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Citations de Guy Rachet (118)


Guy Rachet
Une lecture attentives du Coran ne permet pas de dissimuler comme tendant à le faire les musulmans modernes afin de laisser croire que l’islam est, comme ils déclarent sans vergogne, une religion de paix et de tolérance, le côté intolérant, violent, meurtrier de certaines sourates par quoi, pour ne prendre qu’un exemple, on doit bien admettre que les talibans ont pu justifier tout leur comportement en se fondant sur ces dites sourates (même cette interdiction qui a pu scandaliser ou amuser d’aucuns tant elle parut ridicule, faite aux femmes de faire claquer les semelles de leurs chaussures : sourates XXIV, an-Nûr, verset 31). Je n’ignore pas que ces sourates doivent être replacées dans leur contexte, qu’elles ont été données pour des raisons politiques, voire personnelles, mais cela n’empêche pas de nombreux musulmans, à commencer par les intégristes, les interprètent à la lettre. Et ils ont raison, car reconnaître que Mahomet (ou ses successeurs qui ont fixé le canon coranique) les a conçues dans telle ou telle conjoncture donc qu’elles n’ont qu’une valeur transitoire, pour des besoins politiques, suivant certaines circonstances où l’appui d’Allah devenait décisif, c’est nécessairement admettre d’emblée que l’ensemble du Coran n’a jamais été dictées au prophète par l’intermédiaire d’un ange envoyé par Allah, mais simplement conçues sur le moment pour des raisons de stratégies personnelle, ce qui revient à dire que l’Envoyé d’Allah n’est jamais qu’un imposteur !

p.224
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Le danger réel réside dans une invasion plus ou moins pacifique, plus ou moins feutrée, l’invasion peu discernable de musulmans qui se prétendent réformistes, démocrates et qui, sous couvert d’intégration cherchent à occuper ce qu’on peut appeler des « postes clefs. » Cette infiltration en France par ces réseaux islamistes a été nombreuses fois dénoncée aussi bien dans la presse que dans des livres, sans d’ailleurs émouvoir les idiots, les mêmes que les communistes appelaient les idiots utiles. L’Express, parmi d’autres hebdomadaire, a dénoncé dans son numéro du 17 avril 2003 ce réseau de « croyants purs et durs répartis entre Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse et Bordeaux, tous passés par l’Université, jeunes, intelligents et cyniques, bien placés à l’UOIF » qui constitue l’avant-garde des néo-islamistes. Lesquels auraient fait passer des consignes clandestines par l’intermédiaire de cédéroms numérotés du disque de Carla Bruni, Quelqu’un m’a dit. Les « axes de ce combat » définis dans ces fiches, au nombre de 70, porteraient sur la prise des commandes de la république pour parvenir à instaurer en France une République islamique. Je ne sais ce qui peut avoir de vrai dans cette enquête, mais ce qui ne peut échapper à l’attention du moins prévenu des innocents, ce sont les islamistes, notamment ceux de ce qu’on a pu appeler Londonistan, qui affirmaient haut, aussi bien dans les journaux qu’à la télévision, qu’un jour les Européennes seront voilées et règnera sur l’Europe ce que j’appellerai non pas le soleil mais la nuit obscure d’Allah. L’arrogance des jeunes bigotes porteuse de voile (rêvent-elles aussi de burqa) ? Celle des musulmans qui réclament non seulement des mosquées, des boucheries hallal, des heures réservées aux femmes dans nos piscines municipales, sans compter ceux qui, en France voudraient interdire la lecture de nos auteurs les plus chers qui ont forgés nos libertés, des Voltaires, Diderot et autres, que de jeunes fanatiques refusent d’aborder dans nos classes, ce sont là des avancées des islamistes qui éprouvent de cette manière les faiblesses de la République afin de la déstabiliser.
Cette volonté d’interdiction de la connaissance de nos écrivains, notamment de ceux des Lumières qui ont fait éclater le carcan de la religion, s’est encore manifestée en décembre 2005. Des associations musulmanes locales et des gens de la mosquée de Genève ont eu le front d’oser demander l’interdiction de représenter la pièce de Voltaire, Le fanatisme ou Mahomet le Prophète, au Théâtre de Carouge à Genève et à Saint-Genis-Pouilly dans l’Ain. Heureusement le maire de cette dernière commune a refusé de se plier à l’oukase des musulmans, mais le préfet s’est couché en tentant d’expliquer que cela n’impliquait pas les musulmans mais le fanatisme des catholiques ! Car, à l’évidence, les musulmans ne sont ni fanatiques ni intolérants, contrairement aux catholiques… Ce qui n’a pas empêché ces braves gens installés chez nous d’incendier la porte d’entrée du collège et de lancer des pierres sur les pompiers qui intervenaient, tandis que la pièce se donnait sous la protection de la police ! (Voir le Figaro du 12 décembre 2005, article de Corinne Caillaurd, p.12). A ce train-là, dans combien de temps nous autres Européens n’auront plus qu’un droit, nous taire et lire leur Coran ? En revanche, de zélés serviteurs des ambitions musulmanes ‘toujours les mêmes idiots utiles) montrent le plus grand soin pour complaire à leurs futurs maîtres. Témoin, par exemple, cet agent de l’aéroport de Bâle-Mulhouse qui s’est autorisé à demander (ou exiger ?) à une agence de publicité de retirer des affiches de lingerie féminine « par respect pour les pèlerins musulmans qui se rendent à la Mecque ». L’entrefilet du journal qui rapporte ce fait ahurissant, soit le Figaro du 23 décembre 2005, p.7, laisse entendre qu’on a obtempéré puisque « la direction a fait remettre les affiches le lendemain. » On peut ainsi constater que les musulmans n’ont rien à envier au puritanisme victorien de l’Angleterre du XIXé siècle. […] Et non contents d’imposer aux pays qui les accueillent béatement, soit au reste du monde, à ce Dar al-Harb haï ou méprisé.
Je ne peux douter que ces gens aient faites leurs paroles qu’on pourrait qualifier d’impudentes mais qui sont avant tout un avertissement qu’on ne peut mépriser, de Boumédiène, alors président de l’Algérie devant l’assemblée de l’ONU en 1974 : « Un jour des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire. » Ce qui est loin de démentir un Tarik Ramadan qui déclare que : « Tout nous conduit à la même conclusion : l’avenir c’est l’islam ». Tout un programme, non ? Et ne serait-il pas en train de se réaliser avec la complicité de nos bonnes âmes (ou bons ânes ?) et nos angéliques soi-disant défenseurs des droits de l’homme et des libertés ? Lesquels, malgré leurs dénégations, sont les alliés objectifs de cette entreprise de conquête et la soumission de l’Occident à une religion arrogante et destructrice contre les assauts meurtriers de laquelle l’Europe a dû se défendre pendant plus de douze siècles.
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 Et c'est ainsi qu'il risque de faire couler le navire dont il est le pilote, car s'il est bon qu'un nautonier ait le regard tourné parfois vers les étoiles, il faut aussi qu'il l'abaisse souvent sur le rivage afin de ne pas s'échouer dans la vase.
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 La nuit est belle comme la mort car elle précède le jour, elle annonce le retour du soleil qui est toute vie, elle est le chemin obscur qui conduit à la lumière de la vérité. Comme il est beau ce crépuscule ! Et pourtant il l'est moins que l'aurore, car l'un est une fin, mais l'autre un commencement.
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Tu crois savoir lire parce que tu déchiffres les signes, mais en vérité tu ne les comprends pas. Console-toi cependant, car rares sont les humains qui savent voir les choses cachées, qui vont au-delà des apparences, dont le regard pénètre dans le mondes des dieux dissimulé derrière le monde des vivants, car les vivants sont en réalité des morts et les morts sont des vivants.
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Toutes ces considérations laissaient entendre à Agnès qu'elle devait éloigner d'elle tout espoir de convaincre les juges et de confondre von Türheim, qui décidément triomphait. Il convenait désormais d'éviter le pire à Elodie et à elle-même.
Cependant, envahi par un désir longtemps contenu, von Türheim s'acharnait sur son corps. Elle subit ses baisers, ses morsures si vives que parfois elle ne pouvait étouffer un gémissement, ses caresses obscènes. En vain tenta-t-elle de maintenir ses jambes jointes : après une lutte vigoureuse, elle s'abandonna, épuisée par la fatigue d'une aussi terrible journée. Lorsqu'elle le sentit en elle, elle demeura impassible.
- Von Türheim, ne put-elle s'empêcher de lui lancer au visage, tu es l'être le plus abject que l'enfer ait jamais vomi sur la terre.
- Tes injures ont bien peu de poids en mon coeur au regard de ce que m'apporte ta chute. Elles me sont aussi un témoignage du déplaisir que je t'inflige en cet instant, et c'est là aussi une autre joissance à mes yeux... Cependant, tu devrais te montrer moins arrogante envers l'homme qui tient entre ses mains ta vie et celle de ta fille. Car il ne dépend que de ma volonté que vous montiez ou non sur un bûcher.
- Je ne le sais désormais que trop, mais une chose te retiendra et là est encore ma force.
- Eclaire-moi, s'il te plaît... Oh ! mais attends, je sens le plaisir monter en moi, ne le gâte pas avec des discours.
Elle demeura silencieuse tandis qu'il ahanait, mais elle tint vrillé à lui son regard haineux.
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La présence de leur prince auprès d'eux galvanisait les rameurs qui rivalisaient de force et d'ardeur, tout en scandalisant les officiers qui voyaient le fils du dieu, destiné à monter sur le trône des Deux Terres, pousser sur la rame comme un simple marin, comme le plus humble de ses sujets.
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Seule la flamme purificatrice libérera mon âme mortelle afin qu'elle s'élève jusqu'au trône de Zeus, mon père, notre père à nous tous, mortels porteurs chacun d'une étincelle d'immortalité.
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Il se souleva sur un coude pour se repaître de la vision de ce corps toujours svelte aux formes pleines et parfaites qu'il n'avait fait qu'entrevoir une seule fois si brièvement, et il y avait si longtemps ! Et à peine osa-t-il la toucher d'une main tremblante, en suivre lentement les contours comme s'il s'aventurait dans un jardin secret, comme si ensuite il pénétrait en un lieu sacré, temple saint où se produit le divin mystère de la création. Un temple où, une fois introduit, il aurait désiré demeurer pour l'éternité car il s'y sentait envahi par l'illumination des corps, prélude à l'éclatement des âmes dans le ciel étoilé de la béatitude.
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"Je crois, soupira-t-il, que nous sommes destinés à terminer nos jours dans la sainte retraite d'un cloître."
Car son frère, qui ne se remettait pas du chagrin causé par la perte d'Azalais, envisageait de rentrer dans une chartreuse, et il songeait que lui-même trouverait peut-être dans la condition monacale l'apaisement de ses angoisses et la sérénité de l'âme. Il continuerait de consacrer des poèmes à sa dame comme Abélard avait entretenu une belle correspondance avec Héloise. Cette évocation lui rappela que, contrairement à lui et à Laure, Héloise et Abélard avaient connu un amour parfait parce qu'il s'était aussi accompli dans la chair. Il en avait été pareillement pour les amours de Tristan et Yseult, de sorte qu'il lui paraissait que toutes les grandes amours avaient reçu un désirable couronnement, même si elles s'étaient terminées si tragiquement. Et il se sentait prêt à sacrifier joyeusement sa vie si, auparavant, il lui était donné de réaliser ce rêve qu'il caressait depuis si longtemps: passer une nuit entre les bras de Laure, une nuit qui lui apporterait la saveur de l'éternité.
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Les lueurs des chandelles vacillaient dans la nuit, agitées par le vent léger qui pénétrait dans la chambre par la fenêtre largement ouverte. (...)
"Voici une nouvelle nuit qui s'avance. Je vais encore me retrouver solitaire sur cette couche qui est la seule confidente de mes souffrances et de mes désirs. Le temps fuit plus rapide que les coursiers de Thessalie que le vent ne pouvait rattraper, et bien proche est le jour où je découvrirai que la vieillesse m'accable soudainement."
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Pour moi, comme ma dame vit dans mon âme et non dans mon lit, elle est toujours en ma compagnie.
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"Me voici donc loin de l'impie Babylone d'où a fui toute honte, d'où a été expulsé tout ce qui est bien, auberge de douleur, mère d'erreurs. Ici je vis solitaire et, comme Amour m'y invite, soit je rime des vers, soit je cueille des herbes et des fleurs tout en m'entretenant avec ce petit dieu qui me vient en aide dans l'attente de jours meilleurs. Je n'ai soucis ni du vulgaire ni de la fortune, je m'éloigne de tout ce qui est vil. Ainsi, mon âme se rapproche-t-elle de Dieu.
Mieux encore: ce vallon, ces collines, ces bosquets remplis de chants d'oiseaux, les frais rivages de cette rivière, les fontaines qui sourdent les bois voisins, tous ces lieux faits pour enchanter l'âme la moins sensible sont habités par une nymphe qui est comme la maîtresse de ces êtres et de man âme. C'est elle qui, à mes yeux, confère sa suprême beauté à cette nature où la main de Dieu se manifeste à chaque pas.
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-Son âme délicate est sensible à toutes les formes de la beauté, aussi bien celles qui s'expriment dans l'art que ses manifestations dans la nature. Elle goûte vivement la poésie et la musique, mais il lui plaît aussi d'admirer les merveilles que Dieu a créées, qu'elles soient vivantes ou minérales. Elle aime s'abîmer dans la contemplation des beaux paysages, mais aussi elle a une grande tendresse pour les bêtes. Elle en élève dans le parc de son château et elle possède de grandes volières où chantent des oiseaux de toutes les espèces.
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Oui, belle dame, sachez que j'aime louer la beauté car je la mets au-dessus de tout, je vois en elle une manifestation de la lumière divine et je suis prêt à en chanter ses louanges de quelque manière qu'elle s'offre à mes yeux. Faites venir cette dame auprès de vous et je saurai être son chevalier.
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...tu es de ceux qui ne peuvent chanter que dans les larmes comme ces rossignols qui appellent désespérément leur dame. Et c'est le désespoir qui fait toute la beauté de leur chant.
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La vie est ici pour moi pleine de douceur, (...).Mes journées passent dans une sereine solitude, soit à lire et à écrire dans cet antre d'ascète où tu m'as trouvé ce matin, soit à promener ma nostalgie par les près et les collines, dans les bosquets et les bois, le long des rivières frémissantes...Il ne m'est pas un lieu qui ne me soit familier, pas un où je ne retrouve l'ombre de Laure qui y a promené sa mélancolie. Toute la pureté de cette nature lave mon âme des souillures de la ville. (...)
Je préfère vivre obscur en ce lieu qui m'est un paradis que riche et puissant (...) où ne règne plus que l'intrigue, où triomphe l'esprit courtisan, où chacun est prêt à toutes les complaisances, à toutes les bassesses pour réussir dans ses mesquines ambitions. Ce n'est plus là-bas que le règne du superficiel, du paraître, au détriment de l'être, du profond.
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Boccace a aussi connu une passion pour une grande dame napolitaine à laquelle il a consacré de nombreux écrits où il lui donne le nom d'emprunt de Fiammenta. Mais, bien que leurs amours aient été orageuses, elle lui a cependant accordé cet ultime don, juste récompense due aux amants fidèles ayant parcouru ce long chemin qui conduit de la révélation de l'amour à son accomplissement.
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Pendant les quelques jours qui ont suivi mon retour de cette grande excursion je n'étais plus habité que par des désirs mystiques de Dieu, mais Dieu s'est bientôt vu remplacé par le beau visage de ma dame et ce n'est plus à nouveau que d'elle dont mon esprit est rempli, de sa beauté dont il est occupé."
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"Non, je n'ai plus de pensées que pour ma dame. son image m'obsède, elle seule habite et mon coeur et mon âme. Le soleil ne s'est jamais levé aussi beau quand le ciel s'est purifié de la neige qui en est tombé tout une nuit, ni, après la pluie, je ne vis arc-en-ciel se parer dans l'air serein de teintes aussi variées, et se transformer en mille flammes, que le jour où j'entrai en amour et où je découvris ce visage auquel, et je suis modéré dans mon dire, nulle chose mortelle ne peut être comparée. Je vis l'Amour qui habitait ce regard si suave que toute autre vision a commencé à me paraître terne."
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