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Citations de Guillaume Apollinaire (1428)


Je te désire encore ô paradis perdu
Tous nos profonds baisers je me les remémore
Il fait un vent tout doux comme un baiser mordu
Après des souvenirs des souvenirs encore.
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J'espère une lettre de toi
Tes lettres amour sont les roses
De l'absence et de notre foi
Épine et parfum de tes proses

Un oiseau chante ne sais où
C'est je crois ton âme qui veille
Parmi tous les soldats d'un sou
Et l'oiseau charme mon oreille

Tandis qu'il chante le canon
Répète le non taciturne
Éclat et non parole Non
Que répète l'écho nocturne

Non ennemi tu n'auras point
Ni les villes ni les campagnes
Ni ma vie amour en a soin
Entends l'amour qui m'accompagne

Ecoute il chante tendrement
Je ne sais pas sur quelle branche
Il est partout qui va m'aimant
Nuit et jour semaine et dimanche

Et que dire de cet oiseau
Que dire des métamorphoses
Du chant en âme doux morceau
Du cœur en lys du corps en roses

Car cet oiseau c'est mon amour
Et mon amour c'est une fille
La rose est moins parfaite et pour
Moi seul l'oiseau bleu s'égosille

Oiseau bleu comme le cœur bleu
De mon amour au cœur céleste
Ton chant si doux répète-le
- J'attends ta lettre comme un geste

Tu m'ouvriras les bras et puis
tu me répéteras je t'aime
Ainsi vont les jours et les nuits
Amour bleu comme est le cœur même

Extrait des Poèmes à Madeleine
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Aquarelliste


(...) Quand j'étais tout petit aux cheveux longs rêvant,
Quand je stellais le ciel de mes ballons d'enfant,
Je peignais comme toi, ma mignonne Yvonnette,
Des paysages verts avec la maisonnette,
Mais au lieu d'un ciel triste et jamais azuré
J'ai peint toujours le ciel très bleu comme le vrai.
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Lou, tu es ma rose
Ton derrière merveilleux n'est-ce pas la plus belle rose
Tes seins tes seins chéris ne sont-ce pas des roses
Et les roses ne sont-ce pas de jolis ptits Lous
Que l'on fouette comme la brise
Fustige les fesses des roses dans le jardin
Abandonné
Lou ma rose ou plutôt mes roses
Tu m'as envoyé des feuilles de rose
Ô petite déesse
Tu crées les roses
Et tu fais les feuilles de roses
Roses
Petites femmes à poil qui se baladent
Gentiment
Elles se baladent en robe de satin
Sur des escarpolettes
Elles chantent le plus beau parfum, le plus fort le plus doux
Lou ma rose ô ma perfection je t'aime
Et c'est avec joie que je risque de me piquer
En faveur de ta beauté
Je t'aime, je t'adore, je mordille tes feuilles de rose
Rose, reine des fleurs, Lou reine des femmes
Je te porte au bout des doigts ô Lou, ô rose
Au bout des doigts, en te faisant menotte
Jusqu'à ce que tu t'évanouisses
Comme s'évanouit le parfum
Des roses
Je t'embrasse, ô Lou et je t'adore
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J'entends le vent gémir dans les sombres sapins
Puis je m'enterrerai dans la mélancolie
O ma Lou tes grands yeux étaient mes seuls copains
N'ai-je pas tout perdu puisque mon Lou m'oublie


Mourmelon-le-Grand, 6 Avril 1915
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C'est ce regard-là que je revois partout, plutôt que vos yeux de cette nuit dont mon souvenir retrouve surtout la forme et non le regard.
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Clotilde

L'anémone et l'ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l'amour et le dédain
 
Il y vient aussi nos ombres
Que la nuit dissipera
Le soleil qui les rend sombres
Avec elles disparaîtra
 
Les déités des eaux vives
Laissent couler leurs cheveux
Passe il faut que tu poursuives
Cette belle ombre que tu veux
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Le Chat

Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
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‎(...) Mon coeur et ma tête se vident
Tout le ciel s'écoule par eux
O mes tonneaux des Danaïdes
Comment faire pour être heureux
Comme un petit enfant candide (...)
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Nous serions si heureux ensemble
Sur nous l'eau se refermera
Mais vous pleurez et vos mains tremblent
Aucun de nous ne reviendra
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Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons
Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance
Et tes mille soleils ont vidé les caissons
Que les dieux de mes yeux remplissent en silence
Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons

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Le grand jardin est défleuri, mon égoïste,
Les papillons de jour vers d’autres fleurs ont fui,
Et seul dorénavant viendront au jardin triste,
Les papillons de nuit.
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L’avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles
À tire-d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D’Afrique arrivent les ibis les flamands les marabouts
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Elle me branla, mais ne me permit pas de la toucher. Ensuite elle appela son chien, un beau Danois, qu’elle branla un instant. Quand son vit pointu fut en érection, elle fit monter le chien sur elle, en m’ordonnant d’aider la bête dont la langue pendait et qui haletait de volupté.

Je souffrais tant que je m’évanouis en éjaculant. Quand je revins à moi, Florence m’appelait à grands cris. Le pénis du chien une fois entré ne voulait plus sortir. Tous deux, la femme et la bête, depuis une demi-heure faisaient des efforts infructueux pour se détacher. Une nodosité retenait le vit du danois dans le vagin resserré de ma femme. J’employai de l’eau fraîche qui, bientôt, leur rendit la liberté. Ma femme n’eut plus envie de faire l’amour avec des chiens depuis ce jour-là. Pour me récompenser elle me branla et puis m’envoya me coucher dans ma chambre.
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«  Il est grand temps de rallumer les étoiles » .....
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Guillaume Apollinaire
Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
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Quand je quittais Guillaume, c'était tout de suite comme si la chaleur et la lumière du jour avaient baissé. Dès que je l'apercevais, j'allais à lui, je courais, je riais. Tout à coup, la vie était belle.

André Billy
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ZONE

[...]

Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière

[...]
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Près du passé luisant demain est incolore.
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Guillaume Apollinaire
Mes durs rêves formels sauront te chevaucher,
Mon destin au char d'or sera ton beau cocher,
Qui pour rênes tiendra tendus à frénésie ,
Mes vers, les parangons de toute poésie.


(" Le bestiaire")
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