série. Le printemps est revenu et avec lui tout son cortège de rires et d’activités en plein air. S’il y a bien un jour spécial, c’est celui de la grande course de printemps qui est l’occasion de défier les copains à la course. La journée s’annonçait bien jusqu’à ce que Nuna prenne place sur la ligne de départ. Pourtant tout le monde sait bien que les filles ne font pas la course d’habitude. Les garçons tentent de la raisonner mais rien à faire, Nuna a décidé de participer à la course et foi de Nuna, elle participera !



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Alors dans ce combat narratif qui oppose deux personnages de séries jeunesses muettes, qui a l’avantage ? « Myrmidon » est une série plus « jeune » qu’ « Anuki ». Née en 2013, elle s’adresse à des petits lecteurs qui commencent à se sensibiliser aux livres. Conseillée à partir de 2 ans, la série propose des histoires indépendantes mettant en scène un personnage récurrent prénommé Myrmidon. Un petit bonhomme haut comme trois pommes qui a soif d’aventures. Cet enfant solitaire s’invente mille et une histoires dans lesquelles il affronte des pirates, des indiens ou encore un dragon ! Son imagination débordante lui permet de repousser sans cesse les frontières de son jardin. Chaque recoin de ce petit espace familier se transforme en un battement de cils. Ainsi, une cavité dans le tronc d’un arbre devient l’entrée secrète d’un repaire ou d’une caverne, une brise… et c’est un tigre à dents de sabre qui apparaît et le renifle ! Il suffit à Myrmidon d’enfiler un costume et la manière dont il perçoit son environnement change. Les aventures qu’il invente prennent vie.



Pour Anuki, c’est différent. La série est un peu plus ancienne (démarrée en 2011) et propose chaque année une nouvelle aventure. Le terrain de jeu de ce jeune sioux est vaste et englobe chaque recoin qu’il y a aux abords du camp indien. Forêt, plaine, rivière… à chaque aventure, il s’aguerrit un peu plus. Il apprend la bravoure, le sens de l’amitié, la patience. Il doit parfois ravaler sa fierté et apprendre à faire des compromis. A partir de 4-5 ans, Anuki est un compagnon de lecture idéal pour des enfants qui profiteront à la fois du rythme (parfois effréné) de l’histoire, des nombreux détails graphiques proposés par les illustrations et de l’humour qui jaillit régulièrement. Les scènes sont drôles et rien qu’à regarder les bouilles des personnages, on comprend parfaitement quand les choses dérapent ou tournent en faveur d’Anuki. C’est truculent.



Dans les deux séries, l’humour et la bonne humeur sont très présents. De même, les auteurs donnent des petites doses d’adrénaline à leurs lecteurs… il y a toujours un moment qui fait un peu peur avant que l’histoire ne reprenne sa course jusqu’au dénouement. Depuis deux ou trois ans, ces deux séries muettes sont à peu près synchro sur leur rythme de publication. Toutes deux ont pour personnage central un petit garçon jovial et dynamique, toutes deux – et pour des raisons différentes – donnent l’impression qu’un petit vent de liberté souffle sur nos héros.



Alors qu’il suffit à Myrmidon d’imaginer un animal ou une fusée pour que ceux-ci prennent forme, Anuki en revanche se jette (souvent à son insu) à corps perdu dans des situations alambiquées. Il agit… et réfléchit ensuite. Il est rarement seul et ses amis lui ont souvent été d’une aide précieuse pour se tirer d’un mauvais pas. Il fanfaronne là où Myrmidon est plus réservé. Il se lance dans de franches accolades là où Myrmidon cherchera un petit câlin qui rassure. Tout est explicite dans Anuki tandis que dans Myrmidon, l’originalité tient au fait que le monde imaginaire du garçonnet se transpose sur son monde réel via une technique assez facile à appréhender : le monde réel est coloré tandis que les éléments du monde imaginaire sont croqués (seuls les contours des personnages sont colorés). J’avais expliqué le principe dans les chroniques des albums précédents (accessibles via les sommaires du blog et/ou le moteur de recherche intégré).



Anuki et Myrmidon sont deux jeunes héros aussi différents que complémentaires. Anuki fonce dans le tas tandis que Myrmidon serait plus enclin à esquiver. Mais tous deux promettent à leurs lecteurs de partager de belles aventures. Le support diffère légèrement ; un format à l’italienne (255 x 195 mm) met en valeur les illustrations très épurées de Myrmidon. Les dessins sont simples, chaque case contient tout au plus trois éléments et pas plus d’une action à chaque fois. C’est la garantie pour ne pas perdre le jeune lecteur en route. Anuki en revanche est plus espiègle : derrière ce format standard (190 x 250 mm), la composition des planches change en permanence afin d’accompagner les sprints et les chutes du héros. Un arrêt brutal contre un tronc d’arbre, un regard plein de complicité ou un grand moment de solitude sont autant d’occasions de faire des gros plans sur des trognes qui nous font fondre.
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Super est une bande dessinée proposée à partir de 8 ans, je vous parle aujourd’hui du tome 1 : Une petite étoile en dessous de Tsih. Ce tome ouvre la tétralogie de l’histoire de trois frères et sœurs abandonnés sur notre chère planète Terre dotés de super-pouvoirs. Le but ? Ne surtout pas se faire repérer et démasquer, sauf qu’il est toujours frustrant de ne pas utiliser ses pouvoirs surtout quand on est enfant, avec cette soif de découverte continuelle.



Ce tome 1 commence en trombe puisque l’action démarre dès la première page, en y regardant de plus près tout le long de la lecture des sujets plus ou moins sensible sont abordées telle la différence, l’amitié et la fraternité.



La qualité des dessins est bluffante, cela m’a fait penser aux comics tant au niveau des illustrations que de la qualité du papier utilisé.
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Voici un album idéal pour que les petits apprennent les couleurs, du moins les principales comme le bleu, le jaune, le vert et le rouge.



Chaque double page représente une couleur en particulier, pour finir avec une double page très colorée. Chaque couleur est illustrée par quatre éléments (animaux, aliments, flore, ...) mais parmi eux se cache à chaque fois une erreur. Exemple : un citron bleu alors que l'on sait qu'un citron est jaune. C'est à l'enfant de le découvrir en ouvrant des petits rabats. C'est ludique et le jeune lecteur participe activement à la lecture. Cela peut devenir un véritable jeu !



Le livre et les pages sont cartonnés, bien pensé pour que le livre soit manipulé par des petites mains sans l'abîmer à la première utilisation.



J'ai aimé le principe de découvrir les couleurs de cette façon. Il y a tout d'abord les volets à soulever et donc la surprise à chaque fois. Puis le jeu de l'erreur à chaque page donne envie de continuer la lecture. Et enfin, la dernière double page qui rassemble toutes les couleurs, ainsi que les éléments découverts précédemment.



Bref, un chouette album idéal pour l'apprentissage des couleurs !


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Un premier tome plaisant, qui aborde le thème des super-héros sous un angle BD et non Comics, porté par un duo (Maupomé/Dawid) efficace.
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