Citations de Guillaume Musso (6280)
Pardonner ne veut pas dire oublier, expliqua-t-il posément, ni excuser ni absoudre. A l'inverse de la vengeance qui alimente la haine, le pardon nous délivre d'elle.
On n'avait jamais autant communiqué, on ne s'était jamais aussi peu écoutés.
Car c'est l'amour qui tisse les liens familiaux, pas le sang.
"Les livres ont une singularité qui confine à la magie : ils sont un passeport pour ailleurs, une grande évasion. Ils peuvent servir de viatique pour affronter les épreuves de la vie. " p33
p104. Un moment, je m'étais fait croire que les livres pouvaient me guérir de ce sentiment d'abandon et d'apathie, mais il ne faut pas trop demander aux livres. Ils vous racontent des histoires, vous font vivre par procuration des bribes d'existence, mais il ne vous prendront jamais dans leurs bras pour vous consoler lorsque vous avez peur.
p33. Quand on est assis dans un avion qui s'écrase, on a beau attacher sa ceinture, ça ne sert à rien. Haruki Murakami
Même si tout le monde pense le contraire, je n’ai jamais été gentille ni bienveillante. Je suis envieuse, jalouse, rarement satisfaite. La faute sans doute à mon visage avenant et à ma réserve, on me croit tranquille, je suis tourmentée. On me croit douce, je suis brutale. On me croit innocente, je suis perfide. Il avait deviné le scorpion qui se cache dans la rose. Et il m’aimait quand même.
je vivais avec lui le genre d’histoire qui vous marque au fer rouge. Le « grand dérèglement de tous les sens » dont parle Rimbaud. Et au moment même où je vivais cette passion, je savais déjà que plus jamais dans ma vie je n’éprouverais de sentiments aussi forts. Qu’ils constituaient l’acmé de ma vie amoureuse. L’aune à laquelle tout ce que je vivrais ensuite serait fatalement jugé fade et terne.
Je n'ai jamais su ce qui était "littéraire" et ce qui ne l'était pas.
- ... Je ne vous parle pas de divertissement, je vous parle de la vraie littérature.
Bien sûr, la fameuse "vraie littérature"... Il y avait toujours un moment avec les gens comme Audibert où cette expression - ou celle de "vrai écrivain" - revenait sur le tapis. Or, je n'avais jamais laissé à personne le droit de me dire ce que je devais lire. Et cette façon de s'ériger en juge pour décider ce qui était de la littérature et ce qui n'en était pas me paraissait d'une prétention sans bornes.
Tout le monde laissa échapper un sourire, mais je voyais bien que, derrière les traits d'humour et de bravade, une peur panique habitait désormais chacun d'entre nous.
Vous pouvez m'attaquer, vous pouvez me juger, vous pouvez me ruiner. J'aurai toujours à porté de main un vieux Bic mâchouillé et un bloc-notes froissé. Mes seules armes.
toute lecture digne de ce nom se doit de nous arracher à nous-mêmes
Il y avait entre eux l'intimité d'un secret bien gardé.
Marguerite Yourcenar
Il est des êtres dong c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent.
Claudine Gallay
Un baiser fait moins de bruit qu'un canon, mais l'écho en dure plus longtemps.
On ne peut pas liquider les?souvenirs d'un simple coup de balai. Ils restent en nous, tapis dans l'ombre, guettant le moment où l'on baissera la garde pour ressurgir avec une force décuplée.
On est pas celui que l'on voit dans le miroir. On est celui qui brille dans le regard d'autrui.
Tarin J. Tejpal
Cheatam Bridge était une petite enclave de moins de dix mille habitants à trois kilomètres au nord-est du centre de Manchester. Autrefois à majorité irlandaise, l’ancien quartier industriel avait vécu les migrations successives d’Indiens, d’Antillais, de Pakistanais, d’Africains et plus récemment d’Européens de l’Est. Cette mixité ethnique générait un étonnant brassage des cultures, mais était aussi à la base d’une guerre des gangs meurtrière et sans répit. L’action de la police y était difficile et le niveau de criminalité affolant.
L'écriture structure ta vie et tes idées, elle finit souvent par mettre de l'ordre dans le chaos de l'existence.