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Critiques de Gwenael Le Guellec (84)
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Armorican Psycho

Le nom de l'auteur et le titre , même si le livre a reçu le grand prix du suspense, ne laissent pas place au mystère : nous sommes évidemment en Bretagne! Plus précisément à Brest, du moins en grande partie.



Quand ce roman m'a été offert, je me suis exclamée :" 778 pages, ouah!" Mais mon mari a répondu: " Comme ça, tu en auras pour un moment...". En fait, je l'ai lu en trois jours😉. Ce qui laisse entendre qu'il m'a beaucoup plu.



Mises à part quelques maladresses stylistiques et répétitions, excusables pour un premier roman, j'ai trouvé que l'auteur nous offrait une lecture palpitante, à la structure narrative fort bien construite.



Non, je ne livrerai pas trop d'éléments, ce serait dommage. Comme à mon habitude, juste quelques indices: des jeunes femmes disparues , un tueur vengeur qui mutile atrocement ses victimes et verse du sel sur leurs blessures, un "club" ignoble....



Le personnage principal, Yoran Rosko, très atypique, m'a tout de suite attirée. Devenu photographe, il souffre d'une maladie des yeux qui fait qu'il supporte mal la lumière et ne voit qu'en noir et blanc, d'où ses sorties nocturnes. Mêlé malgré lui à une enquête complexe, il fera route vers les pays scandinaves, un trajet de tous les dangers.



Brest l'hiver ruisselle sans arrêt , et on ne peut s'empêcher de penser à 🎶Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest, ce jour-là 🎶"... Les descriptions très ( trop parfois) précises des lieux nous donnent vraiment l'impression de déambuler sur place, avec Yoran. On découvre aussi Oslo, Bergen, et l'Islande.



Un voyage prenant, original, aux ressorts inattendus, qui titille le lecteur, s'interrogeant souvent sur les agissements des uns et des autres, confronté au Mal à l'état pur. Un prix mérité, je trouve. A découvrir!







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Armorican Psycho

Abandon par KO à 80% de lecture ! C'est long, c'est lent, c'est trop souvent improbable, c'est lourd !



Les détails tant et plus , issus d'encyclopédies et guides de voyages, trop c'est trop alors qu'il manque des explications pour pouvoir comprendre pourquoi Yoran se sent si impliqué dès le début et d'où lui viennent toutes ses idées de solutions alors qu'il n'a jamais eu aucun rapport avec ce qu'il découvre !



A moins d'avoir un héros avec un "cul bordé de nouilles", l'accumulation de concours de circonstances fait que l'intrigue ne tient pas la route !



Lassitude, fatigue, comment un tel thriller si dilué a pu recevoir un prix, à part au nombre de pages ?



Si une bonne âme pouvait me dévoiler la fin en MP, ça serait sympa ! Merci



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021

Challenge ATOUT PRIX 2021

Pioche dans ma PAL POLAR septembre 2021 : par Arwen78

Lecture THEMATIQUE septembre 2021 : Première rencontre !



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Armorican Psycho

Waouh !



Un sacré policier mené surtout par un photographe Yoran Rosko !



Ses particularités ? A part sa pathologie visuelle qui l'oblige à voir le monde qui l'entoure en noir et blanc... Il est très curieux, persévérant et courageux !



Sitôt que son mentor disparait, il mène son enquête personnelle afin de le retrouver et puis résoudre les mystérieux crimes de l'assassin de sel !



Je vous laisse découvrir ce fascinant roman policier qui vous fera voyager en Bretagne bien sûr (l'auteur est très attaché à sa terre natale), mais aussi dans les pays scandinaves !



Un style très imagé, où l'auteur vous prend la main pour vous décrire tous les paysages, les évènements, les circonstances des décès...

Un peu trop long par moments : par exemple, lorsque le héros s'approche d'un bar en boîte de nuit et commande une boisson, l'auteur décrit la scène sur 20 lignes... Un peu excessif !

Je ne suis pas une adepte des thrillers, mais j'ai trouvé que l'énigme et l'enquête ressemblait beaucoup au premier tome de la série Millénium (l'homme qui n'aimait pas les femmes)...



Un premier roman très réussi tout de même qui a reçu le Grand prix du suspense psychologique en 2019 et le parrainage de Bernard Minier !





Amateurs de thrillers nordiques comme la série Millénium, ce roman devrait vous plaire !
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Exil pour l'enfer

Suite d'Armorican psycho, on retrouve donc Yoran Rosko dans une poursuite échevelée d'Heslinki à Brest, en passant par Berlin et l'Estonie, pour se terminer en Sibérie.



Il voit toujours en monochrome, mais va trouver des réponses sur son père.



J'ai toujours autant aimé la description des ambiances relatives aux villes de ce récit, un peu moins le fondement de l'histoire qui est un peu plus convenu, on reconnait largement que les migrants d'aujourd'hui sont souvent traités comme les esclaves d'hier.



J'ai passé un agréable moment, avec une plume efficace et un suspense au rendez-vous, sans que ce soit fracassant.



Bon moment de lecture malgré tout.
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Exil pour l'enfer

Yoran Rosco, photographe, voit le monde qui l'entoure en noir et blanc. Ce brestois d'origine est atteint d'achromatopsie. Afin d'être soigné, il vit au Rotterdam Eye Hospital. Il y est confiné dans une chambre adaptée pour limiter les agressions dues à la luminosité, entre son chat borgne, Horus, et sa routine. Seules quelques sorties nocturnes lui sont autorisées.

Lorsque l'un de ses amis marins est porté disparu en mer, il retourne à Brest afin d'assister à la cérémonie.

Au même moment, un navire fantôme est retrouvé du coté de Ouessant et trois hommes sont retrouvés pendus au milieu de la taïga entre la Finlande et la Russie. Il n'en fallait pas plus à Yoran pour titiller sa curiosité. Mais la découverte qu'il fait sur Internet va bouleverser son existence . Cette curiosité va le conduire sur les traces de son mentor, d'un groupe de chercheurs et dans leur sillage, sur celles d'un père dont il n'a plus aucunes nouvelles depuis plusieurs années. Va alors commencer pour Yoran une véritable course contre la montre. Afin d'obtenir des réponses et mettre fin à l'inimaginable, c'est une authentique quête au travers toute l'Europe qui l'attend. Mais est-il prêt à tout entendre ...



Pour commencer, je tiens à remercier Babelio et les Editions Les Nouveaux Auteurs de m'avoir permis de découvrir Gwenael Le Guellec et son univers.



Exil pour l'enfer est le second roman des aventures de Yoran Rosco, mais si comme moi, vous n'avez pas lu la première intrigue, l'auteur distille suffisamment d'informations pour que cela n'en entrave pas sa lecture. Au contraire, il parvient à nous donner envie d'en savoir plus sur le passé de ce personnage en découvrant le premier tome.

Ce roman est un véritable voyage en musique. Le lecteur embarque avec Yoran de Brest aux confins de la Sibérie. Chaque lieu rencontré, insolite ou non, est subtilement mis en valeur afin que le lecteur en découvre les attraits. Mais il sait aussi pointer les travers et dénoncer les problèmes. Le tout est ponctué de références musicales (titres de chansons ou groupes) qui conduisent bien souvent le lecteur à aller faire quelques recherches et pourquoi pas élargir son horizon.



Yoran, est un homme solitaire. Ce n'est pas un personnage fort, musclé et adepte de sports de combat mais il est déterminé. Il est bien décidé à aller jusqu'au bout, même au péril de sa santé, de sa vue ou de sa propre vie. Et il ne sera pas épargné, ni physiquement ni psychologiquement.

L'écriture est fluide, les chapitres courts et le rythme omniprésent. Toutes les caractéristiques d'un thriller sont réunies : courses poursuites, multiples rebondissements, aucun temps mort et un lecteur tenu en haleine jusqu'au bout.



J'ai passé un bon moment avec ce roman même si, au départ, Yoran en Zorro solitaire manquait à mes yeux d'un peu de réalisme. Je me suis néanmoins laissé guidée par l'auteur et menée jusqu'au bout de son roman. Sans regrets.



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Nous sommes la nuit

Ce volume clôture la trilogie armoricaine qui met en vedette Yoran Rosko. Si vous aimez être dépaysé, vous ne serez pas déçu par ce roman qui tente de suivre le rythme soutenu de Yoran du Japon à la République Tchèque en passant par l’Italie.



Notre photographe globe-trotter qui voit la vie en noir et blanc et dont les yeux supportent difficilement la lumière est sur la piste de meurtriers qui mettent en scène leurs funestes forfaits avant de les mettre en ligne sur un site dédié à la photographie. Ce site organise en effet un concours d’envergure internationale sur lequel les meilleurs clichés sont exposés par thématique ; ceux obtenant le plus de votes peuvent gagner de très beaux prix . Yoran le visite tous les jours afin d’y poster sa sélection du jour parmi les centaines de photos prises. C’est sur ce site qu’il va découvrir cette image de mort qui ressemble à une véritable œuvre d’art, tableau morbide qui frappe les esprits et va pousser Yoran à déceler l’envers du décor en menant sa propre enquête afin de pister les responsables de ces meurtres comme à tenter de comprendre leurs motivations.



Près de 500 pages pour ce troisième tome et il faut bien ça pour démêler ces affaires de meurtres «artistiques» qui vont nous faire découvrir par la même occasion, à travers les pérégrinations de Yoran, les différents quartiers de Tokyo «by night» . Une mégalopole grouillante 24 heures sur 24 qui nécessite sans doute un moment d’adaptation aux énormes contrastes entre les coutumes ancestrales auxquelles sont attachées la société japonaise et cette population hyper urbanisée, en mouvement permanent, avide des dernières technologies et des dernières tendances qu’impose la mode, aussi extrême puisse-t-elle être. Yoran a su s’y adapter grâce à l’aide précieuse d’une ancienne geisha devenue restauratrice qui a su développer ses réseaux. Cette activité incessante est parfaitement rendue par l’auteur à travers cette atmosphère étouffante de tension permanente d’où l’individu a du mal à s’extirper. Dans ces espaces restreints l’homme doit apprendre à se réinventer afin d’exister par lui-même au risque de s’abandonner définitivement aux vices qu’ils soient sexuels ou ludiques.



Un thriller qui sort des sentiers battus et qui nous fait voyager en musique car celle-ci est le compagnon indispensable de Yoran dans ces aventures à hauts risques.

Je recommande.





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Armorican Psycho

C'est plus un guide du routard qu'un thriller "tourne-page" et je me suis carrément ennuyée à le lire. Trop de descriptions de lieux, descriptions inutiles de type "wikipédia", personnages falots sans profondeur dont la psychologie aurait mérité d'être étoffée par une histoire personnelle, situations improbables, redondance d'effets de style (comme lorsqu'à la fin des chapitres Yoran, paumé, fait une rencontre invraisemblable qui le remet sur la piste). En résumé, je suis déçue.
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Armorican Psycho

Vous avez envie de découvrir une enquête incroyable, de découvrir les paysages fantastiques des pays du Nord.

C'est avec Yoran que je me suis emporté dans une aventure très prenante à la recherche d'indices sur la disparition de son ami Claude.

L'auteur nous emporte dans des endroits bien sombres et lugubres et Yoran va devoir affronter des personnages souvent antipathiques et dangereux.

Dès son retour de voyage dans la pluvieuse ville de Brest, avec l'aide d'un policier en fin de carrière, ils vont découvrir quelques surprises sur cette affaire qui pour ma part m'a mise dans un état de stress intense.

Ce bon roman mérite bien son prix du suspens et un grand bravo pour cette plongée dans une ambiance très particulière, grise et humide sur fond d'une petite musique qui fait son effet.

Je n'aurais jamais imaginé un tel scénario, barbare et surprenant.

C'est quand la vengeance terrorise et foudroie des gens ignobles que la lecture devient de plus en plus addictive.

Quand le passé refait surface, on apprend des choses impensables sur certaines personnes, le diable se faufile souvent dans des lieux et dans des hommes qui cachent bien leurs jeux.

"L'habit ne fait pas le moine."

Je vous conseille vivement de découvrir ce livre et je remercie les éditions les nouveaux auteurs pour leur confiance, pour moi c'est toujours un plaisir de lire leurs thrillers de qualités.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Armorican Psycho

Ne vous laissez pas impressionner par ce pavé de 700 pages, toutes sont nécessaires pour nous emporter avec délectation dans un thriller sanglant et breton. Yoran Rosko, photographe ne voyant la vie qu’en noir et blanc suite à une maladie rare va tout tenter pour retrouver la piste de son ami Claude qui a disparu. Alors qu’une série de meurtres fait apparaître le portrait d’un « Tueur de sel » aussi impitoyable que mystérieux. J’ai beaucoup aimé le personnage de Yoran tout en retenu, plutôt taiseux mais au final attachant. J’ai apprécié sa ténacité, sa façon de ne pas perdre de vue ses objectifs et son attachement à sa ville de Brest. Il faut dire que je n’ai jamais mis les pieds à Brest mais avec toutes les descriptions et les détails historiques, j’avais l’impression de mieux connaître cette ville aux pluies diluviennes. L’intrigue en elle-même est brillante et bien imaginée. On laisse les montées en tension nous prendre aux tripes et l’écriture est un vrai plaisir. Le suspense s’installe rapidement pour ne plus nous quitter jusqu’à la dernière ligne. L’enquête nous fait voyager en Norvège et jusqu’aux confins du cercle polaire et cela donne un nouveau souffle avec les côtés thrillers nordiques que j’apprécie tant. Un univers masculin à découvrir dans le cadre dur et rigoureux des marins pêcheurs. Le personnage d’Olaf est une merveille, certes on retrouve les clichés du mâle viking mais bon, c’était quelque chose ! Un auteur au talent certain que je vais suivre dorénavant avec grande attention. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Armorican Psycho

Grand prix du suspense psychologique 2019 Gwenael Le Guellec est une plume à découvrir et à suivre, car le Monsieur a le sens du détail et du mystère. Un peu impressionnée, je dois le dire par l’épaisseur de ce roman, mon appréhension s’est bien vite transformée en passion tant il a su m’emporter et m’immerger dans un thriller mitonné aux petits oignons.



Dès les premiers instants, j’ai été captivée par le personnage de Yoran Rosko. Sa particularité le pousse à voir notre monde différemment et les choses sous un autre angle, ce qui le rend d’autant plus captivant. C’est un homme qui ne lâche rien, un ami qui cherche des réponses coûte que coûte et qui compte bien trouver les réponses à ses questions. Au fil des pages, je l’ai admiré et me suis beaucoup attachée à lui.



L’auteur a pris le parti de baser son histoire à Brest et a joué le jeu jusqu’au bout. Moi qui n’ai jamais visité le coin (mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque) je dois reconnaître que j’en connais plus sur cette ville que sur mon propre village. Toutefois, ne pensez pas que toutes ces informations alourdissent le texte, car bien au contraire, elles apportent du cachet à l’ensemble et permettent de bien situer les faits. D’autant que, croyez-moi, chaque détail compte dans ce genre de situation.



On pourrait se dire qu’il faut s’armer de patience lorsque l’on entame ce livre. Seulement voilà, à aucun moment je n’ai éprouvé d’ennuis lors de cette lecture. Les pistes se brouillent subrepticement de sorte qu’une multitude d’interrogations se pose et nous pousse à avancer pour connaître enfin le fin mot de l’histoire. Au fil des chapitres, la tension imprègne nos pores, l’ambiance devient aussi glaçante que la pluie qui s’abat et c’est une enquête sous la houle des éléments que l’on suit avec avidité.



De plus, pour réellement vous plonger dans l’ambiance, Gwenael Le Guellec a concocté une playlist incroyable qui accompagne Yoran dans sa quête de vérité. De quoi ravir nos yeux et nos oreilles,



Armorican psycho est le genre de roman impossible à lâcher jusqu’à la dernière ligne. Le contexte est prenant, l’atmosphère qui s’en dégage est sombre, angoissante. C’est un récit captivant que l’auteur nous offre et qui vous filera, j’en suis sûre, des frissons dans le dos.



Une belle découverte donc qui me donne envie, d’ores et déjà, de lire d’autres ouvrages de cet écrivain. Chaque chose en son temps, bien évidemment, je vous laisse, tout d’abord, savourer ce texte et vous faire votre propre opinion sur cette histoire.
Lien : http://www.virtuellementvotr..
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Nous sommes la nuit

Toujours ravie de retrouver Yoran Rosko à Tokyo pour une nouvelle histoire riche en culture, en histoire et en arts.



J'ai été transportée et j'ai découvert des lieux magnifiques décrits par l'auteur d'une manière très réaliste et précise.



C'est en navigant sur le web qu'il va découvrir une photographie morbide.



C'est le déclencheur pour une nouvelle affaire bien croustillante pour notre photographe professionnel qui vit dans son monde en noir et blanc.



Les couleurs autour de lui sont bien réelles et peintes de rouge et de noir dans une ambiance bleue électrique.



La mort est donnée d'une manière précise, professionnelle et avec une dose de talent d'artiste dans un hôtel qui sent le sexe et la transpiration, le Love Hôtel à Tokyo.



Yoran va devoir s'envoler vers l'Italie et ensuite direction Prague car d'autres meurtres avec le même "modus operandi" ont été commis, son enquête devient très complexe.



Yoran qui voulait changer de vie et s'éloigner à tout prix de son passé va devoir retourner vers des personnes de Brest afin de récupérer des indices.



Heureusement un ancien policier Gilbert le Bris va le retrouver au pays du soleil levant pour lui apporter son aide afin de résoudre cette affaire et retrouver la tête pensante de ce réseau d'assassins.



Dans ce nouveau thriller l'auteur nous transmet toutes ses connaissances et ses passions pour les pays visités par Yoran et ça donne envie de voyager.



C'est un roman très enrichissant et prenant du début à la fin et il y a aussi une très belle conclusion qui m'a réchauffé le cœur.



Je tiens à remercier l'auteur ainsi que les Editions Les Nouveaux Auteurs 2, j'ai passé un passionnant moment de lecture et je vous le conseille vivement.




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Armorican Psycho

Yoran Rosko habite Brest, avec vue sur la rade. Il est photographe et préfère vivre la nuit en raison de sa maladie visuelle qui ne lui permet de voir le monde qu’en noir et blanc. Quand son ami Claude Garrec disparaît et que le cadavre d’un marin disparu bien des années plus tôt est retrouvé dans son appartement, sa vie bascule. Yoran n’a qu’un but en tête : le retrouver. Et quand les meurtres s’accumulent, exécutés selon un même mode opératoire, il y a urgence. De Brest à la Scandinavie, Yoran est en quête de son ami, et de la vérité. Quitte à en souffrir…



« Armorican Psycho » est le premier roman de Gwenael Le Guellec. Paru aux éditions Nouveaux Auteurs en 2019, il s’est vu décerner le grand prix du suspense 2019, présidé par Bernard Minier.

Ce premier roman est remarquable et captivant de bout en bout. Bien construit, il saisit d’emblée le lecteur dans une spirale car la tension est distillée au fil des pages et va croissante… jusqu’au terme qui prend par surprise, même si l’on pouvait déjà avoir quelques hypothèses quant à la vérité.



L’intrigue est bien construite en différents chapitres dotés d’un titre souvent percutant et illustratif. Adoptant le point de vue narratif de Yoran, dont le monde monochrome déteint sur son mental, la narration progresse, pas à pas, pierre après pierre, entrecoupée, çà et là, d’autres types de chapitres, avec une écriture en italique et à la première personne du singulier. Qui parle ? Et quand ? 700 pages et trois parties plus tard, on y voit plus clair, on n’a pas vraiment vu le temps passer et les pages ont tourné à un rythme comparable à la force des vents un soir de tempête à Brest !



« Armorican Psycho » est aussi un roman d’atmosphère. L’auteur, originaire de Brest, rend sa ville à merveille, dans ses particularités, sa beauté sous des dehors parfois austères - pluie, tempête, et ville reconstruite quasi en totalité suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale. L’auteur rend bien également l’atmosphère fantastique, voire mystique, de certains lieux qui déteignent sur les autochtones : les escapades dans les Monts d’Arrée – terres de légendes – l’illustrent. La minéralité, l’aridité des lieux sont aussi bien décrits que le caractère maritime de Brest. L’incursion en terres scandinaves nous amène vers d’autres sensations et descriptions, le froid qui pénètre jusqu’à la moelle, les fjords norvégiens (que l’auteur met en parallèle avec les abers bretons), les paysages âpres et rugueux.



Le mystère s’épaissit à mesure que les pages se tournent, le suspense va croissant et on ne lâchera plus le livre tant qu’on n’aura pas pleinement compris les tenants et aboutissants de ces meurtres en série…



Ce premier roman est un prodige d’écriture qui mérite pleinement ce grand prix suspense 2019. Vivement le deuxième !
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Armorican Psycho

Je suis fan de polars et certains auteurs sont meilleurs que d'autres. Mais avec cet "Armorican psycho" Le Guellec s'impose d'emblée comme l'un des meilleurs. Si l'épaisseur du livre a pu me faire peur j'ai très vite compris que mes craintes étaient infondées. J'ai adoré l'écriture à la fois précise et fluide, les mots choisis à bon escient pour décrire un paysage, une situation, une émotion. Les enchaînements pertinents maintiennent sans faillir l'intérêt du lecteur, les principaux personnages ne sont jamais dans la caricature, leur fragilité et leur force se conjuguent avec naturel pour mener une enquête difficile et aboutir à une conclusion qui ne laissera personne indemne. L'auteur connaît la ville de Brest et en choisissant d'y ancrer son histoire, le lecteur subit tout comme le héros la pluie et le vent omniprésents, et se surprend à mieux respirer quand l'océan indomptable se déchaîne. Je n'en dirai pas davantage sur l'intrigue mais ce que l'auteur a développé à partir d'un sujet déjà traité sous d'autres formes par d'autres auteurs, est à la fois original, intelligent et passionnant. Laissez vous harponner vous ne le regretterez pas.
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Exil pour l'enfer

Je m'en reviens doucement de cette lecture qui fut fabuleuse à tout point de vue.....tant par les personnages que par l'intrigue...

C' est donc un immense coup de coeur pour la suite d"Armorican psycho" de Gwenael Le Guellec ..



Un plaisir non dissimulé de retrouver Yoran Rosko ,personnage singulier au parcours atypique que je vous laisse découvrir..



Ce fut une aventure livresque de près de 600 pages comme je les affectionne: dense,rythmée, instructive ..et musicale également (une bande-son à découvrir pour une immersion totale)



Merci à l'auteur pour ces heures de lecture qui m'ont fait voyager loin....très loin...là où je n'irai probablement jamais...

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Armorican Psycho

Retour d’une excellente lecture bretonne en compagnie de Yoran Rosko , personnage central souffrant d’une pathologie occulaire rare avec qui j’ai arpenté de nombreuses rues et quartiers brestois ainsi que d’autres villes des contrées nordiques ,afin d’élucider la disparition de son meilleur ami Claude . Equipe toi chaudement car tu risques de prendre froid face aux éléments déchainés de Mére Nature .Avec pas moins de 700 pages dénombrant de multiplies cadavres ,l’auteur nous embarque dans une aventure aux innombrables rebondissements où tu traqueras le mystérieux « Tailleur de sel », où tu découvriras de merveilleux paysages ( que l’auteur agrémente avec ses photos au fil de l’eau sur son blog) sans bouger de ton fauteuil !!

Armorican psycho de Gwenael Le Guellec paru aux Editions Nouveaux Auteurs (Grand Prix Suspens 2019) ne te laissera assurément pas de glace !!!
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Armorican Psycho

Kersanton ?

Le télégramme nous informe le 12 avril 2004 :

"C'est aujourd'hui même que prennent fin les droits d'exploitation de la carrière de pierre de Kersanton Rhun Vras, à L'Hôpital-Camfrout, commune d'où cette roche volcanique fut tant extraite. Une page se tourne..."

Nous faisons la connaissance de Yoran, consignataire de Navire, également appelé consignataire maritime, agent de consignation ou agent maritime, il a pour mission de prendre en charge les navires dans un port et d'organiser leur escale, ainsi que le transport des marchandises.

Nous nous baladons dans Brest, en découvrant des endroits inconnus :

La Tour Rose, Le Naval Monument, plus couramment appelé la Tour rose, est un mémorial américain érigé dans les années 1930 pour rappeler l'action de la marine américaine en Europe pendant la première guerre mondiale.



Que vous dire !

La déception est au rendez vous avec la rencontre avec ce romancier, car qu'un membre du comité de lecture grand public, ait pu comparer l'écriture de Gwenael Le Guellec à celle de Jo Nesbo me laisse pantoise !

Qui accuser ?

J'aurais aimé découvrir un écrivain brestois qui serait de l'envergure d'un Nesbo ....

et bien ... non, c'est raté !

C'est long, c'est un périple qui nous permet de visiter Brest, Oslo et même l'Islande .... ce n'est pas ce qu'il y a de plus désagréable,

Mais les personnages restent flous, pas vraiment sympathiques, nous n'avons pas très envie de sympathiser avec eux que ce soit les premiers ou les seconds rôles,

Le style est parfois un peu emplumé parfois maladroit.

C'est fourni, très fourni, l'intrigue se ballade dans une bonne partie de l'Europe, il y a beaucoup d'intervenants, beaucoup de victimes à travers le temps, beaucoup d'assassins à travers le temps .... on tourne à la fois autour du monde du polar, du fantastique et de l'ésotérique.

On tourne, on tourne beaucoup ... je finis par avoir le tournis .... peut être faudrait il concentrer l'histoire ....

Alors, à vous de voir.
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Armorican Psycho

10%, c'est 70 pages sur 700. Cela m'aura suffi pour m'ennuyer profondément.

C'est tout de même moins ridicule que ce que produit son sponsor, Bernard Minier. Mais que de descriptions inutiles et scolaires. Dommage, les éditeurs savent nous mettre l'eau à la bouche sur les 4ème de couverture avec des premiers prix. Mais qui est le président de ce grand prix du suspense ? C'est Bernard Minier. Tout s'explique.
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Exil pour l'enfer

Très contente de retrouver Yoran pour cette nouvelle aventure tout en musique et en noir et blanc. Atteint d’une maladie rare des yeux, j’ai imaginé les décors à travers son regard. Il m'a encore une fois permis de voyager et de frissonner car les personnages qu'il va devoir affronter sont terribles.



Isolé depuis un petit moment dans un institut médical, il va soudainement partir en quête de réponses car il reste beaucoup de mystères à élucider autour de Claude et de son paternel qui font partie d’un groupe de gens secrets qui vont devoir faire face à la mort.



Il va naviguer et voyager dans plusieurs pays puis direction une île mystérieuse où des trafics ignobles se produisent, il faudra enfin qu'il trouve la tête pensante l’œil et qu'il puisse régler ses comptes avec ceux qui lui ont menti.



Encore un roman plein de suspens et d'aventures qui m'a emporté dans des endroits inexplorés où le mal incarné fait régner la terreur et l'effroi. Jusqu'où encore une fois l'âme humaine peut-elle descendre dans l'immonde et l'horreur.



Jusqu'au bout l'auteur nous laisse encore une fois avec des doutes et des mystères non résolus qui peut-être auront leurs réponses dans un prochain roman avec Yoran Rosko.



J’ai été très satisfaite de ce nouvel opus ayant lu son livre précédent "Armorican Psycho", c’est encore une fois très prenant et très précis dans les descriptions et les recherches.



Un grand bravo à l’auteur pour son deuxième thriller.



Ma journée à Brest pendant mes vacances m’a apporté plus de précisions visuelles sur le port et les lieux cités dans les deux romans.



Je remercie les éditions Prisma et les nouveaux auteurs pour leur confiance et j’ai été ravie de pouvoir lire Exil pour l’enfer qui m’a donné quelques palpitations et des moments d’émotions effrayantes pendant mes vacances.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Armorican Psycho

J'ai bien aimé cette plongée dans Brest, entrecoupée de voyage en Norvège et en Islande.

Le héros Yoran m'a bien accrochée aussi, solitaire, ne vivant que la nuit à cause de son handicap.

L'intrigue est plutôt classique, mais c'est bien mené. Il y a beaucoup de morts mais ce n'est pas sanglant, l'horreur est plus psychologique.

En bref, j'ai apprécié cette lecture, lue assez rapidement car c'est très prenant, genre bon mais alors, qui, quoi, comment!
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Exil pour l'enfer

Yoran Rosko, le photographe qui souffre d'achromatopsie (il voit en noir et blanc et est très sensible à la lumière), déjà rencontré dans Armorican psycho est de retour après 18 moins de soins au Rotterdam Eye Hospital. Cette aventure l'emmènera de Brest à l'extrême est de la Sibérie.



600 pages qui se dévorent, dans lesquelles on ne s'ennuie jamais. Lorsque l'action est mise de côté, c'est pour s'intéresser aux personnages qui, même pour les seconds rôles, ont une ou plusieurs pages que leur sont dédiées. Divers intervenants alternent les chapitres dont on sait qu'ils se rejoindront, mais pas où ni comment.



Ultra-documenté sur les lieux, les us et coutumes des peuples rencontrés, les engins utilisés, les activités de certains sites traversés -dont les mines de charbon de Sibérie-, sans être rébarbatif ou pédant ; Gwenael Le Guellec sait incorporer une foultitude d'informations dans son thriller, habilement, pour le rendre très crédible et instructif.



C'est aussi un roman très musical -mon seul regret est de ne pas avoir la play-list à la fin- et éclectique, de classique à la variété mais surtout du rock, de la folk et de l'électro.



Je ne sais pas si projet il y a de replonger Yoran Rosko dans une nouvelle aventure, car dans les deux romans il a parcouru quasiment la terre entière -en train surtout, il n'aime pas l'avion, ça nous fait un point commun-, mais je sais déjà que je suis sur les rails pour l'accompagner.



Pour moi, l'auteur écrit des romans d'aventures -avec certes un font de thriller (que je n'aime pas ce terme !)-qui me font forcément penser aux grands classiques du genre, un peu tombé en désuétude, ce qui est fort dommage. Ce type de romans qui vous emportent et qui, pendant le moment où vous êtes dedans vous font sortir de la réalité, de ce qui se passe autour de vous. Des comme ça, j'en veux souvent.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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