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Citations de Fuyumi Soryo (316)


L’histoire de l’Espagne est celle de la résistance contre les forces musulmanes… Contre des guerriers réputés plus féroces encore que les soldats de France ! Au fil des batailles pour la reconquête ses terres, mon pays a appris l’art de la guerre… Et tous ces combats l’ont rendu plus fort ! Invasion n’est pas synonyme de défaite… Preuve en est qu’au contact d’autres mœurs, mon peuple a su tirer le meilleur de l’Orient pour développer une culture qui lui est propre ! […] Nous n’avons jamais cédé… Nous avons assimilé !
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Une bonne monture choisit toujours son cavalier.
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(Angelo a rejoint Miguel et Cesare sur la rive gauche de l'Arno pour présenter ses excuses et ses remerciements de lui avoir sauver la vie face à Henri du cercle des français qu'Angelo avait tourné en ridicule par maladresse de langage et de bienséance)

- Je suis sincèrement désolé... Par ma faute, le cercle des espagnols a failli en venir aux mains avec celui des français... Rien que d'y penser, j'en ai des frissons !
- Ha ha ha ! Rassure-toi, Giovanni a dû se sentir bien plus mal encore ! D'ailleurs, j'espère que tu as pris soin de lui présenter tes excuses avant de le faire auprès de moi !
- Argh !
- A mon avis, ça veut dire "non" !

p116
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Les hommes sont étranges! Dans le besoin, ils ne rêvent que de richesses…
Mais quand plus rien ne leur manque, soudain la misère devient une vertu!

HA HA HA!
Tu as raison…L’homme est peut-être bien le plus pervers des animaux!
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- Certains verront en [le souverain] un despote... d'autres le loueront comme un héros...
- Mais au final, tout cela importe peu! La seule chose qui compte est de savoir combien de temps il a su tenir les rênes du pouvoir... car la longévité est l'apanage des grands princes!
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Certaines choses de ce monde ne peuvent être enseignées... Il y a des savoirs que seule l'expérience permet d'acquérir !
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[Cesare Borgia] Qu’est-ce qu’un jeu, si l’on ne s’y amuse pas ?
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"Deux femmes à Lucrezia :
- La première : Tu es encore plus belle que la dernière fois que l'on s'est croisées. Quel âge auras-tu cette année?
- Lucrezia : 12 ans.
- La première : 12 ans, et tu ne noues pas encore tes cheveux? Il y a une raison particulière à ça?
- La seconde : Peut-être qu'elle ne sait pas s'y prendre tout bêtement... Sa mère ne lui a sans doute jamais montré l'exemple....
- La première : C'est vrai, j'oubliais! Lucrezia tient sans doute plus de sa génitrice que des Borgia. Après tout, les chiens ne font pas des chats!
- Lucrezia : C'est juste que j'hésite encore... J'ai essayé quelques coiffures... mais je préfère prendre mon temps. Je ne voudrais pas faire comme certaines femmes... et m'affubler de torsades qui m'enlaidiraient ou me couvrir de parures dont le luxe ne suffit pas à cacher la vulgarité!
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Les mots sont parfois ambigus...
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La liberté se niche dans le corps des hommes et le nouveau monde aussi.
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- La cavalerie du royaume de France a coutume de s’armer lourdement ! Ses soldats montent avec cuirasses et boucliers. Seuls des chevaux massifs et puissants peuvent supporter un tel fardeau ! Les Andalous, nés du croisement de chevaux de course arabes avec des bêtes d’origine espagnole, crouleraient littéralement sous un poids pareil !
- Oh… Ces destriers français sont fantastiques !
- Ce sont de bons chevaux, c’est vrai, mais un jour viendra où les Andalous domineront le monde ! Ils sont certes inférieurs en terme de puissance, mais leur rapidité suffit à gommer ce défaut… Et puis, ils ont pour eux cette fierté propre aux chevaux de course, cet esprit conquérant ! Le temps où les guerriers cesseront de se harnacher de métal est proche… bientôt c’est la mobilité des troupes qui décidera du vainqueur !
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Le mot « France » tire son origine du nom de l’arme de jet que maniaient leurs ancêtres barbares ! Leurs cavaliers, engoncés dans leurs lourdes armures, sont peu habiles au corps à corps… Ils préfèrent frapper à distance, en jouant du javelot ! On raconte d’ailleurs que les Francs ont jadis donné bien du fil à retordre aux troupes romaines, tant leur technique était redoutable… Mais les temps changent !
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- Messire Cesare… Un enfant !! Il est déjà mort… Ce n’était encore qu’il nouveau-né… Qui a bien pu commettre une atrocité pareille ?!
- Sa mère sans doute…
- Mais pourquoi une mère ferait-elle…
- Faute de moyens pour l’élever, elle aura voulu lui épargner une vie de souffrances… Telle la triste réalité de ce monde.
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(Christophe Colomb, Miguel et Angelo discutent autour d'un verre du prochain voyage vers Cipango (le Japon) du marin. Il tente de les engager)

- Trêve de plaisanterie, Miguel, veux-tu m'accompagner ?
Une fois Grenade tombée, quand s'achèvera la Reconquista, on chassera les Juifs et les persécutions iront en empirant !
Tôt ou tard, l'Inquisition finira par toucher même les Royaumes italiens les plus complaisants à votre égard...
Il n'existe plus de refuge sûr pour les Juifs sur ce continent.
Votre salut est dans le Nouveau Monde ! Trouvons une route sûre vers l'Ouest, et nous pourrons y faire immigrer ton peuple !

p139
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Je considère toute insulte faite à ma femme comme faite personnellement à moi.
Dorénavant, je vous demanderais de surveiller vos paroles.
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[...] le talent ne s'exprime qu'à force de travail !
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La popularité attire la méfiance. A vous montrer trop brillant, vous risqueriez d’éloigner de vous les regards éblouis…
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[Cesare Borgia] J’ai une certaine aversion pour les faibles d’esprit, qu’ils soient nobles ou roturiers !
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Qui es-tu pour traiter les musulmans de barbares ? Ce sont eux qui ont assuré la transmission de nos précieux textes en les traduisant en arabe quand l’empire romain a décliné et que nous avons les avons laissés sombre dans l’oubli. Sans eux, tout le savoir des philosophes grecs ne seraient jamais parvenus jusqu’à nous ! Alors qui es-tu pour les considérer comme des sauvages ?
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L'endroit où nous naissons, notre couleur de peau, la langue que nous parlons, tout nous différencie les uns des autres... Rejeter ceux qui ne nous ressemblent pas ou qui pratiquent une autre religion me semble être une erreur... C'est un monde complexe et disparate que Dieu nous a légué... Espérer l'uniformité du coeur des hommes est illusoire !
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