Citations de Grégory Mardon (73)
Je laisse derrière moi l'affolement médiatique et son cortège de nouvelles macabres...
Les rumeurs des réseaux sociaux et le défilé de profils de gens formidables.
Le temps.
Quelle drôle de chose que le temps...
Le passé n'existe plus.
Le présent n'existe pas.
Le futur n'existe pas encore.
Le temps passe, c'est tout.
Il se rythme selon nos désirs.
Nos ambitions.
Ou nos moments de stress.
Il passe trop vite.
Ou pas assez.
Elle était bien seule la pauvre mademoiselle Cardin.
Je sais bien que le pays pourrait suivre un gugusse sorti de nulle part, ça s'est déjà vu, certains ont même fini ministre.
La révolution est un dîner de gala avec pousse-cafés et Calva.
Je vais vous donner un truc pour quand la question vous gêne. Vous la contournez. "Je vais vous répondre mais d'abord laissez-moi vous dire que..." Et là, vous dites quelque chose que vous maîtrisez.
p.19
À la sainte Catherine, les garçons offrent des cartes aux filles, et à la saint Nicolas, les filles offrent des cartes aux garçons. C'est là qu'on voit qui on aie et qui on aime pas. Florence, tous les garçons lui offrent une carte, sinon gare à ta gueule. Mais il n'y pas que Florence qui a autant de succès. Il y a Sophie aussi. On est tous amoureux d'elle. Parfois, je me glisse en cachette dans la classe avant que tout le monde soit rentré et je lui mets un bonbon sur sa table. Elle sait pas que c'est moi. J'arrive pas à lui dire.
À la campagne, il y a plein d'animaux : des vaches, des chiens, des chats, des poules, des lapins, des rats, des canards, des perdrix, mais pas de gypaètes barbus.
C'est ici que j'habite. Et là-bas derrière, c'est mon village. En entrant, c'est la rue d'en-bas. C'est là qu'il y a le café tabac. Ça s'appelle Chez Ulysse, parce que le patron s'appelle comme ça. Parfois dans sa grange, il y a des combats de coqs, et puis après il y a des jeux d'argent. Une fois j'y suis allé, j'ai perdu dix francs. À côté de l'église, il y a mon école, c'est la rue du château. Il n'y a que deux classes : la maternelle et le cours primaire. Du CP au CM2, on est tous dans la même classe. Dans la grande rue, il y a l'épicerie qui fait boucherie aussi. Il n'y a pas de boulangerie mais il y a une fourgonnette qui passe en klaxonnant très fort pour livrer le pain. Ma maison est tout au bout de la grande rue, presqu'en sortant du village. À côté, il y a un calvaire. Après, il y a des chemins sans nom qui vont dans les champs ou vers les villages voisins.
Mais quel rabat-joie, celui-là! Pourquoi tous ces tourments à la fin?
Son aisance et sa faconde me poussaient bientôt à présager que le vide et le silence semblaient l’effrayer. Comme si un secret ne demandait qu’à s’échapper de la boîte de Pandore écrasée par le poids de ses mots. L’éventualité d’une Bérénice plus sibylline qu’en apparence se faisait jour dans mon esprit fantasque. Le mystère s’épaississait.
Vous avez sans doute déjà vécu ce genre de situation, n’est-ce pas ? Ce désagréable sentiment d’être transparent, quasi inexistant. Moi, c’est mon quotidien. Déjà, enfant, je passais partout inaperçu.
Je zigzague,je flâne...
Je suis libre d'avancer ou de m'arrêter...
de me perdre et me retrouver...
Je fais ce qu'il me plaît.
Partir.
Rouler...
la route
les petites routes de France
Elles épousent les reliefs, longent les rivières et les vergers, elles traversent les forêts et les champs de blé...
Sur la route, je me sens léger...
Rapide mais pas trop.
"Le plus probable, c'est qu'on va plutôt ou on ne veut pas, et que l'on fait plutôt ce que l'on ne voudrait pas faire." Rimbaud
Bonjour Achille.
Ce sera mon dernier message. Je me sens obligée de te l’écrire à nouveau, et je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas l’entendre depuis un moment. C’est totalement fini. J’ai rencontré quelqu’un avec qui j’ai des projets… Je n’ai pas à me justifier de quoi que ce soit. Je suis heureuse… Tu dois absolument renoncer… Prends soin de toi.
C'est comme ça que ça marche depuis toujours au fond, non? Les gens s'aiment et ils font des enfants.
Tout est plus grand que moi, tout est plus grand que toi. Nous sommes tout petits et c'est très bien.
Je pense à toi tous les jours, à ton parfum que je gardais au creux de mes mains, à tes petits pieds dans tes chaussures vernies rouges, à ton rire, à nos baisers et à tant de choses encore pour me donner le courage de patienter avant de pouvoir te serrer dans mes bras.