Guy Rachet

Mériré vit heureux avec sa femme mais ils n'ont pas d'enfant et cela le désole un peu mais sa femme est enlevée prisonnière par des nubiens et lui bien sur vole à son secours et la ramène en Egypte et ils se rendent compte que sa femme est enfin enceinte c'est un grand bonheur pour eux mais une femme de son harem l'a trompé honteusement et s'est acoquiné avec ses ennemis il les a attrapé et bien sur les a envoyé aux mines sur ordre de pharaon. Mais il a eu un fils avec cette femme que son épouse adopte et élève avec les siens.

Vraiment j'ai aimé la fin des vergers d'osiris un livre qui vous emporte loin dans le temps car en le lisant vous oubliez le temps présent et vous projecte dans le monde merveilleux de l'égypte antique.

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre, si ce n'est qu'il m'a profondément déçue. J'en attendais beaucoup plus. Je le sens comme bâclé par certains moments. L'auteur passe trop rapidement sur certaines périodes qui pourraient être intéressantes. Dans les livres précédents on avait beaucoup de détails sur les règnes de chacun mais ici, une fois passée l'insistance sur la déchéance de Mykérinos après la révélation de la voyante sur son espérance de vie, on voit défiler les années à toute vitesse avec des protagonistes qui se haïssent les uns les autres. On ne connait même pas la réaction de Djedefhor après la disparition de Persenti ce qui m'a bien navrée, j'étais très attachée à ce couple. Sans parler de la mort d'Hénoutsen, mon personnage préféré de ces livres, toujours calme, d'excellent conseil : une seule phrase pour dire qu'elle est morte est pfiout plus rien...

Ce sera tout sur ce livre, je suis trop dépitée.
Lien : http://labulleasylla.blogspo..

Alors que Khéops est parti à Byblos pour acheter du bois pour la construction des pyramides, la santé de Snéfrou décline progressivement. Certains profitent de cette occasion pour tenter de faire assassiner Khéops. Cette partie du roman est bien évidemment la suite directe du précédent, Khéops et la Pyramide du Soleil. Le mystère reste entier sur l'identité de celui qui a tenté de l'assassiner ainsi que son père Snéfrou et son frère Rahotep. Hénoutsen elle-même ira jusqu'à prendre des risques pour protéger Khéops et sa couronne. Le dénouement surprend autant qu'il fait prendre conscience des machinations politiques.

Maintenant que Snéfrou n'est plus, il faut nommer le prochain prétendant au trône d'Égypte qui succédera à Khéops. Mérititès et Hénoutsen, les deux premières épouses royales, craignent alors pour l'avenir de leurs fils, Khéops ayant ramené de Byblos une étrangère, Noubet, avec laquelle il s'est marié et dont il accède à toutes les requêtes, allant jusqu'à délaisser totalement ses premières épouses.

Ce livre se termine avec plusieurs questions en suspens : Djedefhor gagnera-t-il enfin l'amour de la jeune femme dont il s'est épris, Persenti ? Qui succèdera à Khéops : Didoufri, fils de Noubet ou Khéphren, fils d'Hénoutsen ? Mais plus encore, cette succession se fera-t-elle sans effusion de sang ?

Autant de questions qui me font me précipiter sur le troisième tome ! Vous l'aurez compris, ici on plonge dans le mystère, dans les guerres entre frères aussi bien pour les femmes que pour la couronne. Voici un deuxième tome qui m'a conquise bien plus que le premier ne l'avait fait !
Lien : http://labulleasylla.blogspo..

La marche à la lumière

Bodhicharyâvatâra 

Traduction Louis Finot



Le « Bodhicharyâvatâra » de Shântideva ressemble par bien des aspects à une « imitation de Jésus-Christ » pour bouddhistes. Livre de chevet de nombreux saints, le texte s’ouvre sur de purs chants de louages au Bouddha et aux bodhisattvas, et développe ensuite des conseils pour cheminer vers le Nirvana. Le fameux chapitre IX est un exposé retors de la doctrine, une suite de joute d’arguments en forme de soliloque, qui n’est pas sans rappeler « Les stances du milieu par excellence » de Nagarjuna, d’où l’on ressort aussi ébloui qu’aveugle.

Quelques Shlokas :

- Celui qui veut sauver rapidement soi-même et autrui doit pratiquer le grand secret : l’intervention du moi et d’autrui.

- Si on ne dépouille pas le moi, on ne peut échapper à la douleur, de même que si on ne s’écarte pas du feu, on ne peut échapper à la brûlure. Donc, pour apaiser ma douleur et celle d’autrui, je me donne aux autres et j’adopte les autres à titre de « moi ».

- Les éléphants sauvages, dans la fureur du rut, ne causent pas autant de malheurs que n'en cause, dans l'Avîci et les autres enfers, cet éléphant : l'esprit débridé.

- Tous ceux qui sont malheureux le sont pour avoir chercher leur propre bonheur ; tous ceux qui sont heureux le sont pour avoir chercher le bonheur d’autrui.

- Si l'effet est dans la cause, celui qui mange du riz mange de l'ordure. On peut acheter, en guise d'étoffe, de la graine de coton pour se vêtir.

- On ne se rassasie pas des plaisirs du monde, pareils au miel sur le tranchant d’un rasoir.



Les entretiens du Bouddha

Sûttânta



Le préfacier nous avait prévenus, la traduction est exotique. Et en effet, plus d’une fois j’ai pensé à maître Yoda en lisant les stances du Bouddha dans la traduction de Paule Reuss.

Si votre lecture se fait au second degré, le livre devient assez drôle par son caractère inévitablement répétitif et sans surprise :

« … Assis de côté, Vacchagotto le pèlerin dit ceci à l’Exalté :

- Comment donc, ô Gotamo : Eternel est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste : est-ce l’opinion de Maître Gotamo ?

- Point n’est-ce, Vaccho, mon opinion : Eternel est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste.

- Comment, ô Gotamo : Temporaire est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste : est-ce l’opinion de Maître Gotamo ?

- Point n’est-ce, Vaccho, mon opinion : Temporaire est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste.

- Et comment, ô Gotamo : Fini est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste : est-ce l’opinion de Maître Gotamo ?

- Point n’est-ce, Vaccho, mon opinion : Fini est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste.

- Comment, ô Gotamo : Infini est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste : est-ce l’opinion de Maître Gotamo ?

- Point n’est-ce, Vaccho, mon opinion : Infini est le monde; cela seul est vrai, fol est le reste.

Etc etc

Zeus, sous les traits d'Amphitryon, devient l'amant d'Alcmène qui ne devine pas la supercherie. Elle enfante d'un garçon Alcée qui, devenu adulte, réalisa une série de défis à la demande d'Eurysthée, roi peureux à qui la déesse Héra a soufflé ses désirs. "Tu abandonneras ton nom d'Alcée pour prendre celui d'Héraclès, gloire d'Héra"(page 144). Ainsi commence la vie d'Hercule...

Un roman historique exaltant, avec des personnages passionnés et passionnants. Amour, guerre, Histoire, foi : tout se mêle en un cocktail explosif. J'ai lu ce livre à 17 ans, je ne l'ai pas lâché avant de l'avoir terminé, et c'est pourtant un gros pavé.

A la fois roman et histoire, l'auteur nous tisse en trame une série d'intrigues et aventures autour de la mégalomanie d'un homme et de sa démesure.



Livre à découvrir dans ses énigmes et courses de pouvoir dans un style emmenant le lecteur sur les traces de générations de pharaons aux noms évocateurs.

J'avoue avoir une préférence pour les romans de christian jacq mdans les histoires sur l'Egypte des pharaons mais guy rachet ne démérite pas lorsqu'il nous raconte la vie des pharaons et de leurs reines. Je n'ai pas aimé Akhénaton qui paraît être un fanatique et incompétent. J'ai un doute sur la véracité historique des évènements car l'exode telle qu'il est raconté me semblait avoir eu lieu pendant le règne de ramsès II. A confirmer !

La trame de ce tome pourrait se résumer par l'une des citations de Racine : "Les malheurs sont souvent enchaînés l'un à l'autre."

Négociations, félonies et trahisons. Secrets de palais, intrigues de scélérats et grandeur d'âme défilent aux rythmes des chapitres.

Matriarcat et persuasion deviennent religion et convictions de luttes.

De reconnaissances en désillusions les projets s'établissent, se ruinent ou s'achèvent dans un style fluide et simple.

Une trilogie très bien écrite. Une saga de vengeance. Des scènes assez crues, mais une histoire passionnante à lire !

Bof

Ce tome commence à déraper légèrement, il est basé sur une approche historique sur laquelle les égyptologues émettent de plus en plus de doutes : la succession de Khéops et le règne de Djédéfré (ou Didoufri).

Je garde un assez bon souvenir de ces "Vergers d'Osiris", qui avaient transporté l'adolescente que j'étais à l'époque dans l'Egypte ancienne des pharaons. Un bon livre d'aventure.

Je l'ai beaucoup aimé.

Le récit des 12 travaux d'Hercule, à lire pour tous les passionnés de mythologie grecque.

Guy Rachet signe ici un roman épique. Il imagine son héros en une sorte d'Ulysse égyptien. Le tout forme la trame d'aventures amoureuses et guerrières avec un style très évocateur. On arrive presque à sentir les effluves de la vallée du Nil que les anciens égyptiens avaient baptisé "les vergers d'Osiris".

Je me souviens d'avoir passé d'agréables moments de lectures avec ce livre.

Je me souviens d'avoir passé d'agréables moments de lectures avec ce livre.

Ce livre est un bon livre selon moi, car pour commencer c'est un classique de la littérature, il est important pour la culture. Le livre est plutôt intéressant. Il s'adresse plutôt à un public adolescent. On est cité plongé dans se monde Hors du commun.

Si vous ne deviez lire qu'un livre sur les mythes qui entourent Héraclès, je vous conseillerais celui-ci.



Certes, Guy Rachet ne propose pas toutes les versions du mythe, mais il nous rapporte les plus populaires.

L'avantage est que l'on a tout au même endroit. Le récit retrace de manière cohérente la vie d'Héraclès, de sa naissance jusqu'à sa quête de la vie éternelle. L'auteur présente les douze travaux, mais aussi les tourments du héros, qui oscille entre folie et rédemption.



Ce livre offre donc une entrée suffisamment riche et très abordable dans la mythologie grecque. Je le recommande fortement !