C'est tellement mon époque, moi qui avait 18 ans en 68 !
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Très bien pour ma culture, mais je n'ai pas pris de plaisir à lire ce livre. Tous ces faits sanglants déroulés page après page deviennent indigestes rapidement. J'ai quand même tenu jusqu'à la fin pour avoir une idée de l'histoire de ce peuple Sefarad. Cela m'a donné envie d'avoir d'autres points de vue sur cette histoire.
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Quelle vie mouvementée et pleine de passion amoureuse pour Frida Kahlo
Facile à lire
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Vers l'an 1050, à Grenade, juifs, musulmans et chrétiens vivaient en paix. Mais bientôt resurgit l'éternelle antipathie vis-à-vis des juifs. Excitée par un illuminé qui répandait partout ses discours antisémites, la population musulmane finit par sombrer dans une folie meurtrière: le 31 décembre 1066, elle extermina de la façon la plus cruelle possible, plus de cinq mille juifs de la ville. Population jalouse sans doute du fait que de nombreux juifs occupaient des postes importants: le chef des armées de l'émir Abdar al-Fikiri n'était-il pas un juif, le trop riche Samuel Ibn Kaprun? Lui aussi figurera parmi les victimes, mais sa fille Gâlâh en réchappera, ainsi que son amant musulman, le poète Halim. L'un et l'autre auraient été exécutés si l'on avait découvert leur relation.
Avant de mourir, Ibn Kaprun transmet à sa fille une sorte de talisman qui la rendra immortelle: elle sera le fil conducteur du roman, qui la conduira de 1066 à 2013 en passant par tous les endroits du monde où elle croit pouvoir continuer sa mission: Séville, Tolède, Lisbonne, Oran, Istanbul, Sarajevo, Paris…
Le roman devient une longue et rébarbative liste de tous les sévices dont sont victimes les juifs, avec une description précise et cruelle des tortures qui précèdent leur extermination, avec les noms des victimes et des tortionnaires, les lieux des supplices: l'auteur s'est apparemment bien documenté!
Pourtant, à aucun moment, je n'ai songé à abandonner la lecture du bouquin. C'est que le style de l'auteur est poignant: poétique mais puissant à la fois, son souffle épique prenant sa source dans la répétitivité.
Les derniers chapitres du roman sont une sorte de condensé de l'histoire contemporaine jusqu'à nos jours, histoire vue par un auteur qui irrite parfois par son manque d'objectivité: on y retrouve une longue liste des attentats commis contre les juifs d'Israël ou d'ailleurs, mais peu de mots sur les attaques de l'armée d'Israël, aucun sur le problème de la "colonisation" de Gaza. Les dernières lignes rassurent quelque peu quand on s'associe au dernier rêve de Gâlâh, qui imagine musulmans et juifs marcher main dans la main.
Un roman qui ne laisse pas indifférent, qui possède de grandes qualités, mais aussi de grands défauts!
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Merci Laura, tu fêtes la femme... Peut être grâce à toi qui en 1830 a su insuffler un vent de liberté féministe et féminine , nous avons pu ( nous françaises) prendre notre essor...
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Je n'ai pas réussi à aller au bout...
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