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Critiques de Frédérique Molay (85)
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Bienvenue à Murderland

Le sujet du livre est très original et ça se lit d'un trait! Super bonne idée. Vraiment divertissant et souvent angoissant! Par contre, à 1 ou 2 endroits, j'ai accroché sur certains détails. Quelques passages étaient irréalistes. Dommage. Sans doute était-ce pour nous berner afin qu'on ne sache plus trop si nous étions ancrés dans la réalité ou bien dans le monde virtuel. Comme par exemple, à un passage, l'homme qui contrôle son avatar est nerveux: les pupilles de son personnage se dilatent alors... C'est un peu trop poussé. À moins d'être branché par des fils directement dans l'ordinateur, je ne crois que nous puissons un jour nous rendre aussi loin dans la technologie des jeux vidéos.

Mais c'est vraiment cool à lire quand même!!

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Bienvenue à Murderland

Un polar qui traite du monde du jeu vidéo, voila un point de départ très original, pour un récit que j'ai au final adoré. Le sujet est bien traité, et ce que l'auteur imagine du futur du jeu vidéo est bien emmené. L'intrigue n'est pas en reste, et la toute fin du roman me hante encore.

Une bonne découverte.
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Copier n'est pas jouer

En bref, c'est une bonne lecture, rapide et plaisante. Cependant, le manque d'approfondissement lors du dénouement pourra en gêner certains car la psychologie du coupable semblait prometteuse.
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Copier n'est pas jouer

J’avais beaucoup aimé la 7e femme et Déjeuner sous l’herbe, deux romans mettant en scène Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres. Pour ce volume-ci, je dois dire que je n’ai pas vraiment été séduite. Et je reviens subrepticement sur un petit problème de géo constaté dans le livre : non, Louviers n’est pas un petit port de pêche normand. Détail, me direz-vous. Oui, mais quand on veut être précis dans la documentation au sujet des tueurs en série, on peut l’être aussi pour la situation d’une ville.

Pourtant, au début, Je lisais ce roman en ayant vraiment toujours envie d’en savoir plus. Mais, vers la moitié du livre, j’ai pris mes distances.Je vous épargne à peine le fait que la vie privée de Nico, son fils parfait, sa soeur et ses neveux parfaits, et sa magnifique compagne médecin ne m’a pas intéressée du tout. Je ne passe presque pas sous silence que les courts chapitres consacrés au tueur m’ont donné très vite envie de ne plus les lire – être dans les pensées du tueur, des pensées qui les mettent en valeur, lui et son égo, très peu pour moi.

Les personnages m’ont semblé manquer d’épaisseur – tous. Impossible de s’attacher à l’une ou l’autre victime, qui ne sont que des victimes, justement, non des êtres qui étaient vivants avant de croiser le chemin du tueur. Bon, il est bien dit qui elles étaient avant – la première victime était « la petite princesse »de son père – mais j’ai eu l’impression que l’on ne sortait pas des clichés.

Il était pourtant des pistes intéressantes, comme la fascination que les tueurs en série inspire, à tous les niveaux de la société, à tous les âges. Je parle bien de la fascination, non des tueurs du passé eux mêmes qui sont bien mis en valeur (un peu trop à mon goût). Je n’ai garde d’oublier un autre thème, la transmission : que lègue-t-on à ses enfants ? Que leur transmet-on, consciemment ou inconsciemment ? Sur ce dernier point, des clichés sont bien présents – et plutôt que de les lire, j’aimerai plutôt une intrigue qui joue avec eux.

Le bilan de cette lecture ? Une fois la dernière page lue, j’ai enchaîné avec de très nombreux romans de littérature jeunesse.
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Copier n'est pas jouer

Un bon moment de lecture,, sans plus. Après une période de non lecture ou de lectures inintéressantes et interrompues, j'avais hâte de retrouver enfin un bon bouquin. Et j'ai été partiellement satisfait.



Une bonne histoire qui tient bien le lecteur en haleine. Jusqu'à un dénouement totalement crédible. 



Mais...



Point négatif, des scènes de crime un peu compliquées et cruelles et une pléthore de personnages qui rend la lecture un peu difficile.



Trois étoiles seulement donc pour ce polar.



Et de façon étrange, tous les polars qui ont eu le prix du 36 m'ont déçu....
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Copier n'est pas jouer

Un polar bien construit et qui ne manque pas de rythme. Un tueur a'exécute plusieurs victimes en s'inspirant de méthodes utilisées naguère par des tueurs en série. Le commissaire Sirsky enquête. La description des personnages est efficace et Frédérique Molay se concentre sur l'enquête sans négliger la vie privée du commissaire.
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Copier n'est pas jouer

J’ai été embarquée presque dès les premiers pages dans ce thriller haletant. L’auteur avait déjà écrit des intrigues policières avec ces personnages et cela s’est senti à la lecture, dans le ton et les descriptions… j’ai vraiment eu l’impression de regarder un bon épisode de NCIS avec les pistes, les suspects, l’analyse des indices et en back up l’histoire personnelle de Nico Sirsky, le chef de la brigade criminelle.



Si l’auteur maîtrise parfaitement selon moi les ressorts de l’écriture d’un bon polar (où mettre du suspense, comment enchainer les hypothèses jusqu’à l’apothéose finale) j’ai tout de même été déçue par la fin qui était assez prévisible. Evidemment c’est subjectif mais c’est un cas de figure que j’avais déjà vu dans un épisode de série et évidemment j’ai été un peu déçue. Cela dit dans les thrillers ce que je préfère n’est pas nécessairement le nom du suspect. C’est la quête, le cheminement, le pourquoi qui a mené à l’action et finalement ici les raisons de ces meurtres ne m’ont pas convaincue. J’entends par là que l’on n’a pas eu assez d’information sur le profil psychologique du méchant, son ambiguité, sa part lumineuse et sa part d’ombre. Tout était trop manichéen.



Dans l’ensemble je dirai que c’est une bonne distraction, à lire comme ça dans le train ou dans le métro mais ce n’est pas non plus le page turner de l’année!



Critique complète sur le blog
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Copier n'est pas jouer

Merci à Netgalley et aux éditions Amazon Publishing pour la lecture en avant-première de ce roman. Ne connaissant pas cette auteur , ce fut pour moi l'occasion de la découvrir .



Dans" Copier n'est pas jouer", le lecteur suit les aventures de Nico Sirsky, commandant de police criminelle, dont la vie semble parfaite . Amoureux fou de sa compagne , et père modèle , cet homme exemplaire va devoir enquêter sur une conspiration qui glace le sang . Des meurtres s'enchaînent , copiant les tueurs en série les plus cruels de l'histoire mondiale . Et si tout n'était qu'un complot ? Qu'un jeu ?



J'ai beaucoup aimé ce roman, même si ce n'est pas le meilleur polar que j'ai lu . L'écriture est agréable et fluide , ca se lit vite et avec facilité . C'est réaliste , certaines scènes sont dures dans leur réalité. Les personnages sont très sympathiques, même si j'ai trouvé que le héros ,notamment manquait un peu de profondeur. L'histoire est bien développée et recherchée, l'historique des tueurs en série fait mouche.



Le sujet est intéressant et j'ai bien aimé la fin même si je l'ai trouvé un peu rapide à mon goût .



Pour conclure , un polar très agréable à lire, qui m'a fait passer un bon moment, en cette période de vacances , riche en lecture.
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Copier n'est pas jouer

Content de retrouver Nico Sirsky, aux prises avec une affaire bien gore et bien inquiétante. L'histoire est menée tambour battant, avec des révélations passionnantes. La question du tueur en série est abordée de façon originale, en rappelant que le concept n'est pas uniquement américain. Mais le final est un peu trop abrupt. On aurait aimé que la personnalité du Maître du Jeu soit plus développée.
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Copier n'est pas jouer

Ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu. Après les policiers de cet acabit je n'en suis pas fan, donc mon avis est sûrement biaisé.

Après avoir dit ça, c'est un livre qui se lit bien et l'enquête est rondement menée.

J'ai adhéré aux personnages, même si leur psychologie est un peu légère. Peu de ressentis, de pensées profondes, de détails. Ça m'a manqué.

Je voulais m'essayer à un policier actuel et qui me semblait alambiqué, ça n'a pas pris pour moi.

Après, sa lecture vaut le coup d'œil et il se lit facilement.
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Copier n'est pas jouer

Coup de coeur pour ce polar, qui sera l’avant dernier livre du challenge multi-défis de Babélio et qui nous emmène dans une géniale partie de Cluedo à la conclusion surprenante.



Le corps d’une petite fille atrocement mutilée est découvert dans le square du Temple à Paris, ce qui met la police criminelle en émoi. Elle a été découpée en morceaux et transportée dans une valise. Quelques jours après, une prof trouve un de ses élèves, un adolescent difficile mort, massacré à l’arme blanche dans sa salle de classe durant le week end. Il manque sa main droite. Les crimes présentent de nombreuses différences et le commissaire Nico Sirsky pensent avoir deux assassins fous qui rôdent dans la capitale, car les modes opératoires ne sont pas les mêmes et il n’y a aucun lien entre les victimes. Juliette dix ans a disparu en Normandie quatre mois auparavant, elle n’est jamais arrivée à son cours de danse, Kevin lui est un adolescent de quinze ans élevé par une mère célibataire un peu dépassée et qui commence à avoir de mauvais comportements.



Nous suivons Nico et les équipes du 36 Quai des Orfèvres lancé dans la traque d’un tueur diabolique et assoiffé de sang, il y a aura plusieurs autres victimes que rien ne semble relier entre elles. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spolier ce polar vraiment génial. C’est une partie de Cluedo grandeur nature qui donnera beaucoup de fil à retordre aux policiers et beaucoup de frissons aux lecteurs.



Le thème des tueurs en série est traité de façon intéressante, en particulier la fascination qu’inspire ce sujet au public, en particulier à travers le cinéma. Toutefois les héros manquant un peu d’épaisseur et la vie privé de Nico, prend un peu trop de place dans l’intrigue, il est peu probable que le chef de la brigade criminelle en prise avec un ou des tueurs en série lâchés dans Paris puisse consacrer autant de temps et d’énergie à sa vie amoureuse. L’écriture est fluide et agréable. Je compte lire les autres aventures de ce commissaire parisien.



J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à lire ce polar.
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Déjeuner sous l'herbe

"Ne prenez pas le tableau-piège pour de l'art, c'est une information, une provocation."



Le roman commence par ce préambule, des propos tenus par Daniel Spoerri, un artiste plasticien suisse d'origine roumaine. En effet, l'auteur s'est inspirée d'un évènement bien réel pour déployer son intrigue, une action insolite et curieuse. En 1983, dans le parc de Montcel à Jouy-en-Josas, l'artiste Daniel Spoerri réalise une performance artistique assez folle et extravagante qui s'intitule "L'Enterrement du tableau-piège", ou encore "Déjeuner sous l'herbe". Cet homme a réuni une centaine d'amis, principalement des artistes reconnus de l'art contemporain, pour un grand banquet. Qu'est-ce qui est insolite allez-vous me dire? Au terme du repas, les tables, les couverts et les restes de nourritures sont enfouis dans une tranchée de 40 mètres et ainsi enterrés. L'artiste, en agissant de la sorte, a voulu marquer la fin d'une période artistique propre à lui; ses fameux tableaux-piège.



En 2010, des archéologues de l'INRAP (l'institut national de recherches archéologiques préventives) mettent à jour un tronçon de 6 mètres qui correspond à deux tables et utilisent cette fouille pour étudier notamment la taphonomie contemporaine, c'est-à-dire l'étude des processus qui interviennent après la mort d'un organisme, mais aussi pour vérifier les témoignages d'époque et analyser les choix gastronomiques des artistes de l'époque. Mais voilà, la fascinante histoire de Daniel Spoerri s'arrête là; celle de Frédérique Molay, quant à elle, commence ici!



Quel bonheur de retrouver le commissaire Nico Sirsky, héros récurrent des polars de Frédérique Molay! Ce grand flic blond et yeux bleus, ce fin limier perspicace du 36, Quai des Orfèvres, que nous avons déjà pu suivre dans les romans "La 7ème femme" et "Dent pour dent", est appelé sur une scène assez inhabituelle. Direction le parc de la Villette, à Paris, un magnifique endroit marqué par la science et l'art, dont la réalisation a été confiée à l'architecte français d'origine suisse Bernard Tschumi. Se déroule dans cet antre de la science un évènement hautement médiatique; les fouilles archéologiques du fameux banquet de Samuel Cassian, le "Déjeuner sous l'herbe". Les premières fouilles de l'art moderne! Mais ce qui n'était pas vraiment prévu au programme de la journée, c'est la découverte de restes humains dans la fameuse tranchée "artistique". Les médias jubilent, la police adore ça...



Frédérique Molay a choisi le parc de la Villette pour cette nouvelle intrigue, espace développé sur les anciens grands abattoirs, "La Cité du sang". Encore une fois, par le biais de ses personnages, l'auteur nous dit tout, nous explique avec détails et exactitude l'histoire de cet endroit aux origines marquée par le sang et la mort. Un pur régal pour moi qui ne connaît que de nom ce parc de La Villette ponctué par ces magnifique structures rouges, les "Folies". Une visite complète et fascinante orchestrée par l'auteur! Ces descriptions, ce côté instructif, je peux à présent prétendre que c'est une réelle marque de fabrique de Frédérique Molay. Si vous voulez ressentir l'ambiance sinistre de cet endroit à l'époque des abattoirs, regardez ce petit reportage que le commissaire Nico Sirsky découvre également lors de son enquête: le sang des bêtes, de Georges Franju. Âmes sensibles s'abstenir...



Suite à la découverte de ce squelette, commence alors un minutieux travail d'identification; qui est-il? Que s'est-il passé? L'autopsie pourra déjà donner un début de réponse:



"Les os ont beaucoup de choses à raconter, ils sont aussi bavards qu'un cadavre, il suffit de les écouter."



Encore une fois, l'auteur nous place en première loge pour suivre ces étapes d'une précision chirurgicale, aussi précis que la Rolex Explorer II - montre suisse! - que portait la victime. Car il s'agit bien d'une victime d'une mort violente; les premiers éléments de l'enquête vont rapidement permettre aux enquêteurs d'établir que cette personne a été assassinée il y a plus de 20 ans, probablement à coups de marteau. Mais pourquoi cette présence dans les fouilles de ce célèbre banquet? Lorsque d'autres crimes crapuleux vont être découverts les jours suivants dans les alentours du parc de la Villette, les enquêteurs vont évidemment tenter de trouver un lien entre toutes ces affaires, s'il y en a vraiment un... Étrangement, toutes les victimes ont l'épaule entaillée, avec une partie emportée par l'auteur. Cette découverte macabre dans la fouille a-t-elle provoquée un déclenchement?



Le commissaire Nico Sirsky et son équipe du 36, lors de ce début d'enquête difficile et délicate, vont réussir à établir avec certitude l'identité du malheureux et ainsi être confrontés à un premier coup de théâtre! L'enquête est réorientée et va emmener les enquêteurs dans plusieurs directions, différents milieux, notamment celui des homosexuels; une enquête qui va faire ressurgir des sentiments tels que la jalousie, la vengeance, la rivalité, l'intolérance ou encore la haine. Toutes les pistes devront être exploitée jusqu'au bout pour tenter de dénouer cette inhabituelle et funèbre énigme; même les fausses pistes, évidemment. Un acte homophobe?



Le travail de Frédérique Molay est toujours aussi précis et juste en ce qui concerne les procédures policières, les méthodes de la police scientifique ou encore les détails croustillants - si je peux m'exprimer ainsi - de l'univers de la médecine légale, l'ambiance spécifique des autopsies. Ayant moi-même participé à ce genre de pratique, je dois reconnaître que l'esprit y est relativement bien reflété, chose qui n'est pas forcément simple à transmettre avec des mots. A retenir également les nombreuses auditions, respectivement les magnifiques interrogatoires menés par la brigade qui vont leur permettre de s'approcher toujours un peu plus de l'auteur. C'est subtil, adroit et encore une fois truffé de réalisme! Frédérique Molay nous guide dans les méandres de la police, le fameux 36, Quai des Orfèvres, comme si elle en connaissait tous les recoins, - cela doit certainement être le cas d'ailleurs -, mais aussi dans les dédales de la justice, avec ses spécificités, ses caractéristiques et surtout ses subtilités. Le code de procédure pénale semble n'avoir aucun secret pour elle.



Les personnages sont un grand atout dans ce roman. Le commissaire Nico Sirsky en est le protagoniste principal et l'auteur nous donne l'occasion de le découvrir encore un peu plus; on appréciera son caractère humain, à l'esprit avisé et judicieux, un flic près de ses hommes et hautement respecté par sa hiérarchie. Peut-être un peu trop propre? Dans cette oeuvre, nous pouvons aussi apprécier notre flic sous un autre angle, une approche plus intime; un homme que l'on côtoie dans sa vie privée, tiraillé entre la douleur provoquée par la maladie de sa mère et la mélancolie qui lui tombe dessus, provoquée par l'intérêt pour ses origines provenant du bord de la mer Noire, l'Ukraine. Frédérique Molay, une fois n'est pas coutume, nous apporte passablement de détails, notamment en nous accompagnant dans un Paris riche en culture, marquée par des symboles forts et attachants. Comment ne pas avoir envie de visiter cette église orthodoxe Saint-Serge, lieu de pèlerinage de notre commissaire Sirsky lors de son aventure...



La détermination du commissaire Nico Sirsky va s'avérer puissante pour résoudre cette enquête; une sorte de pari avec lui-même, ou plutôt un solide serment qu'il ne peut pas se permettre de trahir - se trahir. Un encouragement pour cet esprit déjà bien tourmentée par les problèmes de santé que subis sa mère. Tiendra-t-il cette lourde promesse? Bonne lecture dans cet univers de morts, de sang, d'intolérance et d'art contemporain. Mêler le banquet de Spoerri à un polar, tout un art aussi!
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Déjeuner sous l'herbe

Déjeuner sous l'herbe est un livre frustrant auquel il est difficile de mettre une note. Les interminables passages où l'auteur semble vouloir démontrer que, oui, ses devoirs ont été fait et qu'elle est incollable sur le délai de la prescription, la PJ ou la médecine légale donnent franchement envie de lâcher le livre. Ce n'est pas que des détails réalistes soient préjudiciables dans un polar, c'est juste que là, on nous les sert en gros blocs indigestes. L'intrigue elle même est classique, avec un décor planté dans le milieu de l'art contemporain, mais il n'y a qu'à la fin que le texte semble réussir à se débarrasser de son carcan de renseignements et de nostalgie des années 80 pour tomber réellement dans l'enquête et le suspens.



Dommage.
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Déjeuner sous l'herbe

Voilà donc la troisième enquête de Nico Sirsky qui sort ces jours-ci. Si vous avez suivi mes publications précédentes, vous savez que j'ai bien aimé les deux précédentes. Si vous n'êtes pas assidus à mes billets, vous m'en voyez marri, et compte tenu de votre exceptionnelle bienveillance, vous ne pouvez que vous replonger dans celles-ci et devenir un accro de mon blog. Merci d'avance.

Revenons à notre polar. Bien, très bien. Dans la lignée des précédents, toujours très précis dans les procédures, la vie quotidienne des enquêteurs, les détails qui donnent un ton vécu, réel au livre. Un polar qui fourmille de précisions médicales, géographiques et pour ce coup-ci culturelles, mais j'y reviendrai un tout petit peu plus tard. (Ah suspense quand tu nous tiens !)

Aux griefs que j'avais contre les enquêtes de Nico, disant qu'elles étaient un peu toujours dans le même monde bourgeois, classe supérieure avec des gens beaux et bons (prière de vous reporter à mes deux articles précédents) F. Molay répond par cette phrase en exergue de son dernier roman -en fait, elle ne me répond pas personnellement, mais bon, je peux le prendre comme cela si je veux !- : "Au meilleur des mondes, peuplé de gentils et de faux criminels ; le monde dont je rêve pour mes enfants." Tout est dit, et je ne peux qu'approuver son point de vue : il en faut pour tous les goûts !

L'intrigue dans ce roman policier est plutôt classique, d'ailleurs, l'un des flics le fait remarquer en fin de volume : "[...]... C'est si banal, en fin de compte, remarqua le capitaine Plassard." (p.311). Bien menée, elle tient le lecteur jusqu'au bout sans peine, toujours dans la même idée qu'une piste découverte doit être explorée jusqu'au bout même si elle est infructueuse.

Là où l'auteure fait très fort c'est dans le contexte : imaginez un plasticien, Samuel Cassian, spécialisé dans les tableaux-pièges sur lesquels il colle les fins de repas (assiettes, verres, restes, ...) tels que les invités les ont laissées sur sa table. Il se dit qu'un jour il pourrait organiser un buffet en plein air avec des invités triés sur le volet qui tous apporteraient des objets personnels. Puis, ce buffet serait enterré et sujet de fouilles vingt ans plus tard. Impensable ? Eh bien, non, F. Molay l'a écrit. En fait, et là encore je trouve cela très bien, elle se sert d'un fait réel pour ancrer son histoire. Car ce banquet à bel et bien existé. Organisé par Daniel Spoerri (dont Samuel Cassian est le sosie ou le clone). Enterré, il a été mis à jour 27 ans plus tard, en 2010 (voir l'article de l'Express ou la vidéo sur le site de l'Inrap), mais évidemment sans squelette humain ! Bon, je fais mon fiérot, celui qui sait et tout et tout. En fait, j'ai eu connaissance de ce Déjeuner sous l'herbe dans le livre de JP Demoule, On a retrouvé l'histoire de France ; il y fait allusion brièvement, et ça m'avait intrigué (il est aussi l'archéologue chargé des fouilles de ce banquet enterré). J'ai trouvé l'idée excellente et je trouve tout aussi bonne l'idée qui consiste à prendre cet événement culturel pour en faire le contexte d'un roman policier. En plus, F. Molay nous donne plein de renseignements sur cette période, sur l'oeuvre ; comme d'habitude, elle instruit en distrayant.

Troisième très bonne enquête de Nico Sirsky qui fait toujours -et tant mieux- une belle place aux femmes (et pour la première fois dans cette série, F. Molay crée un policier d'origine maghrébine Ayoub Noumen : c'est du grand art puisqu'elle devance mes remarques sur Dent pour dent, comme si elle avait deviné que j'allais être perfide. Trop forte la Frédérique ! -et pardon pour cette familiarité, mais bon, elle me coupe tous mes effets sur les réserves que j'ai émises sur ses livres ; c'est pas drôle, je ne peux même plus raler.)

Allez-y sans risque, c'est du polar qui tient la route et en plus Nico, il aime AC/DC et Bruce Springsteen, alors...
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Déjeuner sous l'herbe

Dommage que l'écriture soit si convenue, car le cadre de l'intrigue, inspiré de l'oeuvre de Daniel Spoerri, L'Enterrement du tableau-piège, lui, est passionnant.
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Dent pour dent

DECOUVREZ L'INTERVIEW DE L'AUTEUR SUR MON BLOG "PASSION-ROMANS"



Un mot sur l'auteur:



Frédérique Molay a signé son premier roman en 1998, intitulé "Tueur d'innocence". Son deuxième livre, "La 7ème femme", a obtenu, comme je vous l'avais déjà mentionné, le prix du Quai des Orfèvres en 2007, aux éditions FAYARD. Une histoire à vous dresser les cheveux sur la tête... Son troisième roman, "Bienvenue à Murderland", est paru en 2008. Quand la réalité et le virtuel ne font plus qu'un...

Son dernier roman, "Dent pour dent", est celui dont je vais vous parler. Je viens de le terminer, en deux jours, c'est déjà un signe...



Mon avis:



Dès le début, le décor est planté. Rue des Saints-Pères, l'université Paris-Descartes à Paris. Dans un pavillon de la faculté de Médecine, lors d'une séance de dissection, des élèves dentistes sont affairés sur une vingtaine de têtes décapitées, provenant de personnes ayant fait don de leur corps à la science, posées sur leur table de travail. L'un d'eux va découvrir, durant son activité, un message dissimulé sous une sorte de plombage qui stipule: "On m'a tué".



Étonnement, consternation, stupeur... S'agit-il d'une plaisanterie ou l'annonce est tout ce qu'il y a de plus sérieux? Meurtre? Suicide?



L'affaire est vite remise aux mains de la brigade criminelle du 36, Quai des Orfèvres, et le commissaire Nico Sirsky entre en scène. Ah... le commissaire Sirsky... Un bon, un malin! Il vient de se remettre d'une blessure par balle commise par un fou, un cinglé, qui lui a causé la vie dure lors de son enquête relatée dans le roman "La 7ème femme". Une enquête douloureuse. Mais à présent l'homme est à nouveau sur pied, en pleine santé! Il faut dire qu'il est amoureux, ça aide!



La tête décapitée avec le message dissimulé, c'est Bruno Guedj, un pharmacien renommé qui menait une vie plus ou moins normale. Mais l'enquête menée par le commissaire Sirsky et son équipe va déboucher sur une tout autre réalité. De fil en aiguille, on va découvrir qu'une diabolique machination, dans laquelle Bruno Guedj était impliquée, était en route. Mais à quel niveau était-il impliqué? L'intuition de Sirsky et le travail de titans effectué par son équipe va faire toute la lumière sur cette cabale. Sans trop dévoiler l'intrigue, on peut tout de même se poser la question suivante: jusqu'où peut aller un père pour sauver sa fille malade? Je n'en dis pas plus...



Ce roman m'a profondément marqué pour plusieurs choses. Tout d'abord, l'histoire se passe à Paris. Frédérique Molay a l'art de nous emmener dans cette ville, de nous la décrire d'une façon enrichissante, de nous plonger carrément dans ses rues, ses cafés, ses recoins... C'est un bonheur parfait. Ensuite, je vous en avais déjà parlé, Frédérique Molay connaît son sujet comme personne. La médecine légale, les moyens de preuve utilisés par la police, le processus concernant le don du corps, la faculté de Médecine, et j'en passe... Tout est décrit à la perfection. On ne peut que remarquer le professionnalisme de l'auteur qui s'est documentée au maximum. Je soupçonne même qu'elle a certainement dû passer de longs moments dans ces institutions pour s'imprégner de l'atmosphère, du milieu... C'est tout simplement un régal. Plus vrai que nature! Et c'est appréciable, c'est unique.



Le rythme de l'enquête est parfait. Pour preuve, je n'ai posé le livre qu'une seule fois, pour aller me reposer, à 2 heures du matin! Pour conclure, une citation que j'ai adorée dans le bouquin: " Si haut que l'on soit placé, on est jamais assis que sur son cul! " ;-)



Bonne lecture...
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Dent pour dent

En cette veille de Noël, Paris est sous la neige. Dans les bureaux du 36 Quai des Orfèvres, Nico Sirsky, le séduisant commissaire que l’on retrouve avec plaisir,va se trouver confronter à une affaire très étrange qui nous conduira dans le centre du don de corps où des étudiants dentistes procèdent à des dissections sur des cadavres. L'un d'entre eux découvre dans la dentition d’un cadavre, un message caché sous un plombage douteux "on m'a tué". Enquête où le suspense est à son comble et où les rebondissements ne manquent pas …
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Dent pour dent

Même si ce n'est pas la première enquête du Comissaire Sirsky, je peux dire que j'ai trouvé ma nouvelle série policière à lire. J'ai adoré les personnages bien sûr Nicolas Sirsky mais également tous les autres flics avec lesquels il travaille. Même le fait d'être copains avec le juge d'instruction n'altère pas l'histoire. C'est un super flic mais il a vécu semble t'il dans le premier tome de la série une histoire personnelle forte que j'ai envie de découvrir Je recommande vraiment
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Dent pour dent

Deuxième enquête de Nico Sirsky ; la précédente l'avait mené sur la piste d'un dangereux tueur en série (La 7ème femme). Cette fois-ci, changement de décor : point de tueur en série, mais un mystère qui s'épaissit au fur et à mesure que les investigations avancent. Partie d'un rien, un indice ténu : un message dans une dent, l'auteure bâtit une histoire solide qui tient en haleine. C'est d'ailleurs ce qui est très bien : Frédérique Molay aurait pu surfer sur le fil du tueur en série qui lui avait réussi sur le premier tome. Eh bien, non, elle change tout à fait d'option, pour recentrer Nico et ses équipes sur une enquête plus traditionnelle, évoquant même Maigret et sa brasserie fétiche à Paris. Par contre, elle reprend certains principes -qui ont plus ou moins mes faveurs- du premier opus :

- d'abord une certaine image donnée à son roman policier : des personnages beaux, propres sur eux, évoluant dans un monde privilégié, bourgeoisie, ou classes aisées, dans les quartiers du Marais de Paris. L'équipe de Nico est systématiquement composée du meilleur graphologue, du médecin légiste la plus performante et de l'informaticien le meilleur (je cite sciemment ce mot deux fois, puisqu'il revient assez souvent). En 4ème de couverture, allusion est faite à Mary Higgins Clark, ceci expliquant cela, puisque dans les quelques livres que j'ai lus de cette auteure -il y a longtemps, j'étais jeune et encore innocent, mais je peux bien l'avouer maintenant, il y a prescription- c'était exactement ce que je lui reprochais. Voilà donc pour mes réserves concernant cette vision d'un monde idyllique, mais c'est le droit de l'auteure de placer ses écrits dans une certain milieu social, certains autres le faisant dans des mondes totalement opposés. Cette option tranche d'ailleurs avec le sordide des enquêtes, même si celle-ci l'est beaucoup moins que la précédente.

- une enquête menée sans temps mort. Chaque flic intervient, cherche une info et va jusqu'au bout de celle-ci dût-elle le mener à une impasse. F. Molay élargit le spectre des investigations, élimine les fausses pistes, les mauvais suspects pour resserrer ses fils sur celui ou celle ou ceux qui ne peuvent qu'être le(s) coupable(s).

- une véritable plongée au 36 quai des orfèvres, comme si on y était. Beaucoup de détails qui crédibilisent son enquête qui humanisent ses personnages, les rendent presque réels.

Pour ces deux derniers points, j'ai vu récemment (le 17 mai) sur France 2, Envoyé Spécial qui diffusait un reportage sur les flics du 36 quai des orfèvres. Une équipe de journalistes les a suivis pendant 6 mois. Formidable reportage dans lequel on voit les policiers travailler et dans lequel, certains d'entre eux se confient sur leur rapport à leur métier, à la mort qu'ils côtoient quotidiennement, aux cadavres. Je croyais être dans un des livres de Frédérique Molay. Vraiment. Elle décrit les journées de ces hommes et de ces femmes formidablement bien, ce qui donne cette impression de véracité, de vérité dont je parlais plus haut et dans mon billet sur la 7ème femme, largement confirmée par ce reportage.

F. Molay manifeste une volonté de faire changer les comportements ou de militer en plaçant des femmes à des postes clefs, égales des hommes -voire leurs supérieures- tant dans les capacités à réfléchir qu'à agir ou prendre des décisions. Bien vu ! Un peu plus de femmes dans les polars, c'est bien ; la réalité n'est absolument pas à la hauteur ! Mais bon, frémissement il y a : un gouvernement paritaire vient d'être formé : un bel exemple, n'est-il pas ? (C'est mon côté féminin qui parle là, vous avez vu ? Aucune blague sexiste !) J'ai quand même une petite perfidie pour Frédérique Molay (c'est plus fort que moi, dès qu'il faut dire un truc désagréable, je ne peux m'empêcher) : à quand des femmes et des hommes issus des minorités comme on se doit de politiquement-correct-dire ? C'est vrai qu'ils n'habitent pas les beaux quartiers parisiens, mais ça manque un peu de diversité dans votre brigade criminelle.

Et si nous revenions à l'intrigue ? Eh, bien, moins palpitante que la précédente (comme quoi on est accro aux cadavres, là, il y en a beaucoup moins), mais nettement plus fine et originale. Et encore une fois, je salue ici, la volonté de l'auteure de ne pas rester dans le même genre d'histoire.

Une très bele réussite que cette deuxième aventure de Nico Sirsky, malgré mes remarques fâcheuses de lecteur acariâtre ! Bon, je vous laisse, parce que j'ai sa troisième enquête sur le feu ! Bonne lecture n'attend pas.
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Dent pour dent

Un suspense qui met le lecteur sur les dents, c'est le cas de le dire, une idée de départ hyper originale, un soin dans la description des procédures à souligner. Nico Sirsky a tout pour entrer au Panthéon des grands flics de roman. La fin ne plaira pas forcément à tout le monde, moi, j'ai marché.
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