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Citations de Isabel Wolff (124)


" - Tu sais, on devrait chercher des mecs ensemble.
C'est bien plus facile de chasser en meute.
C'était sans doute vrai.
J'aurais bien aimé que Frances, Emma et Sally soient du même avis, mais elles tiennent à confier leur bonheur amoureux aux caprices du Destin. Ou de Dieu. Mais Dieu n'a pas l'air d'avoir tellement envie de s'en occuper en ce moment.
Je préférais l'approche active de Kate."
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"Je voudrais juste que vous me montriez la manière dont vous quittez la maison. J'aimerais que vous fassiez semblant de partir au travail.
- Vous voulez dire, jouer la comédie ?
- Exactement. Mettre votre manteau, prendre votre sac, dire au revoir à Jennifer et gagner la porte. Je vous en prie, soyez aussi réaliste que possible et faîtes comme si je n'étais pas là.
Elle m'adressa un regard sceptique.
- D'accord.
Je suivis Lily jusqu'à la cuisine tout en Inox et en granit noir où elle remplit le bol de Jennifer - visiblement en porcelaine - avec des croquettes. Puis, Jennifer grognant à ses trousses, elle parcourut le long du couloir à moquette crème.
Lily prit sa veste et son sac. Le corps de Jennifer se raidit soudain d'appréhension.
- D'accord, ma chérie, chantonna Lily. Il est l'heure pour maman d'aller travailler.
Jennifer se mit à geindre.
- Non, trésor, ne pleure pas. Maman est obligée d'aller travailler pour t'acheter toutes sortes de jolies choses. Comme ce collier Gucci dont tu as envie...tu te souviens ? Et ce bol en argent de Théo Fenneli ? Alors, je vais...sortir...
Jennifer courait dans tous les sens aux pieds de Lily, gémissant et ahanant.
- ...rien que pour un petit moment.
Maintenant, Jennifer hurlait à la mort. Lily franchit la porte d'entrée avec moi, à reculons. Elle fit tourner la clé, puis se pencha et ouvrit la boîte aux lettres.
- Au revoir, ma petite chérie adorée, lança-t-elle à travers la fente. Au revoir, mon amour.
Puis elle se redressa et me regarda. Son visage se froissa comme un paquet de chips vide.
- Mon Dieu, c'est insoutenable !
Elle rouvrit la porte, prit Jennifer dans ses bras et embrassa son petit visage plat à plusieurs reprises.
- Sois gentille, Jennifer. Sois une gentille petite fille pour maman, veux-tu?
Puis elle posa Jennifer et repartit. Des hurlements outragés nous parvenaient de l'intérieur.
- Et vous faîtes comme ça tous les matins ? lui demandais-je.
- Oui.
- Maintenant, montrez-moi comment vous rentrez à la maison.
- D'accord.
Lily ouvrit la porte et se précipita dans l'appartement, les bras grands ouverts.
- Ma chérie, je suis de retour! Maman est là!
Jennifer, totalement déroutée, répondit par un grognement d'extase.
- Je t'ai manqué, ma chérie ? chantonna Lily en la prenant pour la câliner. Je t'ai manqué, dis ? Moi aussi, tu m'as manqué. J'adore mon petit bébé Jennifer, et je déteste la laisser. Pas vrai, mon chou ? Non, non, non, je n'aime pas ça du tout!
Elle reposa le chien.
- Voilà comment je fais.
_ Mmm.
Nous retournâmes au salon et je lui expliquai ses erreurs : elle faisait un tel drame de ses départs et de ses arrivées qu'elle rendait Jennifer frénétique."
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"J'allumai mon ordinateur et taper "thérapie en ligne" sur google et obtins environ deux cents entrées. L'une, en Californie, promettait "une cure" pour n'importe quel problème psychologique "dans les dix minutes".
Sceptique, je cliquais l'entrée suivante, qui proclamait que sa "psychotechnologie poussée" lui permettait de résoudre "n'importe quel problème personnel".
Ils étaient classés par ordre alphabétique, comme une sorte de liste d'épicerie tragi-comique, d'alcoolisme à trans-sexualité en passant par infidélité, ronflement et stress.
Sur laquelle cliquerais-je ? C'était facile. "Culpabilité" Elle squattait ma vie comme un poids mort."
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"C'était vrai, tellement vrai. J'avais eu envie de me venger... il avait été facile de lui pardonner - si facile- alors que j'avais imaginé que cela serait presque impossible."
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"Je passai la matinée avec le hamster timide de Hampstead - le petit garçon était triste parce que l'animal n'aimait pas qu'on le prenne -, puis j'allais visiter une perruche en détresse appelée Tweetie, sur Crouch Hill.
Elle avait arraché tellement de plumes de son poitrail qu'elle avait l'air prête à être mise au four.

- Est-ce qu'elle essaie de se suicider ? avait demandé le vieillard, visiblement inquiet.
- Non, elle est simplement très malheureuse.
Une plume jaune minuscule flotta jusqu'au sol.
- Pourtant elle a une belle cage, un os de seiche et beaucoup de jouets.
- Oui. Mais il lui manque quelque chose de bien plus important que cela.
- Quoi donc ?
- Une autre perruche. On ne devrait jamais laisser une perruche seule. A l'état sauvage, ces oiseaux vivent en groupe. Ils ont besoin de compagnie.
- Ah, fit-il, je l'ignorais.
- Je vous conseille donc vivement de lui trouver une amie dès que possible. Je pense que ça lui remontera le moral."
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"J'ai pensé qu'on pouvait semer et cultiver ensemble.
- Ensemble, répète soudain Milly."
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"Je n'aurais jamais imaginé exister sans ta mère, avait -il répété pendant des mois. Elle avait douze ans de moins que moi.
Je n'y avais tout simplement jamais songé. Je ne sais pas ce que je vais faire."

Maintenant trois ans plus tard, il s'était enfin senti capable de vendre la maison et de s'installer à Londres, à un kilomètre et demi de chez moi.

- j'ai aimé cette maison, dit-il après nous avoir rejointes.
Nous y avons vécu si longtemps. Près de quarante ans.

J'imaginais tout ce que les murs avaient absorbé durant ce temps.
Les paroles et les rires, les pleurs et les cris, même les hurlements de l'accouchement.
Je nous imaginais tous incrustés dans la matière même de la maison, comme des fossiles.
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" Je lui souris, puis me dirigeai vers la porte.
- Je le vois, dit Klara.
Je me retournai, le coeur battant.
- Que voulez-vous dire par là?
-Peter, murmura Klara. Je vois Peter. Ou plutôt, je sens sa présence.
- Sa présence?
-Oui. Parfois, je suis sûre qu'il est là, tout à côté de moi. Je m'imagine même que je l'entends respirer, avant de me rendre compte que c'est simplement le bruit de la mer.
Il aurait soixante dix-sept ans maintenant. Il aurait des rides et des cheveux blancs, comme moi. Mais il serait toujours mon petit frère et nous serions restés amis et nous pourrions parler de nos parents, de Jasmine, Susan et Flora, de tous les moments heureux que nous avons vécus à Java avant que...
Les larmes luisaient dans ses yeux.
- Je suis navrée de vous avoir bouleversée, Klara.
J'aimerais pouvoir vous consoler, mais je sais qu'il n'y a rien à dire.
J'ouvris mon sac pour lui donner un mouchoir en papier.
- Comment peut-on raconter sa vie, évoquer ceux qu'on a aimés, sans être bouleversé ? Je m'y attendais : c'est pour cette raison que j'ai mis aussi longtemps à accepter de faire ce livre. Enfin... (Elle m'adressa un sourire mouillé de larmes.) A demain, Jenni."
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" - un petit gâteau ? demandait-elle. Ou alors, un bon scone ?

Puis quelqu'un s'élança hors de la régie en hurlant :

- où est Phil? Où est Phil? Phil, c'est vous?
Bon, c'est à vous!

En fait l'atmosphère était plutôt agitée ce matin.

- Quelqu'un peut appeler Tatiana?
- ...ou préférez-vous de l'Earl Grey ?
- La mamie médium a perdu sa boule de cristal!
-... j'ai un délicieux Assam.
- La veste de Sophie a un faux pli.
- Le chat en rollers vient d'arriver!

Pénétrer dans la salle de maquillage, c'est trouver un havre de paix au milieu du chaos : là, Iqbal et Marian prennent le temps de transformer pour la caméra nos visages hagards de sommeil. "
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"Le passé n'est jamais mort.
Il n'est même jamais le passé."
William Fauklner.
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" Il y a quelqu'un qui vous plait en ce moment ."
Céline se trompait . Je me demandai quelles couleurs j'utiliserai pour peindre les yeux de Nate...
"Je le lis sur votre visage".
Bleu cérusé et terre de sienne brute...
"Je le sens".
Avec une pointe de jaune de cadmium clair.
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Mais peu m'importait ce qui nous attendait. Au moins, cela nous changerait, et romprait notre insupportable routine.
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- Jason était très ... sympathique. Et, oui, il était très beau, et très bien habillé - je suppose qu'il avait aussi une belle voiture. (Je songeai, avec un pincement au coeur, à sa Lotus Elise.) Mais il n'était pas bien pour toi, ma chérie
- Comment peux-tu dire ça ? gémis-je. Tu ne l'as rencontré qu'une seule fois.
- Mais cela m'a suffi pour constater qu'il était ce que j'appellerais - pour reprendre un terme de jardinage - une plante annuelle. Elles sont tape-à-l'oeil et font beaucoup d'effet avant de disparaître pour toujours. Ce qu'il te faut, Anna, c'est une plante vivace. (Je m'imaginai brusquement mariée à un Forsythia) Une plante vivace ne te décevra jamais. Elle reviendra année après année, fiable, digne de confiance - et sûre. Comme ton père, avait-elle ajouté. Il est toujours là pour moi. Quoi qu'il arrive.
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Elle nous manque à tous, bien sûr. Mais Cassie et toi, vous êtes jeunes - et très occupées. La distraction de la jeunesse et des occupations aide beaucoup à gérer le deuil. Mark est loin et cette distance doit avoir facilité les choses pour lui - il ne tombe pas sur un souvenir de ta mère à tous les coins de rue. Mais c'est dur, d'être en deuil quand on est vieux, ajouta-t-il d'un ton morne. On a tellement de temps pour être triste.
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Parce qu’en achetant un vêtement vintage, on n’achète pas seulement du tissu et du fil – on achète un morceau du passé d’un être.
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Cueille le jour. Pas le passé, murmurai-je.
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J'aime les faits. Ils me réconfortent. D'une certaine manière, avec les faits, on se sent en sécurité. En général, on peut compter dessus, bien plus que sur les opinions ou les conjectures. Les faits ne déçoivent pas.
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Ce livre est tout simplement super. Dans ce livre nous découvrons une jeune femme qui peint des portraits et qui aiment parlaient avec ses clients et qui deviendront ses amis; ses amis lui confiront des secrets qu'ils ne répétent normalement à personne. Mais un jour sa soeur Chloé lui annonce qu'elle va se marier avec un jeune homme Nath elle lui demande donc de lui faire le portrait de son fiancé. Mais Ella à des doutes sur le jeune homme mais elle vas s'apercevoir qu'elle se trompe. Elle va aussi découvrir que son père qu'elle n'as pas vu depuis qu'elle a 10 ans n'est pas en tort. Je vous conseille ce livre qui m'as marqué et qui reste mon livre préféré !
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C'est ça le problème, quand on a une majorité aussi forte. Trop de députés et pas assez de boulot pour les occuper tous. Résultat : frustrés de leur maigres chances d'avancement et livrés à l'oisiveté, ils cèdent à la tentation... de s'envoyer en l'air.
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Ce que je cherche, c'est un golfophobe conjugophile avec un bon caractère, un revers correct et une absence totale de pilosité faciale. Esct-ce trop demander.
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