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4.45/5 (sur 211 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Arles , 1967
Biographie :

Isabelle Morot-Sir est romancière.

Passionnée par la poésie, les romans, le sport et les animaux, elle a d'abord débuté une carrière d'éducateur sportif, avant de devenir mère de famille et de se consacrer à nouveau à l'écriture.

Après avoir vécu à Bucarest, elle vit avec sa famille à côté de Prague en République Tchèque.

Isabelle est la fille de l'écrivaine Marie-Hélène Morot-Sir.

Son site : https://www.isabelle-morot-sir.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/isabelle.morotsir/
Twitter : https://twitter.com/i_morotsir
Instagram : https://www.instagram.com/isabelle.morotsir/
Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCSd2O3EtLlw7-YRN3qoClYw


Source : https://www.isabelle-morot-sir.com/
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J’attends.
J’attends depuis longtemps. Plus longtemps que ces minutes à arpenter ce trottoir mouillé par une bruine fine. Mulhouse égoutte son ciel sombre sur nous. Gregor soupire, renifle une herbe lascive qui pousse en bord de route. Il voudrait rentrer, retrouver la chaleur de notre Ford, mais rien ne peut me résoudre à quitter ce bord de route.
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Je m’obstine à vouloir survivre, major, pas à te sauver… et en montagne on ne survit pas seul, jamais. Si par bonheur d’autres étaient restés en vie, nos chances de sortir vivants de ces montagnes auraient augmenté.
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Elle répondit avec ce ton doucereux que l'on emploie avec les enfants capricieux.
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La journée avait semblé durer des siècles pour Lyne qui ne rêvait que d'une chose, retrouver la chaleur réconfortante d'El Matador.
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- L'esprit vidé elle se laissa juste emporter par la griserie du vol, par l'ivresse du vent sur son visage, par les battements lents et amples des ailes de Vâlvãtaie, par la force de ses muscles qu'elle sentait comme un prolongement même de son propre corps. Comme toujours, voler lui apporta un peu de sérénité, même si sa colère restait vive, palpitante.
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Là-bas, sur le pas de la porte, la jeune femme respira avec une satisfaction apaisée l'air frais de cette première matinée d'un été indien radieux. C'était le troisième miracle automnal auquel elle assistait, ces journées d'étranges parenthèses à la douceur estivale et cependant enflammées par cette saison. […]
En cet instant la beauté du présent la submergea. Elle resta là, à se laisser envahir par l'intensité du moment, heureuse de pouvoir aujourd'hui se permettre ce luxe. Heureuse non pas d'avoir oublié, l'oubli n'était pas envisageable, mais de pouvoir vivre en appréciant les cadeaux de l'instant. Le passé était fini, ne lui apportant que douleurs et regrets sur lesquels elle n'avait nulle prise. Le futur, lui, s'étendait telle une terre inconnue noyée de brume. Seul le présent lui appartenait.
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— On a des filles aussi mignonnes dans notre armée ?

C’est à ce moment-là que sa beauté le transperça et prit toute son importance. Se souvenant du surnom doux que son binôme lui donnait, il murmura :

— Oui, c’est un ange…

L’autre haussa une épaule :

— Un ange de la mort alors !
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Il la considéra avec une sorte d’attendrissement, se demandant comment il pourrait mener à son terme ce qui était exigé de lui… Elle n’avait rien de ce qui l’attirait ordinairement vers une femme, d’ailleurs elle n’avait rien d’une femme.
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Où était passée Tamara l’adolescente enjouée, qui voyait son Destin écrit dans les pierres de l’Université d’architecture ? Où était-elle ? Elle qui se voyait ériger des monuments ? Elle retint un rire cynique. Elle ne construirait jamais aucune demeure aussi modeste qu’elle soit, elle ne serait qu’un ventre, pondant inlassablement des enfants qui grossiraient le flot du peuple.

À l’idée du futur qui l’attendait, elle se mit à trembler, de plus en plus fort, frappant dans la même cadence son front contre la vitre. Presque aussitôt deux infirmières surgirent dans sa chambre, alertées par ses battements cardiaques bien trop élevés.
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— Bien sûr qu'il y a toujours de l'espoir ! Regarde quand mon général est mort, emporté par la hache de ces monstres, il cracha quasiment le dernier mot avant de poursuivre, je suis rentré comme s'ils m'avaient coupé une jambe, je ne tenais plus debout. Je pensais sans cesse que plus jamais il n'y aurait de galop dans la plaine, plus jamais de charge d'épées brillantes dans le soleil, et regarde tu es là et comme dans un claquement de doigt tu m'as rendu tout ce que je suis. Tu n'es pas mon général et mon coeur le pleureura toujours, mais tu es mon demain et mon espoir n'est-ce pas ?
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