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Critiques de Isabelle Pandazopoulos (756)
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Double faute

Ulysse a toujours connu la vie de sa famille centrée autour du tennis et de la compétition. Son père, entraînait son frère et lui de façon intensive, jusqu'à la rupture.



Mais les blessures se sont enchaînées, obligeant parfois à des longues périodes d'inactivités et de recul. Lorsque Ulysse choisit de tout arrêter, toute la pression d'un coup repose sur son frère, jusqu'à l'accident...



Un roman émouvant qui met en scène une tension extrême familiale enduite par la pratique d'un sport de compétition.



Tous les éléments du puzzle vont venir progressivement éclairer la trame de cette tragédie : la recherche de reconnaissance sociale du père, la confrontation permanente entre les deux frères mais aussi des secrets plus intimes.



Le récit développe le cadre particulier de cette famille recroquevillée sur elle-même ainsi que la question de la résilience et du pardon.



L'écriture de qualité contribue à accrocher le lecteur dans cette histoire captivante où le lecteur est amené à partager les déchirements intérieurs du personnage principal.

A lire !


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La Décision

La décision ce sera celle que devra prendre Louise qui vient d'accoucher d'un petit garçon dans les toilettes de son lycée.

Elle qui pensait avoir une gastro... Pas de signes pendant cette grossesse, ni ses parents ni ses amis n'ont eu le moindre doute non plus.

Déni de grossesse ? Certainement mais surtout aucune suspicion pour Louise qui n'a jamais été plus loin que la simple amourette. Quitte à faire souffrir les garçons qui l'entourent.

"Rien ne reste aujourd'hui de l'innocence qu'on arborait ce matin là"

Un début coup de poing.. Ce sont les autres qui racontent dans de courts chapitres ce qui arrive à Louise. Et c'est impressionnant et fort ces voix.

Après il y a tout le questionnement de Louise, son rejet, sa froideur, ce bébé qui l'indiffère. Et puis la question qui la taraude. Qui est le père ?

Louise est un personnage à la fois lumineux, bouleversant et dérangeant.

Dans ce livre elle m'a touchée certes, mais agacée également.

Une histoire d'adolescence qui bascule avec des amis peu sympathiques, sauf Samuel, le surdoué de la classe. Le plus humain sans doute..

Des parents déboussolés et incrédules.

Et puis ce petit Noé, pivot de l'histoire à la fois aimé et haï par sa mère. Encore une toute petite fille malgré ses presque 17 ans.

J'avais lu ce roman à sa sortie, je viens de le relire suite aux billets sur babélio. Je n'avais pas le souvenir d'avoir été secouée par cette histoire...Surprise de voir que je ne lui avais mis que 3 étoiles.

Sans doute n'ai -je pas réussi à m'attacher à certains personnages même si c'est un roman fort qui aborde un sujet douloureux et sensible.

L'adolescence bousculée, compliquée avec des mots qui sonnent juste. A lire pour comprendre...

Belle couverture qui en quelques vignettes nous donnent les clés de l'histoire.

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Les douze travaux d'Hercule

J'ai lu le livre «  les 12 travaux d'Hercule », ce livre est basé sur la vie d'Hercule qui doit vivre plusieurs aventures.

J'ai aimé ce livre car il y a beaucoup de péripéties. En effet, Hercule part à l'aventure pour devenir immortel et éviter d'aller en enfer. Il m'a intéressé car Hercule doit effectuer 12 travaux suite à la demande d'Héra, la femme du père d'Hercule. Elle n'a pas apprécié l'infidélité de son mari qui adonné naissance à Hercule.

Ces 12 travaux sont difficiles, il faut être fort et courageux par exemple ; le lion de Némée est un passage où Hercule doit battre le lion et revenir avec sa fourrure mais il s'agit d'un lourd travail puisque le lion est malin, fort et et sa peau est indestructible.

Hercule est un personnage qui m'a plu car il est courageux. Il donne tout ce qu'il peux pour réussir ces épreuves, n'a pas peur des monstres qu'il doit combattre. Il est fort, il est maladroit et les péripéties qui lui arrivent sont très intéressantes.

Héra est un personnage qui m'a déplu car elle fait preuve de méchanceté avec Hercule suite à une infidélité de son mari. Mais, à la fin du livre, celle-ci devient gentille et a accepté l'existence d'Hercule.

Le livre contient du suspense car on ne sait pas si Hercule va réussir ses défis.

Je conseille cette ouvrage aux personnes qui aiment les combats et les aventures

Gil Vanessa
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Parler comme tu respires

Un récit sur le bégaiement vécu à travers Sybille, une jeune adolescente de quinze ans et qui est bègue depuis presque toujours.

Ce regard contemporain sur ce trouble du langage sensibilisé avec force au handicap et ses impacts sur une vie. Après en avoir cherché la cause auprès de beaucoup de spécialistes, il s’avère que personne n’y trouve aucune explication. Malgré tout, la jeune fille se battra pour rester maître de son destin. Malgré les intentions de ses parents, elle trouve sa vocation pour devenir tailleur de pierres. Et c’est effectivement le cœur de ce roman de traiter de manière juste des choix d’orientations qui entraîne toute une vie qui sont si cruciaux vers 15 ans.

Ce roman est d’une grande délicatesse et aborde les sujets avec beaucoup de sensibilité. Les combats de Sybille contre son bégaiement et sa lutte contre les adversités sont de beaux exemples des engagements de l’adolescence. Une très belle lecture pour donner l’exemple d’une jeune adolescente qui prend son destin en main.

#NetgalleyFrance #Parlercommeturespires
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La Décision

Louise, brillante élève de Terminale accouche dans les toilettes de son lycée...c'est la stupeur, personne ne savait qu'elle était enceinte, pas même elle !

Ce roman nous parle de ce qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de "déni de grossesse".

En effet, Louise n'avait pas grossi, ni ses amis ni sa famille ne soupçonnaient quoi que ce soit.

Et Louise prétend même n'avoir jamais eu de relation sexuelle...ment-elle, a t' elle oublié...et pourquoi ?

Ce roman donne la parole à des nombreux protagonistes, Louise elle-même mais aussi des amis de sa classe, sa mère, des membres du personnel du lycée et de l'hôpital et chacun apporte un petit élément de plus à l'histoire, une vision différente de l'événement.

Les émotions y sont bien décrites, elles sonnent justes.

Un court roman qui parle aussi du sentiment maternel, de culpabilité, d'amour parental et d'amitié.

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Double faute

Un roman qui raconte la folie des parents qui même avant le naissance de leurs enfants savent ce qu'ils feront de lui. Dans cette histoire c'est un père, la mère suit sans trop discuter, qui pousse ses 2 garçons à devenir des champions de tennis. Dès leur plus jeune âge, ils sont debout à l'aube pour faire des exercices avant le départ de l'école. Ludovic et Ulysse. Un an d'écart, des gamins complices mais qui font se haïr en grandissant.

Le père omniprésent les pousse à devenir des champions. Leur vie n'est que tennis, déplacements nombreux et compétitions.

Si Ulysse se rebelle, Ludovic suivra le rêve de son père, à tout prix. et quel prix !

C'est Le cadet qui raconte le drame, l'éclatement de la famille et les exigences du père, luit qui se sentait mal aimé et pas à la hauteur. Longue réflexion sur ce sujet peu traité en littérature jeunesse.

" Le tennis est ce qui nous a détruits mais c'est aussi la seule chose que nous avons en commun

Notre ciment. "

Double faute est un roman sans pause, qui dit le désarroi des enfants confrontés à des rêves trop grands pour eux. Isabelle Pandazopoulos excelle dans ce genre. Après la décision voici un roman fort, aux sentiments à fleur de peau. Ulysse est touchant de bout en bout, tant qu'à Ludovic lisez le roman pour appréhender ce que son père, indirectement a fait de lui.
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Sasha et le cheval ailé

Ce roman de littérature jeunesse aborde une problématique difficile et courageuse. Comment s’occuper des enfants que l’on dit « différents », ces enfants qui n’ont pas les réactions auxquelles les adultes, même les mieux intentionnés, s’attendent ? En effet, les bonnes intentions ne suffisent pas. Sacha a vécu des événements que l’on ne peut pas imaginer. Alors, l’on dit qu’il faut « parler » – mais parfois, les mots font défaut, pour une raison ou pour une autre, et c’est le corps qui parle.

Alors oui, l’on bascule dans la mythologie, avec la figure de Pégase, figure mythologique dont on parle peu, le cheval ailé n’ayant pas vraiment de succès face à la licorne. Que sait-on de Pégase, au juste, combien de livres lui sont consacrés ? Très peu. Il accompagnera Sasha dans sa quête, au cours des épreuves qui l’attendent et qui visent à lui remémorer celles qu’il a déjà vécues, celles qu’il ne parvient toujours pas à surmonter.

Il est important de rappeler à un enfant, quoi qu’il ait vécu, qu’il est avant tout un enfant.

A découvrir.
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L'Honneur de Zakarya

Zakarya Benothmane est un jeune homme de 21 ans incarcéré à la maison d'arrêt Bonne-Nouvelle à Rouen en 2019 et attend son procès au tribunal des assises de Paris pour meurtre. Le procès est assuré par le président Delausne et l'avocat général Petitjean avec un jury de neuf personnes ; Zakarya est défendu par l'avocate Léonie Colancelle. A l’été 2018, Paco Moreno a été battu à mort devant le club de boxe BoxoumBis dans le quartier Curial dans le 19ème arrondissement de Paris, il avait rendez-vous avec Zakarya avec qui il était en concurrence pour les matches de boxe. Tout semble accuser Zakarya, il est né d’une liaison entre une jeune femme Yasmine et un homme marié, Sylvain Gauthier qui a refusé de le reconnaître ; la mère et l’enfant ont été obligés de quitter leur province pour se réfugier à Paris. Zakarya a alors commencé à avoir des accès de violence qui sont devenus une difficulté pour sa scolarité et son insertion sociale. Peu à peu, au cours du procès, Zakarya se souvient de son enfance avec sa mère, sa jeunesse à Paris et ses premiers actes de délinquance jusqu’au trafic de drogue et la rencontre avec la jeune Aïssatou, une jeune fille en danger, prisonnière d’un frère radicalisé.



“Isabelle Pandazopoulos est professeure de lettres, elle a enseigné notamment en zone d’éducation prioritaire (ZEP) et auprès d'enfants en situation de handicap. Elle est formatrice à l'Ecole supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE) en région parisienne” - source Wikipédia. Elle a publié sept romans pour la jeunesse et elle adapte récemment des légendes ou mythologies ; elle a publié La Décision en 2013 - déni de grossesse -, Double Faute en 2016 - emprise autoritaire d’un père sur ses fils -, Trois filles en colère en 2017 - mai 1968 en Europe -, Demandez-leur la lune en 2020 - décrochage scolaire -, Parler comme tu respires en 2021 - mutisme sélectif -.



Il s’agit d’un roman de procès mais d’un procès d’assise en France et Isabelle Pandazopoulos décrit avec un souci documentaire les conditions de détention et le déroulement d’un procès en France - ce qui est plutôt rare en roman pour adolescents au regard du nombre de descriptions de procès américains. Comme à son habitude, Isabelle Pandazopoulos joue à merveille avec l’alternance entre l’intrigue principale - ici, le procès pour meurtre - et les flash-backs avec les souvenirs éparpillés du héros qui, petit à petit, s’assemblent comme les pièces d’un puzzle et permettent peu à peu, comme dans une psychothérapie de donner un sens à chaque élément. Du jeune héros mutique et violent dans ses réactions, nous découvrons petit à petit l’enfant blessé, le jeune homme perdu et enfin l’amoureux fidèle à ses promesses. Les fans d’Isabelle Pandazopoulos seront ravis de ce nouveau roman réaliste et social.

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L'Honneur de Zakarya

L'histoire de Zakarya m'a complètement bouleversé. Mais j'aimerais dire plus encore. Le mot "bouleversant" a tellement été utilisé aujourd'hui qu'il ne suffit pas à dire la tempête qui m'a habité après avoir tourné la dernière page. Ce roman m'a mis une claque phénoménale qui m'a fait terminer ma lecture tendu, le cœur agrippé au livre.



Ça parle donc de Zakarya. D'un mec qui est en procès pour meurtre. D'un mec qu'on accuse du pire mais qu'on a l'impression d'être capable du meilleur. Un procès entrecoupé de flashbacks de son histoire. Ça parle de vérité. De promesses. D'une accusation qui, on le comprend petit a petit, est plus compliquée qu'elle n'en a l'air. D'un sort quasiment scellé dès les premières pages. De son silence qui le pousse inexorablement vers un destin qu'il ne désirait pas mais qu'il a pourtant choisi. Des combats qu'on mène, peut-être pour soi, peut-être pour les autres. De famille, de noirceur et d'amour. D'amour fou.



Et c'est ça la force du roman. Cette question. Qui est dans la vérité en fait ? Ceux qui la cherchent désespérément, croyant poursuivre un idéal de justice pourtant corrompu par leurs préjugés et leurs idées préconçues ? Ou celui qui, quoi qu'il lui en coûte, tiendra la promesse qu'il a faite ?



L'écriture d'Isabelle Pandazopoulos est tendue, nerveuse, belle et poétique, plus brûlante ici que je ne l'ai jamais lue. Sa narration, aussi trouble qu'efficace, morcèle le récit. J'ai trouvé cela intéressant qu'il soit si éclaté, si plein de blancs et de silences, comme l'est l'histoire et surtout la parole de Zakarya. Tout est dans ces trous que laisse la vérité, dans ces interstices de joie brute qu'on devine dans son histoire et celle de sa mère.



Ce n'est pas un roman facile. Les souvenirs et la trajectoire de ce microcosme familial sont traversés d'une violence qui s'accroche à la peau de toutes leurs journées. Mais j'ai aimé ce personnage. Je l'ai aimé avec violence et tendresse l'espace de 200 pages et les questions qu'a soulevées cette histoire me tourmentent encore. Peut-on être juste face au silence ?
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Demandez-leur la lune

Quatre jeunes en voie de déscolarisation vont suivre un cours de soutien et devoir participer à un concours d'éloquence.



Il s'agit avant tout pour l'enseignant de rendre la voix et la parole à chacun pour l'aider à se trouver et l'accompagner dans son parcours personnel.



Le lecteur suit les personnages l'un après l'autre et découvre leur chemin et leurs fêlures.



Lilou est abasourdie d'être rejetée de la voie générale, Bastien souhaite reprendre les études sans vraiment s'en donner les moyens, Farouk espère s'intégrer de ce nouveau pays alors que Samantha tente d'atteindre ses rêves.



Un roman qui montre au premier plan l'énergie dépensée par une enseignante pour amener ses élèves à progresser tant sur le plan scolaire qu'en tant qu'Individu.



Et cela s'obtient par le respect de l'autre et par la découverte de la puissance des mots. Le langage est donc l'élément clé du livre. Le concours d'éloquence n'est qu'un outil pour le développer, apprendre à argumenter, à débattre.



D'autres thèmes vont apparaître dans ce roman comme les sentiments que le jeune peut ressentir tant pour sa famille que pour ses camarades, mais aussi l'immigration, la folie ou encore la perte.



Les personnages sont attachants, la lecture facile et l'écriture est juste.



À lire !
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La Décision

Tout d'abord, je remercie Les Editions Gallimard pour ce roman. C'est un livre qui m'aurait attiré à la base : le thème et la couverture m'ont intrigué. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre... C'est que j'ai beaucoup de chose à lui "reprocher", trop, pour pouvoir lui mettre un 3/5 et le classer au final dans les livres « qui m'ont plus sans me plaire, que j'oublierai vite ».



La décision d'Isabelle Pandazopoulos est un roman de presque 250 pages qui sera publié le 31 Janvier 2013 par les Editions Gallimard, dans leur collection Scripto. L'auteur a choisi de nous parler du déni de grossesse en mettant en scène Louise, une adolescente belle, bonne élève, sage… bref : parfaite, qui va accoucher d'un petit garçon pendant un cours de math. Louise est persuadée de n'avoir jamais eu de relations sexuelles avec un garçon mais on refuse de la croire. Que faire de ce bébé tombé du ciel ? Le garder ? L'abandonner ? Pour sortir de cette épreuve, Louise devra parcourir un long chemin...



En lisant la préface que l'auteure adresse aux chroniqueurs on-lit-plus-fort, j'ai découvert que j'avais lu son précédent roman de la même collection : On s'est juste embrassé, que je n'avais pas aimé... Loin de rester sur ce premier avis plutôt mitigé, je me suis attelée avec entrain à ce nouveau livre qui n'a pas duré une journée... Au départ, j'ai été désarçonnée car je m'attendais à suivre le point de vue interne de Louise, avec un narrateur en "je". L'auteure a fait choix de reléguer ce point de vue parmi tant d'autre, ce qui, à mon avis, porte préjudice au roman et au sujet qu'elle aborde. En effet, je me suis sentie éloignée du thème et de Louise, de ce qu'elle vivait et ressentait. Car s'il est marqué dans la couverture que "Professionnels, famille, amis, tous vont aider Louise à passer de l'état de choc où elle se trouve plongée au retour à la vie", j'ai plutôt eu l'impression que tout le monde la jugeait sans chercher à l'aider. Notamment ses parents : j'avais l'impression qu'ils la traitaient comme une coupable, qu'ils la rendaient responsable... Je ne crois pas que ce soit le but recherché de l'auteure, au contraire, et je conçois que les parents soient choqués, désemparés et qu'ils se sentent impuissants... Il n'empêche que j'ai eu l'impression qu'ils la rendaient coupable de ce qui arrivait. Notamment par les mots qu'ils choisissaient quand ils parlaient... Les professionnels m'ont paru vouloir l'aider mais l'auteure faisant choix de nous dévoiler leurs pensées, j'ai eu aussi cette impression de jugement. Quant à ses amis, ils sont très en arrière-plan et le seul que j'ai aimé est Samuel ! En gros, je n’ai aimé aucun personnage secondaire !

Quant à Louise, la protagoniste, si c'est le personnage que j'ai préféré, je n'ai pas su m'y attacher. Le fait de ne pas suivre ses propres pensées dès le début du roman me l'a fait découvrir comme les autres la voyait et non pas comme elle était vraiment.



Dans ce début de roman, l'auteure a incorporé un rapport de SAMU et des articles de lois. Malheureusement, j'ai l'impression que ce n'était qu'une ébauche non aboutie de quelque-chose, rendant ces articles seuls et un peu en plan...



L'histoire se déroule sur quelques semaines, six environ. J'ai eu l'impression qu'elle s'étalait sur 2 ans et j'ai trouvé ça long. Au début du roman, on nous dit que Louise a 3 ou 4 jours pour décider du sort de son enfant... Décision qu'elle prend à la fin du livre ! Je ne crois pas que ce soit une contradiction de la part de l'auteure mais ça m'a "dérangé". « Interpellé » serait sûrement plus exact. J'ai trouvé le laps de temps de l'histoire peut-être trop long pour ce qui est de la décision à prendre...



Autre point, totalement personnel cette fois-ci, mais qui a contribué à cet avis mitigé : le style d'écriture. Pour moi, une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Or, l'auteure utilise un style souvent retrouvé dans le but de nous montrer le désarroi d’une personne, de montrer à quel point elle est perdue : "le style de la succession de virgule" (ne connaissant pas de terme particulier pour désigner ce style...). Petite citation: "[...] je marche à côté de moi-même, absente, désincarnée, il n'y a pas de rapporte entre ma tête et mon corps, si peu, je ne suis qu'une image à laquelle tout le monde croît, mais dedans rien à l'intérieur rien, rien senti, rien vu venir, rien, je suis une tête sans corps, privée de sensations, sentiments, une machine, anormale... qui s'est mise en route, seule, sans moi, sans ma tête qui s'acharnait sur des gammes, encore plus de vélocité, une trille légère..." Le passage fait plus d'une page donc je ne vais pas tout citer, mais c'est pour que vous compreniez de quoi je parle. Personnellement, ce genre de passages, je les lis de travers... De longues phrases : Oui. Une page de virgules : non…

L'auteure mélange ce style à virgule avec un style classique de phrases "normales", ce qui donne un aspect assez bizarre par moment (mais qui m'a permis de terminer le livre...) car on change sans arrêt de style dans la manière d'écrire, comme si l'écrivain n'avait su choisir...



Ce que je voulais savoir surtout, c'était l'identité du père, sur laquelle je m'étais trompée, et le "pourquoi" du déni. J'ai été déçue par ce "pourquoi". J'aurais aimé que l'auteur choisisse un pourquoi qui aurait pu être davantage travaillé et approfondit. Un pourquoi qui aurait demandé un travail sur soi, un traumatisme dont personne ne pouvait se rendre compte. Un « trois fois rien » qui aurait déclenché ce déni. Or, ça m'a semblé "logique". Comme si ce déni était une suite logique de ce que Louise avait vécu, notamment à cause de cette amnésie. Ceux qui liront ce roman comprendront pourquoi je dis cela, je pense...



Que conclure de ce roman ?



J'ai trop de chose à reprocher à ce roman pour pouvoir dire qu'il m'a plu. Le thème de base me tentait mais j'ai trouvé qu'il restait trop superficiel et pas assez creusé car la raison du déni m'a semblé être une réponse 'logique" et non pas un traumatisme dont personne ne soupçonnait rien. De plus, j'ai trouvé que le style narratif de l'auteure pénalisait le thème en instaurant une trop grande distance avec Louise et en montrant un jugement négatif autour du déni de celle-ci, comme si elle était coupable. Les passages à succession de virgules m'ont particulièrement agacée et je les lisais de travers.

Bref, je n'ai pas été convaincue par ce roman, qui, selon moi, ne transmet que très peu d'émotion et ne va pas assez en profondeur...


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Demandez-leur la lune

Vous vous rappelez d'Esprits Rebelles ? Ce film m'a marquée et j'ai retrouvé le même espoir dans ce roman. Ici, quatre jeunes dans des situations de détresse, laissés pour compte par le système mais qui vont se révéler grâce aux interventions et à l'investissement de leur prof de soutien. Le roman aborde de nombreux thèmes graves avec une bienveillance de tous les instants. Je conseille cette lecture à tous vos jeunes pour les inciter à croire en leur rêve et se donner les moyens pour les réaliser.
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Trois filles en colère

Un roman épistolaire très vivant et proche de l'ambiance historique des années 60 à 70, il permet également de se questionner sur la question du genre et de ce qui est traditionnellement associé au statut des femmes et de la liberté.

Trois filles en colère a un côté source historique avec sa présentation des correspondances en forme de carnet de croquis, qui permet très facilement au lecteur de s'identifier et forme un très bel objet livre.


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La Décision

En ce 20 octobre 2011, la vie de Louise Beaulieu va prendre un tournant inattendu. La rue gronde en cette période de manifestations où les étudiants ont rejoint leurs aînés pour faire la grève contre la réforme des retraites. Pourtant, Louise n'est pas parmi eux. Belle et brillante élève de Terminale S, elle arrive comme tous les matins au lycée pour assister à ses cours. le bac se profile à la fin de l'année et ce n'est pas le moment de se démobiliser. Tout est comme d'habitude alors... il ya juste ce mal de ventre qui persiste et qui devient de plus en plus douloureux. Louise se lève, accompagné de Samuel, le délégué. A l'infirmerie, ils trouvent porte close. Louise marche de plus en plus difficilement, pliée en deux, et se précipite aux toilettes. Là, seule, elle accouche. Louise donne naissance à un petit garçon, un petit être qu'elle n'a pas attendu, n'a pas désiré et n'a même pas pensé... Elle le jure, elle n'a jamais eu de relations sexuelles.



Déni de grossesse, c'est comme cela que l'on appelle le fait qu'une femme mette au monde un enfant qu'elle n'avait pas conscience de porter. Une grossesse aux symptômes quasi-absents et une totale méconnaissance de son état, y compris pour les proches. Ni mensonge conscient ni tentative d'échapper à des responsabilités civiles ou juridiques, le déni de grossesse est une réelle affection psychiatrique qui conduit une femme à occulter le fait d'être enceinte.



Isabelle Pandazopoulos, dans un ton toujours juste et délicat, sans tomber dans le pathos et un voyeurisme mal placé, aborde avec un naturel exemplaire ce sujet ô combien sensible et choquant qui bouleverse des familles entières. le récit alterne des chapitres qui donnent la voix tout d'abord à Louise, mais également à toutes les personnes qui vont partager son histoire : ses amis désemparés, ses parents complètement dépassés, les médecins, les éducatrices et psychologues, tous très professionnels. du cocon familial qui a éclaté au centre maternel où nous découvrons d'autres jeunes filles aux histoires et origines diverses, nous suivons Louise dans sa reconstruction/ transformation et sa volonté de s'en sortir.



Au côté de Samuel qui mène l'enquête, connaître les événements qui ont conduit à cet accouchement surprise est un des points forts de ce roman que l'on lit d'une traite. Plus encore, assister à la relation qui se tisse très difficilement entre Louise et son bébé, est bouleversant. Mais au final, lorsque la vérité est dévoilée et lorsque Louise prend enfin sa décision concernant son enfant, on se rend compte que l'essentiel n'est pas là. L'important n'est pas dans ce passé glauque, l'important n'est pas de voir Louise devenir une maman épanouie. Non, l'important, c'est de se dire que cette jeune fille et ce bébé ont un avenir, une possibilité d'être heureux... ensemble ou pas.



Un très beau roman pour une histoire très forte qui balaie les idées toutes faites et les certitudes bornées.
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La Décision

J'avais déjà lu un roman de cet auteur et je trouve que ce qu'ils évoquent de la vie des jeunes filles (sans généraliser mais des exemples possibles) dans la société contemporaine, pour ne pas être rose, n'en est pas moins juste et réaliste.

C'est une histoire très étrange qui a éveillé ma curiosité jusqu'au bout et même si j'en ai trouvé le récit très dur il est assez poignant.

Louise est élève en Terminale S dans un lycée, belle, brillante, musicienne, toujours là pour les autres, discrète mais loin d'être invisible. Un matin, elle demande à sortir de cours car elle se sent malade... et accouche dans les toilettes alors qu'elle affirme n'avoir jamais eu de relations sexuelles !!! L'enfer commence pour elle qui doit répondre à des questions dont elle ne connaît pas les réponses elle-même. Elle refuse totalement d'accepter l'idée qu'elle vient de mettre au monde un bébé mais derrière ce déni de grossesse se cache quelque chose de bien plus terrible qu'elle va découvrir notamment grâce à la persévérance d'un de ses camarades.

Le livre est terrible parce qu'on s'imagine ce qu'à pu vivre cette jeune fille que son entourage prend pour une menteuse, mythomane, alors qu'elle est incapable de se souvenir de quoi que ce soit et ne comprend pas comment ça a pu arriver. Son passage dans le centre maternel, au milieu d'autres filles-mères de milieux moins favorisés va lui faire prendre conscience également du fossé qui existe entre elles.

Un livre fort, poignant et intelligemment construit qui m'a fait découvrir des faits de société que j'ignorais.


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La Décision

Beaucoup de pudeur dans ce roman. Pourtant le sujet n'est pas simple, loin de là, il est même assez terrible. Il s'attaque à l'intimité d'une adolescente, et pourtant c'est plein de délicatesse. L'auteur n'entre pas dans les détails glauques, elle s'intéresse à ce qui lui traverse l'esprit, à ce que vit son entourage, les questions qui les taraudent, le cheminement de leurs pensées, jusqu'à la prise de décision.

C'est un sujet qui me touche, d'une certaine manière, et le traitement qui en est fait dans le roman sonne juste. Un moment de lecture qui marque.
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L'Honneur de Zakarya

J’écris cette chronique presque un mois après avoir terminé de lire L’honneur de Zakarya – faute de temps, vacances estivales obligent. Et fort m’est de constater que si je n’avais pas relu la quatrième de couverture de ce livre, je n’aurais plus eu aucun souvenir de l’histoire... ce qui est mauvais signe quand même. Je pense que cela est en partie dû au nombre de pages assez faibles : moins de 300, un court laps de temps de lecture qui ne permet pas de s’immerger totalement dans l’histoire, ni de s’attacher convenablement aux personnages.



Zakarya est un jeune homme de vingt ans, accusé du meurtre de son rival du club de boxe. Néanmoins, il clame corps et cris son innocence, même si tout l’accable. Son avocate, Léonie Colancelle, va tenter de gagner la confiance du garçon, afin d’en apprendre plus sur lui, son histoire, ses sentiments et ses motivations.



Chacun des livres de Isabelle Pandazopoulos traite de thématiques fortes, qui mettent très souvent en avant des jeunes en difficulté, qu’elle tente d’aider en faisant passer des messages ciblés, pleins d’espoirs et de positivisme. Il faut dire que l’auteure est toute légitime à écrire sur ces jeunes : professeure de lettres, elle a notamment enseigné en zone d’éducation prioritaire (ZEP) et auprès d’enfants en situation de handicap. Ici, Zakarya est un jeune homme difficile, en décrochage scolaire, constamment en proie à la violence et au trafic de drogue en raison de ses fréquentations peu recommandables. Il faut dire qu’il n’est pas issu d’un milieu aisé : élevé seul par sa mère Yasmine suite à l’abandon de son père (un homme marié), Yasmine a dû travailler d’arrache-pied pour subvenir aux besoins de son fils. Tout porte à croire que Zakarya est un homme peu recommandable, mais il est doté de deux visages. Le deuxième se matérialise lorsqu’il se trouve aux côtés d’Aïssatou, une jeune fille dont il tombe secrètement amoureux. Car leur amour est impossible : Aïssatou est aux prises de son grand frère radicalisé, qui exerce une pression sans commune mesure sur elle. On plonge directement dans un univers sombre, inquiétant, qui nous est totalement étranger, au sein duquel on se sent à l’étroit et mal à l’aise.



Les chapitres alternent entre le procès de Zakarya et le déroulé complet de l’histoire passée. Au fur et à mesure, via des flashs-backs et des souvenirs épars, on en apprend plus sur ce garçon, qui nous apparaît bientôt comme un grand ours au coeur doux. En effet, ce héros mutique est devenu comme il est aujourd’hui à cause de son passé, de son enfance blessée, de la détresse, la pauvreté, la violence quotidienne. J’ai été émue par ce personnage, qui finalement se révèle tendre et bienveillant, même s’il ne laisse absolument rien paraître. J’ai également été dévastée par l’injustice sociale : en se basant uniquement sur des préjugés – raciales, sociales -, sans preuve concrète incriminante, ils accusent Zakarya d’un crime qu’il jure ne pas avoir commis. Même si certaines scènes du procès sont exagérées et manquent cruellement de réalisme, je pense sincèrement que certaines enquêtes peuvent être bâclées sous réserve que la personne incriminée porte sur sur elle tous les stigmates d’un criminel.



Un roman social intéressant, qui met en avant des thématiques fortes : l'injustice sociale, les préjugés, la construction identitaire... Un livre qui se lit rapidement mais s'oublie tout aussi rapidement. Des chapitres plus nombreux auraient été les bienvenus !
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Parler comme tu respires

Les mots qui glissent.



Depuis de nombreuses années Sissi est bègue. Maintenant qu'elle va rentrer au lycée, se pose la question de l'orientation.



L'oral du brevet va cristalliser toutes ses préoccupations et faire voler en éclat sa carapace. Quelle voie va-t-elle choisir ?



J'ai beaucoup aimé ce roman qui met en scène une tension familiale autour d'un secret. La maladie de la grand-mère et l'accumulation des non-dits amènent l'héroïne à étouffer au sein de sa famille.



Son handicap ne l'empêche pas d'avoir des amis, mais il limite quand même le nombre de ses relations notamment par autocensure. Car il peut être long et douloureux d'assister aux efforts de la jeune fille pour s'exprimer.



Sa passion pour l'art et notamment la sculpture va faire jaillir d'autres possibles. Car dans ce domaine la communication utilise d'autres médias.



Un roman émouvant avec un joli portrait d'adolescente qui tente de briser le carcan qui l'emprisonne au prix de douloureux efforts, mais avec beaucoup d'espoir.


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Demandez-leur la lune

Ils sont quatre adolescents aux histoires différentes, avec un seul point commun : ils sont en décrochage scolaire, mais motivés pour donner un sens à leur avenir. Lilou, Sam, Bastien et Farouk vont suivre les cours de soutien de madame Fortin, une jeune professeure aux méthodes d’enseignement créatifs et originaux. D’abord désarçonnés par les pratiques de leur nouvelle professeure, les quatre adolescents vont se laisser prendre au jeu et finir par apprécier ces cours, leur professeure et surtout le travail qu’ils effectuent ensemble sur eux-mêmes.



Isabelle Pandazopoulos, l’auteure de ce récit, a longtemps travaillé avec des élèves en difficulté, puis avec des jeunes en situation de handicap mental. En écrivant Demandez-leur la lune, elle s’appuie sur ces expériences passées en les enjolivant d’éléments fictifs.



Lilou, Sam, Bastien et Farouk ont chacun leur problème. La famille de Lilou a été détruite il y a quelques mois : ils ont appris que le grand frère de Lilou s’était radicalisé et avait rejoint un groupement de terroristes islamiques. Un choc pour cette famille, qui est devenue la bête noire auprès de toute la ville et de tous leurs proches.



Sam quant à elle, vit avec sa mère, qui souffre de troubles mentaux. Elle ne contrôle pas les accès bipolaires de sa mère, mais continue à l’aimer inconditionnellement. Bastien est en guerre avec ses parents, qui veulent le forcer à reprendre l’entreprise familiale. Mais le jeune homme n’est pas d’accord et aspire à une autre voix professionnelle. Enfin, Farouk est un jeune immigré turque, qui a fuit la guerre de son pays pour survivre. Il a laissé derrière lui tous ses repères, ainsi que sa famille, qui est resté au pays. Aujourd’hui décidé à apprendre le français et à s’intégrer en France, il attend son audience, qui décidera s’il peut ou non rester résider sur le territoire français.



Durant les quelques heures de soutien scolaires auxquels ils participent tous ensemble, leurs problèmes s’envolent et restent derrière eux. Oubliée la noirceur du quotidien pour se recentrer sur le groupe et les attentes de madame Fortin. Cette dernière a confiance en eux et sait qu’ils ne sont pas les élèves en grande difficulté, perdus et irrattrapables que le proviseur ainsi que tous leurs autres professeurs veulent leur laisser croire. Madame Fortin aspire même à les inscrire à un concours d’éloquence. À travers leurs mots, ils vont se découvrir, s’ouvrir et enfin s’aimer.



J’ai beaucoup aimé la morale de l’histoire, qui donnera certainement à réfléchir aux lecteurs-cibles. Ne laissez pas les autres vous rabaisser, vous destabiliser ou vous faire douter de vous-mêmes. Vous êtes uniques, vous êtes forts et autant capables que les autres de réussir ce dont vous avez envie. Une très belle leçon de vie et d’espoir, dont je n’hésiterais pas à me rappeler à l’avenir.



Une histoire puissante, qui devrait apporter espoir et courage aux adolescents qui manquent de confiance en eux. Ce fût une très jolie découverte.
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La Décision

Un excellent roman, sur un thème difficile.

Et pourtant, il aurait été facile d'aller au plus simple, et de régler l'histoire en deux temps trois mouvements. Il n'en est rien.

Louise n'a que peu de temps pour prendre une décision : garder ou non son enfant. Elle n'a découvert qu'elle l'attendait que le jour où elle l'a mis au monde.

Pourquoi ce déni de grossesse ? Face à Louise, sa famille, ses amis, les professionnels de santé, s'interrogent, certes, mais surtout jugent, pour ne pas dire condamnent hâtivement. J'ai senti que leur opinion dépendait surtout de leur a-priori sur le déni de grossesse en particulier et sur les adolescentes en général. Pas toujours facile d'écouter simplement la personne qui est en face de vous, jusque dans ses silences.

Un livre à lire et à faire découvrir.
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