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Critiques de Isabelle Desesquelles (313)
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Je voudrais que la nuit me prenne

Alors là j'ai dû passer à côté de cet ouvrage

Je n'ai pas été transporté avec l'auteure. Peut-être ne l'aije pas compris

Cette histoire d'amour entre d ux êtres, l amour filiale avec leur fille si attachée à eux qu'elle s'en perd espèrant captiver leur attention

L'amour qu elle découvre enfant avec son jeune voisin puis les plaisirs avec sa cousine

Je pense que j ai été dépassée..
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Un homme perdu

Peut-être n'était ce pas le bon moment pour lire ce livre mais j'ai trouvé ce récit glauque, du début à la fin...

L'histoire de cet enfant reclus par sa mère dans une chambre loin de toute vie, auquel elle n'a même pas donné de prénom, m'a fait dresser les cheveux sur la tête. C'est totalement monstrueux et je n'ai trouvé aucune excuse à cette femme très perverse sauf peut être une sorte de folie!

Non je ne recommande pas ce roman ( j'espère seulement qu'il ne s'agit pas d'une histoire vraie!).



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Je voudrais que la nuit me prenne

Clémence est une petite fille heureuse, entourée par des parents aimants et amoureux. Son père est aussi son instituteur. Jusqu'à l'âge de huit ans, elle vit dans le bonheur et même avec l'arrivée de sa cousine Lise, rien ne vient entacher celui-ci.

Et puis tout bascule.

Si le début du livre paraît un peu mièvre tant tout semble voler sur un petit nuage de couleur pastel, avec tout de même des passages bien réalistes, la suite sombre dans le pathos. Je n'ai pas aimé ce deuil qui n'en finit pas, ces nombreuses phrases qui tournent autour du ressenti. Je n'ai même pas tout compris. Déception donc. Deux étoiles pour les nombreuses références à la chanson française. C'est rafraîchissant.
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

toutes les femmes de cette famille fréquentent l'Eden, institut de beauté que gère Alice, à la fois esthéticienne et magicienne du corps.

Personne, dans cette famille, ne se remet du suicide de Eve, un an après la mort accidentelle de Pierre, son mari.

L'originalité de l'écriture de Isabelle Desesquelles tient dans le fait que chaque chapitre débute par un portrait esquissé en quelques lignes d'une personne proche de Eve, et se poursuit avec les confidences de cette personne . Des secrets, des souffrances, des regrets...

J'ai trouvé ce livre plaisant à lire.
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Je voudrais que la nuit me prenne

Comme d’habitude, je ne savais rien du bouquin, très vite j’ai pressenti, mon ventre a compris avant mon cerveau. Je m’arrêtais pour relire un extrait de Bérénice ou de Faulkner, j’allais écouter la prière de Brassens, jouer quelques pièces de Ravel, je sortais pour admirer le coucher de soleil. Page 90 en 1h30 de lecture, pas vraiment normal et puis le sujet m’a explosé à la figure et j’ai refermé le livre.

Ce n’est pas un livre sur la mort ou le deuil c’est un livre sur le souvenir, la survivance, le refus de lâcher-prise, l’obstination têtue...

J’ai réussi à le finir. Toute une partie assez oiseuse sur la sexualité parentale, une écriture assez poétique mais beaucoup trop de citations et un humour déroutant.

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Les âmes et les enfants d'abord

Les âmes et les enfants d’abord – Isabelle Desesquelles (Française, née en 68) – 2016 – Belfond

/ !\ Alerte Taiseux / !\

Seulement 104 pages mais… On ne négocie pas avec les terroristes Littéraires !! (Lol !! ) …

Ou comment faire compliqué ce qui est simple ?!

Donnant des leçons de moralité semi poétique semi-« société de la honte » c’est pas des constats qu’on attend. Le monde change par ton exemple, pas par ta parole. Tels tous ces philosophes qui ne qui ne suivaient par leur propre œuvres « Livres et conseils « x) (Oui mais j’ai le droit de critiquer la Philosophie car j’en ai fait des centaines d’heures).

J’ai beaucoup de mal avec ce concept qui est unique à l’Humain qui est la Self Shaming, souvent, par exemple, en ce faisait passer après la vie animale (Oui on est des animaux quand même, mais une espèce à part).

Le moment est venu de Laisser la parole à Orelsan :

« Adieu ces pseudo-artistes engagés

Pleins de banalités démagogues dans la trachée

Écouter des chanteurs faire la morale ça me fait chier

Essaie d'écrire des bonnes paroles avant de la prêcher »

Et encore Lui :

« J'manque de certitude pour être un artiste révolté

J'regarde plus loin, machine et progrès »

Peut-être que je manque juste d’altruisme:/ …

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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UnPur

"Unpur" d'Isabelle Desesquelle est un roman aussi bien dérangeant, envoutant que réaliste.

L'histoire démarre à Venise. Une mère emmène ses deux jumeaux, Benjamin et Julien, quelques jours dans la capitale vénitienne. Tous les 3 nagent dans le bonheur. Ils sont heureux, malgré la père du père quelques années auparavant.

Mais un prédateur sexuel à des vues sur les jumeaux. Mais lequel va t'il enlevé ? Ca sera Benjamin qui sera enlevé par Le Gargouilleur, surnom donné à ce malfaisant par l'autrice. Il va le séquestrer et le violer à nombreuses reprises pendant plusieurs années.

L'enfant aura donc perdu tous liens avec son frère et sa mère. Cet enlèvement aura comme conséquence la perte de l'enfance et de l'innocence de l'enfant.

Mais 40 ans plus, tard, Isabelle Desesquelles nous plonge dans "le" procès; mais dans le box des accusés, ce n'est pas le prédateur que l'on juge mais celui qui a été enlevé.

Ce roman à pour but d'expliquer l'inexplicable sur l'enlèvement et le viol d'un enfant. Tout au long du roman, l'autrice tisse la toile de ce prédateur sexuel et pourquoi Benjamin en arrive à être l'accusé lors du jugement.

Roman qui dérange, une écriture trash et une ambiance qui met mal à l'aise. Mais c'est la seule façon d'expliquer le mode opératoire d'un violeur.

Un livre que j'ai beaucoup apprécié malgré sa dureté. Merci à Isabelle Desesquelles d'écrire ce style de roman trash afin d'interpeller l'opinion publique désarmé devant ces violeurs d'enfants.
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Je voudrais que la nuit me prenne

Ce que je retiens principalement de cette lecture, c'est la belle écriture d'Isabelle Desesquelles. De nombreuses évocations et passages m'ont séduite par leur aspect poétique. L'idée phare de l'ouvrage qui se découvre petit à petit jusqu'à la moitié du roman est très aboutie et m'a beaucoup touchée. Mais deux choses m'ont empêchée d'apprécier totalement ce roman. La première est le personnage de la maman "toute folle" vraiment "trop" pour moi. Du coup le récit a perdu en réalisme et par conséquent en force à mes yeux. A l'opposé le personnage de la grand-mère m'a complètement convaincue et émue. La deuxième c'est la description des relations entre parents qui installent une sensation de malaise.
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Je voudrais que la nuit me prenne

La vie, la mort, le souvenir, l’absence, l’amour : de thèmes intemporels déjà tant de fois abordés. C’est que chacun expérimente la monde, le découvre comme un explorateur une terre vierge et s’il aime écrire est tenté de le faire pour partager ses trouvailles. Isabelle Desesquelles le fait avec talent et d’une façon déconcertante, tant par l’écriture, parfois un peu chaotique, que par la narration.



La narratrice est une enfant de 8 ans qui vit heureuse entourée d’un père qui s’extasie des moindres petites choses, d’une « maman toute folle » et d’un charmant voisin à peine plus âgé qu’elle avec qui l’avenir semble tout tracé. Elle n’a pas encore intégré les normes et tabous qui gouvernent notre société, ce qui donne de la saveur au texte. Après 80 pages, bouleversement et montée en puissance. Bien sûr, on savait que quelque chose viendrait briser ce bonheur sans nuages, mais on n’imaginait pas quelle tuile allait tomber. Encore 60 pages et re-changement de braquet. Là, les choses prennent une tournure plus perturbante. Et dans une dernière partie, on se dirige vers la fin dans un va-et-vient temporel.



Je ne voudrais pas trop en dévoiler, mais je pense que les lecteurs pour qui les deuils n’ont pas respecté l’ordre normal des choses apprécieront encore plus que les autres ce roman.

Un seul reproche : l’auteure semble avoir tiré son texte en longueur pour qu’il rentre dans les formats classiques de l’édition, ce qui la fait se répéter pas mal.

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La mer l'emportera

Paule et Blanche sont deux soeurs algériennes.

Thomas est le mari de Paule.

Eux trois, chacun leur tour, vont raconter leur histoire.

La jeunesse de Paule et Blanche, une mère qui les abandonnent, un père aimant.

Puis les incidents de la guerre où les deux soeurs vont réussir à s'exiler vers la France mais sans leur père dont elles apprendront plus tard qu'il a été victime d'une balle perdue.

Blanche s'enfuit loin de Paule. Elles se retrouvent 10 ans plus tard. Paule est alors mariée et mère. L'arrivée de Blanche va changer la vie de tous. Car les deux soeurs, quelque part, n'en font qu'une.

Mais leur différence, l'une préfère l'Algérie, l'autre la France, est racontée sous deux points de vue rendant une narration objective sur la façon dont elles s'en sortent, sur ce qu'elles pensent.

Un récit vu de l'intérieur de la vie algérienne avant, pendant et après la guerre. Leur fuite vers la France, leur intégration, leur nostalgie du pays.
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Je voudrais que la nuit me prenne

Roman au point de vue interne, celui de Clémence, qui nous fait vivre ses souvenirs d'enfance et plus particulièrement l'année de ses huit ans. D'ailleurs un mystère plane sur cette année qu'on devine tragique mais il faudra beaucoup de patience pour découvrir ce qui a tant marqué cette année.

Entre premiers émois et découverte de son intimité ainsi que sa relation avec ses parents, on suit ainsi le récit des souvenirs de cette petite fille.

Le style est agréable à lire mais je n'ai pas été transportée par ce roman.
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UnPur

Ce livre propose un sujet très délicat et l’auteure a bien su le raconter. Il s’agit de l’enlèvement d’enfants à des fins de détournement sexuel. Le livre est très bien écrit, avec une plume efficace.



La réflexion sur le sacrifice de soi pour sauver l’autre est d’autant plus belle et mémorable.



Cette citation illustrerait finalement bien ce livre selon moi : « Je crois avoir tout lu de Remus et Romulus. Comment, pour fonder la Ville éternelle, le second assassine son frère. »

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UnPur

Pas pour moi ce genre de sujet. J'ai été mal à l'aise du début à la fin. Très bizarre, très torturée cette auteure et son style. Ce livre est très "noir", dérangeant, et c'est certainement le but. On se retrouve dans une "ambiance" à la Fourniret et c'est très très gênant !!! J'ai pris ce livre à la biblio de mon village car il a été classé en coup de coeur, en tout cas ça ne sera pas le mien du tout !
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Je voudrais que la nuit me prenne



Une claque.

Je me suis prise une claque.

J'ai ri, j'ai pleuré.

Du rire aux larmes j'ai lutté pour ne pas m'effondrer.

Un drame familial avec des mots d'enfants, avec des émotions à fleur de peau.

Tout est dit : l'absence, l'Amour, la résilience, le couple, la famille, la force...

Merci pour ce roman qui a résonné en moi comme peu l'ont fait.



Résumé (très très succinct pour ne pas divulgacher !) :

Clémence est une petit fille heureuse, elle nous raconte son quotidien, ses parents, son amoureux, sa grand-mère...

Mais est-ce vraiment tout ?



Quelque chose cloche, on sent que ça va exploser mais on ne sait pas de quelle manière. Et puis tout à coup. C'est dit. La vérité qui étourdit, donne le vertige.

Où va-t-on ?
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

Ce roman est l'histoire d'une famille, de dix femmes d'une même famille qui vont se retrouver pour l'inauguration de leur institut de beauté l'Eden suite au déménagement de celui-ci.

L'Eden est gérée par Alice qui reçoit ces femmes; elles se mettent nues mais aussi à nu. Elles se dévoilent lors de leur rendez-vous.

Alice tient des fiches sur ces femmes, ce ne sont pas des clientes mais des rencontres. Chaque fiche commence un chapitre suivi par le récit d'une de ces femmes qui se raconte. Elles sont âgées de 94 ans à un bébé. Ces femmes sont des grand-mère, arrière grand mère, mère, soeur, cousine, fille.

C'est une histoire de femmes mais aussi d'hommes. Des hommes qui meurent, qui partent, de l'un qui devient femme.

Et il y a aussi Eve, qui n'est plus là, elle s'est suicidée et toutes y pensent. Il y aurait une lettre ou pas qui explique son suicide.

Et Alice qui installe son institut agrandi dans l'ancienne maison d'Eve, sa première rencontre parmi ces femmes, les soigne, les écoute et leur fait du bien.

C'est un roman sur l'amour, rempli d'émotion, de douceur, dur parfois et qui ne laisse pas indifférent



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Là où je nous entraîne

« Réalité et fiction sont des partenaires pas des adversaires » .

«  Il y a des êtres nourris au lait du souvenir » .



«  Quelle plus grande présence qu'une absence qui vous hante ? » .

«  L'écrivain est cette mèche allumée sur un baril de poudre , la famille » .



Quelques passages de ce roman très beau, assez difficile à appréhender ,

Ici la fiction s'adosse à une réalité , c'est ce qui fait la profondeur , l'essence même de cette oeuvre romanesque , sensible , douloureuse ,marquante .



L’auteure nous conte deux récits en miroir , celle d'une famille Corse , imaginée, l'histoire tourmentée de Louis et Zabé, et les filles , et ses lourds souvenirs d'enfance , ce qu'il en reste , pétri de sensibilité : ,un enfant lit un roman, dans lequel la mère de l'héroïne est malade , à la fin , elle guérit , le lendemain on annonce à l'enfant que sa propre mère est à l'hôpital , elle vit une vraie aventure , elle est entrée dans un livre .



Seulement la réalité trahit la fiction , sa mère décède .



L'auteure remonte à la source , elle contient son enfance arrachée un jour d'été resplendissant.



Elle nous expose deux facettes de la narration , petits caractères pour une histoire, gros pour l'autre , faisant dialoguer en continu deux textes : une petite fille devenue écrivaine, l'autre à une tragédie au sein d'une famille marquée par l'écriture et surtout l'intensité douloureuse des sentiments .



C'est un récit intimiste , personnel, émouvant , l'auteure interroge les liens , leur force où elle puise depuis son début en littérature : c'est mon troisième livre d' Isabelle D. «  Ma morbidité heureuse c'est d'écrire » .



D'un horrible drame qu'elle a vécu enfant , la mort violente, déchirante d'un proche, l'énorme douleur se transformera en un partage littéraire, une construction au petit point , entre fiction et réalité , un brassage intense d'émotions fortes qui ne se mélangeront jamais avec un quelconque pathos.



Chaque membre de la famille s'enfermera avec ses chagrins , ses doutes, ses peurs , sa solitude .



L'écriture est ciselée, délicate , sensorielle , nous parle au plus près , entre : «  La lumière est éteinte , ce n'est pas la voix de notre mère «  et À propos des traductions de Zabè : La traduction , ce sont des blocs d'ombre que l'on déplace jusqu'à ce que tout s'éclaire » …

Très beau roman , difficile à lire, entre deux miroirs inversés , sombre , poétique ,, à la fois révélateur d'un geste littéraire abouti , un peu complexe entre fiction et réalité , où l'on espère que l’auteure a enfin trouvé paix et réconfort .



J’ai éprouvé beaucoup de difficultés à écrire cette critique , au vu de l’originalité de ce récit si particulier .

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Je voudrais que la nuit me prenne

J'ai beaucoup aimé la façon dont c'est écrit, beaucoup de sentiments, d'émotions...

Et la vérité à la fin.

Une image du bonheur impermanent comme il est dans la réalité.

La mère me plaît par son côté original et plein de vie.

Un livre a garder et à relire délicatement.
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Là où je nous entraîne

Cher Vous,

Au fil de ses romans, Isabelle Desesquelles explore des enfances meurtries, dévastées... construisant petit à petit une oeuvre à la fois sombre et poétique.

Avec Là où je nous entraîne, elle franchit une nouvelle limite, imbriquant à la fois réalité et fiction, démontrant à quel point l'une se nourrit sans cesse de l'autre.

L'histoire commence par une petite fille qui trompe ennui et solitude dans la lecture d'un Club des Cinq. Son personnage préféré, Claude, est au centre de toutes les attentions puisque sa maman est hospitalisée. Fort heureusement, parce qu'il s'agit d'un roman jeunesse dans lequel tout se finit toujours pour le mieux, la maman de Claude revient guérie....

Dans le même temps, la petite fille apprend que sa mère est hospitalisée... Enfin, elle peut s'identifier à son héroïne. Enfin, il se passe quelque chose dans sa vie qui débute à peine. Malheureusement, la réalité est bien plus sombre que la fiction... Parce que, cette fois, la maman ne sortira pas de l'hôpital. La petite fille devra plonger dans le chagrin profond de ne jamais plus pouvoir se blottir contre elle.

"Ce jour reste suspendu dans un vide qui n'a pas de fond."

Cette petite fille, c'est Isabelle Desesquelles.

Et puis, il a Zabé, Louis, Paulina et Rachel... Cette famille heureuse, en vacances en Corse, en cette fin de mois d'Août... et comment cette famille démarre sa journée à 4 pour ne plus être que 2 le soir.

Et c'est parce qu'elle choisit de démarrer un nouveau roman par une famille heureuse à qui il arrive un drame, qu'elle doit constater que, cette fois, sous couvert de fiction, c'est l'histoire de sa famille qu'elle va raconter.

Alternant les chapitres fictionnels du roman en cours et l'histoire familiale, Isabelle Desesquelles livre un roman personnel, douloureux mais surtout, révèle au lecteur à quel point le "faux" se nourrit du "vrai".

Avec beaucoup de tendresse, Isabelle Desesquelles raconte comment une famille se construit, se déconstruit, se reconstruit... raconte l'absence... la tristesse... comment il aura bien fallu devenir soi-même...

"A huit ans les miens n'entraient déjà plus dans les chaussures de notre mère minuscule avec son mètre cinquante, il a fallu trouver autrement comment mettre mes pas dans les siens."

Là où je nous entraîne n'est pas tout à fait un roman... ce n'est pas non plus tout à fait une autobiographie... C'est surtout un livre à la fois triste et lumineux qui interroge sur les secrets de famille, la place laissée aux absents et le devoir de se souvenir d'eux, absolument !


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Là où je nous entraîne

Là où je nous entraîne est le premier roman de Isabelle Desesquelles que je lis. Si j’ai bien compris, c’est toujours le même thème qu’elle reprend au fil de ses écrits. Il faut rappeler que la mère d’Isabelle Desesquelles s’est suicidée alors qu’elle n’avait que 8 ans et sa sœur 6 ans. Depuis elle s’applique à surmonter ce traumatisme en écrivant. Je n’ai pu qu’être émue par ce récit intimiste et touchant. Comment un enfant peut-il guérir d’une telle blessure ? Combien il lui est difficile de comprendre les raisons du suicide de sa mère ! Qu’a-t-il fait, ou pas fait, pour que son amour inconditionnel n’ait pas pu la retenir ? Les deux sœurs porteront le fardeau de ce drame toute leur vie et l’aînée essaie de s’en sortir avec ce livre thérapie.

Isabelle Desesquelles a pris le parti d’écrire sur deux registres et nous donne deux récits qui s’imbriquent fortement. Elle imagine le quotidien tragique de deux sœurs, en Corse, dont la famille ressemble beaucoup à la sienne. En parallèle, elle raconte ses souvenirs d’enfance et la véritable histoire de la tragédie qui l’a frappée. Le va-et-vient entre les deux familles m’a parfois un peu perdue, d’autant que c’est assez répétitif. Je ne savais plus si j’étais dans la fiction ou dans la réalité, heureusement les polices de caractères sont différentes.

Le "nous" de Là où je nous entraîne se rapporte à la sœur qui, elle, a tourné la page et ne voudrait plus ressasser cette histoire et sans doute aussi au père. Je me demande comment cet homme a pu ne pas être blessé par sa représentation dans la partie fictionnelle.

Je n’ai pas trop accroché à l’écriture, l’usage fréquent de phrases sans verbe ne me séduisant pas beaucoup. Chaque chapitre est introduit par une phrase de Tolstoï. La maman fictive était une traductrice du russe, grande admiratrice de Léon Tolstoï, mais je n’ai pas compris l’intérêt de ces citations. (Si ce n’est que ça m’a donné envie de me remettre à la lecture de Tolstoï !)

#Làoùjenousentraîne #NetGalleyFrance
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Là où je nous entraîne

Un livre assez noir

Il est question de relation mère filles , père filles où on ne rit que très rarement

J'ai aimé la construction originale de ce roman.

La narratrice raconte sa vie en superposant sa vie avec celle de sa mère

J'ai moyennement aimé cette lecture heureusement on y parle beaucoup de livres traduction librairie etc





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