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Citations de Giles Milton (98)


On mentionne rarement les pertes du côté de la population civile française, malgré les grandes souffrances endurées pendant l'invasion. On estime que trois mille hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort dans les premières quarante-huit heures du Débarquement allié.
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« Je n'aurais pas pu être plus heureux : je tirais avec un canon pris aux Allemands des munitions allemandes dans le cul des Allemands. J'en ai profité à fond. »
Walter « Wally » Parr, soldat britannique.
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Les soldats américains qui avancèrent les premiers dans le secteur Easy Red d'Omaha Beach ignoraient qu'ils étaient observés par vingt-huit paires d'yeux. Franz Gockel cala le doigt sur la détente de sa mitrailleuse. Il était prêt à les accueillir.
« Les pauvres cons », marmotta [le chef de la batterie] Bernhard Frerking.
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Et puis soudain ce fut l'explosion, d'une telle violence que la terre trembla sous eux comme un grand séisme. Du ballast, des rails et même des traverses volèrent jusqu'à la forêt. Quand le déluge prit fin, les cinq saboteurs se précipitèrent pour constater les dégâts. Ils furent sidérés de voir à quel point leur action avait été destructrice. "On se sentait les rois." Ils étaient dans un tel état d'excitation qu'ils prirent leurs fusils et tirèrent sur les pommiers, criblant de plomb la future récolte.
Puis comprenant leur imprudence, ils coururent dans les bois pour fuir avant que les patrouilles allemandes puissent les attraper. Ils récupérèrent leurs vélos et partirent dans la nuit, appuyant fort sur les pédales pour rentrer aussi vite que possible à Saint Clair. Au-dessus d'eux le grondement sourd des avions emplissait le ciel de minuit.
Le jour J avait commencé.
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Si je veux vous raconter la réalité de l'ouverture du deuxième front, c'est pour vous permettre de connaître et d'apprécier tous ceux qui, tombés ou non, se sont battus pour vous, et que vous sachiez l'éternelle et humble reconnaissance que vous leur devez.
Ernie PYLE, correspondant de guerre.
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Georges Horton, Consul américain écrivait “Dans nulle autre ville au monde, l’Orient et l’Occident ne se mêlaient physiquement de manière spectaculaire“
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Les planeurs arrivaient par dizaines en rangs serrés, jetant leur grande ombre sur le sol et maquant la lune. Ce fut la plus grande armée de planeurs de l'histoire du monde. Ils apportaient d'énormes quantités de provisions, de munitions, de mortiers, de jeeps et de véhicules blindés, ainsi que deux bataillons de mille hommes chacun.
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Les commandos de Lovat eurent droit à un coup d'envoi rarement égalé en temps de guerre. Le spectacle débuta par une prestation de son joueur de cornemuse personnel, Bill Millin qui, depuis la proue du bâtiment de Rupert Curtiss fit vibrer les côtes du Solent avec des airs traditionnels écossais. Le son de la cornemuse eut un effet magique ce soir-là, car il galvanisa les troupes à bord des navires de transport à l'ancre, et leur fit lancer des hourras d'un bateau à l'autre, si bien que tout le Solent résonna de leurs acclamations. Cliff Morris et ses camarades étaient bien décidés à profiter au maximum de ce départ d'Angleterre. "Tout le monde était sur le pont et riait et chantait avec la radio, montée à fond qui jouait du swing. C'était formidable ! Je pense que pas un d'entre nous n'avait un souci en tête." "Je n'ai jamais autant aimé l'Angleterre qu'en cet instant" rapporta le deuxième classe Reginald Barnes. Un seul homme était préoccupé. Le médecin du commando n°4, le docteur Joe Patterson, jetait des coups d'oeil inquiets à la mer au-delà de la digue du port. "Un vent fort soufflait du sud-ouest et des nuages noirs menaçants s'amoncelaient, promettant une très sale nuit."
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6 juin 1h. Pont de Bénouville.
Wally Parr et Charlie Gardner montaient la garde devant le café Gondrée. A côté, il y avait une trappe fermée par une grosse grille en fer qui servait à descendre les barriques de bière à la cave. Parr, en regardant en bas, vit Madame Gondrée, descendue à la cave avec ses deux petites filles... Les deux petites filles eurent très peur en voyant "le visage noirci d'un soldat monstrueux", mais Parr eut aussi un choc. Il comprenait soudain qu'il se battait dans une région pleine de civils.
"Madame, rentre chez vous, cria-t-il. Libérateurs - invasion - rentrez !"
Voyant que malgré tout Madame Gondrée ne bougeait pas, il tendit du chocolat à l'aînée, Georgia. Il fut touché en voyant que, malgré sa peur, elle le prenait. "C'étaient les deux premiers enfants à être libérés lors de l'invasion de l'Europe."
Ce que Parr ne savait pas, c'était que Georges et Thérèse Gondrée travaillaient pour l'Angleterre depuis plusieurs années. Thérèse, bilingue en allemand (elle était alsacienne), écoutait les conversations des gardes qui venaient dans son bar le soir. Son mari qui parlait anglais (il avait travaillé à la banque Lloyds), faisait passer les informations recueillies à la Résistance. C'étaient leurs informations qui avaient permis aux hommes de John Howard d'en savoir autant sur l'armement, les batteries et les bunkers allemands.
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"Nous devions devenir des gangsters avec un savoir-faire de gangsters mais si possible en nous comportant tout de même comme des gentlemen."
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Les gangsters de Chicago avaient réussi à terroriser l'Amérique grâce à quelques mitraillettes qui servaient à leurs braquages dans les night-clubs. On ne pouvait être plus efficace. Gubbins voulait que son groupe se serve des mêmes moyens. Il avait le sentiment que "tout l'art de la guérilla est d'attaquer l'ennemi là où il s'y attend le moins, et où il est pourtant le plus vulnérable". Sur le terrain, les combattants ne devaient pas se considérer comme des soldats, mais plutôt comme des gangsters. Ses agents agiraient en hors-la-loi et leur tâche serait d'infliger "le maximum de dommages le plus vite possible, et puis se sauver". Gubbins voulait faire d'eux "une plaie à vif" jamais refermée qui perturberait et épuiserait jusqu'à sa défaite l'armée régulière d'Hitler.
Dans son manuel, il réunit toutes sortes de conseils pratiques sur les sujets les plus divers : que ce soit la manière d'étrangler les sentinelles avec une corde de piano, ou la contamination des réserves d'eau par des bacilles mortels. Un litre ou deux d'agents biologiques pathogènes pouvaient décimer une ville entière. Une charge explosive bien placée permettait de tuer des centaines de gens. Il donnait aussi de précieux conseils pour détruire les usines et tendre des embuscades aux trains. "Il ne suffit pas de tirer sur les trains, avertissait-il. Il faut d'abord les faire dérailler, et ensuite abattre tous les rescapés."
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[…] le tout nouvel engouement pour le cinématographe y était apparu dès 1908. Il n'y avait pas moins de dix-sept sociétés de commerce exclusivement spécialisées dans l'importation d'objets de luxe parisiens. Et pour s'informer, le père de Petros avait le choix entre onze quotidiens en grec, sept en turc, cinq en arménien, quatre en français, et cinq en hébreu, sans parler de ceux qui arrivaient par bateau de toutes les capitales européennes.
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En 1905, lors de sa première visite Kemal déclara :“J’ai vu ses quais magnifiques encombrés par un peuple qui était notre ennemi juré et j’en conclu qu’Izmir (Smyrne) avait échappé aux mains de ses vraies et nobles habitants turcs.”
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Si les Alliés étaient prêts à sacrifier une ville de la taille de Caen, il était clair qu'il n'avaient aucune intention de se laisser rejeter à la mer.
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Chaque maison nettoyée, chaque point d'appui attaqué, l'étaient grâce à l'héroïsme d'hommes qui mettaient leur vie en danger depuis l'aube.
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Les deux compagnies d'assaut qui avaient débarqué à Bernières dans la première vague étaient commandées par deux frères de Toronto, Charles et Elliot Dalton. Les frères avaient noué "des liens très forts". "N'envoyez pas Elliot dans la première vague, avait demandé (Charles l'aîné). Vous imaginez quelle tragédie ce serait pour notre mère si nous mourions tous les deux". Mais (...) il avait déjà été décidé que les deux frères seraient parmi les premiers à prendre la plage d'assaut.
(...) Charles avait atteint son objectif, une casemate ennemie. Mais quand il tira par l'ouverture, il fut accueilli par une balle de revolver (qui) traversa son casque, frôlant son crâne et arrachant un lambeau de cuir chevelu, mais bien heureusement sans pénétrer dans son cerveau.
(...) Elliot se heurta à une forte résistance allemande pendant une grande partie de la matinée. Un messager ... apporta la terrible nouvelle que son frère Charles avait été tué. Elliot continua à se battre pendant plusieurs jours prouvant sa valeur non seulement pour sa satisfaction personnelle mais aussi en mémoire de son frère bien-aimé. Et puis il fut blessé et rapatrié en Angleterre pour être hospitalisé. Quand l'infirmière poussa son brancard vers le lit réservé au "major Dalton", elle vit qu'il était occupé par un patient qui se reposait, le drap remonté sur la tête. Elle lui demanda ce qu'il fabriquait dans le lit du major Dalton, et l'homme se redressa en répondant : "Mais le major Dalton, c'est moi". C'était Charles qui avait miraculeusement survécu à sa blessure à la tête.
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La castration tiendrait une place importante dans la guerre psychologique que Gubbins projetait de mener contre les nazis. Ses hommes devaient "leur coupée les 'roubignoles' pour démoraliser les autres ". Si tout se passait comme prévu, les arbres du Kent seraient décorés de ribambelles de testicules allemands.
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« Après deux ans de guerre, le gouvernement britannique et ses serviteurs apprenaient enfin à se conduire comme des mal élevés. » (p. 175)
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« Il avait toujours su que le nez des Trencom possédait des pouvoirs surnaturels et il en avait maintenant la preuve. « (p. 138)
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« Le parfum dominant était celui des cancoillottes. ‘Vous avez encore fait les coquines cette nuit.’, dit Edward, taquin, avec un petit rire entendu. Il agita le doigt vers la Franche-Comté. ‘Oh ! oui, je le sais. Allons, ne prétendez pas le contraire. Vous êtes allées courir le guilledou avec les morbiers.’ » (p. 110)
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