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Critiques de Herta Müller (153)
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Tous les chats sautent à leur façon

L’écrivaine allemande, Prix Nobel 2009, évoque sa vie et son art dans un livre d’entretiens envoûtant, « Tous les chats sautent à leur façon ».
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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La bascule du souffle

Malgré la gravité du sujet, je ne suis pas parvenu à me représenter le contenu de ce récit haché en bluettes naïvement enfantines pour aborder une expérience existentielle que l'on peine à ne pas imaginer unitaire.
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La bascule du souffle

Une superbe couverture, un titre poétique, pour un roman sombre abordant l’horreur et la souffrance dans des camps de travaux forcés.



Le roman débute en Roumanie en janvier 1945, quand une partie de la population germanophone de Transylvanie est déportée dans un camp de travail en Russie. Ecrit à la première personne, il s’agit de confidences, sous forme de chroniques, d’un jeune homme déporté à 17 ans. Il s’est retrouvé sur la liste russe : « Aucun de nous n’avait fait la guerre, mais pour les Russes nous étions responsables des crimes d’Hitler, étant allemands. » (p. 40)

Soixante ans après, la nuit, il est encore hanté par les souvenirs de cette vie au camp qui lui reviennent à partir des objets, il est alors au bord du malaise : « J’ai des lourdeurs d’estomac qui me remontent jusqu’au palais. La bascule du souffle est chamboulée, je suis hors d’haleine. » (p. 30) Le roman, construit en cours chapitres, énumère et décrit ces objets et la vie de déporté de façon aléatoire pour le lecteur, un peu comme arrivent les souvenirs douloureux dans sa mémoire, « chamboulant » cette « bascule du souffle ».

Il a un rapport particulier aux choses et aux objets qui s’animent, qui deviennent sujets des verbes et interagissent avec l’homme. La réalité est-elle si dure à affronter qu’il adopte cette réaction comme une échappatoire ?

Le récit prend alors un ton onirique : le ciment boit, la pelle se transforme en cœur et s’adresse à lui directement, la faim apparait sous la forme d’un ange, l’arbre est hors de cause si l’on vous bat, le mouchoir est « le seul être à se soucier de moi »… La réalité est totalement déformée et on ne sait plus trop où est l’humain dans tout ça. Il lutte contre la faim, le froid, la fatigue, la peur. Toutefois malgré la noirceur du quotidien, une infime note d’espoir transparaît dans cette vision onirique. Une certaine force émerge de ce personnage qui jamais ne se plaint de son sort, qui se contente de témoigner, d’expliquer l’impensable.



Si j’ai apprécié le début de ce roman, découvrant une part d’histoire, j’ai trouvé ensuite quelques longueurs dans l’énumération qui s’ensuit, me demandant où l’auteur voulait en venir, car il n’y a alors plus d’intrigue. Une fois dans le camp, une routine s’installe et le temps s’étire. Puis la libération arrive, le récit rebondit et le personnage tente de nous dévoiler le vertige de la liberté retrouvée. J’ai toutefois été sensible à la poésie qui ressort de cette écriture.



Un écrit poignant, original dans sa forme d’écriture, sur un sujet plutôt méconnu (ou tu). A découvrir, c’est certain.

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L'homme est un grand faisan sur terre

Sous la plume d'Herta Müller, j'avais beaucoup apprécié La bascule du souffle, et pas vraiment aimé Le renard était déjà le chasseur. un troisième essai était donc nécessaire: L'homme est un grand faisant sur terre est un très court roman sur l'émigration, tant désirée par le meunier Windisch. Dans le village, nous découvrons la vie sans joie sous un régime totalitaire, où les miliciens peuvent venir tout saisir du jour au lendemain, où c'est la fille de Windisch qui finira par acheter les précieux sésames, n'y gagnant la pauvre que le mépris de son père.

Un texte dur et pas seulement par son thème: facile d'accès n'est pas du tout ce que j'emploierai pour le décrire et le style là aussi m'a rebutée.

Un auteur intéressant, simplement Herta Müller n'est sans doute pas pour moi finalement.

Je continue cependant de recommander La bascule du souffle!
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Animal du coeur

Déroutant malgré tout intéressant....
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Dépressions

J'ai eu plus de difficultés que d'habitude à entrer dans le livre d'Herta Müller. Moins porté peut-être par le récit que précédemment. Car ce livre est celui du quotidien d'un village allemand en Roumanie après la guerre. Quotidien de labeur, d'hommes et de femmes qui animent leur corps pour labourer la terre, préparer les repas, planter une clôture, frotter le sol. Pensées pour Vies minuscules de Pierre Michon, ou les livres de Marie-Hélène Lafon. L'impression d'un quotidien résigné. Comme toujours chez Herta Müller, la nature a sa place, comme contrepoint à cette société humaine sans vie.

Les derniers chapitres s'éloignent du village vers l'environnement totalitaire qu'Herta Müller décrit avec tant de force. L'ouvrier qui proteste, la parade militaire. Un autre décor, mais toujours l'homme au travail aux mains impuissantes.
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Le renard était déjà le chasseur

Avouons-le: j'ai eu du mal à entrer dans cette oeuvre, du mal à l'apprécier et du mal à arriver au bout.

Le style si particulier m'avait déjà frappée chez cet auteur, mais là où je trouvais qu'il complimentait finalement assez bien les thèmes de La bascule du souffle, ici, ça n'a servi qu'à me bloquer.

Les thèmes pourtant, la vie dans le cadre de la dictature roumaine, je trouvais cela fort intéressant: ce sont des pans de l'histoire européenne moderne dont on parle finalement si peu! Je suis contente de l'avoir lu mais je ne continuerais peut-être pas tout de suite ma découverte de cet auteur.

C'est un peu un rendez-vous manqué, mais que cela n'empêche pas d'autres lecteurs de s'y plonger, car peut-être qu'eux réussiront là où j'ai échoué.
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La bascule du souffle

Excellente découverte d'un auteur que je devrais explorer mieux: un roman sur les camps, évidemment c'est parfois dur à encaisser, n'allons pas prétendre que c'est une lecture légère!

La déportation des populations germanophones dans le bloc soviétique n'est pas tellement un sujet dont on parle souvent, mais le roman se concentre plus sur la vie au camp en elle-même, dans un style très particulier et marquant, peut-être un peu déboussolant au début.

C'est un de ces livres qui marque un lecteur et qui s'il ne se hisse pas tout à fait au niveau d'autres auteurs, c'est peut-être tout simplement car Herta Müller a travaillé avec un homme ayant réellement vécu ces horreurs, contrairement aux auteurs de littérature concentrationnaire étant des survivants.

Un grand livre.

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La bascule du souffle

Léopold passera au goulag cinq ans de sa vie, mais les séquelles psychologiques seront durables : à son retour, il restera un étranger parmi les siens. La vie du camp est décrite avec un grand réalisme ; le froid : il y a une loi qui « vous interdit de pleurer quand on a trop de raisons de le faire. Je me persuadais que les larmes étaient dues au froid, et je me crus. »;la faim, surtout : « En guise de cerveau, on n’a plus dans la tête que l’écho de la faim ». Beaucoup d'images poétiques, de symboles forts dans ce roman bouleversant.
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Le renard était déjà le chasseur

Je crois n'avoir jamais abandonné un bouquin aussi vite.

Les phrases qui devraient constituer la trame de l'histoire de cette dissidente roumaine sous Ceausescu sont sans doute cachées dans un flot de phrases certes poétiques, mais totalement hermétiques. J'ai feuilleté l'ensemble des pages: tout semble du même acabit. Je n'ai sans doute pas reçu le bon code pour déchiffrer ce roman d'une auteure couronnée en 2009 par le prix Nobel!

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Animal du coeur

Thème intéressant mais texte très très "fouilli" un exercice pour la compréhension, or pour moi la lecture doit rester un plaisir et non un "travail" j'ai donc lachement abandonné. certainement intéressant pour les plus courageux
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La bascule du souffle

L'histoire de Leopold, roumain germanophone, déporté dans un camp de travail en Russie en 1945 aurait pu être touchante. En effet, les conditions de travail et de vie, la faim, le froid, le manque d'hygiène forment le point commun des nombreux chapitres de ce roman mais il manque le liant. J'ai eu l'impression de lire des nouvelles très courtes sur ces thèmes et j'ai donc été très déçue. Herta Muller ne m'a pas convaincue dans un style trop froid, sans suspense et sans liant.
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Dépressions

Emprunté par hasard à la bibliothèque, j'ai tout d'abord été intriguée par ces nouvelles sans queue ni tête. Cependant, je m'en suis très vite lassée malgré le style très particulier et attrayant de ces récits. J'ai abandonné quelques pages avant la fin.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Lecture pas toujours aisée. C'est pourtant incroyablement cynique et réaliste (les deux n'étant pas spécialement opposés). Un vrai must.
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Dépressions

Des nouvelles de longueurs très variées, mais rien pour s'accrocher, pas de réelle narration, pas de personnage suffisamment empathique ou clairement défini, des phrases très courtes, extrêmement terre à terre, pas de talent littéraire à mon humble avis de lecteur (mais il s'agit d'une traduction d'une auteure allemande)... bref donc arrêt de lecture au milieu de la 3ème nouvelle, la plus longue. Et ça ne m'arrive pas tous les jours..
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La bascule du souffle

Une population germanophone en Roumanie à la fin de la seconde guerre mondiale. Au nom de la responsabilité collective et de la négation des droits démocratiques, des staliniens condamnent à la déportation. Un autre crime de guerre après des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. Un crime de plus aux pays du « socialisme » réellement existant. Rouge le sang et la haine comme un drapeau usurpé, dévoyé…



Léopold, ses souvenirs, ses livres dans un autre enfer, camp de travail, travail forcé, déportation, « Tout ce que j’ai, je le porte sur moi »…



Les mots, les phrases pour relater intimement le passé, le temps où « on n’a pas voulu en savoir plus », cette petite ville « ce dé à coudre où toutes les pierres avaient des yeux », puis ces vols d’existence, le camp, la nuit russe, le ciment qui s’introduit et recouvre, le ciment complice de l’ange de la faim, les sous-vêtements et les claquettes, le camion, les peupliers noirs, « je n’étais qu’un banal objet russe au crépuscule », le charbon, les rations, le pain…



Les mots pour dire la faim, « Que dire de la faim, quand elles est chronique. On peut dire qu’il y a une faim qui fait souffrir de la faim », l’ange omniprésent, l’ange de la faim, « Tu n’es pas encore assez léger, pourquoi ne pas lâcher prise… », les multiples causes de mort mais toujours ce lien avec la faim…



« La faim est un objet.

L’ange est monté au cerveau.

L’ange de la faim ne pense pas. Il pense juste.

Il ne fait jamais défaut. Il connaît mes limites et sait sa direction.

Il sait mon origine et connaît son action.

Il savait déjà tout avant de me rencontrer, et il connaît mon avenir. »



Les douleurs fantômes, le coucou de l’horloge, Katie, les voleurs de pain, le froid, « avoir faim et avoir du pain, mais ne pas le manger », le sable jaune, Karli, les sapins, les roubles, le dépouillement des morts, le mâchefer, des sacs d’os asexués les uns pour les autres, l’humanité dépouillée de son humanité, la force de la lumière du jour, les tranches de travail, les substances chimiques, le pays et la nostalgie, là-bas où « j’ai mangé à ma faim »…



Ce rêve de soi à califourchon sur un cochon.



Les patates, 273, Béa, Tur, le fer-blanc, des silhouettes déformées et pelées, « nous avions l’air d’être du bétail de rebut », la pelle en cœur, le bonheur soudain, au cœur du vide, le froid, le zéro indicible, un jour…



Et longtemps après, les insomnies, « je ne sais toujours pas si j’ai des insomnies parce que j’essaye de me rappeler des objets ou si, à l’inverse, je me bagarre avec eux, ne pouvant fermer l’oeil de la nuit », la nourriture comme grande excitation, le cahier, l’écriture…



Sobre et dense, une écriture pour la nuit. Des mots et le silence pour ce « nous du camp », une œuvre de notre temps…
Lien : https://entreleslignesentrel..
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La convocation

Je commence la lecture de “La convocation” de la prix Nobel de littérature Herta Muller. Je m’applique, essaie de comprendre où elle veut emmener son lecteur, vite, je décroche, saute, survole, pour enfin abandonner. Je n’ai probablement rien compris…

Un peu exercice branlatoire que comme d'hab les belles âmes vont trouver profond !!
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L'homme est un grand faisan sur terre

Müller Herta - "Der Mensch ist ein grosser Fasan auf der Welt" Hanser-Verlag, 2009 (Erstausgabe 1986 im Rotbuch Verlag).



Entre la corruption des régimes communistes d'Europe centrale et le ressentiment des populations de ces pays contre les allemands coupables du récent passé nazi, les petites gens appartenant aux restes de minorités allemandes disséminées çà et là doivent payer, y compris de leur corps, pour être rachetés par l'ancienne Allemagne de l'Ouest. Une écriture "impressionniste", poétique, lente... Herta Müller, roumaine de souche allemande du Banat, a reçu le Prix Nobel de littérature le 8 octobre 2009.



Une belle écriture dans l’original. Ayant moi-même vécu de l’autre côté du rideau de fer, ayant connu de près ces sordides réalités des trafics humains cautionnés par les régimes communistes, ayant fréquenté des allemands du Banat (et de la Volga, mais c’est autre chose), je suis mal placé pour juger de l’effet que peut produire un tel récit sur un public purement francophone. De surcroît, je n’ai pas lu la traduction française (ISBN : 978-2876040199).

Je ne puis que recommander ce récit aux lectrices et lecteurs qui peuvent le lire en langue originale tout en connaissant le contexte très très particulier dont il rend compte.

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La convocation

La convocation, du Virgina Woolf en moins bien. Voilà ce que je pourrais dire pour résumer mon sentiment après cette lecture poussive que je me suis forcée à finir. Le procédé est en effet un peu similaire à celui que Virginia Woolf inaugure dans Mrs Dalloway, le flux de conscience, par lequel l’auteur cherche à retranscrire les idées de ses personnages comme elles lui arrivent, de façon désordonnée, passant du coq à l’âne ou bien fonctionnant par association d’idées, sans intervenir en tant qu’auteur pour arranger ces pensées de façon cohérente, pour les hiérarchiser. Le procédé marche plutôt bien chez Virginia Woolf : même si ma lecture de Mrs Dalloway il y a moins d’un an a été un peu difficile, je l’ai trouvée intéressante et j’ai fini par y trouver un certain plaisir. Ici je me suis ennuyée de bout en bout, je n’ai vraiment pas compris quelle pouvait être l’intention de l’auteure dans ce roman.

Certes, ça ne doit pas être drôle de vivre dans un régime communiste de l’Europe de l’Est (on appelle cela un euphémisme), certes je n’aimerais pas être à la place de cette femme convoquée et reconvoquée pour ce que l’on pourrait considérer une broutille, mais je crois que ce livre ne m’a rien appris sur ce que c’est que de vivre dans cette situation, ce que c’est que d’être à chaque instant scrutée, ce que cela veut dire que les gestes anodins puissent avoir des répercussions pendant toute une vie. J’espérais comprendre un peu, ou du moins toucher du doigt, je n’ai vu qu’une femme somme toute plutôt pathétique, sans relief, sans avenir, dont les pensées vagabondent entre le présent et un passé plus ou moins lointain, mais où il semble plutôt que ce sont ses choix personnels ou ses petites lâchetés qui soient à l’origine de sa triste situation, sans que le régime y soit pour beaucoup au fond.

Un livre décousu, mais pourquoi pas, c’est une idée de construction qui peut tenir la route. Suivre une femme pendant son trajet en bus pour se rendre à sa énième convocation par la police d’Etat, et qui laisse ses pensées errer entre l’anticipation de cet entretien à venir, les entretiens passés et des tableaux de sa vie présente ou passée. Mais ici, c’est un livre décousu qui tourne sur lui-même, voir qui s’emmêle les pinceaux, sans que j’aie pu y trouver aucun sens ni aucun intérêt. Peut-être est-ce un livre qui parle plus à une personne qui a effectivement vécu de ce côté-là du rideau de fer. Peut-être beaucoup de choses sont-elles suggérées et n’ont-elles pas besoin d’être expliquée pour ceux plus proches de cette réalité. Pour la lectrice privilégiée que je suis, ce roman manque de contexte et je n’ai malheureusement pas été touchée par ce livre.
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Animal du coeur

Ce livre magnifique et poignant, comment en parler sans utiliser des superlatifs idiots qui n’effleureront que la surface de cette écriture. Ces mots enrobés d’une poésie toute métaphorique vous arrache le cœur. Ce pays, la Roumanie, qu’Herta Müller décrit, son pays, est cauchemardesque. Il pourrait devenir grotesque si le miroir réaliste était déformant. Mais il ne l’est pas, on le sent bien, il est peut-être en dessous de la réalité. Chaque être vivant, humain ou animal, se débat pour survivre, dans une misère quotidienne, une atmosphère déliquescente et absurde. Tout est étouffé, englué, plombé ; c’est une nasse dont on semble ne pas devoir s’échapper. Sauf par la mort ? Pourtant ce livre parle de rires, de chansons, d’amour, d’amitié, d’un fil tenu d’espérance et de résistance, malgré la peur, l’angoisse et la désespérance. Alors comment faire ? Lorsque que l’on veut juste, même pour un instant, sentir le souffle de la liberté circuler sous ses pas ?
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