AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gabriel Garcia Marquez (1216)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Cent ans de solitude

Un roman foisonnant qui retrace l'épopée d'une famille dont l'ancêtre, José Arcadia Buendia, n'hésitera pas à traverser la sierra pour fonder un village, Macondo, accompagné de sa femme, Ursula, qui n'aura de cesse de veiller à la survie de sa descendance .Macondo qui deviendra au fil du temps un village prospère jusqu'à ce que la pluie le réduise à néant .Un roman tellement dense qu'il est difficile de le résumer mais incontournable.Un chef d'oeuvre de la littérature sans conteste.
Commenter  J’apprécie          352
Chronique d'une mort annoncée

Tout a déjà été dit : petit roman aussi court qu'exceptionnel, nouvelle où les sentiments et l'inéluctable sont parfaitement représentés, ...



C'est un petit bijou que nous a offert là Garcia Marquez !



Lisez-le si comme moi vous étiez passé à côté. Cela en vaut vraiment la peine !
Commenter  J’apprécie          354
Cent ans de solitude

Il y a longtemps déjà, un ami que j'ai hélas perdu de vue, m'avait conseillé de lire ce livre.

A l'époque, l'épaisseur du roman, de même que son thème, m'avaient un peu rebuté.

J'en étais encore à ma période "je lis des nouvelles parce que ça se lit vite"...

L'ami en question étant bien avisé en matière de lecture (il m'avait déjà fait découvrir Perutz et Irving), je suivi son conseil...

Bien m'en pris, car, prés de trente ans plus tard, arrivé sur Babelio, c'est tout naturellement que je plaçais Cent ans de solitude dans mes six livres pour une île déserte.



Inutile de tenter de résumer ce roman.

Le lire est une expérience de lecture presque magique.

La prose de Garcia Marquez, est à l'image de la forêt tropicale, foisonnante et touffue.



On peut relire Cent ans de solitude un nombre infini de fois, il y a toujours une nouvelle raison de s'étonner, de s'émerveiller....

Dire que l'on aime un livre prend tout son sens si l'on dit que l'on aime celui-ci !
Commenter  J’apprécie          354
Cent ans de solitude

L'un des plus beaux romans qu'il m'est été donné d'avoir le plaisir de lire.



Une saga familiale retraçant l'histoire d'un pays fictif comme parodie ou satire de l'Histoire de la Colombie ou de plus ou moins tout pays d'Amérique latine.



Une invitation au voyage et à la méditation qui m'a laissé une excellente empreinte. Je crois bien l'avoir offert à au moins dix de mes proches et de mes ami(e)s dans les quelques mois en ayant suivi la lecture.



Je le recommande encore aujourd'hui à toute personne voulant connaître un peu mieux cette région du monde, son histoire, ses cultures ; ainsi qu'à tous ceux qui se préparent à voyager vers là-bas...



Une pépite dans ma bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          340
Douze contes vagabonds

Voici un recueil de douze nouvelles de longueurs différentes. Ce qui les relient entre elles est généralement leur noirceur. Ces textes sont très bien écrits et entraînent le lecteur en Amérique Latine ou dans diverses villes européennes : Genève, Rome, Paris, Barcelone... dans des aventures dramatiques et sinistres. Un écrivain talentueux, mais un livre à découvrir de préférence lorsqu'on a un moral d'acier.
Commenter  J’apprécie          340
Cent ans de solitude

En voilà une histoire originale, contrairement au résumé qu’on pourrait en faire, à savoir : « Les vies et les morts des Buendia à Macondo ». (Buendia est un nom de famille et Macondo est le nom d’un village en Colombie.) Synthétisé à son maximum, ça ne détonne pas puisqu’on en déduit seulement que le décor est étriqué. Et encore, il ne laisse pas présumer combien les générations qui se succèdent réitèrent les mêmes monomanies...

Et pourtant, cette histoire est originale parce qu’elle est garnie à foison de choses et d’autres, et est digne d’une totale attention de la part de son lecteur. Chose étonnante dans mon cas puisque, en règle générale, les récits qui ne s’embarrassent pas du réalisme ne la capte pas, mon attention.

Je crois que c’est avant tout le ton employé qui m’a réjouie. Ce ton qui m’a fait prendre l’obsession du premier Buendia pour de la loufoquerie, et les obsessions des suivants pour de la naïveté, de la témérité, de l’ignorance, de l’égoïsme, de la passion, de l’atavisme, de la fatalité. Ce ton qui peut à la fois faire sourire et faire grimacer. À la fois raconter des futilités et raconter des actes lourds de sens. J’ai commencé ma lecture en ricanant, je l’ai finie le bec cloué...
Commenter  J’apprécie          347
Cent ans de solitude

Le bien membré José Arcadio, abandonnant son nouveau né Arcadio à son père José Arcadio Buendia quitta son hameau de Macondo en compagnie des gitans, ne pensant jamais y revenir, de même que je ne pense pas revenir à la prose de Marquez...



Cet empilement baroque, sans finesse et sans chaleur, d'histoires d'amour, de consanguinité, de compagnies bananières, de pots de chambres, de révolutions libérales et syndicales avec leur cortège de tyrans et de morts violentes ne m'a pas séduit.

Commenter  J’apprécie          348
Cent ans de solitude

Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans les "Cent ans de solitude" du prix Nobel Garcia Marquez. Pourtant ses précédents livres ne m'avaient pas vraiment emballé. Mais j'ai bien fait de persévérer... L'action se situe dans le petit village colombien de Macondo, où s'installent José et Ursula après avoir fui leurs familles. Car José et Ursula sont cousins, et menacés pour la peine d'avoir un enfant avec une queue de cochon ! Le livre raconte leur histoire et celles de leurs descendants, jusqu'à ce qu'effectivement la prophétie se réalise... Il est injuste de réduire ce grand roman à cette simple histoire, tant le livre foisonne de vie, de magie et d'humanité. C'est un vrai tourbillon avec des personnages hauts en couleurs, qui aborde aussi bien les petits tracas de la vie que les grandes questions (comment faire des petits poissons en or versus la dictature en Amérique Latine). D'ailleurs je trouve qu'il porte bien mal son titre. Bref, ce livre ne ressemble à aucun autre, mais vous transportera bien loin !
Commenter  J’apprécie          344
Cent ans de solitude

Cela faisait bien longtemps que j’avais l’intention de lire Gabriel Garcia Marquez et en particulier Cent ans de solitude… mais vous savez ce que c’est… des envies de lecture, on en a plein, plein… et on ne peut pas tout lire d’un coup… et puis voilà que cet immense écrivain meurt… et là je me dis, c’est « l’occasion », il te faut le lire… et dès le lendemain de son décès, une amie me prête Cent ans de solitude… les dés en étaient jetés, j’étais partie dans la belle aventure de la découverte et de la lecture plaisir de ce très beau roman qui nous raconte la destinée incroyable de la famille Buendia et de la fondation et du déclin du village de Macondo. Dès les premiers mots, j’ai ressenti la même sensation que j’avais eu en lisant, il y a déjà bien longtemps, pour la première fois Isabel Allende et sa maison aux esprits… une belle claque ! Une claque positive…. une entrée dans une écriture différente, une mentalité, une façon de voir la vie, différentes…. là le merveilleux ou plutôt l’imaginaire côtoie la réalité, sans aucune frontière, pareil pour les morts et les vivants…. les morts reviennent discuter tout naturellement avec les vivants… les personnages de cette famille sont très particuliers, vivent très longtemps, surtout pour certains, certaines comme l’un des piliers de cette famille et de ce roman, Ursula, la mère, grand-mère, arrière grand-mère etc. Tous les personnages se mêlent et s’entremêlent… beaucoup se « mariant » en famille, avec une tante, une demi-sœur, une cousine… sans savoir toujours qui est qui…. les prénoms également se mélangent et changent peu…. on mixe allégrement, Aureliano, José Arcadio, Amarantha, Ursula, etc.

Ce roman « raconte » aussi au travers la famille Buendia l’Histoire et les légendes de ce pays… bien sûr pas chronologiquement, pas de manière purement historique, mais en « décalé », imagé… perso je ne connais pas assez, pour avoir tout reconnu, mais je sais, pour l’avoir lu qu’un très bel épisode dramatique du livre qui relate le massacre de plus de 3.000 personnes, des travailleurs en grève de l’industrie bananière et de leurs familles, et surtout aussi le silence et le déni de la version officielle, fait allusion à un épisode réel…. Je me permets de mettre ici un extrait de l’article « DÉCÈS DE GARCÍA MÁRQUEZ Relire "Cent ans de solitude" » écrit par l'écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez paru dans le journal Le courrier international. http://www.courrierinternational.com/article/2014/04/18/relire-cent-ans-de-solitude?page=all

« L’un de ces romans est bien entendu Cent Ans de solitude. Et pour illustrer, ne serait-ce que sommairement, la belle insolence avec laquelle ce type de roman affronte le monstre de l’Histoire, il n’y a pas de meilleur épisode de l’histoire colombienne que le massacre des plantations bananières, survenu le 6 décembre 1928. Peut-être connaissez-vous dans les grandes lignes ce qui s’est passé ce jour-là : la United Fruit Company, entreprise américaine qui exploitait depuis le début du XXe siècle les plantations de bananes de la côte Caraïbe, le faisait dans un mépris total du droit du travail colombien, et à maintes reprises ses milliers de salariés avaient menacé de faire grève. Le 5 décembre, la rumeur court parmi les travailleurs que le gouverneur du département du Magdalena se rendra au village le lendemain pour entendre leurs doléances.

Une foule anxieuse se rassemble à la gare et refuse de se disperser malgré la décision du chef militaire de la province, le général Cortés Vargas, qui a interdit tout rassemblement de plus de trois personnes, annonçant qu’il n’hésiterait pas à faire tirer sur la foule si nécessaire. Les militaires donnent aux ouvriers cinq minutes pour se disperser, après quoi ils se mettent à tirer au hasard. Le général Cortés Vargas reconnaîtra les faits, les justifiera au nom du maintien de l’ordre public et déplorera la mort de neuf manifestants. Peu après, l’ambassadeur des Etats-Unis parlera de cent morts, puis de cinq cents ou six cents, et, dans un rapport remis au département d’Etat, il finit par parler de plus de mille. On n’a jamais su le chiffre exact, mais les faits de cette journée, et surtout l’impossibilité de confirmer la vérité historique, sont restés gravés dans la mémoire culturelle colombienne. Le caricaturiste Ricardo Rendón les a immortalisés dans la presse nationale, un grand romancier, Alvaro Cepeda Samudio, leur a consacré un roman entier, La Casa grande, puis García Márquez les a explorés dans l’un des meilleurs chapitres de Cent Ans de solitude ».

Voilà… je trouve qu’il était important de souligner, que ce roman va bien au-delà du « simple » merveilleux…

Bref, ce gros livre m’a paru encore trop rapide tellement j’ai pris plaisir à le lire, …. Alors si vous ne l’avez pas encore lu, n’attendez plus !

Commenter  J’apprécie          342
Nous nous verrons en août

Passons outre le débat sur la légitimité de la parution de ce roman posthume...et les longues postfaces justifiant sa parution...revenons à l'essentiel, la lecture d'un roman de Gabriel Garcia Marquez dans lequel on retrouve les thèmes chers à l'auteur, la fugacité de l'amour, ses mensonges, l'humanité du sexe, la recherche d’un équilibre entre les sentiments et le plaisir.

Le personnage principal est « (…) Ana Magdalena Bach (…) âgée de quarante-six ans, dont vingt-six vécus en bon termes avec son mari (…) », chaque 16 août elle se rend sur l’île où est enterrée sa mère et y passe une nuit dans « l’hôtel le plus vieux et le plus déchu de tous. » avant de prendre le bac du retour le lendemain matin à neuf heures.

Elle comprendra au fil du récit pourquoi sa mère a choisie d’être enterré dans cette île, et comment par-delà la mort sa mère continue de diriger sa vie…

Ce 16 août-là, « (…) elle se sentit délurée, allègre, capable de tout (…) » ; au bar de l’hôtel, « Le pianiste attaqua le Clair de lune de Debussy dans un arrangement hasardeux pour boléro (…) » ; « (…) juste en face d’elle, un homme singulier vêtu de lin blanc(…) » ; le lendemain au réveil « (…) la conscience brutale qu’elle avait forniqué et dormi pour la première fois de sa vie avec un homme qui n’était pas son mari la foudroya. »

« L’homme (…) lui avait ouvert les yeux sur la réalité de son mariage, jusqu’alors soutenu par un bonheur de convention qui esquivait les divergences pour ne pas trébucher contre elles, comme on cache la poussière sous le tapis. »

Elle se rassure, « Au moins cinq de ses amies s’adonnaient à des amours furtives qui les assouvissaient en même temps qu’elles préservaient la stabilité de leur union matrimoniale. » et « (…) cette coucherie sans amour qu’elle considéra, en son for intérieur comme une affaire entre elle et son mari (…)» ne la regarde qu’elle, tant qu’il l’ignore.

J’ai retenu de ce roman, même si le thème en est trivial, la capacité de Garcia Marquez à nous faire entrer dans le personnage d’Ana, à nous faire comprendre la motivation de ses actes, à douter avec elle, à partager ses certitudes critiquables. Elle seule détient la clef de sa liberté et la possibilité d’un retour à ce qui jusqu’alors avait été pour elle la norme. Plusieurs fois elle évite la sortie de route.

Le roman pose la question du mensonge et de la possibilité de vivre éternellement avec un secret dont on sait que sa divulgation mettre à bas non seulement nos certitudes bancales mais aussi celles de ceux avec lesquels nous vivons.

Il explore également la relation des vivants à la mort et à leur façon de rendre hommage aux disparus.

Avec l’espièglerie qui le caractérise, l’auteur sème le récit de références littéraires - l’Etranger d’Albert Camus, l’anthologie des contes fantastiques de Borgès et Bioy Casares, Le journal de l’année de la peste de Daniel Defoe, le Dracula de Bram Stoker- musicales – Aaron Copland, Le beau Danube bleu, le concerto pour violon de Brahms, Mozart et Schubert mort à 35 et 31 ans ; Ernest Chausson mort d’une chute de bicyclette – mais aussi d’autres comme la référence à l’école Montessori…

Un roman qui m’a permis de retrouver l’auteur que je n’avais pas lu depuis sa dernière publication.

A lire assurément…









Commenter  J’apprécie          322
Cent ans de solitude

C'est la couverture avec le perroquet qui m'a donné envie de découvrir ce classique de la littérature colombienne. Je connais ce roman de nom mais je ne sais même pas quel est son résumé. Cet audio semble être en deux parties dont la première fait 9h.



Le début m'intriguait mais j'ai vite déchanté. C'est foisonnant de détails en tous genres sur les habitants, les personnages principaux, la jungle alentour, les expériences farfelues du père, etc. À la fin de la 1ère partie, je pensais que l'histoire allait enfin se lancer. Que nenni !! Nous avons même un mélange passé et présent où les noms se mélangent pour mon plus grand désarroi, surtout ceux de la famille principale où le père et le fils aîné se nomment de la même façon et qu'on a l'ensemble du nom en 3 parties à chaque fois… Cette répétition commençait à bien m'énerver. Finalement, j'ai écouté la seconde partie sans en retenir grand-chose et sans vraiment comprendre le but de ce roman. Cent ans de solitude… certes… mais aussi pour le lecteur qui, comme moi, ne pige rien à l'histoire. Dommage car le début m'intriguait avec la douce folie du père et se expérimentations qui me tiraient des sourires.



Comme vous l'aurez compris, cet ouvrage n'est pas une réussite pour moi, je suis finalement assez déçue de la découverte et je l'ai abandonné au bout de 2h d'écoute. J'ai testé pour ma curiosité littéraire mais malheureusement, cette littérature ne m'est pas accessible. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue malgré tout à écouter différents livres que je n'aurais peut-être pas pris en format papier.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          3214
Cent ans de solitude

Macondo était au commencement un village, un simple village implanté en plein coeur de la forêt amazonienne.

Fondé par des membres de la famille Buendia, José Arcadio et Ursula, leur maison se trouvait au milieu du village, ouverte à tous. On y trouvait un atelier, une cuisine, des chambres bien sûr, et au milieu de la cour, un châtaignier.

S'y sont succédé plusieurs générations, des Aureliano, des José Arcadio, ou des Arcadio tout court ; de même que des Ursula, des Amaranta, des Remedios, contribuant ainsi à écrire une histoire de près de 100 ans...



À moins, attendez… À moins qu'il ne s'agisse là en vérité de l'histoire d'une seule et même personne, modelée et traversée elle-même par l'histoire de ce village de Macondo, qui grandit, s'étend, subit la guerre, connaît l'essor de l'industrie pour finalement sombrer dans une forme d'oubli… Un personnage dont on nous dévoilerait les multiples facettes : immature, joyeux, rêveur, bagarreur, inventif, généreux, cultivé, social et bourru, fou…au fil de son histoire propre.



Comment savoir ?



Cent ans de solitude est un de ces rares romans où chaque lecture et relecture sera une découverte et une re-découverte, où chaque lecteur trouvera une partie de lui-même tout en découvrant des aspects de l'âme humaine qu'il ne soupçonnait pas.



C'est un livre onirique, où l'esprit de l'auteur s'amuse de tout, par énigmes, mais cependant avec une grande universalité. Jouant tour à tour avec les registres comique et tragique, de l'ennui ou de la passion, il nous bouscule dans cette histoire incroyable à dormir debout.



C'est une oeuvre où le temps est comme distordu, où parfois il s'arrête et se fige, ou bien au contraire, il file à une vitesse telle qu'on ne l'a pas vu passer. Ce temps frivole n'a pas prise sur les personnages et parfois même les oublie, à moins qu'il ne s'agisse là d'une facétie du magicien Melquiades...



C'est le récit de la mémoire à l'épreuve, où peuvent s'opposer l'oubli (accidentel ou volontaire) au devoir de mémoire comme une épreuve de force. L'épisode de la « peste de l'insomnie » qui terrasse le village et ses habitants dans une perte de mémoire totale est terrible, tout autant que l'histoire de la petite jeune Rebecca qui transporte les ossements de ses parents dans sa sacoche, dans un ultime effort de remémoration d'identité.



C'est enfin la narration de la difficulté d'être, dans la filiation, dans le couple, dans la fraternité ou la sororité, dans sa condition d'homme ou de femme. Plus encore, il y est question de désirs, assouvis ou non, du consentement, du bonheur, et de fatalité...



Cent ans de solitude, c'est tout ça et plus encore pour moi, indéfinissable et magnifiquement troublant, au « réalisme magique » auquel je n'ai su résister, au réalisme psychologique incroyablement restitué, au réalisme sociologique parfois violent, voire révoltant.



Une lecture exigeante mais riche, qui ne peut laisser indifférent, et dont les dernières pages confinent simplement au sublime…
Commenter  J’apprécie          323
Cent ans de solitude

Deuxième tentative, après une lamentable mise de côté l'année dernière – je pensais simplement ne pas être dans le bon état d'esprit pour découvrir ce classique de la littérature latino-américaine -, qui m'a cette fois permis de terminer Cent ans de solitude, malgré tout avec peine.



Je ne dénie pas une certaine qualité narrative pour nous conter les cent ans de solitude de la famille Buendia, que nous suivons de génération en génération dans le village de Macondo, village créé justement par José Arcadio Buendia et sa femme Ursula, mais j'y suis restée entièrement hermétique. Peut-être est-ce parce que je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus novateur, alors que ce roman n'est finalement, à mon sens, qu'un simple prolongement des récits merveilleux écrits avant lui, avec des personnages assez typiques, un récit narré de manière assez caractéristique également, même si l'incipit surprend agréablement – mais cela ne dure pas -, des situations courues d'avance… Cette fresque familiale, qui nous fait évoluer à travers l'histoire de la Colombie, malgré son caractère foncièrement mythique et merveilleux, ne m'a donc pas du tout entraînée avec elle. Tant pis…
Lien : http://lartetletreblog.com/2..
Commenter  J’apprécie          3215
Cent ans de solitude

Ce livre est vraiment quelque chose d’unique, je ne vois pas vraiment à quoi je pourrais le comparer. C’est un récit complètement débridé, foisonnant, qui semble ne jamais pouvoir s’arrêter. Les personnages sont bien campés au départ, mais j’avoue qu’au bout d’un moment j’ai commencé à mélanger les Arcadio et les Aureliano, à ne plus vraiment savoir qui est la mère de qui, qui a quitté la scène, mais ne va pas tarder à reparaître… Et c’est magique, car je ne me suis pas lassé : il semble qu’on soit dans un monde clos où il finira bien par ne plus rien se passer de nouveau, mais l’auteur, comme dans une série télévisée à rallonges, fait entrer de nouveaux personnages, ou revenir des anciens, avec un extraordinaire talent de conteur. Tout cela est saupoudré d’un humour subtil, qui pointe au moment où on ne l’attend pas, c’est de la cuisine tex-mex subtilement épicée.

Si on prend le domaine de la peinture, ce livre serait pour moi comparable à un tableau de Frida Kahlo, avec des personnages à la fois naïfs et nimbés de mystère.

J’ai trouvé dans ce livre une vraie pépite, une fameuse phrase relatant les récriminations de Fernanda, et qui s’étire sur trois pages ! Je pense (mais je ne l’ai pas vérifié) que notre Proust national est battu ! J’ai choisi cette phrase comme citation, avant de m’apercevoir que Gwen21 l’avait déjà fait… mais comme j’ai eu beaucoup de peine à la copier, je l’enregistre quand même, pardon Gwen, en ajoutant la réponse d’Aureliano le Second qui, à mon avis, la complète parfaitement. Quel régal !

Voilà un livre à garder à portée de main, pour le picorer de temps en temps comme des « nacho chips » ou des tapas !

Commenter  J’apprécie          328
Cent ans de solitude

Pfiouuuuuu, j'ai enfin lu ce monument qu'est Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez.



Déjà, revenons sur le titre du roman que j'ai pour ma part toujours trouvé très beau et poétique; après l'avoir lu, je trouve qu'il le porte bien.



La lecture ne fut pas aisée, les cinquantes premières pages furent même longues et douloureuses, à tel point que je suis venue regarder les avis sur Babelio, notamment ceux qui n'avaient pas aimé ce livre, pour peut-être me sentir moins seule. Ensuite, j'ai lu d'autres critiques, plus enthousiastes, notamment une qui disait qu'il fallait lui laisser une chance et essayer de se laisser aller dans cette lecture. Ce que j'ai fait et ce fut nettement mieux.



Cent ans de solitude ou la saga familiale de la famille Buendia dans le village imaginaire de Macondo. Je ne m'attendais pas à une saga traditionnelle où l'on suit les péripéties d'une famille de génération en génération mais là je fus servie. Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver, les personnages portant les mêmes prénoms de père en fils et de mère en fille, mais avec un peu de concentration, on se repère.



Ce n'est pas toujours très moral - oh ça non! - et j'ai lu davantage ce livre comme un conte, voire parfois un conte d'avertissement comme l'étaient à la base les contes de Perrault, de ce que peuvent donner l'autarcie, la violence, la dictature, la consanguinité et j'en passe.



Ce roman ne deviendra pas LE roman de ma vie, le réalisme magique ou merveilleux n'est pas ma tasse de thé, mais je comprends qu'il puisse l'être pour d'autres personnes. Ce qui est sûr est que je ne suis pas prête de l'oublier.

Je relirai certainement un autre roman de Gabriel Garcia Marquez, mais pas dans l'immédiat (L'amour au temps du choléra - autre titre que je trouve sublime - me tentera bien un jour ou l'autre).



Challenge Pyramide III

Challenge multi-défis 2019

Challenge XXème siècle 2019
Commenter  J’apprécie          323
L'Amour aux temps du choléra

Entendez-vous cette pluie diluvienne de l’Amérique latine ? Garcia Marquez vous emporte dans l’atmosphère humide des régions tropicales. Ces régions où l’on se dit que l’être humain doit vieillir plus vite parce que ce climat fait tout moisir. Mais curieusement, l’amour que nous dévoile ici l’auteur est invulnérable. Voici l’incroyable amour qui traverse tout. Touchant, exaltant. Une Vraie Histoire d’Amour ! Un des plus beaux romans que j'ai pu lire.
Commenter  J’apprécie          322
L'Amour aux temps du choléra

Je n’ai pas rencontré l’enthousiasme de la plupart des lecteurs. Les critiques sont dithyrambiques et pourtant je n’ai pas été sensible à la poésie et je me suis même ennuyée parfois.

Les aventures amoureuses de Florentino m’ont lassée et Fermina m’a agacée.

L’édition dans laquelle j’ai lu l’amour au temps du choléra n’en n’a pas facilité la lecture : taille de la police très petite et texte peu aéré. Vous l’aurez compris, je n’ai pas su apprécier ce livre, je ne vais donc pas m’appesantir et me fais toute petite en écrivant cet avis qui vient perturber tous ces éloges.

Commenter  J’apprécie          324
Cent ans de solitude

Une semaine de lecture solitaire pour Cent ans de solitude. Un roman fleuve, une fresque d’un siècle quelque part en Amérique du sud, à une époque que je ne parviens pas bien à dater, couper du monde, hors du temps, et pourtant très riche en personnages qui se croisent. Une difficulté majeure : rester bien concentrée pour suivre les péripéties de tous ces personnages centraux, qui appartiennent tous à la même famille, avec les mêmes prénoms. Les José, Auréliano et Arcadio se combinent sous toutes les formes, les traits de caractères se retrouvent d’une génération sur l’autre, j’ai eu tendance à m’y perdre. Mais après tout, ce n’est pas grave. Laissons-nous porter sans trop se poser de question.

Cent ans de solitude retrace sur plusieurs générations la vie du village de Macondo, village crée ex-nihilo par un couple banni et des villageois qui l’ont suivi. Le village s’étend, grandit, connait des guerres, des crises, et meurent. La famille se reproduit, s’agrandit, et pendant longtemps il n’y eu pas de mort à Macondo, à l’écart du monde. Les personnages ont beaucoup de présence, les caractères sont forts.

L’invraisemblable, le surnaturel et le merveilleux ont leur place, les fantômes sont bien vivants, les péripéties rocambolesques, l’inceste se vit de façon naturelle. Qu’est-ce qui lie tous les membres de cette nombreuse famille aux vies si longues ? Le destin, qui les ramène toujours à Macondo, dans la maison de José Arcadio et Ursula, le destin provoqué par l’union de ce couple consanguin.

Alors ne cherchez pas le rationnel, laissez-vous porter par cette épopée familiale dont je n’ai trouvé aucun équivalent dans la littérature.

Commenter  J’apprécie          320
Nous nous verrons en août

Un de mes livres "préférés au monde", un des seuls que j'ai lu plusieurs fois a été écrit par Garcia Marquez : Cent ans de solitude. J'étais donc ravie de découvrir ce texte publié à titre posthume, et je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Grasset pour cette faveur !



Il s'agit d'un court roman (ou longue nouvelle) autour d'une femme : Ana Magdalena Bach. A 46 ans, mère de deux enfants issus d'un mariage heureux, elle aspire autant au confort qu'à l'aventure sans risque. Elle se rend chaque année, le 16 août précisément, sur une île, pour se recueillir sur la tombe de sa mère qui y est enterrée. A l'occasion d'un de ses courts séjours, elle passe une nuit torride avec un inconnu. Va-t-elle réitérer l'expérience l'année suivante ? Ou être rongée par la culpabilité ? Le doute ? La honte ?



Gabriel Garcia Marquez réussit avec brio à traiter le sujet épineux de l'adultère au sein d'un couple sans histoire. Les aventures extraconjugales d'Ana Magdalena sont autant d'occasions de relater les affres d'un bon mariage relativement serein, où l'amour et la tendresse règnent pourtant. L'auteur explore les relations amoureuses, charnelles ou encore sentimentales, en confrontant l'union légitime bien installée à quelques aventures fugitives.



C'est tellement bien écrit
Commenter  J’apprécie          310
Cent ans de solitude

J'aime beaucoup l'univers de Gabriel Garcia Marquez et "Cent ans de solitude" est probablement son roman le plus connu, souvent auréolé du titre de chef-d'œuvre du 20ème siècle.

J'ai été sensible à cette histoire familiale foisonnante dont l'originalité vient de son déroulement sur cent ans de façon circulaire où tout finit et recommence de génération en génération.



La puissance narrative de l'écrivain colombien lauréat du prix Nobel de littérature 1982 est impressionnante, ce qui n'a pas empêché mon esprit cartésien de se perdre parfois à Macondo petit village isolé d'Amérique du sud fondé par José Arcadio Buendia. Il faut dire qu'ils sont nombreux sur sept générations à y vivre et que les personnages portent tous plus ou moins les mêmes noms.

J'ai remarqué que si on lit en continu il n'y a pas de problème pour se repérer mais si l'on reprend le texte c'est beaucoup plus difficile. Gênée de revenir en arrière j'ai trouvé un organigramme des Buendia qui m'a beaucoup aidé dans ma lecture.

Bon je sais qu'il est préférable de lâcher prise même si on ne comprend pas tout mais j'ai eu besoin de me raccrocher à cet organigramme pour mon plus grand plaisir.

J'ai aimé particulièrement la doyenne Ursula Iguaran car elle a du caractère, représente l'axe principal de la famille et une matriarche aimante, jusqu'à sa mort à plus de cent ans.



S'il n'y a pas de dialogues, le rythme est soutenu et des événements extraordinaires (qui ne semblent pas l'être pour les protagonistes) sont vécus dans cette famille consanguine et maudite. Entre guerres civiles et plantations de banane l'univers est débordant d'imagination avec petits poissons ou pots de chambre en or, parchemins, linceuls et queues de cochons.

L'auteur introduit par petites touches du fantastique, de l'onirisme et par la même de la poésie. Du réalisme magique, c’est ce terme qui qualifie le courant littéraire dont Gabriel Garcia Marquez a popularisé le genre et a été l’illustre représentant.





Challenge XXème siècle 2023

Challenge XXème siècle illimité

Challenge Nobel illimité

Challenge BBC illimité

Commenter  J’apprécie          310




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gabriel Garcia Marquez Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

Comment s´appelle la famille dont l´histoire est contée dans le roman

Buenos Dias
Buendia
Bomdia
Banania

8 questions
679 lecteurs ont répondu
Thème : Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia MarquezCréer un quiz sur cet auteur

{* *}