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Citations de Haruki Murakami (4481)


Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non ?
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Même mal agencée , la réalité reste la réalité . C'est comme ça .
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Si je donne l'impression de n'annoncer que des évènements funestes, c'est parce que je suis quelqu'un de réaliste et que j'ai du bon sens. Je généralise et je raisonne par déduction. Du coup, ce que je dis sonne comme des prédictions.
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1Q84 - voila comment je vais appeler ce nouveau monde, decida Aomame.
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je suis enfermee dans la prison folle de mon impuissance. C est moi qui ai marche vers cette prison, moi qui ai ferme la porte a cle et moi qui ai jete cette cle tres loin.
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Dans notre monde, nul n'est irremplaçable.Quelles que soient nos connaissances ou nos capacités, quelqu'un, quelque part, prendra notre place. Si notre planète était peuplée d'hommes irremplaçables, ce serait terriblement ennuyeux, vous ne trouvez pas ?
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Comment dire, c est une question plutot personnelle.
Si je puis y repondre.
Vous avez un grand zizi?
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Tu auras beau avoir le talent que tu veux, ca ne remplit pas un ventre. Alors qu avec beaucoup d intuition tu ne seras jamais dans le petrin.
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Quand j'écris un roman, je cherche, grâce à mes mots, à transformer le paysage environnant pour qu'il me devient plus naturel. En somme, j'opère une reconstruction. Et, de la sorte, je m'assure de mon existence dans ce monde, en tant qu'être humain.
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La bière, c'est une boisson d'étudiant, ou de travailleur de force. Ca donne du ventre, et ça fait pas distingué.
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Naoko s’assit à mes côtés sur le sofa et sa’appuya sur moi. Je passai mon bras autour d’elle, et elle vint poser sa tête sur mon épaule, collant son nez contre mon cou. Et elle resta ainsi immobile, comme si elle voulait prendre ma température. A l’avoir ainsi dans mes bras, je sentais mon coeur s’enflammer pour elle. Elle se leva bientôt sans rien dire et sortit aussi discrètement qu’elle était entrée.
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Ushikawa était un homme petit. La bonne quarantaine, semblait-il. Sa taille empâtée était déjà informe et son embonpoint avait gagné la région du cou. Tengo n’était pas certain de son âge. Son apparence bizarre (voire anormale) permettait difficilement de le deviner. Il était peut-être beaucoup plus âgé, ou carrément plus jeune. S’il affirmait qu’il avait trente-deux ans – ou cinquante-six-, il faudrait bien le croire. Une vilaine denture, une colonne vertébrale bizarrement courbée. Le sommet du crâne aplati d’une manière peu naturelle, chauve, le pourtour déformé. La partie plate évoquait un héliport militaire aménagé au sommet d’une colline stratégique. Tengo en avait vu de ce style dans des documentaires sur la guerre du Vietnam. Les quelques gros cheveux d’un noir intense, frisottés, qui s’accrochaient au pourtour de sa tête plate et contrefaite étaient plus longs que nécessaire et pendouillaient sur ses oreilles. À coup sûr, ces cheveux feraient penser à des poils pubiens à quatre-vingt-dix-huit hommes sur cent. Tengo ne pouvait imaginer ce qu’ils évoqueraient aux deux pour cent restants.
Tout chez cet individu semblait être dissymétrique, de la silhouette aux traits du visage. C’est ce que ressentit Tengo au premier regard. Bien sûr, chacun de nous est affligé de certains défauts de symétrie. Il n’y a là, en soi, rien de particulièrement opposé aux principes naturels. Tengo lui-même avait des paupières dont la forme différait quelque peu. Son testicule gauche était légèrement descendu par rapport au droit. Notre corps n’est pas une marchandise produite en masse, fabriqué en usine sur un modèle unique. Dans le cas de cet homme, néanmoins, les discordances allaient au-delà du normal. N’importe qui constatant de visu ces déséquilibres prononcés avait forcément les nerfs piqués à vif et se sentait forcément très mal à l’aise. Comme lorsqu’on est face à un miroir courbe (malgré tout, terriblement net).
Son costume gris présentait d’innombrables faux plis, un spectacle qui faisait songer à une terre érodée par un glacier. Le col de sa chemise, d’un côté, rebiquait vers l’extérieur, le nœud de sa cravate était tordu au point qu’il en paraissait honteux de devoir apparaître là. Ni le costume, ni la cravate, et pas d’avantage la chemise n’avaient la bonne taille. Les motifs de la cravate, on aurait dit qu’un médiocre apprenti peintre les avait dessinés à l’image de vermicelles ramollis et enchevêtrés. Le tout semblait avoir été acheté au débotté chez quelque soldeur. À observer longuement ces habits, Tengo éprouva de la pitié pour eux, de devoir ainsi être portés. Lui ne ses souciait quasiment pas de ses vêtements, mais bizarrement, il portait attention à la tenue des autres. S’il devait choisir l’homme le plus mal habillé parmi tous ses gens qu’il avait rencontrés en l’espace de dix ans, cet individu entrerait sûrement dans sa sélection finale. Ce n’était pas seulement que son accoutrement était atroce. Il donnait l’impression de profaner intentionnellement le concept même de toilette.
Dès que Tengo pénétra dans le salon, l’homme se leva, sortit une carte de visite de son étui et la lui tendit en s’inclinant. Le nom de Toshiharu Ushikawa était écrit en idéogrammes, et, au verso, en caractères romains. Étaient également inscrits ses titre et fonction : « Fondation d’utilité publique à personnalité juridique – Association pour la promotion scientifique et artistique du nouveau Japon – Directeur en titre ».
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À certains moments-clés de notre existence, quand nous sommes à la recherche d’une conclusion claire et nette, quand nous en avons absolument besoin, celui qui frappe à notre porte est le plus souvent porteur de mauvaises nouvelles.
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de même que notre conscience est une sorte de labyrinthe, notre corps est un dédale. Où qu’on aille, on n’aboutit qu’à des ténèbres, on ne débouche que sur des angles morts. Des allusions muettes, des aléas qui vous guettent quelque part.
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quand on affronte un nouveau défi, il y a toujours un prix à payer.
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Exactement comme il y a toutes sortes de littératures, il y a toutes sortes d’écrivains, chacun avec sa propre conception du monde. Ils se confrontent tous à quelque chose de différent. Leur visée est différente.
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Selon moi, les choses les plus importantes ne s’apprennent pas à l’école, c’est ce que je pense, sincèrement.
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Les êtres humains continuent naturellement à faire ce qu’ils aiment et cessent ce qu’ils n’aiment pas. J’admets qu’un élément Proche de la volonté joue un certain rôle là-dedans. Mais un individu a beau posséder une volonté des plus inflexibles, même s’il déteste la défaite, il ne s’obstinera pas longtemps dans une activité dont il ne se soucie pas réellement. Et même s’il le faisait, ce ne serait pas bon pour lui.
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D’autres que moi possèdent d’autres valeurs, et ceux qui me ressemblent partageront les miennes.
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Ce que l'Histoire enseigne de plus important aux hommes pourrait se formuler ainsi: " A l'époque, personne ne savait ce qui allait arriver. "
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