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Critiques de Isabelle Pandazopoulos (756)
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La Décision

En commençant ce titre, je m'attendais à un récit complètement dramatique, du genre que l'on lit en sachant que l'on va pleurer, vous voyez ?

J'ai eu la surprise de tomber sur un livre tout en nuances, beaucoup plus subtil que ça.



Pas besoin d'ajouter quoi que ce soit au quatrième de couverture, qui est parfait, à mon avis.

Le sujet, ici, est donc le déni de grossesse. C'est quelque chose dont j'avais déjà un peu entendu parler, mais au fond, je n'en connaissais que les grandes lignes.

Ici, Louise accouche dans les toilettes de son lycée. Aucun signe avant-coureur, pas de prise de poids significative, elle avait continué à avoir ses règles et, pire encore, elle n'avait jamais eu de rapport sexuel avec quiconque ...

Comment cela peut-il être possible ?

Pour la jeune fille, c'est une véritable descente aux enfers qui commence, entre incompréhension, questions sans réponses, un changement de vie radical, et son entourage qui ne la croit pas et ne sait pas comment agir avec elle.

Elle sera confrontée à mille et une choses en même temps, que ce soit de la part de sa famille, de ses amis, et même d'elle-même et, surtout, de ce bébé. Pas voulu, pas préparé, totalement inconnu.

C'est un être qui est né d'elle sans demander la permission, sans s'annoncer.

Plus que le déni de grossesse en lui-même, on est face ici à un non-désir d'être mère. Comment accepter ce bébé comme étant son enfant alors qu'elle n'est qu'une adolescente et ne savait même pas qu'il grandissait en elle ?

Nous suivons à ces côtés ce douloureux processus de découverte de soi, de l'autre, et quels sont tous les aspects de sa vie et de son être vont être touchés, dévastés, détruits. Pourra t-elle les reconstruire ? Et comment ?



J'ai aimé la narration, qui n'est pas uniquement du point de vue de Louise. On a les paroles, les pensées, les actes de certains de ses amis, de membres de sa famille, de psychologues, médecins, assistants sociaux, etc ...

Cela permet de connaître réellement tous les tenants et aboutissants de ce genre de situation. Ça lève le voile sur pas mal de questions, sur beaucoup de faits qui ne sont pas beaucoup abordés, souvent inconnus.

Ici, pas de tabou, pas de langue de bois. On nous dévoile tout, mais avec une certaine pudeur, une belle retenue, tout en respect dans un objectif de compréhension et d'ouverture d'esprit.

J'ai beaucoup apprécié le fait que le livre ne se veut ni juge, ni moralisateur. Il observe, il raconte, il explique. C'est tout, et c'est très bien comme ça.

Sans vous la dévoiler, j'ai également aimé la fin, qui n'est pas tombée dans la facilité et qui est pleine de réalisme.



C'est une lecture vraiment agréable, qui aborde un sujet délicat et qui le traite avec beaucoup de justesse, sans jamais tomber dans le mélodrame à deux balles.

Les émotions, bien que fortes et poignantes, sont développée avec beaucoup de douceur, et l'ambiance général du livre est du même acabit. C'est doux, délicat, subtil tout en étant franc, direct et sans détours.

C'est un bel équilibre et je félicite l'auteur d'avoir réussi à l'installer et le garder jusqu'à la fin. Ça ne doit pas être évident d'écrire ce genre de bouquin, et elle l'a fait avec talent.

Au fond, c'est un titre qui intrigue et attire avec son thème particulier, et qui surprend par son développement et la façon dont il est abordé.

La collection Scripto montre encore qu'elle aime sortir des sentiers battus, et proposer toujours plus de sujets variés et très forts à ses jeunes lecteurs.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Pénélope, la femme aux mille ruses

Voilà un livre jeunesse qui ne prend pas ses lecteurs pour des idiots, car le vocabulaire est juste et précis, les phrases bien construites. Il s'adresse plutôt à des jeunes à partir de 11-12 ans.



Pénélope est dans la mythologie grecque souvent oubliée, restée dans l'ombre de son mari Ulysse, celle qui attend son retour pendant 20 ans, la cousine de la si belle Hélène qui l'évince aussi. Et pourtant, ce récit nous apprend à quelle point elle est dans cette histoire une femme forte, intelligente, rusée, indépendante. C'est bien elle qui dirigera le royaume d'Ithaque, avec justesse et justice, pendant toute l'odyssée d'Ulysse.



Moi qui suis sensible aux histoires de mythologie grecque et qui les aime beaucoup, j'ai trouvé ce récit très intéressant, car il nous fait découvrir un personnage qui peut parfois être considéré comme secondaire.
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Demandez-leur la lune

C'est une lecture agréable, avec un sujet fort, comme les aime l'auteure. Les pages se tournent facilement, on s'intéresse au sort des personnages.

Oui, mais...là y en a peut-être un peu trop. Celle dont le frère est devenu djihadiste, le dyslexique aux parents qui décident de son avenir, celle qui vit dans une caravane avec la mère aux problèmes mentaux, le réfugié au passé difficile qui lutte pour s'en sortir, la prof hyper investi mais qui a l'air de traîner ses propres casseroles, le proviseur opportuniste, l'homme d'entretien qui se mêle l'air de rien. Ils ont tous une bonne raison pour être décrocheur. Ils ont tous la solution en eux. Je comprends qu'il y a parfois besoin d'optimisme, mais est-ce qu'il y avait besoin d'en faire autant ? Pour moi non, mais après tout je ne suis pas ado, le public destinataire.

J'ai apprécié la construction du récit, où celui-ci avance en nous révélant l'histoire de chacun, tour à tour. Et cela sans en faire trop. On n'adopte pas le point de vue unique d'un personnage en occultant les autres, il s'agit plus d'un focus sur l'un à un moment précis.

Comme beaucoup de romans ados, je trouve réunis ici un peu trop de clichés et de stéréotypes, mais il nous permet aussi de voir avec bienveillance et optimisme ses personnages, et de regarder avec un autre œil les décrocheurs scolaires.

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Double faute

Ulysse et Ludovic sont deux frères entraînés depuis leur plus jeune âge à devenir les futurs stars du tennis.

Suite à deux années de blessures consécutives, Ulysse décide de jeter l'éponge. De tout façon, son père à son petit préféré et ce n'est pas lui. Ses parents ne font rien pour qu'il continu le tennis une fois qu'il leur annonce la nouvelle.

Alors son père continu d'entraîner Ludo. Ses efforts vont payer car il arrive en final des championnats de France pour les juniors. Mais ce dernier s'effondre sur le cours pendant le match.



Ulysse va alors devoir faire avec se frère absent, clouer sur un lit d'hôpital et dans le coma, puis en rééducation ; de devoir supporter la séparation de ses parents, les accusations dont sa famille fait l'objet suite aux drames, mais aussi aux questions que tout cela soulève en lui.



Un roman fort sur le rythme imposer aux futurs champions, les drames qui peuvent survenir, mais aussi sur la volonté d'Ulysse a ne plus faire ce qu'on lui demande, à ce rebeller et à choisir par lui même ce qu'il veut.
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La Décision

Format resserré, et sujet choc : s’il était besoin de démontrer que la littérature jeunesse comporte des pépites qui mériteraient d’être lues par tous les adultes, en voici encore la démonstration. On connaît le déni de grossesse par quelques affaires judiciaires retentissantes, beaucoup moins lorsqu’il touche une adolescente.

Louise, brillante et très entourée élève de Terminale, quitte un matin le cours de maths pour un léger malaise. Son camarade Samuel qui l’accompagne aux toilettes, panique au bout d’un moment, et prévient le proviseur. Celui-ci découvre Louise avec un nouveau-né sur le ventre… Personne, et surtout pas Louise, n’était au courant de cette grossesse.

Raconté par des voix multiples, Samuel, Louise, les parents de Louise, l’obstétricien, la psychologue, des camarades, ce roman coup de poing revient sur l’origine de cette grossesse, mais aussi et surtout, sur l’avenir de Louise, et comment elle va gérer cette maternité aussi nouvelle qu’inattendue.

Je n’ai qu’un grand bravo à adresser à Isabelle Pandazopoulos pour ce roman. Il se lit d’une traite, sans oser respirer, et pourtant rien n’est tire-larmes, ni exagéré. L’écriture colle parfaitement aux différents narrateurs. J’ai une petite faiblesse pour Samuel, camarade un peu plus jeune que Louise, qui ne veut pas la laisser tomber, même lorsqu’elle ne répond pas à ses messages, et qui veut comprendre comment et à cause de qui Louise, qui ne se souvient de rien, s’est retrouvée enceinte. Les parents sont aussi très touchants dans leur désarroi, et leur volonté de protéger le petit frère de Louise. Un très beau roman, à découvrir !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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La Décision

C’est la gorge serrée de sanglots étouffés que je referme La Décision d’Isabelle Pandazopoulos, un roman pour la jeunesse dévoré en quelques heures et abordant avec délicatesse un sujet dérangeant et mal connu : le déni de grossesse.

Un texte dont j’ai aimé chaque ligne, bruissante de grâce et de sincérité. Débordante de vérité, loin des bons sentiments.

La Décision est un roman pour les adolescents comme on les aime : simple, pur, sans concession.





Le déni de grossesse est un sujet extrêmement troublant et déstabilisant. Difficile à envisager lorsque l’on a déjà été enceinte. Mais c’est parce qu’il touche d’abord et avant tout les adolescentes qu’Isabelle Pandazopoulos a eu raison de faire de sa fiction un texte pour la jeunesse.

La Décision n’en est pas moins puissante, terrible et éloignée de tous poncifs.

Chaque chapitre fait émerger une voix : celle de Samuel, un copain de classe, celle de Louise, de sa mère, de sa psychologue, des femmes qui partagent le foyer d’accueil…donnant à voir à quel point c’est tout un écosystème que le sujet bouleverse.





J’ai été infiniment touchée par cette jeune fille dont la vie s’effondre du jour au lendemain, cette Louise que la sidération empoigne et que le mutisme submerge. Je n’ai pu m’empêcher de me mettre à sa place. Comment surmonter un tel traumatisme ? Comment faire à nouveau sien un corps qui nous a trahi au-delà de l’imaginable ? Que faire de cette vie dont on ignorait tout quelques secondes plus tôt ?





Les dernières pages, d’une rare justesse, m’ont émue aux larmes et bouleversé le cœur de la jeune mère que je suis. Elles contribuent à donner à la littérature jeunesse toutes ses lettres de noblesse, faisant d’elle un essentiel, un bien de première nécessité.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Parler comme tu respires

L’histoire touchante de Sybille, 15 ans, qui depuis l’enfance bégaie et a du mal à s’exprimer avec les autres. En quête de sens dans son existence, en quête d’une voie pour pouvoir enfin s’épanouir, c’est dans la pierre que la jeune fille va pouvoir enfin dire qui elle est.



Isabelle Pandazopoulos est une autrice dont j’apprécie les thématiques qu’elle aborde, pas forcément souvent évoquées en littérature jeunesse. Dans Parler comme tu respires il est tout aussi bien question de la difficulté d’être bègue, que d’orientation, de choix de vie, de « rébellion » mais aussi de sexisme et d’homophobie. Sybille est une adolescente que l’on découvre en lutte, qui va apprendre à se battre contre ceux qui voudrait parler et décider pour elle. Elle combat ainsi autant son bégaiement que les stéréotypes de la filière qu’elle va choisir : la pierre ou encore les idées préconçues de sa famille. J’ai aimé le tempérament de cette adolescente et sa force de caractère malgré l’adversité de son quotidien. Elle est un bon exemple pour les ados qui auront la curiosité de découvrir son histoire.



Isabelle Pandazopoulos dans Parler comme tu respires nous fait aussi découvrir une filière et un métier méconnus. Elle nous en parle avec simplicité et tout est très facilement abordé. On ne se perd pas dans les explications trop techniques et en même temps on découvre un univers très riche, fascinant. Le style de l’autrice est simple et sensible. Le fait d’avoir un récit à la première personne nous permet de mieux comprendre ce que ressent Sybille.



J’ai bien aimé aussi la grande diversité des thématiques du roman même si certains sont abordés de manière un peu trop artificielles et qu’ils m’ont semblée un peu « plaqués » car Isabelle Pandazopoulos ne les a pas suffisamment abordés en détail. C’est dommage car la littérature jeunesse ne doit pas non plus être un « cahier des charges » de certains thèmes, ce qui a parfois (et malheureusement) été mon sentiment lors de cette lecture.
Lien : http://www.lirado.fr/parler-..
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Parler comme tu respires

Parfois, j’aimerai pouvoir rédiger des avis courts. J’ai aimé ce roman donc je vous recommande sa lecture. Simple, net, efficace. Seulement, il faut un peu développer son avis. Ce n’est pas que cela se gâte, c’est simplement que je n’ai pas envie de trop en dire.

Sibylle bégaie. Je ne sais pas ce qui est le plus rare, le fait de bégayer, ou le fait de consacrer un roman à un personnage qui bégaie. Rien n’a pu venir à bout de son bégaiement, ni les nombreux spécialistes rencontrés, qui ont tous un avis sur la question, ni l’affection de ses parents, ni l’affection de sa meilleure amie, qui la soutient depuis le CP. Or, l’oral est devenu extrêmement important dans l’enseignement – voir le développement des épreuves orales – et la rapidité aussi. Qui prend réellement le temps d’écouter Sibylle, de lui laisser le temps de parler ? Pas grand monde. Une personne émerge cependant : Mamie Lise, sa grand-mère. Seulement, Sibylle la voit de moins en moins. Pourquoi ?

S’il est un mot d’ordre, pour moi, dans ce livre, c’est le mot « étouffement ». Sibylle étouffe sous l’affection de ses parents, sous la prévenance de sa meilleure amie. Sibylle voit des personnages – Salma, Emma – comme des êtres positifs. Pour ma part, cela n’a pas toujours été le cas, ce qui tient à ma personnalité, à mon propre vécu d’adolescente, et au fait que je suis aussi, en lisant, du côté des adultes. Sibylle étouffe aussi sous les liens communs, les clichés, les désirs de ses parents, désirs de sécurité qui ne sont pas les siens. Sibylle veut simplement exercer le métier qu’elle a envie d’exercer.

Le second sujet important est là aussi : même de nos jours, on peut expliquer à une jeune fille qu’il existe des métiers d’homme, et des métiers de femme. Je pense que le constat est valable aussi pour les garçons qui ont envie de débuter des études pour être sage-femme, puériculteur, danseur, et autres métiers « de femmes ». Il est bon d’élargir les horizons aussi, de montrer que c’est possible, que c’est faisable, même si les obstacles à surmonter sont plus nombreux que pour une filière classique. J’ajoute aussi, et c’est valable pour les filles comme pour les garçons, que le nombre d’établissements qui proposent des formations pour des métiers rares est faible.

Il sera question aussi d’homophobie. J’ai toujours la faiblesse de croire que les choses ont changé. Pas toujours, malheureusement. J’ai partagé l’étonnement de Sibylle à ce sujet.

Il est d’autres sujets, encore, dont j’aurai aimé parler, mais là, j’aurai vraiment l’impression, à raison de spoiler. Je terminerai donc en disant qu’il serait dommage de passer à côté de cette oeuvre sensible et bien documentée.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les douze travaux d'Hercule

Connaitre Héraclès, c'est s'aventurer devant les pires dangers de l 'Antiquité. Ce héros colérique n'a de cesse d'expier ses crimes en affrontant des monstres archétype de nos peurs ancestrales. Ces épreuves surhumaines sont surveillées par Héra l'épouse jalouse de Zeus. Les aventures captivantes d'Héraclès embrassent les qualités et les défauts de ce héros de la mythologie grecque.

Ce récit fantastique met aussi en avant les dieux manipulant les humains afin qu'ils accomplissent leurs destin.

Le héros n'a pas d'autre choix que celui des Olympiens et malgré sa solitude Héraclès accomplira son destin pour devenir un demi-dieu.

En fin d'ouvrage le lecteur peut consulter le carnet de lecture qui éclaire sur les notions de héros et de monstres symboles de pouvoir pour l'un et incarnation du mal pour l'autre.

Une lecture jeunesse qui a le mérite de faire découvrir les textes classiques sous un jour actuel.
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La Décision

J'ai beaucoup aimé ce livre. Le fait qu'on change de personnage à chaque chapitre permet d'appréhender les différents ressentis des personnages quand à la situation. On se rend vraiment compte que même si on peut imaginer ce qu'une personne vit durant un déni de grossesse, on ne peut pas le comprendre. Ceci dit, le livre est bien écrit et on ressent vraiment la douleur de Louise. J'ai beaucoup aimé suivre le point de vue de Samuel, qui est probablement le personnage que j'ai préféré, car même si il n'est pas plus proche que ça de Louise, il est celui qui semble s'en préoccuper le plus.

Par contre ce qui m'a déçue c'est que je n'ai pas bien compris la fin concernant un des personnages et que l'on reste un peu trop dans le flou concernant la suite (mais c'est probablement ce qui fait le charme du livre aussi).

Ce livre est très agréable à lire malgré le fait qu’il traite de sujets délicats et l’auteur les abordent avec un ton qui semble juste et qui nous permet de vivre la réalité de Louise.

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Demandez-leur la lune

Demandez leur la lune est un magnifique roman pour adolescents.



Ce livre raconte l'histoire de quatre adolescents. Ils se retrouvent dans un groupe de soutien où ils rencontrent Agathe Fortin, la professeure de français. Cette dernière ne leur propose pas des cours "classiques" mais leur apprend l'importance de la parole et surtout l'éloquence.

Lilou, Samantha, Bastien et Farouk ont une vie difficile. Ensemble, ils vont petit à petit essayer de se libérer.



J'ai adoré ce roman ! L'histoire est tellement bien faite, réaliste. On s'identifie aux personnages et on pleure et rigole avec eux.



J'ai trouvé le système narratif intéressant. Chaque partie du livre a un narrateur différent mais on ne reviens pas sur les évènements passés du livre avec le nouveau point de vue.



Pour conclure, demandez-leur la lune est un énorme coup de cœur. Ce livre plein d'émotions m'a touché et est très intéressant !

Je le recommande vivement !

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Demandez-leur la lune

L'avis de Myrha:

Lilou, Bastien, Farouk et Samanta sont quatre jeunes qui ont tous des grandes difficultés scolaires, ce sont des élèves décrocheurs. Ils vont se retrouver dans un cours de français avec comme professeure madame Fortin. Ce cours va tous les aider et donner à chacun un but dans la vie!​​​​​​​​​

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J'ai beaucoup aimé ce livre!​​​​​​​​​​​​​

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On s'est juste embrassés

Grosse déception.

Vu le titre je m'attendais à autre chose. J'ai l'impression d'avoir plusieurs trames dans un roman jeunesse très court. Un peu complexe pour faire lire à un jeune ado.

Je m'attendais à un récit sur une jeune fille qui a commis juste un acte de bisous et qui engendre des réactions en chaine. Et je me retrouve avec un récit plus compliqué avec une histoire de famille dysfonctionnelle.

Isabelle Pandazopoulos veut dire beaucoup de chose mais ne va pas au bout de ses idées. Il y a une quête très complexe d'Aicha et pour moi il fallait choisir une seule ligne directive.

Dans un roman de moins de 200 pages j'ai trop de thèmes traités : la violence dans les cités parisiennes, la violence familial, l'abandon, le sexe, la dépression nerveuse, la quête d'identité, la différence culturelle, les sans papiers, l'immigration…. Trop trop et on finit avec un roman pas aboutit.

Je peux comprendre que l'auteure veut aborder des thèmes forts avec nos chers adolescents mais On s'est juste embrassés méritait qu'on s'y penche un peu plus.

Dommage car cela partait d'un très bon sentiment.
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Trois filles en colère

Que j ai aimé ce roman

Lu aussi dans le cadre d'un challenge , il attendait depuis sa parution.

Le mur de Berlin ,Mai 68 , les réfugiés politique grecs où est le point commun.

C'est la rébellion contre le gouvernement.

Les événements de cette époque sont racontés à travers des lettres que s'écrivent trois jeunes filles une parisienne , une grec , une berlinoise.

Il est aussi aborder l'avortement ,l'autorité parentale , l'égalité des sexes.

J'ai été contente de découvrir cette époque où je n'avais que 12 ans.

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Trois filles en colère

3 jeunes filles de la fin des années 1960 se livrent dans un échange épistolaire qui commence en 1966 et se termine en 1968, après les événements de mai. Elles sont d'horizons et de pays différents, et toutes vivent avec leur temps : lutte politique, vie dans un pays coupé en 2, dictature des colonels. Toutes ont des sensibilités de gauche, voire très à gauche et ont à coeur de changer la société étouffante, conformiste qui est la leur. Si le France n'est pas aussi étouffée que Berlin à l'ombre du mur ou la dictature extrêmement brutale en Grèce, aucune ne se sent à sa place là où elle est et cherche à sortir du marasme ; aucune ne correspond à l'idéal de la femme véhiculée à l'époque.

Le roman est également traversé par la question de la maternité, voulue ou non, les secrets de l'histoire dans certaines famille, la mort. Mais aussi par l'amour et l'amitié. Ces jeunes filles se construisent politique et personnellement. Les extraits de journaux intimes, les photos, les coupures de presse enrichissent encore ce roman déjà très intéressant de nombreux points de vue.

A mettre entre toutes les mains.
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Double faute

Eternel second, y a de quoi avoir la rage. Surtout quand en plus on vous le fait bien comprendre. Surtout après l'AVC à 17 ans (!) de son frère, potentiel champion de tennis.

C'est avec cette rage que Ulysse va devoir revivre, se reconstruire et comprendre.

C'est avec cette rage, qu'il va devoir affronter sa vie, ses secrets et ses failles.

C'est cette rage qui va le faire grandir. Pour lui, pour son frère.

C'est avec cette rage qu'il va devoir gagner, parce qu'il n'a plus le droit de perdre.
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Double faute

Ludovic et Ulysse sont deux jeunes prodiges du tennis, poussés à l'excellence par leur père, leur entraineur. Ulysse se sent inférieur, n'en peut plus de l'exigence de leur père et décide d'abandonner la compétition. Les deux frères s'éloignent un peu. Un jour de finale, Ludo s'effondre sur le terrain. Et la famille va exploser.

Un beau roman sur les relations fraternelles, la difficulté de la comparaison, la tyrannie d'un père qui se projette sans doute trop, sur la reconstruction aussi, sans la cellule familiale et les secrets de famille.

A partir de la 3e
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La Décision

Louise élève en Terminale S fait un dénie de grossesse, qui bouleverser sa vie.

La décision est un roman où l’on est plongé dans l’histoire dès la première page. Les points de vue changent pendant le roman car Isabelle Pandazopoulos fait passer tous les personnages comme narrateur, mais parfois on s’y perd car ce n’est jamais la même personne qui raconte. L’histoire est prenante mais un peu longue au milieu. Ce livre évoque le sujet du déni de grossesse, de plus en plus fréquent mais très peu traité. Ce roman peut permettre à des jeunes filles de s’identifier à l’héroïne.

JG
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La Décision

Louise, brillante élève de terminale, est soudain prise d’un malaise pendant un cours. Elle quitte la salle, accompagné d’un autre élève, et ne revient plus au lycée… Ses amis apprennent avec stupeur que Louise a accouché d’un petit garçon. Elle n’avait pourtant pas évoqué de grossesse, ni changé de silhouette. Ses camarades ne sont pas les seuls à être surpris : ses parents et Louise elle-même le semblent tout autant !



Le déni de grossesse n’est pas un sujet qui m’intéressait a priori : pour moi il se résumait jusqu’alors à quelques faits divers sordides et macabres ayant donné lieu à quelques gros titres dans les médias (bébés congelés, par exemple). Mes principaux sentiments à ce sujet étaient donc, pêle-mêle : l’incompréhension face à l’aveuglement de l’entourage et à la "folie" manifestée par ces mères en situation de déni, la pitié à leur égard, et il faut bien l’avouer une certaine curiosité malsaine… J’ai aussi pu constater que la gravité des faits et leur caractère incompréhensible sont des ingrédients particulièrement propices à l’humour noir, chez moi comme chez d’autres (cf. Jul, Fioretto...). Le sujet mérite cependant aussi d'être traité avec sérieux.



Dans ce roman, Isabelle Pandazopoulos présente le déni de manière concrète mais moins extraordinaire et spectaculaire que dans ces faits divers, et en explique des ressorts psychologiques. L’alternance de narrateurs dans le récit permet de présenter les points de vues de différents personnages, ainsi que de nombreux aspects du sujet, et d’éviter toute monotonie à la lecture.

Ma seule réserve concerne le premier chapitre dans lequel Louise est narratrice, puisque le style adopté rend compte de la confusion de son état d’esprit ; l’effet recherché par l’auteur est obtenu mais au prix d’un lecture un peu malaisée. Pour le reste, les propos sont très clairs, avec un ton juste et souvent émouvant sur le sujet de déni de grossesse, mais aussi sur des problèmes liés à l'adolescence.

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On s'est juste embrassés

Un Scripto de plus à mon actif !

Aimant beaucoup les livres de cette collection, et ayant suivit le conseil d'une amie pour lire du Isabelle Pandazopoulos, c'est sur un coup de tête que je me suis procurée "On s'est juste embrassés".

Même si ce livre ne tourne pas beaucoup autour de la rumeur que sous entend le titre et la quatrième de couverture, j'ai quand même accroché à l'histoire.

Aïcha, jeune fille scolarisé dans un collège classé ZEP (zone d'éducation prioritaire) et vivant à la frontière de la cité, seule avec sa mère, ce retrouve propulsé dés les premières pages dans le scandale que peu causé un petit dérapage (volontaire?) sur une réputation.

Alors qu'elle vivait sa vie, ou plutôt la subissait, elle se retrouve exclu à cause d'un baiser. Pourtant le livre n'est pas centré sur ce fait, mais plutôt sur les péripéties qui suivent.

Un livre traitant de sujets communs mais qu'on ne cite pas dans les conversation de tous les jours, comme la dépression, la monoparentalité invoulu, un peu l'exclusion social par les élèves d'un même établissement, les problèmes familiaux, et la rumeur... qui sont presque "normaux" selon les jeunes.

Cependant on constate que même si en apparence les jeunes et ce que j'appelle le "phénomène de groupe", considèrent ça comme normal, et en jouent par méchanceté ou pour rire, certains quand ils sont seul, en temps qu'individu, comprennent ce que cela implique vraiment.



Un bon livre, qui aurait pu être plus pointus sur certain sujet, mais quand même très bien écrit.
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