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Critiques de Hiromu Arakawa (726)
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 7

Ce tome commence avec la rencontre des frères Elric avec « le père » des homonculus. La lumière est faite sur certaines choses et notamment sur la légitimité de la guerre d'Ishbal.



Hiromu Arakawa nous emmène dans le passé des personnages afin d'apprendre ce qu'il s'est réellement passé ainsi que le rôle joué notamment par Mustang, Hawkeye et Scar.



Anatomie d'un génocide. C'est atroce. J'ai un peu du mal à imaginer ce que l'on peut ressentir quand on s'engage dans l'armée pour sauver des vies et que finalement on se retrouve à massacrer tout un peuple.



Il y a une scène qui m'a marquée. C'est le moment où Roglowe, le chef des Ishbals, décide de se rendre pour échanger sa vie contre celle de son peuple.



« -Vous pensez valoir autant que tous les survivants du peuple ishbal ? Ça commence à bien faire. La valeur d'une vie est équivalente à la valeur d'une autre vie, il n'y en a pas qui valent plus ou moins. »



Roglowe est terrassé, il n'y a aucun espoir.





***



« Pour écrire ce volume, j'ai discuté avec de nombreuses personnes ayant vécu l'atrocité des champs de bataille de la Deuxième Guerre mondiale. Leurs témoignages sont bien plus poignants que n'importe quel ouvrage documentaire ou album de photographies sur la question. Un homme avait qui je parlais m'a avoué en fixant le sol : « Même aujourd'hui, mon esprit refuse de voir des films traitant de la guerre. » Cette phrase m'a vraiment touchée. » (Hiromu Arakawa)











Challenge BD 2023

Challenge multi-défis 2023 (30)

Challenge multi-auteures SFFF 2023

Challenge plumes féminines 2023 (8)
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 4

J’ai peut-être attendu un peu trop longtemps pour reprendre la lecture de cette série (ma dernière critique a plus d’un an). J’ai mis quelques pages à me remettre certains éléments en tête.



J’ai trouvé qu’il se passait beaucoup de choses dans ce volume. Cela commence par un bain de sang, le général Bradley ne fait pas dans la dentelle. Dans la ‘bagarre’, son épée entre en contact avec le sceau de sang qui se trouve à l’intérieur de l’armure d’Alphonse. Cela réveille en lui un souvenir qui va changer la donne…



Un nouveau mystérieux méchant fait son apparition, il semble être le chef des homonculus. On y reviendra plus tard j’imagine. D’autres personnages plus sympathiques entrent également en scène comme l’adorable May Chang et son mini panda Xiao Mei (il est trop mimi). Il y a aussi Lin Yao et ses gardes du corps. Ils viennent tous de Xing où l’alchimie porte un autre nom : l’elixirologie.



Sinon la petite routine, comme passer chez Winry pour se faire réparer le bras. J’aime beaucoup ce personnage.



Barry le boucher m’a bien fait marrer, sa rencontre avec Hawkeye m’a régalée. Son existence met le colonel Mustang sur une piste majeure et dangereuse…



Je ne vais pas attendre pour lire la suite, le temps de passer à la librairie du coin.











Challenge BD 2022

Challenge cycles/séries 2022

Challenge multi-auteures SFFF 2022

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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 3

Y’en a qui aiment se gaver de chocolat, moi c’est Fullmetal que je dévore. Pas pu m’endormir avant d’avoir atteint la fin du tome.



On reste dans un premier temps dans le flashback nous narrant l’initiation à l’alchimie d’Edward et Alphone Elric avec leur maîtresse à la babouche fracassante Izumi. Puis les deux gamins retournent chez eux et tentent l’interdit (ATTENTION SPOIL) : et comme c’est interdit, la punition de l’univers est immédiate. Le prix à payer est élevé : une jambe et un bras pour Edward, l’ensemble du corps pour Alphonse, son frère liant in extremis son âme à l’armure pseudo-médiévale que l’on connaît. Après quelques temps de déprime, ils sont repérés par le colonel Mustang – alchimiste d’état - qui leur propose de rallier l’armée. Alphonse est trop jeune mais Edward se lance et réussit l’examen haut la main, vu qu’il est capable de transmuter sans dessiner un cercle de transmutation quelque part, ce qui est extrêmement rare.



Puis retour au présent où Alphonse se fait enlever par une étrange bande d’hommes améliorés avec du gêne animal (des chimères dit-on). Rencontre avec l’un des personnages les plus épatants de la série : Greed, chef de la bande, en fait un homonculus (rappel pour ceux qui suivent pas : les homonculus sont des êtres artificiels mais de chair, aux dons étranges et ayant clairement plusieurs vies). Comme son nom l’indique, Greed est un affamé de pouvoir, de puissance et d’éternité, et il est visiblement en froid avec les autres homonculi. Il a enlevé Alphonse pour s’approprier ce don de liaison de l’âme dans un objet. Une bataille dantesque oppose Edward à Greed, dont le corps peut devenir dur comme du diamant (« la défense ultime ») auquel l’alchimiste oppose son savoir de transmutation du diamant en charbon. Puis toute la bande est attaquée par l’armée et Greed se voit opposé au président Bradley en personne, dont l’agilité et les talents d’escrimeur étonnent, jusqu’à ce qu’on comprenne que . Il apparaît que l’activité incontrôlée de Greed gêne Bradley et les autres homonculus. Pourquoi ?



Les ingrédients sont les mêmes que précédemment, mais comme pour la nourriture, ils sont d’origine label rouge, bio et qualité extra. Un peu d’humour appuyé par de la caricature, un peu de baston intelligente, de l’émotion et des comportements héroïques, de l’analyse poussée des personnages bien tranchés, dans une marmite d’histoire d’une grande complexité (en tout cas pour l’instant on ne devine rien).



J’va m’en resservir une assiette moi.

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The Heroic Legend of Arslân, tome 14

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.

La saga de Yoshiki Tanaka est un classique de la fantasy nippone et un classique de la fantasy tout court. C'est du cape et épée flamboyant avec gentils très gentils, des méchants très méchants, et des héros très héroïques. Mais pas que, car c'est aussi un titre qui brasse les mythologies du monde entier, à commencer par ceux de la perse antique et médiévale, pour aborder de nombreux thèmes parfois d'une brûlante actualité...

Dans ce tome 14, après les armées sindoriennes c'est aux armées turânnes d'affronter l'intelligence de Narsus et la force de Daryun. Et le roi des voleurs Merlane va assister aux retrouvailles du prince défiguré de la haine et de la princesse aveugle de l'amour. On est à un peu moins du tiers de la saga, il va encore de passer des tonnes de trucs !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 11

La guerre fait rage entre nos héros humains, alchimistes ou pas, et les homonculi. Ça a commencé dans le tome précédent et ça ne se calmera plus guère avant la fin.



Donc la bagnole n’a plus de freins et on fonce à cent à l’heure sur les multiples terrains de combat, des combats toujours intelligents, les humains compensant leur manque de force par des tactiques efficaces… et beaucoup de courage. L’apogée est atteinte avec l’affrontement entre Alphonse Elric contre à la fois Pride – le plus dangereux des homonculi – et Kimblee l’alchimiste écarlate, qui égale les meilleurs affrontements de Naruto. Nos héros ont également pensé à gérer leur communication vis-à-vis de la population, s’assurant une posture de résistants face à un coup d’état de l’armée de la capitale. Du grand art de manipulation des masses.



Mais parfois, au milieu du combat, on se pose cinq minutes pour faire place à l’émotion, à l’exposition d’une certaine morale, ou d’une certaine éthique. Le colonel Mustang va-t-il céder à sa soif inextinguible de vengeance et se rabaisser au niveau de ceux qui ont tué son meilleur ami ? Pour l’homme, le choix est déchirant.

Le plus beau est certainement la pénétration que Hiromu Arakawa nous offre des véritables sentiments de l’homonculus Envy. C’est tout à fait inattendu de la part d’un être méprisant autant la vie humaine. Il résiste de toutes ses forces quand Edouard Elric le met face à sa propre vérité, une vérité en totale contradiction avec sa nature même. Superbe morceau d’émotion au milieu de « l’epicness to the max » ambiant (comme dirait Alfaric).



Je suis mordu comme jamais. Allez, encore deux tomes et je vous fiche la paix. Mais qu’est-ce que j’aimerais entrainer de nouveaux lecteurs vers ce splendide manga !

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Silver Spoon, La cuillère d'argent, tome 2

"Silver Spoon" est un manga de type « school life », plein de bonne volonté, plein de bonne humeur, mais surtout d'une réjouissante fraîcheur en plus d'être une ode à l'amitié et à la solidarité !









Dans ce tome 2, les élèves du lycée agricole Ohezo ont retrouvé un four à pierre durant le grand nettoyage de printemps et Yûgo est aussitôt promu organisateur d’une pizza party car en tant que citadin il est le seul élève a avoir déjà mangé une pizza et à en connaître le goût… Tout les monde est mis à contribution, y compris la salle d’affinage secrète de Mr Nakajima de la section agroalimentaire, et la fête qui réunis élèves et enseignants est une franche réussite !

Viens ensuite la rencontre entre le lycée agricole et le lycée industriel, et tantôt que les filles font salon de thé les garçons enchaînent les compétitions qui finissent en grosses bastons ! ^^

Viennent suite les vacances d’été, et pour éviter d’avoir à retourner dans sa famille Yûgo préfère aller travailler chez Aki, au grand dam de ses autres camarades de classes qui comptaient bien exploiter cette bonne poire… Et encore une fois, il retrouve complément paumé dans une cambrousse où les portables ne captent pas !^^

Il découvre le rural profond et les petites exploitations des parents d’Aki et d’Ichiro, ainsi que les dangers de la conduite en campagne avec collision avec le gros gibier (ainsi que les histoires flippantes de l’ancêtre centenaire qui a connu la colonisation d’Hokkaido au début du XXe siècle). Mais il découvre aussi d’autre mode de production avec le carrousel de traite rotatif de Gigafarm, la coopérative agricole des parents de Tamako : Yûgo déjà traumatisé par de dépeçage d’un cerf, l’est de nouveau en assistant à un vêlage difficile… La vie et la mort font partie du quotidien du monde agricole !



Définitivement l'un de mes mangas préférés, et il manque trois fois rien pour passer à 5 étoiles !!!
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The heroic legend of Arslân, tome 11

Dans ce tome 11 après un esclandre, Ghîb est obligé de quitter le camp de Sa Majesté Arslan. C’est un stratagème à plusieurs facettes, puisque l’aventurier roturier indisposait la très aristocratique chaîne de commandement parse et qu’il fallait à Narsus un homme de confiance sous couverture pour espionner le camp lusitanien (ce qu’il l’amènera au Mont Demavand aux premières loges de lutte du Bien et du Mal, mais ceci est une autre histoire qui sera contée dans un autre tome)…

L’héritier du trône de Parse lance la campagne de reconquête qui doit le mener à la capitale Ecbatâna, et les bouillants Isfân et Zaravant chapeautés par l’imperturbable Thus qui semble être un esclave affranchi mènent l’avant-garde lors de la bataille du Château de Chasûm, où les talents de stratège de Narsus font une fois de plus des merveilles, et de la bataille du Fort Saint-Manuel, où la fatalité ignore totalement les talents de stratège de Narsus… Au cœur de la bataille Arslan retrouve Étoile / Estelle, et ni l’un ni l’autre ne comprennent pourquoi le pacifique Comte Barcation et ses proches préfèrent se suicider que de se rendre… On pourrait facilement et justement penser que le monde se porterait mieux sans religions (et ce à juste titre tellement la religion est une fabrique à fanatisme et rejet de l’autre), mais cela serait oublier que la mangaka fait ici référence à l’invasion d’Okinawa pendant la WWII : abreuvés de propagande les habitants ont préféré se suicider en masse que de se rendre aux Américains dépeints comme des monstres, mais cela ne serait jamais arrivé si les Américain autoproclamés défenseurs des droits de l’homme n’avaient pas gazés et pas passés au lance-flammes des milliers et des milliers d’innocents qui n’avaient rien demandé à personne. La Team Arslan fait tout pour que cela ne se reproduise pas, mas la peur et l’ignorance ont des raisons que la raison ignore : To Be Continued !
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Silver Spoon, la cuillère d'argent, tome 4

"Silver Spoon" est un manga de type « school life », plein de bonne volonté, plein de bonne humeur, mais surtout d'une réjouissante fraîcheur en plus d'être une ode à l'amitié et à la solidarité !









Avec Hiromu Arakawa on en a vraiment pour son argent ! La preuve avec de tome 4 particulièrement bien rempli !

Avec le salaire gagné dans la ferme d'Aki, Yûgo rachète la dépouille mortelle de Côtelette et pour lui rendre hommage la transforme de ses propres mains en bacon ! Ce qui nous amène à un barbecue de dégustation à lequel s'invitent les sosies de Bouddha et Lara Croft, avant que la popularité de Yûgo ne grimpe en flèche grâce au trafic de bacon… Et suite à l'envoi de sa production à sa famille, première apparition du terrifiant père de Yûgo et Shingo : un véritable méchant de shonen dont on retrouve les équivalent dans "Fullmetal Alchemist" et "Les Chroniques d'Arslân" ! ^^

Interlude dans la Zone 51 du lycée agricole d'Ohezo : https://www.youtube.com/watch?v=rbBX6aEzEz8

Il s'agit ni plus ni loin d'un remake shonen nekketsu du "Rencontres du troisième" type de Steven Spielberg… Sauf que SPOILER !

La fin du tome est consacré à Yûgo qui continue de cogiter sur la cause animale et sur son propre avenir, à commencer par sa relation avec Aki… Et il essaie d'aller plus loin dans ses sentiments entre équitation, base-ball, le secret qu'elle partage avec Ichiro, le fanclub des Holstein et la recherche d'un soutif noir… mdr
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Silver Spoon, La cuillère d'argent, tome 3

"Silver Spoon" est un manga de type « school life », plein de bonne volonté, plein de bonne humeur, mais surtout d'une réjouissante fraîcheur en plus d'être une ode à l'amitié et à la solidarité !









Dans ce tome 3, Yûgo termine ses vacances d’été dans le ferme familiale d’Aki : il découvre les joies du lait frais, des épis de maïs bouillis et de diverses grillades (le nombre de barbecues et de méchouis est hallucinant dans ce manga), mais peste de voir son grand-frère Shingo surdoué mais irresponsable venir prendre de ses nouvelles (ce dernier veut se lancer dans la gastronomie mais se révèle incapable de faire cuire correctement des pâtes ^^). Quand vient l’heure de la paye, Yûgo qui a provoqué par inadvertance un incident dans la collecte de lait refuse mais la famille d’Aki insiste et il est obligé d’accepter… (et il a bien fait, car cet argent mais rapidement lui être indispensable)

Rentrée des classes : Tamako a la taille mannequin, Nishikawa a dévalisé les boutiques spécialisées lors de son voyage à Tokyo, et Keiji a tellement investi dans son nouveau look qu’il est sanctionné par la direction du lycée… Suit une kermesse à laquelle nous assistons à une véritable guerre culinaire entre bouis-bouis des commerçants et les estomacs sur pattes du lycée d’Ohezo renforcés par les membres du Club de Sumo et du Club de Base-ball de retour d’entraînement ! mdr

A la fin du tome, Yûgo qui s’est attaché au cochon Côtelette en partance pour l’abattoir, cogite que la condition des animaux d’exploitation alors que lui et Mayumi ont de gros ennuis à cause d’une rumeur scandaleuse lancée par Keiji qui décidément ne comprend rien à rien le pauvre… lol
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 3

Je poursuis ma lecture de cette série épatante avec le même enthousiasme, c'est toujours un très bon moment de lecture.



A la fin du tome précédent, les frères Elric avaient retrouvé leur maître, Izumi. Elle est super badass !



Retour sur le passé pour découvrir comment Edward et Alphonse sont devenus les élèves d'Izumi pour ensuite se lancer dans l'expérience interdite qui va bouleverser leur vie.



On va aussi apprendre comment Edward est entré à 12 ans dans l'armée sous le nom de Fullmetal Alchemist.



Dans le présent, à la boucherie, on s'inquiète de l'absence d'Alphonse…



« - Il s'est peut-être fait enlever ?

- HA HA HA HA HA HA HA HA

- Oui je me fais du souci pour pas grand-chose.

- Pas possible. »



Mais comme l'a dit Greedy, l'homonculus qui a enlevé Alphonse, impossible est un mot qui n'existe pas.



Cela va encore être bien animé avec de la bagarre et quelques révélations d'importance…



À suivre donc…







Challenge BD 2021

Challenge SFFF 2021

Challenge cycles/séries 2021

Challenge plumes féminines 2021

Challenge multi-auteures SFFF 2021
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 2

Dans mes souvenirs parcellaires des adaptations animées, je me rappelle bien que le récit avait des temps forts et des temps faibles : les volumes 4 et 5 constituent malheureusement un temps faible...



Tome 4 :

https://www.babelio.com/livres/Arakawa-Fullmetal-Alchemist-Tome-4/16258/critiques/1837042

Tome 5 :

https://www.babelio.com/livres/Arakawa-Fullmetal-Alchemist-Tome-5/34632/critiques/1838920
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 13

Des sacrifices (soi-disant)

Une déification

Des contre-mesures planifiées depuis longtemps

L’érosion lente d’un invincible pouvoir

Un sacrifice réel (une vie)

Un autre sacrifice réel (un pouvoir)

Et le final

Et les conséquences



C’est avec ces phrases plus ou moins obscures que je résumerai le volume final de l’intégrale Fullmetal Alchemist. Je ne veux rien détailler. Je veux simplement tirer le rideau sur un manga que je considère comme une œuvre majeure, tant il m’a distillé des ondes de plaisir à tous les niveaux de la conscience.



Pour moi, Hiromu Arakawa est un génie, capable de construire une histoire fouillée, riche de personnages profonds (plus que ce que j’attends d’un manga) dans un décor uchronique de début de 20ème siècle, n’oubliant jamais l’humour caricature mais refusant le fanservice « culotte, grosse poitrine, etc. », et conservant certains classiques du principe moral et éthique de la vie en société (n’hésitez pas à vous sacrifier pour vos amis).



Il y a quelques défauts, dont un que je trouve énorme du point de vue scénaristique dans ce volume même, mais je suis prêt à mettre le détail sous le tapis tellement l’architecture d’ensemble est superbe.



J’arrête là le panégyrique. Mais ce sera dur de trouver aussi bien.

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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 12

Avant dernier tome de l'intégrale. Les homonculi le savent et pressent le mouvement : The SACRIFICE is coming !



On fonçait à cent à l'heure, on passe à deux cent ! L'action domine le jeu. Les affrontements s'enchainent avec leur lot de courage, d'héroïsme, de ruse et de talent.

Les héros remportent des victoires mais marquent le pas quand King Bradley, président d'Amestris (le pays quoi), réapparait et redonne le moral aux forces de Central (la capitale quoi) qui jusqu'ici en prenaient plein la gueule. Et se développe sous nos yeux l'un des plus beaux combats/danses du manga : King Bradley est… super doué pour le combat malgré son âge (je me limite dans mes descriptions à cause des spoils) et affronte l'homonculus Greed qui possède le corps de Lin, prince de Xin (un autre pays quoi), le capitaine Buccaner de l'armée du nord et les gardes du corps de Xin.



Je le disais plus haut, le temps du sacrifice est proche (ça doit être lié à l'éclipse de soleil qui se produit en même temps). Père, le papa des homonculi – qui a fort à faire avec van Hohenheim, le père des frère Elric (ça devient compliqué à expliquer) – s'occupe de regrouper les « sacrifices ». C'est là que nous apprenons qui ils sont, et ce qu'ils ont fait pour en arriver là. Evidemment on les connaît, donc… je me tais.



C'est dur d'en ajouter tellement le moindre mot risque de vous gâcher le plaisir si le manga vous tente. J'ai avalé ce tome en une heure (et demi ?). C'est de l'action plein pot avant le grand final.



Final sur lequel je reviendrai bientôt en faisant encore plus gaffe à mes paroles.

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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 9

Ma qu’est-ce qu’il est bon ce manga !



A grands coups de flashbacks percutants, ce tome explique bien des choses : comment la ville de Xerxes a fini en ruines des centaines d’années plus tôt, le lien entre Van Hohenheim (le père des frères Elric) et le père des homonculi, ces êtres quasi immortels qui incarnent les sept péchés capitaux, l’origine de l’alchimie.



A grand coups de brainstorming, ceux qui s’opposent aux homonculi (May, Scar, etc.) comprennent enfin quel est leur plan infernal, qui explique les horribles déversements de sang des dernières décennies : la guerre d’Ishbal, l’insurrection de Liore…



A grands coups de jeux de dupes, les frères Elric et les officiers de Briggs, la forteresse du Nord, parviennent à se libérer du chantage aux otages que fait peser sur eux Kimblee l’alchimiste écarlate. Cela ne va pas sans mal et Ed est dangereusement blessé. Mais, à l’instar d’un Naruto, il parvient à retourner en sa faveur quelques chimères (ces humains modifiés mi-hommes mi-animaux) originellement aux ordres de Kimblee.



A grands coups de… bon, ça me gave. Il y a tellement de révélations, tellement d’action, tellement d’humour dans ce volume que tout ce que je pourrai dire n’en dévoilera que le pâle reflet de son ombre.



Madame Hiromu Arakawa, vous êtes une grande dame géniale (et marrante en plus).

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Silver Spoon, La cuillère d'argent, tome 1

La particularité des shonen japonais est de constituer une structure narrative adaptable à des sujets très variés. C'est bien le schéma qui importe : un héros naïf, jeune, avec un objectif à réaliser et qui y sera aidé par des compagnons rencontrés au fur et à mesure du chemin, des embûches qui ne le rendent que de plus en plus fort. Le thème choisi ici est vraiment original et peut se voir dès la couverture : la progression d'un héros venant de la ville au sein d'un lycée agricole.



Cela peut paraître d'un intérêt a priori limité, mais le récit est vraiment drôle et très bien mené. L'auteur déconstruit de nombreux clichés, s'en amuse, joue de la confrontation du citadin avec la réalité de la campagne. La confrontation physique avec les animaux est forcément sujette à de nombreux gags, mais c'est surtout la différence de vie entre les citadins et les gens issus du monde agricole qui est le plus souligné. Au delà des moments d'humour, il s'agit le plus souvent de belles leçons d'humanité qui permettent un regard plus profond sur la confrontation de ces deux mondes.



Tout en parvenant à rendre des moments loufoques, le dessin est plutôt plus réaliste que celui des mangas habituels, notamment dans le rendu des animaux. On évite ainsi la caricature et c'est l'outrance passe plus, comme souvent dans les shonen, par la retranscription des émotions des personnages. La précision dans le rendu des installations agricoles est également impressionnant et plonge dans un réalisme assez rare dans le genre.



Le mystère entretenu sur les réelles motivations du héros à ce changement de vie et les ambitions variés des différents autres personnages maintient vraiment un intéret tout au long du tome et donne particulièrement envie de continuer la découverte. Une lecture tentée un peu comme un pari par hasard et qui se révèle une vraie réussite, c'est toujours bien plaisant.
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The heroic legend of Arslân, tome 8

Dans ce tome 8 nous sommes toujours dans la phase sindorienne du récit, et la guerre civile fait rage entre les deux héritiers de la couronne Ghadevî le fils d'aristocrate, caricature de noble imbu de lui-même, et Rajendra le fils d'esclave, caricature de dandy parvenu... Mais nous suivons aussi, et le parallèle est joli fait visuellement, Jaswant en pleine crise existentielle qui sait qu'il est trop bon pour son maître, et Baqhman en pleine crise existencielle qui sait que son maître est trop bon pour lui : dans un cas comme dans l'autre, ils leur seraient facile de trahir mais nous sommes dans le roman de chevalerie donc il est hors de question de bafouer l'honneur ! Nous suivons également d'autres personnages et les messages qu'ils véhiculent sont très proches les uns des autres : « si seulement son seigneur en était digne, quel excellent vassal ! » ^^

Dans un dernier sursaut, le roi Calihcala surmonte sa maladie et son agonie pour proposer le jugement des dieux à travers un duel de champions : Rajendra supplie Arslan de lui prêter le preux Daryûn, tandis que Ghadevî sort de sa geôle le monstre Bahâdur... Tout est contre le champion parse qui affronte un colosse qui ne connaît ni la peur ni la douleur, mais c'est ainsi qu'il entre dans les légendes sindoriennes sous le nom de Shere Sehnanî, le Tigre Féroce ! To Be Continued, Oh Yeah !!!

Le pot-pourri cape et épée sur fond d'uchronie et de mythologie perse est toujours aussi plaisant voire passionnant, et toujours aussi sympathiquement et chouettement mis en scène par la mangaka Hiromu Arakawa : que j'ai hâte que la Team Arslan se transforme en Justice League pour rassembler toutes les nations contre le méchant millénaire des mages noirs, incarnation des forces obscures de la crevardise, qui comme vous le savez veut nous amener et dans les ténèbres les lier, au pays de Mordor où s'étendent les ombres...
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 7

Le coup de marteau de ce volume nous est donné par la description de la guerre d’Ishbal.

Il s’agit de réminiscences de divers personnages, alors que le gouvernement central avait décidé de mâter la révolte de la province Ishbal, peuplée de gens dévoués à leur religion, pacifiques si on ne les embête pas, implacables autrement. Le président King Bradley avait décidé le génocide sans concession et envoyé les alchimistes d’état au combat.

La guerre a profondément marqué les esprits et provoqué de nombreuses séquelles psychologiques chez les survivants. Les descriptions sont aussi poignantes que celles des deux guerres mondiales (Hiromu Arakawa est d’ailleurs entrée en contact avec d’anciens combattants pour mieux décrire cette partie).



Le reste paraît fade en comparaison, bien que ce soit toujours génial. Les frères Elric se rendent compte de la puissance de leur ennemi : le « père » des homonculus. Mais comme ils sont tous deux des « sacrifices », les homonculus ne peuvent attenter à leur vie. Ils limitent cependant leurs mouvements à coup de menaces non voilées sur leur entourage. En revanche Lin Yao, le prince de Xin, n’a pas cette « chance » et son corps servira de réceptacle à une nouvelle version de l’homonculus Greed. Lin accepte de bon gré ce partage de son corps car cela, pense-t-il, lui apportera la vie éternelle.

En parallèle de la guerre d’Ishbal, on en apprend aussi beaucoup sur les origines du fanatique ishbali Scar, qui souhaite abattre tous les alchimistes d’état. Scar répond au génocide par une vengeance implacable qu’il croit guidée par Dieu.



Avec beaucoup d’empathie, Hiromu Arakawa nous fait pénétrer dans la psyché des uns et des autres et nous permet ainsi comprendre leur comportement, si horrible soit-il. C’est une des grandes forces de ce manga.

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Silver Spoon, la cuillère d'argent, tome 9

Dans ce tome 9 Yûgo continue à faire bûcher Aki avec pédagogie, quitte pour récupérer les notes de son frère à faire un détour par Sapporo et rencontrer ses anciens camarades de classe et pire encore ses parents… (et quitte aussi à utiliser Keiji l'idiot comme cobaye ^^). Ensuite nous assistons à la visite du Lycée Ohezo par la mère de Yûgo, à peine moins traumatisée que lui lors de son premier jour d'école en terre inconnue, pour ne pas dire en milieu rural hostile. ^^

L'Hiver vient au Lycée Ohezo, et la team Yûgo décide de s'investir dans « le fond saucisse » que ses membres comptent superviser de la production à la consommation : allez hop, encore un passage à l'abattoir avec mise à mort d'adorables bêtes… ^^

Noël approche, mais une épidémie frappe, obligeant ainsi l'établissement à se mettre à quarantaine. En effet un virus informatique en provenance de sites érotiques frappe un à un les ordinateurs du lycée… Faute de dénonciation, le proviseur décide de priver les élèves masculins de réveillon du 25 décembre, et tous les reproches se reportent sur l'otaku Hajime à un cheveu de se faire lyncher avant que l'intervienne l'évangile selon Saint Beppu : « que celui qui, de sa vie, n'a jamais regardé de site porno, jette la première pierre »… Grand bien lui en a pris, car en fait le coupable est SPOILER !

Sinon Yûgo apprend que



Mort de Rire ! que de réjouissantes retrouvailles familiales en perspective… ^^

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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 4

Quelques pierres de plus dans le jardin de Fullmetal.



La bande de chimères guidée par l’homonculus anarchiste Greed perd la bataille contre l’armée. Alors que le général Bradley en personne élimine une chimère qui s’est cachée dans l’armure d’Alphonse, le sigle qui lie l’âme du gamin à l’armure est touché par la lame du général et provoque le retour des souvenirs de l’Au-Delà chez Alphonse. Greed est récupéré par sa « famille » d’homonculus qu’il renie violemment. Le Père (le vrai méchant de l’histoire) l’absorbe dans le TOUT qu’il représente. Fin du bestiau (vraiment ?)



Le colonel Mustang sait désormais – grâce au bon vieux serial-killer Barry le boucher - qu’il y a quelque chose de pourri au royaume des niveaux hiérarchiques supérieurs de l’armée. Ces gens-là recherchent la pierre philosophale et sont prêts à tout. Quel est leur objectif ? Commence un jeu complexe de faux-semblant et de pièges entre Mustang et son équipe d’une part et les très hauts gradés aidés des homonculus de l’autre. Chacun surveillant l »autre, lui donnant le change, une vraie partie d’échec. A ce petit jeu il y a des pertes parmi les soldats. Le sous-officier Maria Ross est accusée par l’armée d’être l’assassin de Hugues (ami de Mustang et des Elric qui fouillait aussi dans les strates militaires) espérant provoquer la vengeance de Mustang. Cela semble marcher, à la joie des homonculus.



Apparition de nouveaux personnages extra ! La petite May et son petit panda d’abord, puis le prince Lin Yao toujours mort de faim et ses deux ninjas. Tous viennent du lointain pays de l’Est au-delà du désert : Xing… et recherche le secret de l’immortalité. Lin rencontre les Elric et c’est l’occasion d’un combat dantesque avec les ninjas. Mais Lin n’est pas vraiment méchant. Il reste dans les pattes des Elric jusqu’au moment où il se fait enfermer pour cause d’immigration illégale et se retrouve mêlé à l’affaire Maria Ross.



Fin de l’épisode : Mustand referme un piège sur les homonculus… mais ne sous-estime-t-il pas leur force ?



Je crois que je n’ai jamais vu une série dans laquelle aucun personnage n’est à jeter. Où tous semblent indispensables malgré leur profusion. Cette histoire est fascinante.

Bientôt la suite.

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Hero tales, tome 1

En rangeant ma bibliothèque, je suis retombée sur le premier tome de Hero tales, et j'ai eu envie de me replonger dans le manga. Mon avis n'a malheureusement pas beaucoup changé après cette relecture, mais j'ai par contre bien envie de reprendre Fullmetal Alchemist ! Un mal pour un bien !



Difficile encore une fois, en lisant Hero Tales de ne pas penser à Yuu Watase. J'ai été une grande fan de la mangaka pendant assez longtemps et pour ceux et celles qui la connaissent, vous n'avez sans doute pas pu passer à côté de Fushigi Yugi ou La légende de Gembu. Pour faire rapide : des jeunes gens ont le symbole d'une étoile sur leur corps et ils sont dotés de pouvoirs qui vont leur permettre de sauver leur monde, ce qui fait donc d'eux des héros... Si vous venez de lire le résumé de Hero Tales, ce dont je viens de vous parler est plus que familier... La trame de l'histoire est quasiment identique en beaucoup de point : personnages, monde, trame, âge des personnages... D'accord les deux Fushigi de Yuu Watase sont plus dans la tranche Shojo et Hero Tales est plus un shonen, mais il n'empêche que ça a un air de déjà vu. Du coup, personnellement, ça m'a un peu fait tiquer. J'aurais pu m'arrêter là et décider de ne pas lire Hero Tales mais des fois, les résumés ne font pas tout, et puis Hiromu Arakawa est quand même l'auteur de Fullmetal Alchemist.



Le deuxième point que j'ai trouvé un peu gênant, est la ressemblance trop frappante entre les personnages de Fullmetal Alchemist et de Hero Tales. Le méchant de l'histoire ressemble trait pour trait au président King Bradley, une des méchante est le portrait craché de Lust, le maitre d'une des étoiles, c'est Risa... C'est un peu déroutant. Je sais que ce n'est pas forcément évident pour un illustrateur, mais là, il y a trop de ressemblances. On a comme une impression de facilité dans ce choix. Avec le temps, cette impression s'effacera sûrement, mais bon ici... c'est un peu dérangeant.



Revenons maintenant au manga en lui-même. Malgré ces deux points négatifs, je me suis très facilement prise à l'histoire. On y retrouve ce qui a fait le succès de Fullmetal Alchemist à savoir un mélange d'humour, de drame, d'apprentissage de la vie, d'émotions... savamment dosé et le tout est porté par un trio : un frère et sa soeur (qui s'entendent comme chien et chat...), ainsi qu'un moine qui les accompagne avant tout pour les protéger. La dynamique du trio fonctionne très bien dans ce tome. Les divergences d'âge et de maturité font que les trois héros se complètent et donnent à l'histoire toute sa force. On aura d'ailleurs sûrement droit à un quatuor au prochain tome et une équipe entière au fil de l'histoire si elle se profile comme je la vois. Ce qui en un sens est très bien car on tend à se séparer du duo de Fullmetal Alchemist par ce procédé.



La suite pourrait donc être intéressante. Il est toujours difficile pour une nouvelle histoire de s'imposer, mais j'ai assez confiance en la mangaka pour trouver petit à petit de quoi donner à Hero Tales toute son originalité. Donc malgré mon avis un peu mitigé, je lui donnerai bien sa chance.
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