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Critiques de Isabelle Autissier (582)
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Soudain, seuls

Une histoire captivante du début à la fin.

Sans aucun a priori. Livre pris par hasard à la médiathèque. un nom qui me rappelle vaguement quelque chose (c'est après qu'on se dit mais bien sûr ! car je ne savais pas qu'Isabelle avait plusieurs cordes à son arc !).

Des mots et des phrases bien choisis qui tombent juste. Une plume parfaite et exquise pour conter la cruelle mésaventure d'un jeune couple. Ludovic aime la voile. Louise la montagne (elle a renoncé à en faire son métier). Pourtant il va la convaincre de faire un beau voyage, de mettre leurs vies professionnelles, familiales et sociales en suspens pour partir à l'aventure sur un voilier.

Cela commence bien. Mais après une tempête, leur navire s'étant détaché, ils sont retenus prisonniers sur une île australe. Pas de cocotiers, d'eau claire, de jolie végétation, d'arbres et de fruits à gogo. C'est un caillou tout ce qu'il y a de plus désertique. Une station baleinière en ruines. Et dans le sac à dos deux couvertures de survie et trois barres de céréales.

Il va falloir pourtant se débrouiller car l'île n'est pas ouverte au tourisme (elle est même plutôt zone interdite) donc des renforts il ne va pas y en avoir tout de suite ! Il va falloir trimer toute la journée pour s'en sortir. Pas de sieste les doigts de pied en éventail sur la plage. Mais du manchot, des oiseaux et de l'otarie au menu.

On a vécu le confinement et vu des tas de couples divorcer parce qu'ils ne se supportaient plus. Et bien imaginer ce que peuvent ressentir Louise et Ludovic dans ce guêpier ! Une nature hostile, les mois qui s'écoulent, un régime alimentaire pas folichon, la puanteur, la crasse, le froid et encore le froid. Ben il y a de quoi s'énerver un peu.

Mais il faut tenir pour survivre. Tenir parce que malgré tout ils s'aiment. Tenir pour ne pas devenir fou. Tenir jour après jour.

La deuxième partie du roman est également passionnante.

C'est une histoire passionnante qui se dévore parce qu'elle nous rappelle à quel point l'homme est démuni et fragile dans une nature hostile.
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Soudain, seuls

Comment commencer,

J'ai adoré. On suit un jeune couple qui fait le tour du monde en bateau. Puis, (sans spoiler pourquoi) ils se retrouvent coincés sur une île en Patagonie, comme des naufragés. Commence alors le début de leur longue bataille pour survivre.

L'écriture est concise et va à l'essentiel, mais pour autant, on ressent toute la souffrance, les émotions et les difficultés que les personnages rencontrent. Au-delà de décrire la nature majestueuse, cruelle et sauvage, j'ai eu l'impression que le livre parle surtout de la nature humaine, de notre capacité à faire certains choix dans certaines circonstances difficiles, de lutter contre les émotions et les tourments, et bien sûr de l'instinct de suivie. Qu'est-on capable de faire pour rester en vie ?

Le livre se déroule en deux parties, la première prend vraiment aux tripes, on est tenu en haleine. La deuxième partie nous plonge vraiment dans le côté psychologique de cette histoire.

Et enfin, (bien sûr sans spoiler), j'ai quand même apprécié la fin pour les personnages, que j'ai trouvé satisfaisante.
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Soudain, seuls

Un jeune couple d'amoureux qui fait le tour du monde en bateau brave les interdits et se retrouve sur une île déserte de l'Atlantique. Leur virée de rêve tourne mal et le cauchemar commence alors.

Tels des Robinson des temps modernes, ils vont devoir faire face à la solitude et essayer de survivre. Survivre à la faim, au froid... Survivre à leurs pensées.



Le roman est composé de deux parties mais je n'en dirai pas plus pour laisser la surprise entière au lecteur...



Isabelle Autissier nous embarque dans un voyage pas comme les autres.

Le lecteur se sent isolé, dans des décors glacés à couper le souffle, au même titre que les protagonistes.



La plume tout en sobriété est d'une justesse remarquable. Au delà de transmettre à merveille les émotions et les pensées de nos personnages, de nous emmener en immersion totale auprès des manchots, l'autrice nous permet une sorte de prise de recul. On en vient à s'interroger nous même sur le sens de nos vies.



Un récit comme une plongée dans un autre monde, où l'homme doit survivre dans des conditions extrêmes en ayant perdu tous ses repères.
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Le naufrage de Venise

Montée des eaux, invasions de paquebots, fondations fragilisées : le péril encouru par Venise n’est plus une nouveauté. Pourtant, comme tout ce qui touche aux bouleversements climatiques, on préfère faire l’autruche. C’est pour secouer les mentalités qu’Isabelle Autissier, célèbre navigatrice convertie à l’écriture, nous propose ce roman catastrophe. Elle imagine que le pire s’est produit : Venise a été ravagée par un énième épisode d’aqua alta. Comment en est-on arrivé là ? L’autrice va nous l’expliquer par l’intermédiaire d’une famille de notables vénitiens, dont chaque membre représente un de nos comportements face aux questions environnementales.

Sur la forme, le roman pèche un peu par sa construction. Notamment dans le choix de poser la catastrophe dès l’ouverture, via le personnage de Guido, fort antipathique. On perd en compassion pour les victimes. En revanche, sur le fond, il délivre un message indispensable. D’autant plus que les informations techniques distillées tout du long nous permettent de mieux appréhender la situation.
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L'amant de Patagonie

Une jeune écossaise embarquée pour la Patagonie dans un groupe de missionaires à la fin du 19 e siècle va y vivre une épopée aussi riche qu'épouvantable. Elle découvrira à la fois les horreurs de la colonisation et le sens de l'altérité en assumant jusqu'au bout son amour pour un autochtone.Une écriture haletante et ciglante dans un récit mi fantasmé mi réaliste.
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Le naufrage de Venise

Je connaissais la navigatrice, j’ai découvert l’auteure. Une belle rencontre. Elle connaît parfaitement le sujet de la mer, des ravages présents et à venir sur l’environnement conséquences de nos agissements. Mais j’ai trouvé remarquable sa connaissance de l’Italie et de Venise bien sûr. Je me suis laissée embarquer. Et, à la fin du livre, je ne me suis pas dit « et si cela arrive «  mais « quand cela va t-il arriver » … à lire pour le plaisir et pour s’interroger !
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Soudain, seuls

Quelle claque. L'autrice sait ce que c'est d'être perdue seule en mer et elle l'écrit divinement bien. C'est beau, c'est haletant. Certains passages sont très durs, elle ne nous épargne rien. La psychologie des personnages est très bien décortiquée. Je ne m'attendais pas aux ressorts de l'intrigue. Gros coup de cœur.
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Oublier Klara

J'ai des sentiments très contradictoires sur cette lecture qui entremêle plusieurs thèmes: les destins de trois générations d'hommes d'une même famille, dont la femme/ mère/ grand-mère a disparu après son arrestation par la milice stalinienne; la vie de cette femme, Klara, en tant que détenue; enfin un récit où l'on se reconnecte aux éléments: les oiseaux et la vie à bord des chalutiers, ces passages de quasi-suicide renouvelé à chaque embarquement étant sans conteste les plus authentiques.

Le problème c'est que le roman ne fait que 322 pages et chacun de ces sujets laisse un goût d'inachevé (et particulièrement la dimension psychologique des personnages aurait pu être plus subtile), mais c'est surtout l'écriture qui m'a bloquée: le beaucoup trop scolaire voir prétentieux manque de fluidité. J'ai par exemple noté plusieurs répétitions de certains termes pompeux... Heureusement la structure romanesque indéniable du roman fait que j'ai malgré ces défauts été embarquée dans l'histoire
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Oublier Klara

je me suis régalée à lire ce nouveau livre d’Isabelle Autissier. Une belle écriture, à la fois précise et dense, au rythme maîtrisé qui traduit parfaitement les différentes étapes de l’histoire, une construction très étonnante dans ce nouveau roman où les époques se mêlent, s’entrechoquent, se répondent et questionnent le lecteur.



Cela se passe à Mourmansk au nord du cercle polaire, le premier port de Russie. Iouri arrive des Etats-Unis où il s’est réfugié pour fuir son père Rubin qui voulait faire de lui un marin pêcheur dans ces eaux hostiles du Grand Nord. La passion de Iouri ce sont les oiseaux, seul refuge qui l’ait sauvé des brimades paternelles incessantes. Il est devenu un professeur et spécialiste d’ornithologie reconnu et depuis près de vingt ans, il enseigne “dans la meilleure université de sa spécialité, avec un salaire confortable, une belle maison, un chalet à la montagne” ; Iouri a réussi à occulter sa vie d’avant. Mais il reçoit un jour un appel de son père mourant, Rubin, qui le décide à retourner à Mourmansk.



Iouri va alors essayer d’élucider l’énigme de la disparition de sa grand-mère, Klara, qui a été déportée dans un camp de travail sibérien au beau milieu de sa carrière de géologue spécialisée dans la recherche de ressources nucléaires. Autant Rubin est décidé à savoir enfin ce qui est arrivé à sa mère, autant Iouri, peu à peu, se laisse captiver par la personnalité de cette grand-mère si courageuse, jusqu’à plonger dans les arcanes de l’administration russe actuelle pour essayer de comprendre cette période terrible où les disparitions s’enchaînaient sans justification aucune, détruisant les familles pour toujours. Nous découvrirons l’enfance de Rubin, anéanti par la disparition de sa mère, les dernières années de la dictature stalinienne avec son cortège de dénonciations, déportations, tortures, l’enfance aussi de Iouri que son père est incapable d’aimer, et surtout nous marcherons dans les pas de Klara, cette jeune scientifique tenace et brillante dont la disparition hantera Iouri à son tour.



Trois époques, trois générations, trois caractères forts, une même inclination passionnée pour leur métier qui les sauvera tous les trois de l’anéantissement, nous nous immergeons dans l’Histoire de ce pays immense, âpre et fascinant, prenant la mesure d’une politique qui a broyé tant de vies au nom d’un idéal communiste dévoyé.



Un très grand moment de lecture.
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Le naufrage de Venise

Un roman d'anticipation sur la destruction de Venise, par les flots et l'oeuvre des hommes, qui n'ont pas su protéger la ville des Doges.



Une galerie de personnage dont la psychologie est très bien écrite. Isabelle Autissier connaît bien Venise et grâce à elle, je suis à Venise avec Guido, Lea et Alma Alba, les descriptions de la ville sont fluides et quelle belle ecriture.



Après cette lecture, vous ne serez plus le/la même, quel hymne à l'écologie et au combat.



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Soudain, seuls

Comment le titre l'indique Soudain, seuls, soudain, ils se retrouvent seuls au milieu d'une ile déserte! Un couple, amoureux de la nature, décide de faire un tour du monde, assoiffés de pénétrer les profondeurs de la nature mais au cours de leur pénible, ils se retrouvent soudainement dans une ile, puis quand ils découvrent leurs nouveaux amis sur cet environnement encore pur et sauvage, il n'y a qu'à penser à la survie à l'instant...

En entamant de roman, on s'attendrait à vivre un huis-clos où le mouvement manquerait certainement mais, curieusement, avec justesse la plume de Isabelle Autissier est plus que majestueuse, ça se savoure avec délectation...
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Soudain, seuls

Soudain, seuls./Isabelle Autissier

Louise et Ludovic, la trentaine, ont décidé de rompre avec la monotonie quotidienne. Sportifs tous les deux et ayant une bonne situation, ils prennent une année de congé sabbatique et partent en voilier pour un tour de l’Atlantique et plus si tout va bien.

Très amoureux, ils ont choisi une île déserte perdue de l’Atlantique Sud dans les cinquantièmes rugissants pour faire une pause.

Ils ont tant rêvé du retour à une nature sauvage…

Mais lors d’une randonnée à travers l’île, l’aventure va virer au cauchemar. Une soudaine tempête d’une violence inouïe se lève et lors qu’ils retrouvent leur campement, le voilier à disparu.

Ils se retrouvent avec seuls compagnons les manchots, les otaries et les rats dans une station baleinière abandonnée et en ruines depuis des décennies.

Il va falloir survivre, et survivre ensemble, car ils sont condamnés l’un à l’autre,

l’un avec l’autre, ou l’un contre l’autre.

Inconsciemment, ils vivent avec l’idée que quelqu’un va venir, c’est une question de jours, de semaines tout au plus…

Isabelle Autissier n’en est pas à son coup d’essai pour nous proposer un bon roman, palpitant, bien écrit avec une analyse psychologique des deux personnages très précise.

Par ailleurs ce roman nous invite à une réflexion sur nous même. La survie : quel sorte de savoir ont perdu les hommes depuis que les pénuries alimentaires n’ont plus cours ? Comment passer de la société du tout à celle du rien ?

Et puis il va falloir rester des « hommes : « L’examen de conscience, la fierté du travail accompli, les efforts justifient leur humanité, les distinguent des animaux, simples prédateurs, les éloignent de cette vie des cavernes qu’ils ont parfois l’impression de mener. »

Un très beau livre.

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L'amant de Patagonie

J'ai effectué un très beau voyage d'aventure en Patagonie, un destin aussi beau que cruel ou j'ai suivi l'épopée D'Emily.

Tout commence en 1880 ou Emily se retrouve orpheline, sa mère est morte en couches et elle fut élevée par son père, lors du décès de ce dernier son frère est envoyé dans une ferme et elle sera confiée a un pasteur pour aider son épouse.

Elle a 16 ans quand elle arrive sur des terres inconnues aussi magnifiques que difficiles mais elle est conquise par la beauté de ces paysages.

Elle va découvrir d'autres civilisations au moeurs ancestrales et s'émerveillera sur leur fonctionnement et leurs connection avec la nature.

Mais surtout elle va rencontrer un bel autochtone du nom d'Aneki et va en tomber éperdument amoureuse.

Comme beaucoup de peuples, leur façon de vivre diffère complétement des autres et celle d'Emily ne va pas déroger a la règle et c'est envers et contre tous qu'elle va lier son destin a cet homme mais cela va lui reservé de multiples surprises et de nombreux périples.



J'ai adoré plonger dans cette histoire, la différence de culture, les paysages, l'émerveillement pour ces petites choses de la nature auquel nous aujourd'hui on ne pretent plus attention, le bruit des feuilles, l'eau qui ruisselle, la connection aux arbres...

Et puis ce destin, tragique, effrayant, bouleversant...

Une tragédie de vie ou les extrèmes se rencontrent et ou la nature prend tout son sens, tellement les descriptions y sont puissantes.

Une belle plume que j'ai énormément apprécié.
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Le naufrage de Venise

Un naufrage au moment où tout le reste du monde s'assèche, c'est e que nous prédit l'autrice.

Venise engloutie après un orage fulgurant et la rupture du MOSE, cet immense barrage censé protéger la lagune des trop hautes eaux et de la montée rapide ;

Mais c'est un roman qu'elle écrit et nous voyons arriver le désastre dans une famille de trois personnes, le père Guido, fraîchement élu comme conseiller à la mairie et fervent défenseur d'un plan de sauvetage alliant tourisme et barrage, la mère, issue d'une grande famille désargentée et leur fille Léa, sensible aux charmes d'un professeur plus âgé et très investi dans une organisation anti barrage MOSE et pour la réhabilitation des terres environnantes.



Le livre commence le jour d'après et nous fait remonter l'année précédente, faite de hautes et de basses eaux, de hauts et de bas familiaux également, d'explications politiques, et de versions diamétralement opposées.

Ce cri d'alarme nous interpelle, nous voyageurs et visiteurs mais aussi simples habitants de cette planète car de nombreux sites que l'on croit à l'abri de ce genre de catastrophe peuvent soudain se trouver dans une situation si ce n'est semblable, du moins proche de celle de Venise ; Combien de villes ont les pieds dans l'eau, construites de façons bouleversantes de précisions il y a des siècles et que la sécheresse gagnant du terrain risquent de voir leurs sous sol s'assécher.



La plume de l'autrice est agréable, précise et pointue, différente selon qui s'exprime et facile à lire pour se projeter dans cette anticipation que l'on espère non réalisable.

La visite de l’île de Poveglia où se réfugient les jeunes en guerre contre la municipalité nous embarque dans un voyage sans risque pour la planète et après avoir vérifié la véracité des dires concernant l’île, nous apprend que les faits annoncés sont justes, l'ile sera sans doute réhabilitée .



Merci donc à l'autrice pour ces moments de lecture pédagogiques bien qu'alarmants !
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Salut au Grand Sud

Voyage dans l’Antarctique avec Erik Orsenna et Isabelle Autissier. Les difficultés de navigation et les pièges dans cette zone extrême ou rien n’est comme ailleurs. Des récits de la conquête de ces terres par d’intrépides aventuriers s’ajoutent au récit de la navigation. Pas enthousiasmant mais intéressant.
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Soudain, seuls

Ludovic et Louise sont des parisiens trentenaires. L'un est passionné par la mer, le second par la montagne. Pour donner du piment à leur vie ils décident de faire le tour du monde a la voile. Ils se retrouvent suite à une tempête, seuls sur une île, reserve naturelle dans le pôle sud.

Les seuls habitants sont les manchots, les otaries, les éléphants de mer et les rats.

Il faut survivre et si on survit comment reprendre une vie normale après ça?

Ce roman est une remise au point sur nos vies occidentales ou tout est facile. Mais si nous devions être des survivants comment s'y prendre?

Je vous conseille à découvrir ce roman poignant.
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Soudain, seuls

Isabelle Autissier à plusieurs talents c’est indéniable : navigatrice sans conteste et je la découvre écrivaine avec une plume bien affutée.



Louise et Ludovic, trentenaires, ont quitté leur vie quotidienne bien rangée pour partir en voilier à l’aventure.



Quittant la Patagonie et se dirigeant vers l’Afrique du Sud, ils décident de faire une escale tout en secret sur une ile des mers australes devenue réserve naturelle et interdite au public.



Cette île fut longtemps une station baleinière où un carnage de la nature maritime était à l’œuvre. Aujourd’hui, elle en porte les stigmates et à côté des colonies de manchots et d’otaries revenues petit à petit, de vieux bâtiments éventrés par les éléments sont encore présents.



Personne ne sait qu’ils sont là, mais la perspective de visiter un site exceptionnel les pousse à accoster et à partir explorer malgré le mauvais temps qui se lève. Celui-ci aura raison d’eux et surtout de leur bateau et les laissera bien esseulés sur cette île très éloignée des clichés paradisiaques.



Isabelle Autissier nous offre un récit féroce de la survie de notre jeune couple, bien démunis face à la violence de cette nature sur cette île pour le moins peu accueillante. Nous sommes en été, il fait à peine 10 degrés et bientôt cela sera l’hivers, accompagné de ses neiges et de ses tempêtes.



Les descriptions sont soignées, le lecteur est plongé dans la nature hostile aux côtés de Louise et Ludovic de façon très réaliste. Les esprits s’échauffent, les émotions sont à leur paroxysme, et la lutte pour la vie devient la maitresse des destinées.



J’ai adoré ce roman, il m’a fait frissonner, j’ai eu froid et j’ai eu peur et j’ai encore le goût du blanc de manchot bouilli dans la bouche…



Je vous conseille cette lecture vivement mais couvrez-vous bien : il fait froid dehors…

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Soudain, seuls

Navigatrice et autrice, ça rime. Oublier Klara fut un de mes livres préférés en 2021. La mer dans les romans apporte toujours une respiration, une saveur d'aventure, des personnages forts et authentiques. le couple de Soudain, seuls a la mauvaise idée d'aborder sans autorisation dans la baie de Stromness, Géorgie du sud, une île désertique dans l'océan austral qui fait partie de l'empire britannique. Mais leur bateau, leur maison, leur havre, disparaît. Ils tenteront de subsister entre les manchots et les otaries. Plusieurs mois de galère, l'un des deux va résister jusqu'à l'arrivée du navire

scientifique qui vient procéder tous les ans aux comptages de la faune.

Puis vient le temps de la notoriété, de la culpabilité du survivant, d'une vie à reconstruire. Après s'être battu pendant 8 mois pour ne pas mourir cela peut sembler facile, mais les apparences sont trompeuses.
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Soudain, seuls

Un jeune couple en mal d’aventure , se retrouve à la suite d’un tempête , naufragé sur une île proche des Falklands . Ancienne station baleinière quelques vestiges leur permettent de survivre . Une texte vivant , avec une belle écriture faisant monter les émotions , un beau moment de lecture .
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Soudain, seuls

Ce livre m'a donné envie de partir, tout quitter pour aller sur une île déserte pas forcément ensoleillé d'ailleurs.

Afin de relire ce livre sans être interrompu et pouvoir le déguster dans l'environnement de l'auteur.



Lisez ce livre et vous comprendrez pourquoi.
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