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Citations de Geneviève Senger (217)


- Sentez-vous, chère Héloise, si vous me permettez de vous appeler ainsi, ce petit vent de demoiselle ? Il s'agit d'un terme marin, ajouta Jacques Jolin en désignant l'espace alentour comme s'il voulait attraper ledit vent.
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Henriette se contenta de pincer les lèvres pour toutes réponses. Comment Héloise pouvait-elle l'imaginer dans les bras d'un autre que le chevalier d'Orléans ? C'était tout simplement impensable!
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Et l’idée de passer du temps à la campagne me plaît de plus en plus… Je m’étonne moi-même ! Comme si quelque chose de très puissant me poussait à retourner sur ce lieu que ma tante a tant aimé, et où j’ai passé un si bel été, autrefois.

Comme si j’étais attirée là-bas par une puissance invisible qui me dicte ma conduite : Vas-y, Ariana, il le faut ! C’est ton destin !

Fofolle, quoi. Comme si le destin existait !

Et s’il existait ?
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C’est mon père ! Et un père, c’est bien plus important qu’un mari ! Un mari, on peut en changer, un père jamais, on n’en a qu’un ! Mais bien sûr, comme d’hab, tu ne penses qu’à toi ! Tu sais ce que tu es ? Narcissique ! Tu devrais te soigner et je ne rigole pas !
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Je vais me retrouver avec un vieil homme, malade, impotent… et je ne suis pas infirmière. J’ai horreur de la maladie. Les hôpitaux me donnent la nausée. J’ai peur du blanc.

Comment pourrai-je supporter de vivre avec un homme diminué, moi qui l’ai connu debout, bien portant, toujours alerte, à peine un rhume en hiver ?
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Étrange comme cette époque nous fascine ! Peut-être parce que c’était une époque faste, qu’on a appelée « les Trente Glorieuses » ; tout semblait possible, même marcher sur la lune ! J’appréhende de les revoir. Mon mari et mon père. Le premier à cause de son cœur qui peine à battre, le second à cause de sa mémoire qui chancelle.
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Sophia ne s’habituera jamais à mes « trucs », mais, gentiment, parce qu’elle m’aime bien, elle tente de s’y intéresser. Je doute pourtant qu’elle visionne mes posts ! Elle aurait trop l’impression de se brûler les yeux ! Et surtout, ce serait du temps perdu, alors que le temps est si précieux. On peut l’utiliser à des choses sérieuses, n’est-ce pas. À lire, par exemple.
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Sophia me contemple d’un air consterné. Elle me désapprouve. Elle me trouve indécente. Exhibitionniste, dit mon père. Du genre à se vautrer sur les réseaux sociaux en étalant sa vie de long en large. Pour plaire à des inconnues qui m’applaudissent. Qui m’apprécient. Qui m’aiment. Qui m’adorent.
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Ma sœur résume l’avenir. Le sort dévolu à mon mari, le professeur Édouard Hauteville, spécialiste du cœur et des vaisseaux et qui a consacré sa vie à ses patients et à la recherche. Tout ça pour subir le même sort que ses malades !
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Elle est plus belle que moi, en dépit de ses kilos en trop. Elle a un si beau visage ! On dirait une de ces madones peintes par les Italiens, avec leur regard si doux. Et ses soixante ans n’altèrent en rien cette beauté qui doit être le reflet de sa beauté intérieure. Ma sœur n’est que douceur, tendresse, altruisme.

Moi, je suis jolie, séduisante, sexy. La trinité qui plaît aux hommes.
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« Il t’épouse pour de mauvaises raisons, prétendait mon père. Pour ta jeunesse, ta beauté, mais la jeunesse et la beauté se fanent… »
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Je suis persuadée, j’ai la certitude qu’il va s’en sortir. Il reviendra dans le monde des vivants, et plus fort qu’avant. Parce qu’il comprendra les messages que son corps lui envoie… C’est un homme sensible et intelligent.
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La vie est imprévisible. Rares sont ceux qui peuvent la comprendre… elle nous surprend toujours. Rien n’arrive jamais comme on s’y attend !
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Derrière cette apparence, sous laquelle je me cache, il y a quelqu’un d’autre… Une fille que j’aime beaucoup, mais je crains bien qu’elle veuille rester dans l’ombre… Elle n’a pas envie de réveiller ses fantômes, de souffrir encore…
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Le paradis, reprend-il d’un ton sentencieux, se trouve dans un jardin, pas sur le bitume. Les arbres, les bosquets, les fleurs, les fruits, les légumes… une biche qui déboule au petit matin pour traverser votre parterre d’iris. C’est ça, la vie. Et pas ces trucs de bobos parisiens qui cultivent quatre tomates sur les toits des immeubles ! Ça me fait bien rigoler ! De la foutaise !
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Je n’ai pas l’âme d’une paysanne. J’ai toujours vécu dans une grande ville, arpenté le macadam et les pavés, reniflé l’odeur des gaz d’échappement. À la campagne, je suis perdue.
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J’ai hérité les gènes de ma mère, que tout le monde reconnaissait comme une très belle femme. Et j’ai cultivé une manière de vivre qui protège et renforce ces gènes. Du sport, une heure par jour, sous forme de tapis de course. Du yoga, deux séances par semaine, pour m’assouplir et me relaxer. Des crèmes hydratantes pour nourrir ma peau. Huit heures de sommeil. Des vitamines en gouttes, du calcium pour éviter l’ostéoporose, en tablettes, du magnésium à haute dose, en cure deux fois par an.

Tout un art de vivre.
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« Tu es une bombe ambulante, me dit souvent Sophia. Tu es capable de pulvériser des vies d’un seul regard ! »

Elle exagère. Je n’ai jamais détruit aucun couple, je suis une épouse fidèle, amoureuse de son mari. Alors que Sophia est célibataire, vieille fille, disait-on autrefois, sans enfants, et n’a pas besoin de se forcer à être fidèle puisqu’elle vit seule depuis des décennies.
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Sur ma peau, les regards des trois hommes, sans doute des commerciaux en voyage d’affaires, qui discutent de moins en moins âprement, au fur et à mesure que leurs yeux me déshabillent. J’ai l’habitude de me faire dépiauter couche après couche, surtout qu’aujourd’hui elles sont bien minces, je ne porte qu’une petite culotte de soie – j’ai fait l’impasse sur le soutien-gorge –, un débardeur très ajusté, une jupe qui m’arrive à mi-cuisses.
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Médecin, c’est utile. Nécessaire. Indispensable, même.

Et à quoi sert Nanablue, blogueuse influenceuse ?

À donner de la joie. Du plaisir. À allumer des étincelles dans les yeux, à faire briller les regards. Grâce à mes robes, corsages et autres frous-frous, je sème le bonheur, ces petites pépites qui font tant de bien. Quand j’apparais sur la grande toile, mes fans se mettent à vibrer.
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