G.M. Giudicelli

Ce cinquième épisode introduit (enfin) un personnage masculin, denrée assez rare jusqu'à présent dans la narration qui, ton chick-lit oblige, se complaisait plutôt dans les paillettes et les spot-lights, pour le plus grand plaisir, il faut bien l'avouer, de la lectrice que je suis.



Cela augure une plus profonde connaissance des émotions de notre héroïne Matsya qui, comme toute star qui se respecte, a appris à blinder sa personnalité contre toutes sortes de sentiments mais va devoir baisser sa garde si elle veut faire aboutir son projet car ici, il s'agit de faire preuve de doigté et de diplomatie avec un producteur - certes plein aux as mais aux motivations plutôt suspectes - qui se propose de l'aider à financer et à organiser son projet de colonisation de Mars et de faire ainsi de ce grand défi une aventure commune. Saupoudrez le tout d'une pincée de mafia russe et d'espions qu'on dirait tout droit sortis de l'ex-KGB et ça vous donne un bon cocktail à la "Janet Evanovich" et le sourire en prime.



Rien à dire côté style et ton, on se surprend même plus d'une fois à admirer la bonne connaissance que l'auteur semble posséder de la psychologie féminine. Côté forme, la structure "blog" ne tient plus selon moi, à tel point que je l'oublie et étant donné le rythme des journées de Matsya et son armée d'attachées de presse et d'assistantes, il me semble peu crédible d'imaginer qu'elle trouve encore le temps de publier le récit de ses aventures pour un public dématérialisé.



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Arrivée à ce stade de satisfaction, j'ai fatalement envie de vous transmettre un peu le virus. Je vous signale donc que les premiers épisodes de cette saga déjantée sont disponibles gratuitement sur A.........tchoum ! (à mes souhaits)

Un début prometteur... Voilà comment je pourrais synthétiser mon avis après la lecture du premier volet des aventures de la chanteuse Matsya, si je n'avais pas l’insupportable habitude de toujours développer mon propos.



Matsya est une jeune pop-star qui a le don d'attirer à elle fans et journalistes. Bien que jouissant de son succès et du train de vie qu'il lui confère, elle garde la tête sur les épaules et anticipe notamment... sa chute. Car oui, toute idole est condamnée, d'après elle, à chuter une fois les acmés médiatiques atteints. Afin de ne pas être prise de court ou être contrainte à se suicider pour ancrer son mythe dans l'Histoire, cette jolie poupée pop-rock a décidé de faire ses adieux au public par un coup d'éclat inégalable, à savoir conquérir Mars... Rien de moins.



Une idée de blonde vous direz-vous ? Plutôt celle d'un jeune auteur (à qui je ne demanderai pas quelles substances il fume).



Un sujet original donc, développé dans une comédie un brin décalée qui, sous des dehors assez "chick-lit", aborde quelques thèmes qui méritent réflexion comme la notoriété et son usage ou encore les rapports de la société à la consommation et aux médias. Structuré sous forme de blog et séquencé en épisodes courts, le récit de Gilles-Marceau Giudicelli bénéficie d'un rythme enlevé qui accentue encore le caractère léger et séduisant de la narration.



Après la lecture de ce premier épisode, je ne sais pas encore tout à fait où l'auteur veut m'emmener, vers une comédie pure et dure avec des codes revisités ou plutôt vers une parodie des codes éculés ? A suivre. Ce qui est déjà certain c'est que le style de l'auteur est très plaisant ; travaillé sans être verbeux.



La suite de l'aventure promet donc d'être aussi rafraîchissante que divertissante. Une jolie découverte inopinée.

Comme une fusée sur sa rampe de lancement, ce deuxième épisode prépare le lecteur au départ imminent du premier vol privé vers Mars avec de plus en plus d'humour.



Un humour qui s'équilibre bien entre ironie et cynisme et un style vif et incisif qui continue à me séduire.



Sur la forme, je crois pourtant de moins en moins au format "blog", le récit n'y gagnant plus autant que dans l'introduction. Une narration plus classique à la première personne avec le lecteur comme interlocuteur fonctionnerait tout aussi bien selon moi.



Un mot sur le synopsis : Matsya, notre chanteuse-pop visionnaire, dévoile un peu plus de son projet fou et mégalo : coloniser la planète Mars. Mais si elle tient encore le crachoir, elle n'est plus toute seule en haut de l'affiche, un second personnage en talons hauts, la belle Larissa, journaliste de son état, venant enrichir l'action, toujours placée sous le signe de la chick-lit.



Très divertissant.

De la côte dorée de Californie, passons sans transition aux rudes paysages gelés de l'Alaska. Changement total de décor donc pour cet épisode où l'aventure, sous forme d'une tempête de neige couplée à une éruption volcanique, est largement au rendez-vous. Matsya, la pop-star qui s'est mis en tête de coloniser Mars, et les autres candidats à l'aventure spatiale sont poussés hors de leur zone de confort par le savant fou en charge de les préparer à quitter la planète Terre.



On retrouve ici l'humour de l'auteur qui tente de donner un peu plus de consistance à ses personnages secondaires, avec un certain succès qui mériterait toutefois d'être encore conforté. En effet, dans cette série, la narratrice, également personnage principal, prend beaucoup de place, à tel point qu'on perd parfois de vue des personnages auxquels l'intérêt du lecteur a pu s'attacher comme c'est le cas par exemple pour Larissa.



Le séquençage très bref du récit donne à la longue une impression croissante de "goût de trop peu", comme pour une série TV dont on attendrait avec impatience l'épisode suivant.

La chanteuse Matsya, héroïne de la saga "Le premier homme sur Mars sera une blonde" a concocté un plan parfait pour entrer au Panthéon immortel de la célébrité : coloniser la planète Mars. Mais quand on est une pop star plus habituée à coloniser Melrose Place et ses boutiques de luxe que l'éther, un tel projet demande quelques préparatifs (surtout physiques) et quelques appuis (surtout financiers).



Notre jolie blonde a ainsi été contrainte de pactiser avec son plus cher ennemi afin d'obtenir les fonds nécessaires à la mise en place de son expédition spatiale et c'est aux côtés du beau Dick, businessman sans scrupule mais au sourire charmeur, qu'elle entreprend l'entraînement de choc qui devrait lui permettre de décoller une bonne fois pour toute et de survire dans le milieu hostile qu'est l'espace.



Cet épisode est égal à ses aînés pour le style, un rien moins palpitant pour l'action et un demi-ton en-dessous pour l'humour cependant il se lit avec plaisir et ne compromet pas sérieusement l'intérêt du lecteur pour les aventures de Matsya.

Et si une petite pointe d'essoufflement pointait le bout de son nez dans ce quatrième acte de la saga déjantée ?



J'ai pu le croire un instant, sentant la narration s'éloigner du fil rouge du récit - à savoir la "conquête spatiale" que prétend mener la starlette Matsya - pour davantage se préoccuper de shopping mais cette crainte aussitôt venue a fui - les épisodes sont tellement courts !



(Oui, à ce sujet, si les bienveillants lecteurs qui suivent mes billets imaginent, voyant le soudain rythme de publication de mes critiques, que je m'ôte le sommeil pour dévorer chaque nuit un pavé de chick-lit, je les détrompe, l'auteur a simplement choisi (pour une raison certainement très personnelle et sans doute obscure) de publier son récit segmenté en épisodes, chaque épisode équivalent à +/- une trentaine de pages (numériques), donc... qu'ils soient rassurés, je dors très bien.)



L'humour est toujours au rendez-vous, on commence à (un peu trop) bien connaître l'héroïne, un peu de diversité sera bientôt la bienvenue ou on risquera l'enlisement... Mais pour l'instant, comme dirait Matsya, "ça le fait grave" !

Voici la suite des aventures de Matsya, la pop-star américaine que la société croit blonde jusqu'au bout des ongles mais qui a cependant relevé un défi spatial sans précédent : implanter une colonie humaine sur Mars.



Côté histoire, pas (encore) d'essoufflement, on prend un réel plaisir à suivre les actions comme les pensées de cette jolie poupée qui a beaucoup de suite dans les idées. Si dans les premiers tomes, je m'interrogeais sur la finalité de ce roman - comédie ou parodie - à présent je pense pouvoir affirmer qu'il ne s'agit pas d'une parodie de comédie, c'est déjà ça. Notre société est décrite avec ironie et j'ai franchement ri à plusieurs reprises, ce qui ne fait jamais de mal.



Au-delà de l'histoire - qu'un chapitrage un peu trop avaricieux aurait tendance à quelque peu hacher - c'est davantage le style de Gilles-Marceau Giudicelli que je retiens, très agréable à découvrir et qui me donne l'impression d'un auteur écrivant sérieusement sans se prendre au sérieux. C'est avant tout cette décontraction et cette confiance en soi très perceptibles dans l'écriture qui permettent à l'auteur de séduire le lecteur et de l'accrocher aux pas de son héroïne.

C'est sur un léger bémol que j'achève la première saison de la saga "Le premier homme sur Mars sera une blonde" qui, je l'espère, sera suivie de quelques autres. Un petit bémol - mais pas non plus de quoi fouetter un chat - car la subtile et délicate alchimie émotionnelle ne s'est pas opérée en moi à ce tournant important de la narration où Matsya, notre héroïne, a enfin pu donner libre cours à sa passion pour Larissa. Je n'ai malheureusement pas ressenti d'émotion particulière à cet instant pourtant crucial ; je n'ai donc pas partagé la petite étincelle animant ces deux jeunes femmes éprises l'une de l'autre.



Pas facile aussi de concilier dans un récit humour et amour sans que l'un écrase les plates-bandes de l'autre. Depuis 10 épisodes, Matsya s'est davantage illustrée à mes yeux par ses facéties que par la sincérité de ses sentiments, il est donc sans doute normal quelque part qu'elle ne m'ait pas réellement convaincue de l'intensité de son béguin pour la belle ex-espionne russe ?



Ce petit couac n'occulte nullement le plaisir que j'ai pris à la lecture de l'ensemble de la série, découverte par hasard, et qui m'a révélé la plume caustique de Gilles-Marceau Giudicelli, un auteur prometteur.

Dans ce sixième épisode des aventures de Matsya, séduction et érotisme s'invitent comme les ultimes ingrédients indispensables au succès d'une saga chick-lit dont le but avoué est de mêler harmonieusement humour et action.



On ne peut certes pas reprocher à Gilles-Marceau Giudicelli son manque d'imagination ! Les scènes burlesques tout droit sorties de sa plume maintiennent l'originalité du thème et brouillent quelque peu les cartes des rapports entre protagonistes, de telle sorte que le lecteur ne s'ennuie pas et demeure curieux de connaître la suite...

Après quelques épisodes sans vrais éclats de rire (mais avec bien des sourires à contempler le spectacle des péripéties de Matsya), j'ai à nouveau franchement ri avec cette escapade improbable en Alaska où, entre un volcan en éruption et un hélico posé en catastrophe au bord d'un ravin, ce sont finalement les chèvres des montagnes qui représentent la pire menace pour nos héros.



Non pas que je m'ennuyais, le rythme du récit ne le permet guère mais le côté "Pierre Richard" qui caractérise si bien le début de la saga avait sensiblement été mis en retrait par l'auteur pour faire place à l'action proprement dite.



Cet avant-dernier épisode de la première "saison" de la série "Le premier homme sur Mars sera une blonde" me fait ainsi appréhender sa fin prochaine tant ses protagonistes me sont devenus familiers.

Au seuil de ce huitième tome, j'étais tentée de croire - à tort - que Gilles-Marceau Giudicelli avait choisi son thème loufoque d'une starlette se lançant dans la conquête de l'espace comme un simple caprice de dilettante, un bon prétexte pour moquer notre société de consommation (soyons honnêtes, elle le mérite amplement !) mais je le soupçonne à présent de s'être pris à son propre jeu, au point que sa comédie chick-lit tourne désormais au roman d'action voire d'espionnage.



Étrangement, ce mélange des genres et ce caractère moins léger ne nuisent pas à l'intérêt global que je porte à la série qui perd certes de son caractère acidulé mais gagne aussi en profondeur. Le lecteur cherche maintenant à savoir jusqu'où l'auteur va l'entraîner.



Côté récit... Matsya et consorts poursuivent leur entraînement intensif dans l'espoir de pouvoir quitter la Terre et survivre sur Mars. La sélection est rude - ce qui permet, en passant, de jeter un regard ironique sur les dessous navrants de la télé-réalité, elle-même navrante par nature - et les épreuves physiques sont déjà suffisamment difficiles sans que la tricherie ait besoin de s'en mêler ! Et pourtant, les retournements de situation font des ennemis d'hier les alliés d'aujourd'hui.



Les amis d'hier deviendront-ils à leur tour les ennemis de demain ? La suite au prochain épisode...

Billet disponible sur mon blog http://www.marcbordier.com



Le premier homme sur Mars sera une blonde est une série chick lit découpée en plusieurs épisodes courts et rythmés, avec une suspension à la fin de chacun destinée à tenir le lecteur en haleine jusqu'au prochain, sur le modèle anglo-saxon des cliffhangers. La filiation avec le modèle américain des séries télévisées est respectée jusque dans le paragraphe d'introduction qui résume l'épisode précédent. Dans ma tête, j'avais l'impression d'entendre le 'Previously on…' que connaissent bien les spectateurs compulsifs de séries télévisées contemporaines.

Dans cette première saison, Matsya, une pop star américaine, se met en tête de monter une expédition pour aller sur Mars. Pleine d'enthousiasme, elle dévoile son projet aux journalistes dans la ville kazakhe de Baïkonour, célèbre pour son cosmodrome, en présence de son ami le Président russe Rodtchenko, et d'une journaliste intrigante nommée Larissa Melnikovskaïa. S'ensuivent des aventures loufoques et déjantées pour collecter des fonds et constituer l'équipe qui l'accompagnera dans son périple martien.

Comme vous l'aurez sans doute deviné à la lecture de ce rapide résumé, ce livre ne se prend pas trop au sérieux. En fait, il a pour seule ambition de divertir ses lecteurs en imaginant le quotidien d'une star sortie tout droit des pages de Voici et de People Magazine, dans un style décontracté et familier qui emprunte volontiers les tics du langage courant, de la téléréalité et de la culture geek pour amuser son lecteur ("Assez poireauté. Le public est assis depuis bien trente-cinq minutes. A leur place, ça ferait un bail que j'aurais déjà rallumé mon portable pour aller liker des chatons sur Facebook."). Il y réussit plutôt bien, et j'ai passé un bon moment en compagnie de Matsya, un personnage attachant par sa vanité, sa mauvaise foi et sa superficialité. J'attends avec impatience la deuxième saison… :)






Lien : http://www.marcbordier.com

Divorcé il y a huit mois, Matsya tient un blog dans lequel elle raconte qu'elle a brunché avec le très populaire Peter Kering. Tout le petit monde des médias en a conclu qu'ils étaient devenus amants alors qu'il ne s'est rien passé vu que Peter est un des ex de Matsya. Selon une autre rumeur, si son mariage n'a pas tenu un an, ce serait en raison de ses irrépressibles tendances lesbiennes. Elle laisse dire car l'important c'est qu'on parle d'elle. Pour l'heure, cette pop-star américaine multi-millionnaire et assez allumée est en route pour le Khazakstan en compagnie d'une dizaine de top-models, de deux grands couturiers hyperbranchés et d'une cohorte de journalistes et de photographes de la presse people internationale...

Ce charmant petit opus qui ne représente que les deux premiers épisodes d'une sorte de roman feuilleton chick-lit et branchouille se lit avec plaisir et sans la moindre prise de tête. Le style en est simple, naturel et bien rythmé. Du langage parlé de people sans complexe. L'intrigue ou plutôt le début d'intrigue accroche bien autant par la description du milieu impitoyable du show-biz à l'américaine que par l'originalité du propos : une idole de la pop music veut s'offrir un voyage sur Mars, excusez du peu. Au bout du compte, l'ensemble est amusant et divertissant. Nul doute qu'arrivés(ées) au terme de ces deux épisodes, les amateurs (trices) de ce genre de littérature aussi légère que futile seront suffisamment accrochés(ées) pour se précipiter sur la suite. Diabolique opération de marketing que ce système de préquel offert !
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..

Critique de Koyolite Tseila postée sur le site le Galion des Etoiles
Lien : http://www.legaliondesetoile..

Pas besoin de rentrer dans les détails, tout est déjà dans le synopsis.

En tout cas, j'ai passé un agréable moment avec cette petite nouvelle de 31 pages.

Rigolote, agréable et extravagante, Matsya m'a charmée avec ses phrases et métaphores.

Du coup, cette lecture me donne envie de lire la suite surtout que les 2 premiers sont gratuits.



N'hésitez pas !

Matsya et ses compagnons qui ne sont plus qu’à quelques heures du décollage doivent maintenant procéder aux dernières vérifications pour que tout soit « normalisé » à bord. Lors d’une simulation de sortie dans l’espace pour réparer un panneau solaire qui a refusé de se déployer, un incident de pressurisation met en difficulté notre sympathique apprentie astronaute…

Ce douzième épisode de la saga « Le premier homme sur Mars sera une blonde » reste parfaitement dans l’esprit des précédents, c’est-à-dire dans celui d’une science-fiction déjantée, humoristique et tout ce qu’il y a d’originale. L’héroïne, people au caractère bien trempée, un brin cabocharde voire capricieuse, est autant amusante qu’attachante et la collision entre la futilité de son monde et l’exigence de celui de l’astronomie aussi réjouissante que désopilante. La scène du pipi dans l’espace en est un bel exemple ! Inutile de dire que, parvenu au terme de sa lecture, le lecteur a trouvé l’épisode trop court, a été frustré de devoir quitter cette histoire bien écrite (à noter le mélange détonant de parler « djeuns », d’argot à la Audiard et de globish…) et bien sûr ne manquera pas de se précipiter pour dévorer la suite dès sa parution. Quel dommage que l’ensemble ne soit pas immédiatement disponible dans sa totalité !
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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de "chick lit" : qu'est-ce que ça fait du bien ! Un vrai moment de lecture facile, sans prise de tête, une lecture d'été fraîche et divertissante. Et la cerise sur le gâteau, c'est que c'est un homme qui signe cette série numérique. BRAVO ! Que de rebondissements d'épisode en épisode ... Cette blonde vous entraîne à 200 à l'heure dans sa course inter galactique.

Je suis fan et je ne rêve que d'une chose : la saison 2 !
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr

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