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Critiques de Georges Minois (55)
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La guerre de Cent Ans. Naissance de deux na..

Georges Minois a bien vu que cette Guerre de Cent Ans, commencée en 1337 comme un conflit entre deux grands seigneurs suzerains, dont l'un, le roi d'Angleterre, devait au moins rendre hommage au roi de France pour ses possessions continentales, se termina comme une lutte entre deux entités, la France et l'Angleterre, qui prenaient, petit à petit, conscience, d'elles-mêmes comme "nations", ce qui, au terme des opérations militaires quand l'affaire tourna définitivement à l'avantage de la France des Valois, en 1453, devait conduire les deux pays à vivre chacun leur destinée propre.

Cette longue confrontation entraîna, par le jeu des alliances, d'autres pays dans la tourmente : ceux qui avaient à se plaindre des Anglais, comme les Écossais, par exemple - et ils ne furent pas les seuls -, se rangèrent bien souvent à nos côtés ; à l'inverse, ceux qui redoutaient les ambitions françaises, comme les Bretons, et ceux qui commerçaient avec les Anglais, comme les Flamands, se rangèrent sous la bannière aux Léopards.

Georges Minois met l'accent sur les temps forts de cette guerre, entrecoupée de longues trêves, durant laquelle les Anglais ne furent pas loin de prendre en main les destinées du royaume de France, mais cette séquence qui dura de 1415 à 1429, s'interrompit parce qu'un grain de sable, nommé Jeanne la Pucelle, vint stopper le processus de prise de possession des deux royaumes par la dynastie des Lancastre. La conquête entreprise par ces derniers n'eut pas le temps d'être suffisamment consolidée pour pouvoir durer. Jeanne donna le coup d'arrêt à la progression des Anglais, mais ce furent d'autres qui entreprirent la reconquête de la France et les réformes que celle-ci nécessitait.

Georges Minois donne à tous les acteurs de cette longue guerre la juste place qui leur revient, en disant quelle fut leur part personnelle dans l'évolution du conflit, et dans quel sens les tirèrent le rapport des forces et la logique des événements : Philippe VI de Valois, Jean le Bon, Étienne Marcel, Robert le Coq, Charles le Mauvais, Charles V, Bertrand du Guesclin, Charles VI, Olivier de Clisson, Louis d'Orléans, Isabeau de Bavière, Charles VII, Yolande d'Aragon, Georges de La Trémoïlle, Jeanne d'Arc, Arthur de Richemont, Pierre de Brézé, Jacques Coeur, Dunois, toute la grande galerie des personnages vient s'animer sous nos yeux, et l'auteur éclaire les mobiles des actes posés par chacun et chacune, le pourquoi de cette action et le résultat recherché côté français ; même chose côté anglais.

Georges Minois a réactualisé les connaissances, en tenant compte des avancées de la réflexion historique et de l'apport de la recherche dans le vaste domaine des sciences humaines. Même si certaines conclusions ou questions soulevées n'appartiennent qu'à lui, son travail est devenu, après celui de Jean Favier, sur le même sujet, l'outil de référence indiscutable pour les chercheurs comme pour le public, même si sa lecture doit se faire par étapes, tant la matière est dense et l'ouvrage volumineux.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)

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La guerre de Cent Ans. Naissance de deux na..

Bon livre mais la redondance de la description des événements m'a un peu découragé et il serait préférable de connaître les antagonistes pour ne pas se perdre, comme je le fut malheureusement, à savoir qui est de quelle origine et allié avec qui. Bref pas un livre pour débutant de cette période.
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La guerre de Cent Ans. Naissance de deux na..

En quelques 750 pages, La guerre de Cent Ans tente de nous guider de 1327 à 1444 dans une société médiévale chaotique dont les frontières et les identités nationales sont floues .



On y croise Du Guesclin, Jeanne D'Arc, Gilles de Rai, et des titres et des noms plus ou moins illustres selon qu'on a gardé en soi des bons souvenirs de ses leçons d'histoire, ou qu'on a ingurgité plus qu'à son tour des films de côte de maille et d'épée (ancètre du film de cape et d'épée).



On apprend les origines du Connétable, sorte de ministre de la Défense du Moyen-Âge, et de la devise "A Coeur Vaillant Rien d'Impossible". On découvre qu'Etienne Marcel n'est pas qu'une station de la ligne 4 du métro parisien et que jean II Le Bon n'était guère meilleur que Charles Le Mauvais. En plus, si on va au Mont St-Michel, on peut en boucher un coin à sa copine en lui expliquant l'origine des bombardes qu'on y trouve, (on bouchera tout le coin qu'on veut avec ces bombardes).



Ce monde ultra violent est régulièrement visité par des "compagnies" de brigands peu fréquentables qui volent, violent, tuent les paysans qui se révoltent. Quand ils se révoltent trop, les paysans, on les prend, on les écartèle, on les démembre, on les pend, ou on les fait bouillir, c'est chacun son goût. Ou tout ça en même temps. Et on envoie les compagnies guerroyer ailleurs.



Vous admettrez qu'en ce monde dangereux il vaut mieux s'avancer avec un guide, c'est de cette tâche dont Georges Minois s'acquitte assez bien, malgré un usage un peu indigeste de la citation en Vieux Franfois.



Si j'oublie ce détail, il explique avec assez de clarté cette période de notre histoire de France qui a semé sur notre pays de nombreuses places fortes.



Si vous cherchez un livre sur cette époque, il fera parfaitement l'affaire, mais si vous voulez essayer un ouvrage qui vous démontrera qu'un bouquin d'histoire n'a rien à envier à un roman, essayez plutôt L'Histoire de la Russie des Origines à 1996 de Nicholas Valentine Riasanovsky.



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Le Traité des trois imposteurs. Histoire d'un..

Pour détromper tous ceux qui croient que les fake news sont un phénomène contemporain, voici un savoureux essai dans l'esprit d'Umberto Eco : à l'instar de la légendaire Lettre du Prêtre Jean (Baudolino) et des calomnieux faux Protocoles de Sages de Sion (Le Cimetière de Prague) il est question ici de l'« Histoire d'un livre blasphématoire qui n'existait pas ». C'est dans le contexte de la querelle des Investitures, et plus exactement en 1239, que le pape Grégoire IX s'apprête à excommunier l'empereur germanique Frédéric II, qu'il traite de « scorpion crachant son venin par l'aiguillon de sa queue ». Dans ce but, il l'accuse d'avoir affirmé que « le monde entier a été dupé par trois imposteurs : Jésus-Christ, Moïse et Mahomet ». Frédéric II est un homme de culture, qui aime s'entourer de philosophes issus de milieux divers, y compris du monde arabe, parmi lesquels Michel Scot et Pierre des Vignes : ces auteurs rationalistes réputés dangereux auraient pu rédiger un ouvrage antireligieux. Ils auraient pu, mais le firent pas. Pourtant le mythe naquit et la quête commença.

En prenant de la hauteur sur cette circonstance, la démarche de l'historien Georges Minois est plus hardie : qu'y avait-il dans cette calomnie de suffisamment « accrocheur » pour que le mythe apparaisse, se répande, s'amplifie au fil des siècle jusqu'à ce que, environ 5 siècles plus tard, un tel volume ne vît effectivement le jour ? Pourquoi fut-il dès lors si recherché, jusqu'à constituer l'objet d'une véritable spéculation financière, tellement cité et critiqué mais finalement pas très persécuté ? La réponse qui se dégage de l'essai est que, par un double blasphème, celui de manifester son incrédulité devant la parole des fondateurs des principales religions présentes dans l'univers de cette époque, et celui de placer ces trois personnages sur un plan d'égalité par rapport à l'incroyance, cette thèse représentait la synthèse et l'emblème du credo de l'athée. L'auteur montre que les arguments de cet athéisme étaient déjà connus depuis l'Antiquité : la notion d'imposture des fondateurs-législateurs avait été utilisée par Hérodote pour dénoncer un certain Salmoxis, par Tite-Live au sujet de Numa Pompilius, par Celse concernant Moïse, par le Talmud et Julien l'Apostat contre Jésus. La dénonciation de l'usage politique de la religion, qui sera le fil rouge des athées qui invoquent à jamais la notion « d'hypocrisie », et par conséquent, réciproquement, celui des persécutions contre l'athéisme au nom de la raison d'État, était une thème déjà central de la philosophie épicurienne. Quant au triptyque contre Moïse-Jésus-Mahomet, le lecteur apprend, sans surprise à bien y réfléchir mais de façon contre-évidente à première vue, qu'il naît au sein du milieu philosophique arabo-musulman au Xe-XIe siècle. Le terrain du livre fantôme était donc prêt.

Si le titre de cet ouvrage sulfureux représente l'emblème de l'athéisme, il est logique que l'évolution du mythe qui l'entoure durant les siècles puisse nous renseigner sur la réception, aussi clandestine soit-elle, de l'athéisme lui-même. Ainsi, les prises de position d'autant de personnalités intellectuelles qui se sont confrontées à ce mythe et/ou qui ont pris part à l'aventure du livre maudit nous enseignent l'horizon de l'athéisme et les modalités de l'interdit de l'incroyance en Europe. Parmi ces nombreuses personnalités, une place tout à fait prédominante est occupée, à mon sens, par Machiavel, Spinoza et Voltaire – celui-ci, contrairement aux deux autres et aux attentes, en fut le dernier et très violent ennemi (tout au moins en public...).

L'ouvrage, néanmoins, s'en tient principalement au manuscrit et à ses avatars (sa recherche/sa diffusion), et les considérations sur l'air du temps que j'en retiens (et qui font l'objet de mes cit.) ne constituent souvent que des réflexions introductives ou conclusives des chapitres de l'essai, lesquels se déclinent dans l'ordre chronologique que nous allons retrouver dans la table. Le récit de ces péripéties est parfois d'une grande complexité, qui requiert du lecteur le goût des enquêtes policières et met parfois à rude épreuve sa capacité d'évoluer au milieu d'une forêt touffue de noms et de dates, et dans un véritable périple de l'Europe du XIIIe au XVIIIe siècle, avec une reviviscence de l'intérêt du grand public assez inattendue au XXIe siècle, dont l'auteur suggère timidement dans l'excipit qu'elle pourrait être due au « contexte d'un retour agressif et intolérant des religions » (p. 300)...







Table [très résumée] :



I. La naissance d'un thème mythique : préhistoire des Trois imposteurs (jusqu'au XIIIe siècle)



II. La chasse à l'auteur du traité mythique (XIVe – XVIe siècle)



III. Les élites européennes et l'imposture religieuse au XVIIe siècle



IV. Les débats sur l'origine des religions dans la seconde moitié du XVIIe siècle



V. Du De Tribus aux Trois imposteurs : découverte ou invention du traité ? (1680-1721)



VI. Le Traité des trois imposteurs : le contenu d'un blasphème



Épilogue. Les Trois imposteurs dans la littérature antireligieuse du XVIIIe siècle



Carte. Localisation des manuscrits du Traité des trois imposteurs (au XVIIIe siècle)

Tableau 1. Genèse hypothétique du Traité des trois imposteurs

Tableau 2. Genèse hypothétique du De tribus impostoribus

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Les grands duels qui ont fait la France

Probablement n'était-ce pas l'intention des auteurs, mais la longue description de ces combats toujours plus destructeurs finirait presque par se lire comme un plaidoyer pour une VIe République, version Montebourg et consorts.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Les grands duels qui ont fait la France

Les grands duels..., pour singer Malraux, c'est l'intrusion du western dans le roman national.


Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Les origines du mal, une histoire du péché orig..

Une histoire du péché originel, voilà un thème de lecture peu courant mais qui m'a passionnée. Dans notre culture chrétienne, le poids du péché originel, même encore aujourd'hui dans une certaine mesure, exerce une grande influence sur notre perception de notre environnement personnel et social.

Je me suis longtemps demandé pourquoi...Pour quelles raisons et comment cette histoire issue de la Bible avait pu façonner notre vision du monde, l'image même de l'homme et de sa place dans l'univers. Bien sûr, le mythe de la faute primordiale n'a pas résisté aux Lumières ni au rationalisme des deux derniers siècles, pourtant, il resurgit parfois de manière insidieuse, nous confrontant à nos peurs ancestrales, à notre désir d'émancipation, de posséder la Connaissance, nous heurtant sans cesse à nos limites et notre envie de les dépasser.

Cet ouvrage très intéressant et instructif peut être lu par toute personne curieuse, croyant ou non.
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Mahomet au temps de Voltaire

Georges Minois est un historien français qui a écrit une quarantaine de livres dont une Histoire du Moyen Âge qui fait autorité et que j’avais adorée.

Dans Mahomet au temps de Voltaire, l’auteur s’attaque à l’époque des Lumières, de 1730 à 1830, pour questionner la confrontation entre les intellectuels français et l’Islam. Voltaire et Mahomet semblent deux noms inconciliables au premier abord mais pourtant le philosophe s’est beaucoup intéressé à cette figure religieuse. En effet, dans sa pièce Mahomet, Voltaire le présente comme un fanatique et un être irrationnel pour, vingt ans plus tard, le considérer comme un réformateur qui se rapproche de sa propre vision de la religion.

Les Lumières, pour la plupart déistes, voient en l’islam un allié pour leur combat contre le catholicisme romain qu’ils considèrent comme désuet, corrompu et intolérant. À côté de ces dogmes complexes et de ces mystères irrationnels, l’islam promulgue un monothéisme strict, simple, dénué de Trinité mais aussi une culture considérée comme exotique par le monde occidental. L’intérêt de cette religion apparaît donc idéologique et culturel avec cet attrait endigué par les Mille et une nuits et son harem fantasmé. Néanmoins, les Lumières ont également hérité d’un lourd bagage d’islamophobie propagé par le christianisme, notamment aux travers des diverses croisades, ce qui impact leur manière de concevoir cette religion. Ainsi, à la fois conformes aux principes des Lumières et exotiques mais aussi arriérés et barbares, l’Islam et la figure de Mahomet sont des sujets ambiguës à l’origine de nombreuses controverses.

Mahomet au temps de Voltaire est un livre pertinent puisqu’il nous confronte à nos propres problématiques actuelles et à l’origine de l’image controversée que peuvent avoir les français de l’Islam.
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Nouvelle histoire de la Bretagne

La nouvelle histoire de la Bretagne, n’est plus toute neuf. Ce livre de Georges Minois spécialiste de l’histoire et des mentalités bretonne, est paru en 1992. L’auteur la veut nouvelle par la perspective : la Bretagne loin d’être un archaïsme menant dans un cul de sac est une région au cœur de la vie actuelle. La Bretagne trop souvent assimilé à son folklore, est aussi un lieu d’innovation, de découverte (regarder Jacques Cartier et toutes les autres statues des remparts de Saint Malo), de passage et d’intégration. Au travers d’une histoire forte découvrons la Bretagne, pays au sens large et aux frontières floues. On y parlait et on y parle toujours trois langues : le français, le gallo (qui n’est pas un patois), et le breton. On découvre aussi un pays profondément inscrit dans la république, pour laquelle elle a donné tant de fils pendant les deux guerres mondiales. Inscription par le sang. Son histoire n’est pas fini…
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Nouvelle histoire de la Bretagne

Ce livre constitue la bible de l'histoire de la Bretagne, c'est une référence. On y remonte très loin et je salue le travail de Georges Minois, notamment sur l'histoire des premiers rois.
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Philippe Le Bel

Une étude historique réfléchie, bien documentée, sérieuse, agréable à lire, sur le plus grand chef d’État français.
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Richard Coeur de Lion

Graou tout le monde !

Longue vie au Roi Richard... qui n’a pas le souvenir de cette phrase en tête dans un certain dessin animé avec un lion qui suce son pouce et un renard bien malin. On en parle de la poule qui fait du badminton ?



Richard Cœur de lion, né en 1153, fut le moins anglais des rois d’Angleterre, où il ne résida que 6 mois, régnant sur d’immenses territoires allant de l’Ecosse aux Pyrénées, et qu’il passa sa vie à défendre. Fils préféré de sa mère, Aliénor d’Aquitaine, il est le souverain le plus admiré et le plus redouté de son temps, incarnation des valeurs et des excès de la chevalerie médiévale.



Un vrai plaisir de lecture avec des batailles, des rivalités, des alliances et des retournements tant au niveau des autres souverains que du côté de sa propre famille. Il ira faire la guerre sainte avec Philippe Auguste pour la 3ème croisade d’où ils en ressortiront rivaux puisque Richard va se montrer un fin stratège et enchainera les victoires. Je peux me faire des films mais ils étaient peut-être plus qu’amis...
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Richard Coeur de Lion

Après “Charles le Téméraire” l’historien Georges Minois nous propose une très belle biographie de Richard Coeur de Lion, ce roi d’Angleterre du XIIeme siècle qui régna sur un territoire allant de l’Ecosse aux Pyrénées qu’il défendit jusqu’à en mourir.

Fis d’Henri II Plantagenêt, un homme à la personnalité écrasante, et d’Aliénor d’Aquitaine qui avait déjà été mariée au roi de France Louis VII avant de voir son mariage annulé.

L’historien insiste sur la dimension oedipienne du rapport de Richard avec sa mère qui sera finalement la femme de sa vie. Quand retirée à Fontevraud elle apprend que Richard a été blessé à Chalus par un trait d’arbalète, elle se précipite et il mourra dans ses bras. Richard est inhumé à Fontevraud près de son père détesté. Mais entre sa naissance en 1157 et son décès en 1199 il aura eu une vie d’une incroyable intensité.

Richard qui avait été élevé au milieu des troubadours aquitains fut le moins anglais des monarques britanniques. Il ne résida que six mois en Angleterre durant son règne. En revanche il fut l’incarnation du monarque chevalier car il ne cessa jamais de lutter pour préserver le territoire du royaume et maintenir la couronne sur sa tête. Celui que certains présentaient comme un roi poète passa en vérité sa vie en guerre contre une succession d’ennemis qui ne le laissèrent jamais en paix ; son père d’abord dont la légende voudrait qu’il soit responsable de la mort, son frère Jean sans Terre qui le trahira, le roi de France Philippe Auguste, les barons poitevins qui lui reprochèrent constamment sa cruauté et enfin Saladin durant les croisades.

Georges Minois parvient à dégager les lignes de force d’un règne qui marqua son époque. Roi glorieux souvent trahi il parvint à se maintenir au pouvoir dans des conditions difficiles, de batailles en batailles, de prises de châteaux en reddition de cités, Richard est devenu une légende. L’historien revient d’ailleurs sur la manière dont se constitua cette légende à travers les chroniques, la littérature et les adaptations cinématographiques successives. La mémoire de Richard a varié dans le temps mais est toujours restée vive. Ce “Richard Coeur de Lion” de Georges Minois nous permet de saisir à la fois l’histoire de ce grand roi et la manière dont sa postérité traversa les siècles.

Hugues DE SINGLY (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Lien : http://www.culture-chronique..
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Richard Coeur de Lion

Ce livre se lit d' une traite, comme un roman....

C'est une biographie complète qui retrace l'histoire du héros, mais qui renseigne également sur les us et coutumes de l'époque.

Ce roi d'Angleterre du XIIeme siècle régna sur un territoire allant de l'Ecosse aux Pyrénées qu'il défendit jusqu'à en mourir.

Fis d'Henri II Plantagenêt, un homme à la personnalité écrasante, et d'Aliénor d'Aquitaine qui avait déjà été mariée au roi de France Louis VII avant de voir son mariage annulé

Roi glorieux souvent trahi il parvint à se maintenir au pouvoir dans des conditions difficiles, de batailles en batailles, de prises de châteaux en reddition de cités, Richard est devenu une légende.

«Richard Coeur de Lion »
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Richard III

Quelle imagination ! quelle créativité ! vivement que Netflix crée une série sur Richard III… 😊 Si vous ne l’avez pas compris c’est mieux que Game of Thrones ! Gorges Minois nous embarque avec une verve incroyable à travers la deuxième moitié du XVème siècle. On découvre pendant la moitié du livre la guerre des deux roses avant, dans l’autre moitié, de découvrir le destin de ce roi Shakespearien. C’est plein de rebondissement, de bataille, de trahison. C’est remarquablement bien écrit on voudrait que le livre (même un peu épais) ne s’arrête jamais. Désabonnez vous à Netflix 10 jours et bonne lecture.
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