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Citations de Henri Gougaud (458)


Il nous faudrait trouver le chemin par où Dieu a quitté le monde
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Nous sommes dans le jardin de la vie,
et s'il est en ce lieu une loi que l'on puisse estimer précieuse, ce ne saurait être que celle de l'hospitalité.
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Où il y a relation,
il y a même musique, il y a accord de cœurs.
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Si l'on se figure un métaphorique arbre des arts, on peut estimer que les racines de cet arbre plongent dans la magie primitive.
La danse, la musique, la peinture sont d'abord des tentatives d'établir une relation avec l'Invisible. La voix du chaman, du prophète ou de l'aède est celle d'un autre, Esprit ou divinité.
Pour ce qui concerne les arts de la parole, le lieu où se tient le conteur est le tronc de l'arbre, entre les racines et les deux branches maîtresses de la littérature et de l'art dramatique.
C'est dans ce sens-là que le conteur est un Ancien. Non pas nécessairement un vieil homme, mais un être qui se souvient des racines. Un passeur de sève. Un serviteur de la vie, de cette force désirante qui pousse sans cesse à franchir un jour de plus, une nuit de plus.
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Les contes sont des nourritures. Ils ne sont pas les seuls, bien sûr, à apaiser nos famines. Tous les arts devraient, à mon avis, y concourir.
J'irai même, pour peu que l'on me pousse, jusqu'à estimer traître tout artiste qui ne sert pas, qui n'exalte pas la vie.
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Les Romains croyaient au fatum librorum, au destin des livres.
Tant qu'une œuvre est nourricière, pensaient-ils, elle dure, quelles que soient les difficultés de son cheminement.

Les contes ont duré. Ils sont là, toujours présents dans notre drôle de monde. C'est donc qu'ils ont encore à nous apprendre. A nous apprendre ou plutôt à nourrir en nous quelque chose d'essentiel, de vital peut-être ?
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On ne peut imaginer son propre destin. Il demeure invisible même à la lumière des songes. Anna Marten le rencontra dans cette demeure cossue des bords de la Vltava au lendemain de la bataille de la Montagne Blanche, que remportèrent les troupes catholiques de Maximilien de Bavière.
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Les larmes sont la pluie de l'âme. Elles lavent toues la crasses
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La vraie grâce en ce bas monde n'est pas de crouler sous les ors, mais de n'avoir rien à perdre (P. 15)
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"La présence de Dieu nous rend-elle meilleurs ? Fait-elle nos vies plus aimantes, plus paisibles, moins effrayées ? Regarde ton cœur. Que vois-tu ? La lumière du Créateur ou des ombres, des remuements, des lueurs de guerre, de fuites ?
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Tous les enfants, même mal faits, sont d'incomparables cadeaux, du moins avant qu'ils ne se gâtent.
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L'amour est affaire de femmes, les hommes n'ont que des désirs.
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A racheter et à relire
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Avant que les saisons ne soient, avant que les jours ne se comptent, avant que les foules humaines n'encombrent les couloirs du temps, l'Esprit de la Terre régnait, solitaire, sur un désert de landes nues, de forêts vides et de rivières sans pêcheurs. Il s'ennuyait immensément. Personne à qui dire bonjour, bonsoir, merci, j'aime, je rêve. Un jour, comme midi sonnait à la pendule du soleil :
- Je me sens un creux, se dit-il. J'aimerais un bon déjeuner de légumes farcis de viande relevés d'un rien de citron. Personne pour le cuisiner.
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Vous avez voulu que je vous parle, je vous ai parlé. L'heure est venue de dire au vent : "Nous te confions nos paroles. Emporte-les comme tu emportes tout, pollen, poussière, feuilles mortes. Si elles ne sont que poussière, qu'elles retournent à la poussière. Si elles sont vivantes, qu'elles nourrissent la vie." Poursuivons maintenant notre route. Je vous préviens, elle est sans fin. Nous sommes tous des Rois mages en chemin perpétuel vers un espoir de naissance. Certains voient la mort devant eux, mais non elle est derrière, toujours derrière, dans la terre soulevée par les semelles du temps.
Si vous faites un livre de mon histoire, j'aimerais qu'il reste ouvert non pas à la dernière page, mais à la grâce de Dieu.
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Des indiens, des putains, des esprits, des mémoires. C'est dommage? Tu n'aurais pas dû d'emprisonner dans l'attente.? Quand on attend, rien ne vient. D'ailleurs, qu'est-ce qui pourrait venir ? Tout est là, toujours ! Il suffit d'ouvrir et de capter, c'est tout.
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Il m'a fallu pourtant accepter l'évidence que ma volonté consciente n'était pour rien dans mes cheminements et qu'un veilleur malicieux, en moi ou hors de moi, s'obstinait à ridiculiser le hasard. J'ai aujourd'hui la certitude apaisante, quoique déraisonnable, d'avoir été mené sans cesse où je devais aller. Non point que j'aie été l'objet d'une attention particulière de la part de mon Créateur. Chacun en lui a sa boussole qui l'attire à ce qu'il lui faut. Tous les ânes vont aux chardons, tous les chiots à la mamelle. Les hommes, eux, vont au savoir. Leur destin est de découvrir, d'éclore toujours plus amplement, de déployer sans fin leur esprit, leur conscience. Leur chemin est obscur, étrange, tortueux. Ils peuvent certes s'égarer, s'embourber dans l'absurde et maudire leur vie. Il m'est arrivé de me perdre, comme à tout voyageur. Mais Dieu merci, même au plus noir des marécages je n'ai jamais désespéré jusqu'à nier l'existence des routes.
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- Chura, l"amour dans le caillou, le sentir, toutes ces choses que j'ai faites depuis que je vous connais, à quoi ça sert ? C'est bien, mais ça n'a pas d'existence réelle. C'est de la pure invention, non ?
Il s'est arrêté au bord du sentier, il m'a examiné des pieds à la tête, l'air extrêmement étonné. Il m'a dit :
- Mais c'est pour ça que nous sommes au monde ! Pour inventer la vie !
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Je connais des gens qui prennent la vie en horreur sous l'étrange prétexte que le monde leur déplaît. Comme si le monde et la vie était sortis du même ventre ! Le monde n'est que le lieu où la vie s'aventure.
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Brûle-toi à tous les feux autant ceux du soleil que ceux de la douleur et de l'amour. C'est ainsi que l'on entre dans le vrai savoir.
(Conte : Le rayon de lune)
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